Les projets crypto gaming à suivre d’Animoca, géant discret des métavers

Time to play ! – Les géants du Web 2.0, à l’instar de Meta, ont annoncé s’intéresser aux opportunités offertes par les NFT et le métavers. Cependant, pour l’heure ces annonces n’ont pas été suivies d’actes. À l’inverse, la société hongkongaise Animoca Brands développe, en toute discrétion, son portefeuille dans l’écosystème du gaming crypto et du métavers.

Animoca Brands : de développeur de jeux à capital-risqueur

À l’origine, Animoca Brands est une société fondée en 2014 par Yat Siu, originairement spécialisée dans le développement de jeux mobiles. Dès 2018, Yat Siu a décidé que son entreprise devait initier un pivot partiel de son activité en se spécialisant dans les jeux blockchain. À l’échelle de maturation de ce domaine, Animoca Brands doit être considérée comme visionnaire et précurseur.

Depuis 2018 Animoca Brands a levé des millions de dollars à l’issue de différents tours de financement. D’ailleurs, elle a achevé sa dernière levée de fonds en octobre dernier d’un montant de 65 millions de dollars, et portant sa valorisation à plus de 2 milliards de $.

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Les projets opérationnels et à venir

La rapide croissance d’Animoca s’explique à la fois par le succès des jeux blockchain dans lesquels elle a investi, et par ses propres projets prometteurs. En effet, Animoca fait preuve de polyvalence en mettant à profit ses compétences initiales qui sont celles de développeur de jeux vidéos pour accroitre sa position dans le gaming crypto.

Les jeux blockchain dans lesquels Animoca a investi

Inévitablement, s’agissant des projets financés par Animoca qui ont depuis connu une forte adhésion, il convient de mentionner The SandBox. Cette plateforme propose un véritable terrain de jeu construit sur la blockchain Ethereum, ouvrant l’ère du métavers ouvert et décentralisé.

Par ailleurs, la société a investi dans Sky Mavis qui se trouve à l’origine du populaire jeu NFT play to earn Axie Infinity.

Récapitulatif des principaux investissements d’Animoca – Source : Animoca Brands

Enfin, la société a investi dans des projets connexes au gaming crypto et au NFT et notamment dans des infrastructures blockchain. À ce titre, elle a soutenu la société Forte ou encore Polygon et Flow.

Les projets développés par Animoca Brands

Tout d’abord, REVV Motorsport est une série de jeu de courses d’engins motorisés (automobile, moto) basés sur la blockchain. De plus, Animoca a développé un token utilitaire, le REVV qui permet aux joueurs d’acheter, concevoir, ou échanger des véhicules. Les tokens REVV sont cross-game c’est-à-dire qu’ils peuvent être transférés sur un autre jeu blockchain de la série. Aussi, ils peuvent permettre de participer à un tournoi organisé sur la plateforme.

Ces jeux play to earn ont tout pour devenir des incontournables du gaming crypto. D’ailleurs, l’exchange AscendEX vient tout juste de soutenir le projet en acceptant de lister le REVV.

D’autre part, un autre projet de jeu blockchain très prometteur développé par Animoca Brands, appelé Crazy Defense Heroes doit être surveillé de prés. Ce jeu de type RPG défense a été adapté par le développeur afin qu’il se mue en un jeu play to earn. Ainsi, Animoca a intégré un token, le TOWER que les joueurs peuvent gagner en profitant gratuitement du jeu.

Enfin, une autre série de jeux blockchain signés Animoca est Arc8. Ce jeu peut être comparé à la plateforme Prizee, bien connue de la génération Y – supprimée depuis 2019 – qui proposait aux joueurs de gagner une monnaie virtuelle qui pouvait ensuite être échangée contre des cadeaux. En effet, dans Arc8 les utilisateurs peuvent se divertir sur différents jeux d’arcade et gagner le token du jeu, le GMEE.

Animoca vit sa succès story grâce au play to earn

D’après les révélations financières d’Animoca Brands, les finances de la société ont connu un essor considérable de janvier à septembre 2021. D’abord, les revenus retirés des investissements s’élèvent selon la société à un total d’environ 530 millions de dollars.

