Vidéo News Show de BIC: Shiba Inu (SHIB)

Dans cet épisode de l’émission de nouvelles vidéo BeInCrypto, l’animatrice Jessica Walker s’adressera à Shiba Inu, qui a volé la vedette à dogecoin (DOGE). Nous examinerons les détails de son lancement, son écosystème potentiel et les récents mouvements de prix.

Shiba Inu Coin est-il vraiment un tueur de Dogecoin, ou y a-t-il plus à cela?

Shiba vole la vedette

Dogecoin a maintenant devenir si grand que le monde avait besoin d’un «tueur Dogecoin»! La pièce Shiba Inu a pris le monde de la crypto par la tempête au cours des derniers jours. Bien qu’Elon Musk ait annoncé une mission de dogecoin sur la lune sur SNL, cette autre pièce de monnaie a volé la vedette.

Shiba Inu a augmenté de près de 1500% la semaine dernière, après avoir été répertorié sur Binance et Crypto.com. Tout le monde semble penser que c’est du dogecoin 2.0. Mais cette pièce pourrait-elle se tailler une place parmi les poids lourds du monde de la cryptographie?

Vitalik possède la moitié

Le fait peut-être le plus curieux à propos de la pièce SHIB est que la moitié appartient à Ethereum (ETH) Vitalik Buterin. Il n’a rien à voir avec la création de la pièce. Mais il a reçu 50% en cadeau des créateurs lors du lancement de la pièce. Cela pourrait très probablement être le plus grand cadeau de l’histoire de l’humanité, car il s’élève actuellement à 8,2 milliards de dollars.

Ce type d’offre est connu sous le nom d’offre DEX initiale où les fondateurs libèrent leur jeton via un échange décentralisé. Certains jetons lancés sous la norme ERC-20 d’Ethereum ont été connus pour envoyer à Buterin une certaine quantité de leur pièce. Cela se fait en partie par respect pour sa vision mais aussi comme tactique publicitaire.

Écosystème Shiba

Les 50% restants de Shiba Inu se trouvent sur le réseau décentralisé Uniswap et ont été lancés via une offre DEX initiale. Il peut également être utilisé sur ShibaSwap, l’échange décentralisé du projet. Ici, les utilisateurs peuvent miser leurs jetons pour les intéresser via des récompenses de mise. Shibaswap prévoit également d’intégrer les NFT dans sa plate-forme après son lancement.

Dans l’ensemble, il y aura trois jetons différents natifs de la plate-forme de Shiba Inu. Tout d’abord, Shiba Inu, puis LEASH, qui prend en charge la fonction de jalonnement. Enfin, BONES agira comme un jeton de gouvernance.

ShibaSwap devait être lancé fin avril, mais il n’y a actuellement pas de date fixe. Mais avec plus de 260 000 titulaires, nous sommes à peu près sûrs que les développeurs feront des heures supplémentaires pour faire avancer les choses.

Analyse technique

Au moment de l’enregistrement, nous pouvons voir que le prix teste un niveau de support mais la tendance haussière est définitivement intacte. Si cela continue, le prix pourrait augmenter pour tester le record que nous avons vu hier, après l’ajout de la pièce à Binance.

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Le Shiba Coin et son échange bientôt décentralisé ont définitivement attiré l’attention. Et comme nous l’avons vu avec d’autres crypto-monnaies, l’enthousiasme et les chiffres de la communauté jouent un rôle clé dans la montée et la chute du projet.

Si ShibaSwap se lance alors que l’attention est à son apogée et fonctionne comme promis, nous pourrions en voir un autre DeFi Les acteurs émergent rapidement et poussent pour une place dans les meilleurs projets par capitalisation boursière. Au moment de l’enregistrement, Shiba Inu est à la 14e place sur Coinmarketcap et a franchi le seuil des 10 milliards de dollars.

Cette croissance rapide a bien sûr été vue auparavant et le prix volatilité est attendu à court terme. Mais si son argument de vente unique d’être une crypto-monnaie gérée à 100% par sa communauté se concrétise, alors nous pourrions assister au début de quelque chose de spécial.

Avertissement

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Traduction de l’article de Nicholas Pongratz : Article Original

Solana : La chasse aux talents est lancée, 1 million de dollars à la clé !

La technologie blockchain Solana et sa désormais célèbre «proof of history» font partie des grandes révélations de ce bullrun. Rapide et sécurisé, le réseau se distingue par sa capacité à supporter un très grand nombre d’usagers simultanés en conservant des frais de transaction anecdotiques. Son architecture est à l’origine d’un écosystème florissant que la fondation Solana entend enrichir en lançant en grande pompe, le 3e hackathon de la compagnie. L’aventure vous tente ?

Cet article vous est proposé dans le cadre d’une campagne de communication éducative, et soutenue par Solana.

Entrez dans la danse

Ces compétitions font partie des initiatives lancées régulièrement par les protocoles à l’attention des programmeurs. Une opportunité qui va ici permettre aux développeurs d’expérimenter et de tirer parti de la puissance de Solana afin de créer divers projets.

