On porte le chapeau des agents de recensement et des statisticiens le temps d’un article. Les proportions montrent que la DeFi contient plus d’Ethers (ETH) que les exchanges.
Des Ethers éparpillés ici-et-là
Le 6 mai 2021, Glassnode partage sur Twitter un graphique comparant le nombre d’Ethers déposés dans les contrats intelligents basés sur Ethereum, au nombre d’ETH détenus par les CEX durant les 17 derniers mois.
Depuis le début de l’année 2020, la part de l’offre représentée par l’Ether sur les exchanges centralisés est passée d’environ de 17 % à 12 %, chutant de plus de 25%.
Durant cette période, le pourcentage d’ETH verrouillé dans les smart contracts enregistre une augmentation de 75%, passant de 13 % à 22,8 %.
La DeFi grignote donc régulièrement les bénéfices des CEX issus des frais de transaction ETH.
Les chiffres de DeFi Llama indiquent qu’environ 9 % de l’offre ETH est bloquée dans des contrats intelligents hébergés par des réseaux autres que mainnet ETH.
DeFi Llama estime à 8,3 millions, soit environ 7 % des Ethers en circulation, le nombre d’ETH bloqués dans la Binance Smart Chain (BSC), tandis que 286 153 ETH, soit 0,25 % de l’offre, sont sur Solana (SOL), et 103 902 ETH, soit 0,09 %, sont sur Avalanche (AVAX).
Environ 1,6% des Ethers en circulation, soit 2,8 millions d’ETH, sont bloqués dans d’autres réseaux.
Bientôt les 4 000 $ après Berlin ?
L’Ether se négocie à 3 771 $ au moment de la rédaction de cet article. Les frais de transaction ETH sont plus gérables depuis le lancement de Berlin en avril 2021, bien que le déploiement intégral de l’ETH2 soit loin d’être fini.
Cette baisse relative des frais de transaction bénéficie non seulement au cours de l’ETH, mais également aux projets DeFi et NFT basés sur Ethereum.
La DeFi est la base structurelle de croissance de l’ETH. La décentralisation de la finance traditionnelle est un gros chantier qui est loin d’être fini, de fortes perspectives de croissance pour le cours de l’ETH. Si l’ETH2 tient ses promesses, les projets DeFi et NFT pourraient accélérer encore plus leur développement. Bitcoin est certes la star des cryptos pour le moment mais, sur le long terme l’utilité pourrait très bien l’emporter sur la rareté.
La mode c’est bien, mais la blockchain c’est l’avenir, on est d’accord non ?! C’est une super opportunité et un secteur en pleine évolution ! Au quotidien, mon travail c’est d’essayer de vulgariser au mieux les cryptos/blockchain qui paraissent pour beaucoup trop techniques.
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Retrouver l’article original de Zoé De La Roche ici: Lien Source