Ensuite, les réserves en cryptomonnaies détenues par la société sont évaluées à environ 15,9 milliards de dollars. D’après une lettre du fondateur, Yat Siu ces réserves peuvent être considérées comme une part entière de la trésorerie de la société :

« La réserve d’actifs numériques appartenant à l’écosystème de produits et de plateformes Animoca Brands (REVV, SAND, TOWER et GMEE et pourrait être considéré comme notre trésorerie) est passée d’une valeur d’environ 2,9 milliards de dollars US à la fin septembre 2021 à environ 15,9 milliards de dollars à la fin novembre 2021, soit une multiplication par plus de cinq en seulement deux mois. »

Yat Siu, Fondateur d’Animoca – Source : Medium

Compte tenu de l’explosion du cours du prix du SAND, l’on comprend aisément que le montant de ces réserves se soit envolé. Par ailleurs, en octobre dernier à l’occasion des « Hong Kong Business International Awards » la société a reçu le premier prix dans la catégorie des médias et divertissements.

Enfin, Animoca Brands devra certainement compiler avec des concurrents de taille. À titre d’exemple, il faut mentionner Galaxy Interactive qui vient de lever 325 millions de dollars afin de rester dans la course au métavers, et plus largement dans celle du divertissement numérique.

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Avec ses premiers NFT, Adidas rafle 23 millions $ sur Ethereum

Démarrage réussi pour la marque de sport. Adidas a très facilement écoulé ses premiers NFT pour métaverse, réalisant un bénéfice de 23 millions de dollars en Ether. Les débuts d’Adidas dans les NFT sont très récents. Mais la marque allemande de sport ne fait pas de figuration et sa stratégie se concrétise par une première vente à succès. Adidas se place ainsi parmi les acteurs de référence du marché. Acheter des Cryptos Pour cette première, Adidas s’est adjoint les services de Bored Ape Yacht Club, Pixel Vault et gmoney. Afin de préparer le terrain et souligner son engagement sur le […]

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Sur Fantom, 30 millions de dollars de tokens envolés

Nouvelle attaque contre un protocole DeFi. Grim Finance, développé sur la blockchain Fantom Opera, a perdu pour 30 millions de dollars de jetons suite à un piratage. Les cybercriminels se montrent particulièrement actifs en cette fin d’année. Une semaine plus tôt, la marketplace NFT Vulan Forged était pillée de 140 millions de dollars de tokens PYR. Acheter des Cryptos C’est au tour d’un protocole DeFi d’être la cible d’une attaque. Grim Finance, qui propose un “Optimiseur de rendement de composition” sur Fantom Opera, annonce avoir subi une “attaque avancée”. 30 millions $ en stablecoins disparus La faille se situe au […]

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Shopify est-il de taille à démocratiser massivement les NFT ?

Nouvelle offre en BêtaShopify ne permet plus uniquement de créer facilement, sans avoir besoin de coder, un site e-commerce. La plateforme, réputée pour avoir démocratisé le e-commerce à destination des particuliers est également en train de rendre accessible la vente et l’achat de tokens non fongibles (NFTs).

Du shopping NFT simplifié grâce à Shopify

Shopify annonce collaborer avec la société GigLabs NFT pour offrir la possibilité aux marchands résidents aux Etats-Unis et souscrivant à son offre Shopify Plus, la possibilité de créer et de vendre des NFTs sur sa plateforme. GigLabs NFT propose des outils permettant d’émettre et de vendre des NFTs basés sur la blockchain Flow. Shopify permet cependant également à ses utilisateurs, via les applications de ses partenaires, d’émettre des NFTs sur Ethereum (ETH), Polygon (MATIC), et Near.

Les NFTs vendus sur les sites e-commerce créés sur Shopify, peuvent être achetés avec des cryptomonnaies, ou une carte de crédit ou de débit. Les clients n’ont pas besoin d’avoir une quelconque expérience de la blockchain pour acquérir ces NFTs.

Le chef de produit de Shopify, Robleh Jama, a indiqué que l’entreprise disposait d’un « écosystème croissant d’applications NFT ».  Shopify a déjà facilité la création de sites e-commerce grâce à sa plateforme, il veut maintenant offrir aux marchands « une approche accessible pour vendre des actifs numériques directement dans leurs magasins Shopify ».

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NFT et métavers : les stars de cette décennie

Bitcoin (BTC) continue d’être la cryptomonnaie la plus importante en termes de capitalisation boursière, mais il devra probablement partager la vedette avec les métavers et les NFTs durant cette décennie.

Le rebranding de Facebook en Meta, qui a également officialisé l’intérêt du géant des réseaux sociaux pour les métavers et les NFTs, a mis ces derniers sous les feux des projecteurs et a certainement contribué à les « sortir cercle de quelques initiés », un pas en avant important pour leur démocratisation.