Un prize pool global de plus d’1 million de dollars va ainsi être réparti entre le concours principal estampillé Solana et les nombreuses catégories secondaires. Des  récompenses distribuées entre les trois meilleurs projets de chacune des 3 thématiques choisies : DeFi, NFTs, et Web3.

Pour stimuler l’imagination et la créativité, le concours propose en effet de nombreux sous-domaines à investir pour des équipes réparties sur toute la planète. Outre le challenge principal estampillé Solana, des prix régionaux seront attribués pour les équipes de Chine, d’Europe de l’Est, d’Inde et du Brésil.

Des récompenses thématiques seront également offertes par certains projets phares de l’écosystème Solana, notamment Serum, Kin, Raydium et Pyth, en fonction de la pertinence envers leurs technologies respectives.

Le hackaton Solana récompensera les projets les plus pertinents et novateurs

Affûtez vos codes

Tant que vous disposez d’une connexion Internet, vous êtes invité à rejoindre la cohorte des hackers dans la grande arène du hackathon mondial !

En respectant l’obligation d’intégrer Solana d’une manière ou d’une autre, vous pourrez être jugé sur de nouvelles Dapps, des infrastructures ou tout autre outil qui aurait potentiellement un impact bénéfique sur l’écosystème.

Les équipes et les projets seront évalués sur les critères suivants :

  • Fonctionnalité
  • Impact potentiel
  • Nouveauté
  • Design + UX
  • Composabilité

Les participants peuvent soumettre un projet au maximum, avant la date limite du 7 juillet. Une fois tous les projets déposés, Solana en distribuera la liste aux nombreux juges, professionnels et vétérans de l’univers cryptographique, qui pourront se faire leur avis selon leurs propres critères.

Les gagnants seront désignés sur la base des notes pondérées rendues par ces personnalités au terme de leurs évaluations, en accord avec les organisateurs du hackathon. L’annonce du palmarès final interviendra ainsi rapidement après la date de clôture de l’événement.

La fondation Solana et ses partenaires distribueront 1 million de dollars de prix

Pour inspirer les troupes, la fondation Solana a publié une liste non exhaustive de thématiques dont voici un petit extrait :

  • Créer un stablecoin de référence pour les transactions commerciales.
  • Créer un bot de liquidation pour les positions sous-collatéralisées.
  • Créer un gestionnaire d’actifs DeFi : Une interface unique rassemblant tous les actifs et passifs répartis sur différentes plateformes (et différentes chaînes) en une seule.
  • Construire votre propre plateforme de Liquidity Mining en utilisant le yield farming pour faire décoller votre produit.
  • Proposer d’assurer des contrats intelligents : Quelque chose de similaire à Nexus Mutual.

La France déjà en lice avec Sonar

Dans cette abondance de projets candidatant pour ce hackathon, nous avons été très surpris par la découverte du projet Sonar. Surpris ? Car ce dernier est a été conçu par un lecteur du média dans un délai très court. Sonar est une application de “yield watching” pour portefeuilles Solana, elle est aujourd’hui très fonctionnelle et surtout gratuite !

A new version is available at https://t.co/XibE4cBKrp

🚀New feature
• Support for Phantom wallet

👓New Design
• Easier access to public key field
• Twitter and Discord link on homepage#SOL #RAY pic.twitter.com/VkQbspFQlr

— Sonar (@Sonarwatch) May 3, 2021

Nous serons très heureux de mettre en avant vos projets de développement dans le cadre du hackathon sur le journal, n’hésitez pas à contacter @cryptosamee via Twitter pour lui présenter votre solution.

Tout au long de la période du hackathon, des présentations et des ateliers seront diffusés sur une variété de sujets liés aux crypto-monnaies. Vous pourrez aussi participer en direct à quelques sessions sur Twitch ! Détail important, les projets seront évalués en dehors de toute préoccupation légale, puisque proposés dans le cadre d’une compétition et non d’un réel déploiement commercial. Les montants distribués sont clairement à la hauteur des enjeux. Alors, tenterez-vous d’écrire l’histoire ?

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eBay autorise la vente de NFT sur sa plateforme

Source : Adobe
Depuis le mardi 11 mai, des NFT sont disponibles à la vente aux enchères sur eBay, suivant le même processus que les objets physiques.
Selon Reuters, la compagnie souhaite inventorier les vendeurs de NFT pour s’assurer que ces derniers respectent les normes et standards de la plateforme dans l’immédiat. Par ailleurs, les NFT disponibles seront restreints à certaines

Le développeur du jeu blockchain Axie Infinity lève 7,5 millions de dollars

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Les jeux basés sur les NFTs sont actuellement en plein essor. Le développeur Sky Mavis vient d’annoncer une levée de fonds de 7,5 millions de dollars pour développer son jeu axé sur les NFTs : Axie Infinity. Ce dernier est un jeu de collecte et de combat de monstres basé sur Ethereum et qui s’inspire de Pokémon et de Tamagotchi.

