Le Web3 en musique – Les technologies blockchains, les approches de types DAOs (organisations à la gouvernance décentralisée), la tokenisation des actifs de toutes natures, l’explosion des NFT et de la DeFi. Un ensemble de nouvelles approches technologiques émergentes qui sont bien plus qu’un empilement d’outils pour renforcer le système actuel, injuste et défaillant.
La diffusion massive de ces nouveaux paradigmes est porteuse d’un vent nouveau, du calibre de ceux qui peuvent tout changer. Et si ces mouvements en formation nous laissent entrevoir ce que sera le fameux Web3, ou “Internet de la valeur”, ils bousculent déjà l’ordre des choses dans de nombreux domaines de l’économie réelle.
Ainsi en est-il du projet Audius qui, une piste après l’autre, un stream à la fois, lézarde chaque jour un peu plus le monopole des bien mal nommées “Majors”. En jeu, l’apparition d’une nouvelle équation simplifiée à l’extrême et infiniment plus juste, permettant aux artistes de s’adresser sans intermédiaire à leurs fans, en s’appuyant sur un réseau communautaire vertueux et bienveillant by design.
Chaussez vos écouteurs, augmentez les basses et découvrez Audius, le projet crypto qui veut miser sur la face B de l’industrie musicale.
Cet article vous est proposé dans le cadre d’une campagne de communication éducative, et soutenue par Audius.
Les premières notes d’Audius : “I’m a survivor”
Lorsqu’en août 2018, le projet Audius annonce avoir solidement bouclé sa levée de fonds de 5.5 millions $ avec des partenaires prestigieux, comme Panthera Capital ou Kleiner Perkins, l’information est accueillie avec un certaine circonspection.
Audius lance sa première levée de fond au début du bear market de 2018, et peine à susciter l’interêt
A cette époque, l’ensemble de l’écosystème crypto vacille, un KO debout provoquée par la correction des marchés après les plus-hauts de fin-2017. Et si les ICO (Initial Coin Offering, des levées de fonds en cryptomonnaies) continuent encore un temps à attirer les capitaux des investisseurs, le flux d’argent frais ne tardera plus à se tarir, étouffé dans l’étreinte du bear market qui s’installe.
Les plus anciens s’en souviennent, l’ambiance était alors aux ambitions débridées. Des centaines de projets claironnaient leur volonté de révolutionner brusquement l’ensemble de l’économie réelle, secteur par secteur. Plus précisément, il s’agissait de faire trembler sur leurs socles les champions du Web 2.0, de Ebay à Airbnb, en passant par Facebook et Amazon. A l’époque, on en était certain, il allait être possible “d’Uberiser Uber“.
Las, si les ambitions étaient nobles, il s’avère rétrospectivement que la technologie était encore insuffisamment mature. La plupart des initiatives étaient portées par des équipes certes enthousiastes, mais rarement pourvues des capacités comme de compétences nécessaires. Ainsi, la quasi-totalité des centaines de projets et d’initiatives de l’époque feront-ils long-feu… à quelques remarquables exceptions près, parmi lesquelles notre sujet du jour : Audius
Le bear market de 2018 fut le théâtre d’âpres batailles qui ont vu mourir de trés nombreux projets cryptos
En effet, au même titre que pour certains des albums les plus fabuleux de l’histoire musicale moderne, depuis ”A Night at the Opera” de Queen jusqu’au monument de difficulté ”And Justice for all” de Metallica, les pires circonstances accouchent parfois des propositions de valeur les plus solides. Audius fait ainsi partie de ces projets qui, apparus au coeur de la tourmente, se sont renforcés dans l’adversité.
Un grammy à portée de main
La proposition de valeur d’Audius est aussi simple qu’ambitieuse : permettre la désintermédiation de l’écosystème du streaming, lourdement verrouillé depuis 2 décennies par quelques géants comme Spotify ou Deezer. En découlerait naturellement une redistribution plus équitable aux artistes du fruit de leurs œuvres.
La problématique est d’une simplicité biblique, mais le travail est rien moins que colossal : détricoter un modèle dominant auquel les consommateurs se sont inconsciemment habitués. Un modèle où chacun trouve normal que des intermédiaires ultra-centralisés s’arrogent la part la plus généreuse d’un gâteau essentiellement confectionné par les artistes.
Audius promet de rétablir la justice dans un système de répartition totalement biaisé
En 2017, si l’industrie musicale a généré 43 milliards de dollars de revenus, seuls 12 % de cette somme a terminé en bout de course dans les poches des producteurs de contenus, pourtant âmes et cœurs battant de l’industrie. A titre de comparaison, les joueurs de la ligue de baseball US captent 47 % des revenus générés par l’ensemble de la NFL, et les joueurs de la NBA entre 49 et 51 %.