Les NFTs connaissent aujourd’hui un développement important dans les secteurs de l’art et du gaming, mais comme le souligne le rapport récent de Grayscale, ils offrent des opportunités qui vont au-delà de ces domaines.

La place de marché NFT OpenSea a-t-elle des soucis à se faire avec cette nouvelle offre de Shopify ? Ses revenus avaient dépassé les 10 milliards de dollars en novembre 2021. Shopify devrait désormais faciliter la création de nouvelles boutiques NFTs, et intensifier ainsi la concurrence dans ce secteur.

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Top 4 des jeux crypto play-to-earn métaverse entièrement fonctionnels

Les jeux basés sur la blockchain existent depuis quelques années. Avec l’adoption récente des NFT et de la DeFi, la dernière tendance est le modèle play-to-earn dans les jeux métaverse. Ces jeux combinent les dernières technologies de blockchain et incitent les utilisateurs via des récompenses à valeur réelle. Cet article examine les quatre meilleurs jeux […]

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Au Congo, Kivéclair fait battre le cœur de Bitcoin

Pendant que certains ergotent sur « l’absence de gain social apporté par Bitcoin » dans une forme de débat qui n’est pas sans faire penser à ceux des années 90 désignant Internet comme un effet de mode un peu inquiétant, à travers le monde, des hommes et des femmes s’affairent à faire vivre la vision initiale de Satoshi Nakamoto, créateur de Bitcoin. Une vision où Bitcoin ne serait pas – seulement – un actif spéculatif ou un simple nouvel artefact boursier de plus, mais surtout un vecteur de progrès économique, social et monétaire, au service d’un véritable humanisme concret. Et si les yeux du monde sont ces derniers mois volontiers braqués vers le Salvador, c’est peut-être à Goma, une petite ville du Congo, aussi meurtrie que peu connue, que Bitcoin atteint pleinement son objectif initial, bien loin des projecteurs et des débats stériles.

Battements de blocs

Le cœur battant de Bitcoin ne se trouve pas à Wall street, entre les mains de financiers gardiens zélés d’un ordre ancien, essentiellement animés par la volonté de le domestiquer sous forme d’ETF, parfaitement sous contrôle et à haute valeur spéculative ajoutée.

Bitcoin ne pulse pas non plus dans les terminaux de paiements des grands magasins, boutiques de luxe ou chaînes de cinéma, toujours plus nombreux à ne voir en lui qu’une façon plus rapide et moins chères d’exécuter des millions de transactions.

Et on ne distinguera pas plus de battements perceptibles dans le brouhaha de fermes de minage géantes à travers le monde, monstres industriels bringuebalées – si besoin en catastrophe – de la Chine aux Etats Unis, de l’Iran à l’Irlande, remodelant au passage la future géopolitique économique d’un 21ème siécle qui sera crypto, ou ne sera pas.

Non, si on devait reconnaître à Bitcoin une âme et un cœur, battant au rythme d’un nouveau bloc toutes les 10 minutes imperturbablement depuis 13 ans, c’est plutôt vers les plages d’El salvador qu’il faudrait tendre l’oreille.

Un bruit de fonds subtil et continu, émanant d’initiatives individuelles et foncièrement humaines animant, plus d’une décennie après sa création, la vision initiale portée par Satoshi Nakamoto : rapprocher les individus, les « désintermédier » jusqu’aux échelles les plus petites qui soient, grâce à une technologie globale à l’échelle de la planète et nécessitant la contribution bienveillante by design… de millions d’inconnus.

Et si la « Bitcoin Beach » d’El zonte au Salvador est désormais identifiée comme l’épicentre de l’avénement de Bitcoin en tant que monnaie officielle du paysune première historique absolue qui fait trembler jusqu’aux vénérables fondations du FMI – il convient de se souvenir qu’au-delà du côté exubérant du president-influenceur Bukele, ou des questionnements techniques sur le wallet Chivo, tout à commencé quelques mois plus tôt autour d’un feu de camp de surfeurs, dans les odeurs de grillades et la quiétude d’un modeste village salvadorien bercé par les vagues du Pacifique.