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Le championnat de football italien se met aux cryptomonnaies – Une finale de Coupe pas comme les autres

Les NFT : véritables champions de la Coupe – La folie des NFT n’en finit pas, même après ses ventes impressionnantes d’œuvres d’art numériques. Cette fois-ci, c’est la Lega Serie A et Crypto.com qui lanceront bientôt une première série pour tokéniser les meilleurs moments de la finale de la Coppa Italia.

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Une finale de football immortalisée en NFT

La finale de la Coppa Italia entre la Juventus et Atalanta le 19 mai au stade Mapei à Reggio Emilia sera immortalisée et valorisée par des NFT. Ces derniers comprendront des images du trophée du championnat et des instants forts du match. Le 6 mai, l’instance dirigeante du football de clubs en Italie, la Lega Serie A, et Crypto.com ont annoncé leur partenariat pour lancer une première série de NFT liée au ballon rond italien. Les tokens non fongibles de la finale de la Coppa Italia seront vendus exclusivement sur Crypto.com/NFT.

Le CEO de la Série A, Luigi De Siervo, a indiqué être fier :

« (…) d’annoncer ce partenariat prestigieux avec Crypto.com, une société leader dans le monde des cryptomonnaies et des NFT. Nous sommes la première ligue de football au monde à signer un accord dans ce nouveau marché extrêmement innovant et pertinent (…) dans lesquelles d’autres ligues de classe mondiale, comme la NBA, ont investi ces derniers mois. »

Le co-fondateur et CEO de Crypto.com, Kris Marszalek, a également a également exprimé son enthousiasme quant à ce partenariat.

Crypto.com : un véritable pionner en la matière

Crypto.com compte plus de 10 millions d’utilisateurs dans le monde et permet à ses utilisateurs d’acheter et de vendre des cryptos ainsi que des NFT. Il est le premier sponsor en cryptomonnaies de la Lega Serie A. Véritable habitué des tokens non fongibles dans le milieu du sport, il a récemment lancé les siens pour l’équipe de Formule 1 d’Ashton Martin.

La Lega Serie A supervise à la fois la Coppa Italia, qui est un tournoi annuel de clubs de premier plan, et la Série A qui est la ligue supérieure du football italien. Elle devient la deuxième organisation sportive à collaborer avec Crypto.com pour émettre des NFT.

Les simulations de faute des joueurs seront-elles également tokénisées ? Avec les NFT, on peut s’attendre à tout de la part des parties prenantes. En tout cas, La Lega Serie A et Crypto.com ont déjà gagné la finale de la Coppa Italia, avec des fans qui s’arracheront ces tokens, peu importe l’équipe victorieuse.

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L’économie NFT: des jetons non fongibles associés à DeFi

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@guyyanpolskiyAgence de développement des affaires YAFO

Notre particularité est l’immersion totale dans le projet du début des travaux jusqu’à l’achèvement complet

En avril, la capitalisation boursière des jetons non fongibles a dépassé pour la première fois 25 milliards de dollars. Et ce n’est que le début. Chaque semaine, le secteur NFT est réapprovisionné avec de nouveaux jetons de célébrités mondiales et d’artistes émergents qui ont reçu un accès égal aux utilisateurs et à leur argent. La semaine dernière, le monde des passionnés de crypto a discuté du lancement du jeton NFT d’Eminem, ainsi que d’une nouvelle plate-forme pour vendre des jetons non interchangeables de CoinGecko, et aujourd’hui les investisseurs sont prêts à acheter de l’immobilier sous la forme de jetons non interchangeables , recevant des prêts sur les plateformes DeFi.

Vers la lune: le marché NFT continue de décoller

Selon le Ressource CoinGecko, le volume quotidien des échanges de jetons NFT est d’environ 3,1 milliards de dollars. Les leaders du marché sont CryptoPunks avec un volume d’échange hebdomadaire de plus de 16 millions de dollars, SuperRare – 2,9 millions de dollars, Decentraland – 2,4 millions de dollars, Sorare – 2,2 millions de dollars. Cependant, le secteur NFT n’en est qu’à ses débuts et n’est pas encore proche du sommet de sa popularité, qui devrait se produire à la fin de 2021. La croissance sera tirée par la vulgarisation de la technologie non fongible elle-même, qui vous permet de numériser la propriété d’un certain élément et de les transférer à d’autres utilisateurs.

En général, la technologie elle-même vous permettra de créer des offices de brevets entiers et des droits de propriété sur les inventions et les améliorations, ainsi que de numériser les droits sur d’autres objets, tels que l’immobilier, l’exploitation minière, etc.

Par exemple, à la fin de 2020, la bourse de crypto-monnaie Huobi, en collaboration avec l’organisation Rosgeologia, a envisagé la possibilité de tokeniser 3000 licences pour l’extraction de métaux précieux, tels que le palladium et le platine. Ce sont de vrais actifs à forte liquidité. Les droits miniers numérisés peuvent être un «second souffle» pour le marché des NFT.