Une injustice immense que cette industrie peine à effacer au-delà du marketing, de la coolitude et du “bling bling”. Mais convenons-en, sur le papier, Audius ne jouait pas gagnant face à la colossale puissance des forces en présence, en dépit de toutes ses bonnes intentions.
Et pourtant, au même titre que votre playlist vous suggère parfois de belles surprises, la compagnie va gravir les hit-parades en traçant depuis 3 ans le sillon d’un vinyle inédit : une version pirate de l’histoire qui démontre qu‘un nouveau modèle est possible : plus juste et lucratif pour les créateurs, et tellement plus inspirant pour une communauté soudée et idéaliste qui ne tarde pas à s’organiser.
>> Rejoignez la communauté Audius FR sur le Telegram dédié ! <<
« Don’t just own the masters. Own the platform »
« Ne vous contentez pas de posséder l’album, possédez la plateforme ». Un refrain popularisé par Audius qui résume à la fois la philosophie du projet, tout autant que son mode de fonctionnement.
Plus qu’un distributeur de droits d’auteur, Audius est une plateforme de streaming décentralisée
Appuyée sur les technologie blockchain (initialement Ethereum et désormais Solana), une approche de type masternodes distribuées, des applications décentralisées (dApps), autant qu’un éventail de smart contract, d’oracles et de système de curation et d’indexation, l’architecture qui soutient Audius à vocation à réduire l’équation de l’industrie musicale à sa plus simple expression.
L’artiste producteur de contenusLe consommateur desdits contenusAu milieu, le réseau permettant la rencontre entre offre et demande, lui-même animé par la communauté Audius investie de divers rôles et fonctions, assortis de droits, devoirs, privilèges et incitatifs.
Une nouvelle donne révolutionnaire qui trouve naturellement son public ! Fini les intermédiaires multiples, toujours plus gourmands, et finie la centralisation. Fini la ritournelle du « c’est ça ou rien », véritable épée de Damoclès sur la tête des artistes dans un monde où la visibilité apportée par les géants de l’audience mondiale représente le succès ou l’échec.
Envoyez les watts !
On l’a dit, Audius fonctionne au travers d’un réseau distribué, permettant aux artistes de bénéficier directement des dividendes générés par leurs oeuvres sur une plateforme de diffusion de contenus, elle-même maintenue en grande partie par les acteurs du réseau sur la base de leur propre initiative. Il est possible de rentrer et sortir du réseau librement (à la condition du respect des standards de gouvernance prévus par le protocole).
N’importe qui en possession du nombre de token $AUDIO suffisant peut prétendre faire tourner une masternode
Fondamentalement, le protocole Audius s’appuie sur un réseau de nœuds (ou masternodes). Chacun de ces nœuds permet le staking d’une certaine quantité d’un actif baptisé $AUDIO sur lequel nous allons revenir dans un instant.
Audius fait coexister deux types de masternodes différents sur son réseau :
Les Discovery Nodes : Pour indexer et hacher les données telles que les profils d’utilisateurs, les listes de lecture et les followers.Les Contents nodes : permettent de stocker et relayer les contenus audios (pistes, mixages, etc.) diffusés sur Audius.
N’importe qui peut prétendre à opérer un nœud. Pour ce faire, il devra se conformer à un certain niveau d’exigence. Un opérateur peut choisir de gérer un nœud de contenu (Content Node), un nœud de découverte (Discovery Node), ou encore une combinaison des deux. Le montant de tokens $AUDIO mis en jeu pour un opérateur donné peut être considéré comme sa bande passante économique pour faire fonctionner une combinaison de services sur le réseau.
L’harmonie au centre de tout l’écosystème
Bien connu de la communauté crypto, le staking (caractéristique de l’architecture Proof of stake) confère au système sa robustesse, ses qualités de décentralisation et donc de résilience et de disponibilité des services. Une approche économique originale et particulièrement incitative pour quiconque souhaite participer aux activités et à la maintenance du réseau. Un pari payant pour la communauté des holders français que l’on peut facilement retrouver sur le canal Telegram de la compagnie.
Pour garantir la fiabilité et la maintenance des contenus comme des services du protocole, les opérateurs de nœuds sont tenus d’immobiliser une certaine quantité d’actifs en staking. Une forme de caution qui garantit les services du protocole. Libellée en $AUDIO, elle assure que les opérateurs de nœuds disposent de tokens qu’ils consentent à risquer, et éventuellement perdre, dans l’hypothèse d’un comportement malveillant ou médiocre.
