NFT: La Galerie des Offices entre dans la danse


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Après Christie’s et Sotheby, la Galerie des offices a trouvé la solution miracle pour éponger ses lourdes pertes : transformer ses œuvres en NFT.


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La célèbre Galerie des Offices dans la tourmente

La Galerie des Offices, aussi nommée Galleria degli Uffizi en italien, est un palais florentin renommé dans le monde entier pour déployer sur 12 000 m² la plus belle collection de peintures italiennes et des œuvres de tous les grands maîtres européens. A l’instar de nombreux musées, la galerie d’art n’a pas été épargnée par la pandémie. Elle a subi des pertes économiques conséquentes engendrées par près de huit mois de fermeture avec un passage du nombre de visiteurs annuels de 4,4 millions en 2019 à 1,2 million en 2020.  

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Les NFT, le remède prodigieux pour renflouer les caisses 

Afin de compenser ses pertes de revenus, La Galerie des Offices a décidé de transformer certaines de ses œuvres d’art les plus célèbres sous forme de NFT et de les proposer à la vente. En partenariat avec Cinello, une société italienne qui propose une nouvelle alternative pour l’achat de copies numériques de chefs-d’œuvre en respectant les dimensions originales. Ces œuvres d’arts numérisées, que l’entreprise appelle des DAW (acronyme de Digital Art Work), sont limitées, numérotées, authentifiées par le musée, protégées par des brevets, censées être impossibles à reproduire et accompagnées d’un jeton NFT pour faciliter la vente. 

Une première vente NFT à 140 000 euros

La première œuvre numérisée et vendue fut le tableau Tondo Doni (La Sainte Famille à la tribune) de Michel-Ange conçu en 1505. Le NFT de cette peinture circulaire représentant la sainte famille a été acheté pour 140 000 euros par une Italienne comme cadeau d’anniversaire pour son mari, un éminent collectionneur, selon le journal italien Corriere della Sera.

La galerie des offices et cinelloLa galerie des offices et cinelloLe fondateur et PDG de cinello, Franco Losi (à gauche), et le directeur de La Galerie des Offices, Eike Schmidt (à droite), à côté de la peinture Tondo Doni de Michel-Ange

De nouvelles ventes d’œuvres numérisées en perspective

Le musée a prévu de transformer de nombreuses autres œuvres majeures de sa collection en DAW dans les semaines à venir, comme le Bacchus du Caravage, La Naissance de Vénus de Botticelli, la Vénus d’Urbino du Titien et la Madone del Granduca de Raphaël. Selon Eike Schmidt, le directeur de La Galerie des Offices, dans la Corriere della Sera : « à moyen terme les ventes de NFT seront en mesure de pallier en partie aux besoins financiers du musée. Ce n’est pas un changement de cap en termes de revenus, c’est un revenu supplémentaire. Mais la création d’un tel marché ne se fait pas rapidement. »

Le célèbre économiste Joseph Schumpeter affirmait que « le nouveau ne sort pas de l’ancien, mais apparaît à côté de l’ancien, lui fait concurrence jusqu’à le ruiner ». Les œuvres-d’art numériques seront-elles l’avenir de l’art et des musées ?

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Étudiant passionné par l’entrepreneuriat et fasciné par les technologies derrières les cryptos ! Eh oui, je suis persuadé que les deux sont intimement liés : la blockchain et les NFT sont en train de révolutionner de nombreux secteurs et présentent des opportunités inédites.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Grégoire Morat ici: Lien Source

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