Le marché immobilier passe à NFT

Un autre domaine de développement du marché des NFT pourrait être la numérisation des droits immobiliers. Ainsi, dans le timbre 2021, l’investisseur Ivan Malpika a émis un NFT sur la plate-forme Mintable, lié à une participation de 50% dans un immeuble résidentiel de la ville américaine de Saint-Louis, Missouri. Ce jeton non échangeable, le premier du secteur immobilier, coûte 42,42 ETH, soit environ 91000 $ au taux de change du 20 avril.

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Et en avril, l’agent immobilier Shane Dulgerov a mis en vente avec l’aide de NFT une maison en Californie et une vidéo psychédélique à ce sujet. La vidéo et la propriété sont mises aux enchères sur le site OpenSea avec une enchère minimale de 48 ETH, soit environ 102 000 $ au taux de change actuel. Il reste 4 jours avant la fin de l’enchère, mais personne n’a encore placé d’enchère.

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Président de l’IBREA (International Association of Blockchain Real Estate) Henry Elder est allé encore plus loin et a suggéré que vous pouvez contracter des prêts pour l’achat d’un bien immobilier sous la forme d’un token NFT sur la plateforme DeFi. Cela créera un nouvel écosystème financier qui unira la crypto-finance et le marché immobilier.

« Imaginez si je pouvais acheter une maison en tant que NFT et emprunter instantanément sous un NFT en utilisant des produits DeFi ou TradFi avec un taux d’intérêt de 2 à 4%. Pourquoi est-ce que j’endommagerais mon cerveau en utilisant Wells Fargo? Ou Chase, avec leurs mois de examen cauchemardesque? « 

Conclusion:

La sphère NFT passe par l’étape d’un fort battage médiatique lorsque le battage médiatique éclipse d’éventuelles applications du monde réel. À l’heure actuelle, la plupart des gens sont sceptiques sur le sujet des jetons non interchangeables, mais les NFT aident à éliminer bon nombre des problèmes décrits ci-dessus.

Cela est également facilité par le fait qu’il existe déjà de nombreuses options pour utiliser des jetons uniques qui ne sont pas divisibles. Ainsi, nous pouvons affirmer avec certitude que la tokenisation est un processus inévitable qui simplifiera la vie dans de nombreux domaines d’activité en réduisant les coûts bureaucratiques.

À présent, la sphère NFT n’en est qu’à ses débuts, elle subira donc à l’avenir des changements majeurs, devenant peut-être une partie à part entière de la vie des gens.

par Agence de développement des affaires YAFO @guyyanpolskiy. Notre particularité est l’immersion totale dans le projet du début des travaux jusqu’à l’achèvement completLisez mes histoires

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Traduction de l’article de YAFO Business Development Agency : Article Original

eBay autorise désormais les achats de NFT sur sa plateforme

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Les clients d’eBay peuvent désormais acheter des jetons non fongibles (NFT), comme l’a annoncé le géant de l’e-commerce.

eBay autorise désormais les utilisateurs à acheter des NFT sur son site web. Cette décision intervient une semaine après la publication d’informations selon lesquelles la société envisageait une option de paiement crypto tout en étudiant la meilleure façon d’introduire les NFT. Le directeur général d’eBay a révélé dans une interview accordée à CNBC la semaine dernière que la société envisageait d’intégrer les jetons digitaux.

eBay, qui est déjà une plaque tournante pour les objets de collection physiques, va maintenant de l’avant avec son plan. La société a déclaré à Reuters que la possibilité d’acheter des NFT serait offerte aux clients. eBay est l’une des premières grandes plateformes d’e-commerce à proposer des NFT.

La décision d’eBay d’autoriser la vente de NFT sur son site semble s’inscrire dans le cadre de ses efforts pour pénétrer le marché des objets de collection digitaux. L’annonce a révélé que l’entreprise travaille également à l’introduction sur le site de « pièces de collection pilotées par blockchain » au cours des prochains mois.

Les paiements pour les jetons seront uniquement traités en dollars américains – une différence significative par rapport aux autres places de marché qui utilisent les paiements Ethereum. En l’absence d’une option de paiement crypto, les acheteurs intéressés puiseront dans le système de paiement traditionnel lié à un compte PayPal ou à une carte de crédit.

eBay tente de capitaliser sur l’intérêt récent pour les NFT en fournissant un inventaire de ces jetons aux vendeurs qui répondent à ses critères d’éligibilité. Les clients pourront alors enchérir sur les NFT comme ils le feraient pour d’autres articles sur la plateforme.

Cependant, toutes les catégories de NFT ne seront pas mises en vente sur la plateforme. Pour l’instant, les NFT concernant les cartes à trader, le divertissement, la musique et l’art seront proposés aux clients. Il est signalé que d’autres secteurs de NFT seront proposés en plus de la sélection actuelle, sur la base des commentaires des utilisateurs d’eBay.

