Alors que MicroStrategy a reçu les 500 millions de dollars de sa dernière émission obligataire, Michael Saylor n’est pas repu. Désormais, sa société cotée sur le Nasdaq va vendre des actions pour 1 milliard de dollars pour… acheter du Bitcoin. Ce qui est probablement l’une des nouvelles qui permet aux crypto-monnaies de bénéficier actuellement d’une bouffée d’oxygène, malgré les efforts des autorités chinoises pour éliminer BTC, minage inclus.
Michael Saylor est no-limit
Récemment, Saylor a indiqué ne pas avoir d’objectif d’investissement spécifique. Dans un prospectus, MicroStrategy a indiqué vouloir « continuer de surveiller les conditions de marché pour choisir entre les missions de dette ou d’action pour acheter des Bitcoins. »
En ce qui concerne les 500 millions levés récemment, une partie de cet argent sera utilisée pour acheter de la crypto monnaie (environ 488 millions).
MicroStrategy devra vendre un jour
Cela dit, si MicroStrategy est clairement en phase d’accumulation, la société devra vendre un jour ou l’autre. Son profit net est en baisse depuis 2016, la société a même affiché une perte de 7,5 millions de dollars l’année dernière. Le core business, à moins d’un revirement de performance, ne pourra supporter le service de la dette. Cela ne pourra donc pas durer éternellement. La stratégie de Saylor est simple, il espère accumuler, pousser d’autres à l’imiter, puis vendre une fraction de ses BTC beaucoup plus cher pour couvrir les dettes. C’est risqué, l’avenir dira si son coup de poker est gagnant.
La SEC thaïe en guerre contre les meme coins
La Thaïlande a beau être le pays du sourire, il y a des limites à ne pas franchir. La SEC locale a annoncé vendredi dernier le bannissement des NFT et certaines cryptomonnaies, principalement de type meme coin. Sur ce coup, le « mai bpen rai » (ce n’est pas grave), une devise nationale, ne tient pas. Si le régulateur n’a pas nommément cité les tokens concernés, elle interdit les meme tokens (jetons qui ne poursuivent pas un but défini), les fans tokens et les NFT. Soit les zones les plus spéculatives du secteur.
Plus surprenant, la SEC thaïe bannit également les jetons émis par les bourses d’échange (centralisées ou décentralisées), comme Binance Coin (BNB) ou Uniswap. Les plates-formes locales disposent d’un délai d’un mois pour se mettre en conformité. Reste à savoir si le régulateur a le pouvoir de forcer les opérateurs étrangers à suivre ses directives. Ne parlons même pas des bourses d’échange décentralisées…
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