Les fameux galets d’Etretat, les vrais savent

Une étincelle tout d’abord modeste, entretenue par la bonne volonté d’une poignée de « bitcoiners ». Une donation en BTC par un généreux anonyme, des centaines d’heures de pédagogie, en coopération avec les habitants locaux – aussi peu bancarisés que possible, tout en n’étant pas le public le plus simple à convaincre des avantages de cette crypto-bizarrerie qu’est Bitcoin – et le résultat était là, en quelques mois à peine : un pays entier, souverain, de 7 millions d’habitants profite désormais des avantages de Bitcoin, s’y habitue, cependant qu’en parallèle Bitcoin, à la fois en tant que monnaie et que réseau, se renforce, s’adapte, et progresse en résilience comme il l’a toujours fait jusqu’içi.

Et si tout le monde a expérimenté la difficulté à faire prendre un feu en environnement hostile, chacun sait également à quel point les flammes peuvent se répandre vite à la faveur d’un vent favorable.

Ainsi, l’étincelle Bitcoin d’El Zonte a vocation à allumer d’autres foyers. Et l’un d’entre-eux pourrait fort bien prendre des forces au Congo en ce moment même, dans la petite ville de Goma.

Bitcoin, d’un volcan à l’autre, du Salvador au Congo

L’image du volcan est intéressante pour qualifier Bitcoin.

Comme Bitcoin, la force du volcan est foncièrement, viscéralement, géologiquement inarrêtable. On peut maudire l’irruption, se plaindre de la lave, vouloir en canaliser les effets… les effort seront aussi dérisoires que vains.

Et au même titre qu’un Volcan, Bitcoin peut également rendre des terres arides de nouveaux fertiles (l’inclusion des populations débancarisées, la lutte contre le retard en matière financière…), ou encore semer le chaos (les classiques accusations de l’utilisation de Bitcoin pour des actions illégales, du blanchiment, ou en tant que vecteur de paiement dans le cadre des ransomware par exemple).

Une manière de rappeler que Bitcoin n’est au bout de tout, qu’un outils nouveau et très puissant, mis à disposition du plus grand nombre, mais qu’il est aussi vain, qu’intellectuellement boiteux, d’aller à l’encontre de son évidence.

Quoi qu’il en soit, si les volcans paisibles du Salvador vont être mis à profit par le pays pour alimenter une industrie du minage de bitcoins 100% écologique et durable, via géothermie, ceux présent au Congo sont malheureusement autrement plus agressifs. E effet, leurs activités et irruptions ont abouti à plusieurs reprises à des catastrophes majeures et des crises humanitaires d’autant plus graves qu’elles ont touché une population pauvre, et foncièrement ignorée des caméras de télévision occidentales.

Et au Congo, c’est la petite ville de Goma qui a payé un lourd tribut et a été tout particulièrement touchée.

« Goma est une ville de plus de 2 millions d’habitants dans la région du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Proche de la frontière, la région est déstabilisée par la venue de réfugiés du Rwanda à la suite du génocide et guerre de 1994. Depuis, la région connaît une instabilité constante provoquée par les groupes armés de la région. En plus de malheurs d’origine humaine, la ville subit une destruction partielle suite à une éruption du volcan Nyiragongo en 2002. Une nouvelle coulée de lave en mai 2021 détruit les maisons de nombreux habitants qui doivent se réfugier dans des camps. »

Site de Kiveclair

Face au drame humanitaire, un petit groupe de bitcoiner a décidé ces derniers mois de prendre les choses en main, en tentant d’apporter une aide financière et logistique concrète à la population, tout en accompagnant cette assistance d’actions de pédagogie autour de l’utilisation du réseau Bitcoin, dans un environnement dénué de toute infrastructure financière.

Cette aide très concrete, et les opérations déjà menées ces derniers mois, sont notamment exposées sur le compte Twitter de Gloire qui documente les opérations. L’occasion de se féliciter des succès, sans nier les échecs et difficultés, nombreuses sur le terrain. Par exemple, comment convaincre de l’intérêt du réseau de paiement Bitcoin face à une population sinistrée, ne disposant même plus des moyens d’acquérir un smartphone premier prix ?

Du coup, notre expérience, consistant à distribuer à certains d’entre-eux des satoshis (#bitcoin), puis les permettre d’acheter ce dont ils ont besoin (en payant en #bitcoin) n’allait pas marcher. Solution : choisir un petit nombre (12) et leur acheter des smartphones (8). pic.twitter.com/7CWB3ER3AA

— Gloire (@GloireKW) October 25, 2021

Rapidement, à des années-lumière des salles de trading éclairées par les signaux blafards clignotants des marchés, bien loin de nos angoisses toutes occidentales dès lors que « ça chute », un snack local se transforme en QG pour présenter Lightning Network, le Layer 2 de Bitcoin, permettant des paiements quasi-instantanés.