La majorité des NFT disponibles à la vente sur la plateforme, comme le rapporte The Block, sont sur la blockchain WAX. Les acheteurs devront donc créer un wallet WAX pour effectuer les transactions et recevoir les jetons.

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Blockchain : eBay propose désormais des NFT à la vente

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C’est une petite révolution dans le monde du commerce électronique. eBay vient de donner son feu vert à la vente de jetons non fongibles (ou NFT, pour « Non Fongible Tokens ») pour des objets de collection numériques, tels que des cartes à collectionner, des images ou des vidéos sur sa plateforme. Il s’agit du premier acteur majeur de l’e-commerce à surfer sur la récente vague autour des NFT.

Un NFT est un jeton numérique qui représente un actif unique, qui peut être physique ou numérique. A ce jeton est associé un certificat d’authenticité, équivalent à un titre de propriété digital. Ce jeton est répertorié dans la blockchain, considérée comme inviolable. Puis, ce fichier informatique peut ensuite être échangé ou revendu – avec son certificat – et sa valeur peut évoluer dans le temps. La popularité des NFT explose depuis quelques mois, et certains d’entre eux s’échangent désormais pour plusieurs dizaines de millions de dollars auprès de grandes maisons comme Christie’s et Sotheby’s .

Pour les « vendeurs de confiance »

Sur son blog, la société a détaillé les modalités de l’arrivée des jetons non fongibles. On y apprend, sans trop de surprise, que les vendeurs autorisés ne seront pas nombreux. Dans un premier temps, seuls des « vendeurs de confiance » ont le droit de proposer ces produits à la vente.

« Ce domaine émergent a atteint un point de basculement de crédibilité, de confiance et d’adoption afin que le grand public se sente désormais à l’aise pour échanger de nouvelles formes d’objets de collection numériques », peut-on lire sur le site d’eBay. Qui ajoute qu’à court terme, « une procédure sera fournie aux vendeurs qui répondent à nos normes ».

Les utilisateurs pourront enchérir sur les NFT comme ils le feraient pour un objet physique. Tous les paiements seront effectués en monnaie fiduciaire, contrairement à d’autres places de marché spécialisées qui acceptent généralement de l’ether pour les paiements . Là encore, la situation devrait évoluer puisque Jamie Lannone, PDG d’eBay affirmait récemment : « nous allons continuer à étudier d’autres options pour les paiements, comme les cryptomonnaies ».

Retrouver l’article original de Les Echos ici: Lien Source

Qui a dit quoi ? Avec Faustine Fleuret

« Qui a dit quoi ? » est une série d’articles lancée par Coin24 ayant pour but d’interroger des acteurs francophones du monde de la crypto-monnaie et de la blockchain pour vous éclairer sur des concepts ou vous présenter des solutions ou des produits liés à cette industrie pleine d’avenir.

Pour retrouver tous les articles « Qui a dit quoi ? », cliquez ici.

Qui est Faustine Fleuret ?

Diplômée en Économie-Finance, Faustine Fleuret travaille d’abord pour l’Autorité des marchés financiers (AMF) avant de rejoindre l’Association françaises des marchés financiers (AMAFI) où elle initie le développement de l’expertise blockchain et fonde le groupe de place « Actifs numériques ». Elle co-écrit un ouvrage sur la réglementation européenne des marchés d’instruments financiers (MIF 2). Elle rejoint ensuite ConsenSys où elle mène plusieurs missions de conseil (auprès du Ministère de l’Économie et des Finances, de la Commission européenne, etc.) tout en étant responsable des affaires réglementaires. En 2020, elle devient Directrice Stratégie et Relations institutionnelles à l’Adan, et co-écrit le livre « Droit des crypto-actifs et de la blockchain » (LexisNexis). Elle est élue Présidente de l’Association en mai 2021 tout en reprenant sa Direction Générale. Parallèlement, elle enseigne depuis 2017 à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne : les produits dérivés et la gestion des risques, puis la Fintech. Elle est aussi membre du Laboratoire d’excellence en régulation financière (LabEx-ReFi).


Vous êtes Directrice Générale de l’Association ADAN et Présidente du Conseil d’administration – Pourriez-vous nous parler de ce rôle dans cette association ?

Faustine m’explique que les rôles de Présidente et de Directrice Générale de l’Adan sont tout à fait complémentaires l’un de l’autre, et concourent in fine au même objectif : promouvoir le rayonnement de l’industrie des crypto-actifs en levant les différents freins à son développement.

La fonction de Directrice Générale est avant tout opérationnelle déclare Faustine. Le but est de définir et mettre en place la vision stratégique de l’Association, conduire les travaux en concertation avec les adhérents au sein de nos Comités et Groupes de travail, mais également avec la place de Paris et les autorités, répondre aux consultations publiques, être à l’écoute permanente des membres.