Ainsi, en utilisant des $AUDIO comme garantie, toute personne disposant du matériel requis (un ordinateur ou un serveur, et de la bande passante) peut devenir opérateur de nœud sans besoin de la moindre autorisation. Plus le nombre de jetons $AUDIO mis en garantie est élevé, plus le réseau est sécurisé contre les attaques extérieures.
Opérer un Discovery Node implique la mise en jeu d’un minimum de 200,000 tokens $AUDIO (et d’un maximum de 7 000 000). Un Content Node nécessite 200 000 $AUDIO (et un maximum de 10 000 000 tokens). On notera qu’il est cependant possible de participer au dispositif à partir de 100 tokens $AUDIO qu’il suffira simplement de déléguer aux opérateurs de nœuds plus conséquents.
L’état du réseau (autrement dit le nombre d’acteurs actifs, la quantité de tokens $AUDIO verrouillée en staking, etc…) est consultable en temps réel sur le tableau de bord AUDIUS. L’occasion de constater que le projet est en pleine croissance, avec 6.5 millions d’utilisateurs actifs, 311 millions d’AUDIO en staking et 85 millions de requêtes sur le dernier mois, au moment de la rédaction de cet article.
Le token $AUDIO = Le “Money” du Pink Floyd ?
22 000 holders se partagent les tokens $AUDIO, un chiffre à la fois conséquent rapporté à l’environnement crypto, tout autant qu’un simple commencement pour un projet qui frôle actuellement le milliard de dollars de capitalisation de marché. Actuellement, $AUDIO évolue à la 116ème place du marché. Si la valorisation du token est solide, l’actif se situe actuellement encore à 55% de son ATH (all time high) de mai 2021.
Les plus observateurs n’auront pas manqué de noter que sur les 411 millions de tokens $AUDIO en circulation, 311 millions sont verrouillés dans les mastenodes du protocole, soit plus de 75% des actifs. Il s’agit là du symptôme d’un projet pour lequel la communauté nourrit de solides certitudes.
AudSP et Hedgehog, premiers pupitres
Audius fait également preuve d’un dynamisme évident s’agissant de la mise en place de nouveaux outils et applications visant à rendre son écosystème plus robuste et performant. On citera notamment AudSP : une solution de stockage décentralisée pour le réseau Audius construite sur IPFS (InterPlanetary File System). IPFS permet un cryptage modulaire au niveau des objets, une capacité de distribution globale, un adressage sécurisé du contenu et l’immuabilité des données.
Afin d’assurer la haute disponibilité des fichiers stockés par le protocole Audius, AudSP fournit une structure incitative basée (elle aussi) sur le staking pour les utilisateurs qui hébergent le contenu du réseau. On mentionnera également Hedgehog, une solution de wallet Ethereum permettant des interactions facilitées avec des Applications décentralisées (Dapps)
Le virage Solana, en musique on appelle ça “modulation”
On l’a mentionné, Audius a quitté Ethereum pour le protocole Solana il y a quelques mois. La rapidité de ce service de seconde couche, associée aux économies s’agissant des coûts de transactions se sont révélées déterminantes pour le projet qui mise sur la très haute disponibilité de l’information, ambitionnant de traiter quotidiennement une très importante quantité de données. Et cette intégration à l’univers Solana se poursuit encore, Audius s’impliquant désormais de plus en plus dans un secteur en plein boom : les NFT.
Solana a été sélectionné par Audius pour sa vitesse et sa stabilité. Un choix qui lui ouvre aussi la voie vers les NFT
On apprenait récemment qu’Audius rentrait en partenariat avec le géant des réseaux sociaux TikTok, via l’intégration de la fonctionnalité Sound Kit, démontrant à quel point le projet a rapidement su s’extirper de la frange underground pour désormais s’imposer dans la cour de grands. Une démarche qui démontre encore l’importance des réseaux pour souder la communauté, à commencer par le futur hit incontournable: canal FR de Telegram !
On rappellera également la toute récente levée de fonds en série B du projet, avec, aux rang des investisseurs Katy Perry, Steve Aoki, Mike Shinoda de Linkin Park ou encore Jason Derulo, démontrant le positionnement du projet AUDIUS, résolument encore et toujours au côté des artistes.
L’article L’industrie musicale, future victime de la révolution blockchain ? Audius (AUDIO) au sommet des charts ! est apparu en premier sur Journal du Coin.