C’est une petite révolution dans le monde du commerce électronique. eBay vient de donner son feu vert à la vente de jetons non fongibles (ou NFT, pour « Non Fongible Tokens ») pour des objets de collection numériques, tels que des cartes à collectionner, des images ou des vidéos sur sa plateforme. Il s’agit du premier acteur majeur de l’e-commerce à surfer sur la récente vague autour des NFT.
Un NFT est un jeton numérique qui représente un actif unique, qui peut être physique ou numérique. A ce jeton est associé un certificat d’authenticité, équivalent à un titre de propriété digital. Ce jeton est répertorié dans la blockchain, considérée comme inviolable. Puis, ce fichier informatique peut ensuite être échangé ou revendu – avec son certificat – et sa valeur peut évoluer dans le temps. La popularité des NFT explose depuis quelques mois, et certains d’entre eux s’échangent désormais pour plusieurs dizaines de millions de dollars auprès de grandes maisons comme Christie’s et Sotheby’s .
Pour les « vendeurs de confiance »
Sur son blog, la société a détaillé les modalités de l’arrivée des jetons non fongibles. On y apprend, sans trop de surprise, que les vendeurs autorisés ne seront pas nombreux. Dans un premier temps, seuls des « vendeurs de confiance » ont le droit de proposer ces produits à la vente.
« Ce domaine émergent a atteint un point de basculement de crédibilité, de confiance et d’adoption afin que le grand public se sente désormais à l’aise pour échanger de nouvelles formes d’objets de collection numériques », peut-on lire sur le site d’eBay. Qui ajoute qu’à court terme, « une procédure sera fournie aux vendeurs qui répondent à nos normes ».
Les utilisateurs pourront enchérir sur les NFT comme ils le feraient pour un objet physique. Tous les paiements seront effectués en monnaie fiduciaire, contrairement à d’autres places de marché spécialisées qui acceptent généralement de l’ether pour les paiements . Là encore, la situation devrait évoluer puisque Jamie Lannone, PDG d’eBay affirmait récemment : « nous allons continuer à étudier d’autres options pour les paiements, comme les cryptomonnaies ».
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