Avec la casquette de Présidente, en parfaite cohérence et continuité avec mon engagement opérationnel depuis la création de l’Adan, mon rôle est aussi de représenter ses membres et d’assurer la visibilité de l’Association et des sujets qu’elle porte auprès d’une audience éclectique, mais principalement institutionnelle et politique. L’enjeu est de pérenniser notre positionnement de porte-parole crédible bâti au cours des mois précédents.

L’Adan est jeune (créée en janvier 2020), néanmoins cette première année d’existence a permis de nous établir comme un point de contact régulier et privilégié au sein de la sphère publique, car nous avons su être ouverts, crédibles et légitimes. Cette posture acquise nous permet aujourd’hui d’être écoutés facilement, et d’afficher la fermeté utile à certains sujets sensibles et/ou urgents. Cet équilibre (fragile) où l’Adan doit être facilitateur des échanges et des actions avec les acteurs traditionnels – tout en affirmant et défendant ses adhérents et ses valeurs avec justesse – doit être préservé à travers ce rôle de représentation.

Comme me l’explique Faustine, les efforts engagés par l’Adan depuis sa création, sur de nombreux sujets, portent leurs fruits et doivent être maintenus.

Au niveau domestique, il faut encore travailler à l’apaisement et la normalisation des relations avec les acteurs bancaires et financiers traditionnels, à l’amélioration des processus d’enregistrement et d’agrément des acteurs PSAN, à l’obtention de clarifications réglementaires et fiscales, à l’accès facilité au financement (capital risque), à l’utilisation libre des services de publicité en ligne, et à la préparation de l’industrie à l’arrivée du cadre européen.

Au niveau communautaire, ré-orienter les discussions relatives au projet de règlement MiCA de façon plus positive et instaurer un vrai régime pilote favorable à l’innovation sont indispensables pour entretenir l’espoir de bâtir une industrie forte et compétitive. A toute échelle, (re)dorer l’image des marchés des actifs numériques passera par des efforts de pédagogie renouvelés et patients, tant pour dépassionner les idées préconçues (LCB-FT, stablecoins) que pour susciter l’enthousiasme sur des sujets plus inconnus (e.g DeFi). Un beau programme pour l’Adan !

De quelles façons les crypto-monnaies changent-elles nos modes de vie ?

Pour Faustine, il faut plutôt considérer les crypto-actifs que simplement les crypto-devises. Les crypto-actifs sont en effet un ensemble plus large, hétérogène et complexe d’actifs aux finalités et usages parfois très différents.

Il y a bien sûr les crypto-monnaies, mais Faustine souligne la diversité de cette classe d’actifs car il y a de nombreux autres jetons à considérer comme les utility tokens, les instruments financiers tokenisés (security tokens), les non-fungible tokens (NFT) qui occupent le devant de la scène, les jetons de gouvernance et de liquidité qui soutiennent notamment le développement de la finance décentralisée, les stablecoins, etc.

À cet égard, cela permet d’ouvrir une parenthèse qui a néanmoins son importance : aujourd’hui, l’écosystème des crypto-actifs souffre d’une image globalement négative, fondée sur des idées pré-conçues véhiculées par des personnes non suffisamment initiées dont l’approche manque de considérer le panorama éclectique de ces actifs.

Faustine souligne qu’il est par exemple très souvent avancé que les transactions en crypto-actifs sont anonymes et que les crypto-actifs ne sont pas traçables.

Cependant, cette affirmation est fausse, puisque seule une minorité de crypto-actifs intègrent réellement des fonctionnalités visant à anonymiser les contreparties à une transaction ou masquer des informations telles que les montants échangés.

Au contraire, l’un des avantages des technologies blockchain est celui de la transparence.

Faustine met aussi en avant une autre affirmation répandue, étroitement liée à la première, qui consiste à dire que les crypto-actifs sont utilisés pour le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

De la même façon, en adoptant une analyse des risques plus granulaire, ce constat devient beaucoup moins lapidaire, ce dont plusieurs études attestent (Chainalysis, Ciphertrace – et même le Trésor français !) ainsi qu’un récent mais puissant témoignage de l’ancien directeur adjoint de la CIA, Monsieur Michael Morell.

Ainsi, si les crypto-actifs sont indéniablement des game changers, leurs intérêts et leurs impacts sont variés selon l’actif en question m’explique Fautine.

*Les utility tokens ont permis l’émergence d’un nouveau mode de financement pour des projets – parfois à un stade très précoce – et qui n’auraient pas accès aux canaux traditionnels, ainsi que la possibilité de vérifier l’intérêt et l’adhésion d’utilisateurs en amont.

*Les NFT sont des objets numériques uniques : certaines marques ont déjà compris leur intérêt pour lutter contre la contrefaçon, le monde du gaming lui perçoit de nouvelles opportunités par exemple pour créer de l’interopérabilité entre jeux, les artistes comprennent le potentiel de désintermédiation au profit d’un meilleur contrôle de leur oeuvre et d’une rémunération directe plus importante.

