Le prix du succès pour la DeFi et les NFTs : être dans le viseur des autorités de régulation.
Le défi du KYC pour la DeFi et les NFTs
Le Groupe d’action financière (GAFI) a publié en mars 2021 un projet de lignes directrices sur l’approche basée sur le risque pour les actifs virtuels.
Ces nouvelles orientations soulignent la nécessité d’appliquer les règles de lutte contre le blanchiment d’argent et les procédures KYC aux stablecoins, aux cryptos DeFi et aux NFTs.
Selon le CEO de Cipher Trace, Dave Jevans, les fournisseurs de services d’actifs virtuels sont l’un des éléments importants parmi les 6 domaines examinés.
Dans une interview avec Laura Shin, Jevans a indiqué que la priorité de définir ce qu’est un actif virtuel et un fournisseur de services d’actifs virtuels.
Le GAFI avait proposé et finalisé ces orientations il y a environ 2 ans. La Travel Rule définissait les fournisseurs de services d’actifs virtuels comme des entreprises qui transfèrent des fonds sous la forme de cryptomonnaies, comme les exchanges cryptos.
Elle rendait obligatoire pour les entreprises de disposer d’informations KYC pour l’expéditeur et le destinataire des transactions.
Alors que les pays commencent à mettre en œuvre ces directives, de nombreux exchanges majeurs ont fermé leurs portes, dû à un manque de conformité.
Centraliser pour se conformer ?
Le GAFI met à jour ses directives, compte tenu du fort développement de la DeFi et des NFTs. La finalisation du rapport exigera des pays qu’ils veillent à ce que les plateformes DeFi soient soumises à des règles KYC.
Comment réglementer une vraie plateforme DeFi appartenant à plusieurs personnes – une caractéristique “normale” d’une vraie plateforme décentralisée ?
Jevans a indiqué « qu’il ne s’agit pas de réglementer les logiciels, mais ceux qui développent des logiciels et en tirent un avantage ultérieur ». Ce dernier peut concerner des frais de transaction ou l’augmentation du prix d’un token utilisé pour payer des frais.
Ces développeurs de solutions DeFi pourraient alors être qualifiés de fournisseurs de services d’actifs virtuels. Ce scénario pourrait alors s’appliquer à tous les produits DeFi.
Gibraltar et l’Afrique du Sud auraient mis à jour ses notes d’orientation pour s’aligner sur les règles du GAFI. Le défi pour les fournisseurs de solutions DeFi est de se conformer à ces nouvelles règles, sans sacrifier la décentralisation des produits qu’ils proposent.
Quelle sera la limite des réglementations qui ne cessent de se durcir ? A condition qu’il y ait une limite à la guerre des institutions traditionnelles contre les cryptomonnaies.
La mode c’est bien, mais la blockchain c’est l’avenir, on est d’accord non ?! C’est une super opportunité et un secteur en pleine évolution ! Au quotidien, mon travail c’est d’essayer de vulgariser au mieux les cryptos/blockchain qui paraissent pour beaucoup trop techniques.
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Retrouver l’article original de Zoé De La Roche ici: Lien Source