*Les security tokens permettent aux marchés des actions, des obligations, des produits dérivés ou encore des parts de fonds de bénéficier d’une meilleure accessibilité, liquidité, auditabilité et sécurité juridique grâce aux smart contracts.

*Sur les stablecoins, reposent à la fois le monde financier décentralisé – qui voit l’émergence de cas d’usage portés par de nouveaux jetons type gouvernance et liquidité – et les promesses de pallier les défauts du système financier actuel en termes d’efficience de ses infrastructures et d’inclusion financière.

Il y a fort à parier que beaucoup d’innovations sont encore à venir.

Comment la France tente-t-elle de mettre en place un cadre juridique autour des crypto-monnaies ?

Cette question est importante aux yeux des nombreux français qui souhaitent se lancer dans le monde des crypto-devises et de la blockchain, qu’ils veulent être de simples investisseurs ou des innovateurs et entrepreneurs.

La France travaillent depuis plusieurs années déjà à établir un cadre juridique autour des crypto-monnaies. À l’automne 2017, en plein boom des ICO, l’AMF consultait déjà la place afin de déterminer l’encadrement le plus adapté pour les émetteurs de crypto-actifs.

La Loi PACTE, promulguée en 2019, a ensuite servi de support législatif afin de créer un régime réglementaire pour ces émetteurs (le marché primaire des crypto-actifs) et les « prestataires de services sur actifs numériques » dits PSAN (le marché secondaire : les plateformes, les custodians et quelques services périphériques comme le conseil, la gestion, etc.).

Faustine m’explique que le régime est – et reste aujourd’hui – inédit parmi les grandes juridictions européennes, car il repose sur deux principales caractéristiques.

Tout d’abord, les « jetons » et les « actifs numériques » sont deux nouvelles qualifications juridiques sur lesquelles la France a fait le choix pertinent de fonder des règles ad hoc, plutôt que de les soumettre à un cadre existant (à condition que l’actif ne soit pas un instrument financier).

Également, tant le « visa ICO » que le régime PSAN comportent des composantes optionnelles, une première dans la réglementation française. Ainsi, un émetteur peut – mais n’a pas l’obligation – d’obtenir un visa de l’AMF afin d’offrir ses jetons au public français. Quant aux PSAN, ceux-ci doivent impérativement se conformer à la réglementation en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LCB-FT) pour être autorisés à exercer en France : on parle ici de l’enregistrement des PSAN.

En revanche, ils ont le choix de demander – en plus – un agrément (octroyé sous d’autres conditions) mais sans lequel ils peuvent tout à fait rendre leurs services : le seul interdit réside dans le démarchage de clients, réservés aux PSAN agréés. Seuls certains types de prestataires (le conseil, la gestion, etc.) n’ont pas à s’enregistrer pour opérer en France.

Comme me l’explique Faustine, les autorités françaises ont également engagé des réflexions très en amont des débats européens sur la nécessité d’adapter la réglementation financière pour les crypto-actifs qualifiés d’instruments financiers.

Elle souligne que dès mars 2020, l’AMF a défendu l’idée de créer un Laboratoire numérique européen, c’est-à-dire une période d’expérimentation encadrée durant laquelle des porteurs de projets sur les security tokens peuvent explorer et se développer en bénéficiant d’exemptions à certaines règles financières étant incompatibles avec leur fonctionnement.

Le but est de lever les incertitudes et obstacles juridiques qui entravent actuellement le développement des marchés des security tokens et – grâce à l’observation et au recul que conférerait ce Laboratoire – de définir un régime européen adapté à ces actifs.

Tant sur le volet PSAN que celui du Laboratoire numérique européen, la France a largement inspiré les travaux au niveau de l’Union Européen, en témoignent le projet de règlement MiCA pour les crypto-actifs non-financiers et le projet de régime pilote pour les crypto-actifs financiers, publiés par la Commission européenne en septembre dernier.

Lire aussi notre édition avec Benjamin Allouch – Dirigeant et Fondateur de la société BSA Consult – qui parle de l’état de la régulation des crypto-actifs en France et des points qui pourraient être améliorés.

Trouvez-vous que le paysage réglementaire français sur les crypto-actifs soutient assez les entrepreneurs du secteur ?

Pour Faustine, la mise en place d’un cadre réglementaire pour l’industrie française des crypto-actifs, alors qu’il n’en existe pas en Europe, peut présenter plusieurs intérêts pour les acteurs.

En premier lieu, cela peut créer de nouveaux paramètres de confiance dans les marchés de crypto-actifs et donner aux acteurs un nouvel outil pour attirer et rassurer les utilisateurs et les investisseurs.

En second lieu, l’industrie fait face – depuis ses prémisses – à un blocage structurel majeur : celui de l’accès aux services bancaires. Or, à l’issue des débats de la loi PACTE, tant le visa ICO que l’enregistrement et l’agrément PSAN ont été assortis d’un droit d’accès aux comptes bancaires.

Ainsi, si la loi était appliquée, tout émetteur visé par l’AMF et tout PSAN enregistré ou agréé devrait pouvoir ouvrir un compte bancaire sans que la banque ne puisse le lui refuser.

Cependant, en pratique, ce droit n’est pas du tout respecté souligne Faustine.

En 2021, il reste extrêmement difficile voire impossible pour les entreprises du secteur des crypto-actifs – y compris les PSAN enregistrés (14 à ce jour) – d’ouvrir un compte auprès d’un établissement bancaire français. Un acteur s’est même vu clôturer son compte alors qu’il venait d’obtenir son enregistrement auprès de l’AMF, ce qui défie toute rationalité.

L’Adan a d’ailleurs lancé une enquête sur le sujet que vous pouvez consulter à l’adresse suivante : https://adan.eu/rapport/relations-secteur-bancaire-financier-industrie-actifs-numeriques.

Fautine souligne une autre difficulté pour les acteurs du secteur : le fait que le régime PSAN a subi plusieurs évolutions législatives en seulement un an d’existence ! L’enregistrement obligatoire n’incombait initialement qu’à deux types de prestataires au départ : les custodians et les échanges crypto/fiat. Cependant, il s’est vu étendu l’hiver dernier aux plateformes d’échange crypto/crypto et aux plateformes de trading.

En avril, les règles LCB-FT des PSAN ont été drastiquement durcies, laissant un peu moins de deux mois aux acteurs pour s’y conformer. Pour des acteurs dont le potentiel d’innovation est le corollaire de leur jeunesse et de leur besoin d’accompagnement, suivre et s’adapter à ces évolutions règlementaires revêt un coût important.

Ce qui semble paradoxale pour la Directrice Générale de l’ADAN, c’est que d’autres questions sont bien moins rapidement résolues.

Si la création d’un régime PSAN ad hoc conférait l’avantage de l’adapter au mieux, le pendant réside dans les questionnements et les clarifications juridiques qui se posent aujourd’hui, car il est bien sûr difficile de tout anticiper en première mouture.

Les débats que cela engendre concourent à ralentir l’enregistrement de certains PSAN, qui dans l’intervalle ne peuvent plus exercer leur activité. L’absence de visibilité conduit certains à fermer boutique comme on l’a constaté récemment.

L’enjeu aujourd’hui est double : résoudre ces écueils pour accélérer le traitement des dossiers par les autorités et mieux préparer les futurs PSAN à la réalité de l’enregistrement (même si, à terme, la réglementation européenne prévaudra).

Enfin, l’on peut regretter que la vertu de l’écosystème français ne soit pas davantage vantée par nos décideurs, qui ne s’en saisissent ni pour encourager cette réserve de croissance et d’emplois ni pour asseoir l’avance de la France sur la scène internationale.

La réglementation, attendue comme un tremplin pour les acteurs dans leur quête de financement et d’opportunités business, affiche in fine un rapport coûts/bénéfices élevé.

Qui a dit quoi ? Avec Faustine Fleuret – Le mot de la fin

Il est intéressant de se demander si les Français sont de plus en plus nombreux à utiliser / adopter les crypto-devises depuis la crise sanitaire. Pour Faustine, il n’y a aucun doute que l’adoption des crypto-actifs par le public français est croissante.

La crise sanitaire et économique de 2020 a en effet permis d’engager une plus forte démocratisation des actifs numériques. Comme Faustine le souligne, le segment B2C de l’industrie française des crypto-actifs a bien mieux résisté à la crise et a même vu une recrudescence de la demande avec l’arrivée de nouveaux utilisateurs.

Aux prémisses du confinement, de nombreuses questions se sont posées sur la résilience des marchés financiers. A l’issue du krach, les crypto-actifs ont été « promus » actifs de refuge crédibles. C’est un revirement de situation alors que leurs détracteurs soulignent depuis toujours son utilité uniquement spéculative.

Depuis lors, l’intensification de la fréquentation des médias spécialisés et du nombre d’événements organisés sur ces sujets attestent de l’intérêt d’une cible d’utilisateurs de plus en plus large. L’explosion de la finance décentralisée n’est certainement pas étrangère à ce contexte.

Bien que la crise de la COVID-19 ait été un événement qui a poussé les Français à considérer les crypto-devises, ce n’est pas la seule raison. On peut également noter la récente tendance haussière sur le marché des crypto-devises.

Quel est le profil type d’un investisseur français sur les crypto-devises ?

Le profil type est jeune (25-45 ans), de sexe masculin, qui tend à peu diversifier ses investissements. Aussi, le « crypto-trader » français est plutôt averse au risque, même si cela n’est pas propre à la classe d’actifs : cela s’explique davantage par la conjonction d’un biais culturel connu et de l’absence de formation financière dans le secondaire et le supérieur (hors études spécifiques).

Merci à Faustine Fleuret d’avoir participé à cette édition et d’avoir partagé avec nous sa vision du paysage français des crypto-devises !

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