Regardez bien cette photo. Elle concentre à elle seule tout ce que le véritable « maximalisme Bitcoin » est supposé incarner, bien loin des guerres de clochers s’étalant sur les réseaux sociaux, ou des diatribes poussiéreuses sur « l’absence d’avancée sociale apportée par Bitcoin ». Les intéressés se reconnaîtront.

Dans ce contexte, la maman de Gloire qui a mis à disposition son magasin, joignant ses forces à la puissance du réseau Lightning Network fait ainsi plus pour la « cause » de Bitcoin qu’un Michael Saylor, « apôtre du Bitcoin », ou l’ensemble de l’oeuvre d’un Elon Musk.

Les sinistrés du volcan ont des priorités avec la bouffe sur la page 1. Ma chère maman a alors mis à disposition sa boutique où nos amis sont allés achetés des biens (farine, riz, savons, etc) via le #lightning network et tout s’est passé comme sur les roulettes. pic.twitter.com/MgrunOrba6

— Gloire (@GloireKW) October 25, 2021

Comment aider ?

L’initiative Kiveclair, car telle est son nom, fonctionne sur un système de dons et d’entraide depuis le premier jour.

Une « torche Lightning » (une forme de passage de relais sur les réseaux sociaux où chaque dépositaire ajoute à son tour des satoshis pour grossir le pot commun) a permis de collecter de premiers fonds. Un site officiel est désormais en place et permet de recevoir directement des dons en BTC de toute part. Au moment de la rédaction, un peu plus de 12 000$ ont déjà été récoltés.

Le premier objectif de 25 000$ permettra de venir en aide à 50 familles, avec notamment l’attribution d’un téléphone portable, l’installation d’un portefeuille bitcoin, et environ 50$ en bitcoins par mois pendant 6 mois.

Si ce premier pallier est franchi – et il est indispensable qu’il le soit dans un monde où chacun est prêt à dépenser des fortunes dans des NFT de singes moches – Kiveclair pourra commencer à réfléchir à l’utilisation de locaux en dur en ville.

Bien évidemment, à mesure que la cagnotte grossira, les ambitions suivront avec pour objectif l’organisation d’événements de nature à offrir un focus sur la situation nationale, attirer des ressources et des compétences, convaincre le tissu économique local de la pertinence du modèle…

Gloire nous explique :

« Les fonds collectés seront distribués (en bitcoins) à quelques victimes de l’éruption du volcan nyiragongo. Ces derniers manquent de tout (maisons, nourriture, etc). Nous allons également étendre l’aide à plusieurs autres catégories sociales victimes d’injustices (personnes vivant avec handicap, pygmée, etc) le tout sur une période minimum de 6 mois. Pendant ce temps (6 mois), ils suivront une formation sur le bitcoin et la monnaie. Après, nous prévoyons de les engager à faire des travaux communautaires payés en bitcoin. »

Les hommes et femmes derrière Kiveclair

A mesure que le temps passe, l’initiative Kivéclair s’attire sympathie et soutien. Le Journal du Coin est ainsi fier de valoriser cette équipe, derrière laquelle se profile le média Chainglob, site d’informations cryptos tourné vers l’Afrique. On citera également l’association française Le Cercle du Coin et le Podcast Parlons Bitcoin, également très actifs.

Pour contribuer à cette belle oeuvre commune, c’est par ici.

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NFT : La première vente d’Adidas rapporte 23 millions de dollars et se hisse en tête des classements

Le géant des vêtements de sport Adidas Originals a gagné 23,4 millions de dollars en un seul après-midi grâce à son premier lancement NFT « Into the Metaverse » vendredi. Le volume de ventes phénoménal de la collection au cours des dernières 24 heures l’a propulsé au sommet du classement en tant que projet NFT […]

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Mattel Creations s’associe à VeeFriends pour créer une version NFT du célèbre jeu de cartes UNO

Le fabricant américain de jouets Mattel Creations vient d’annoncer la sortie d’une version inédite de son jeu de société UNO. Celle-ci mettra notamment en scène des cartes NFT dotées de plusieurs fonctions qui ne sont pas en rapport avec le jeu. Pour réaliser ce projet, la société américaine s’est associée à VeeFriends. Il s’agit d’une […]

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Minute Régulation #4 : La réglementation de Bitcoin et des cryptomonnaies à travers le monde

À l’occasion de cet article mensuel, nous dresserons un tour d’horizon des projets législatifs ou des nouvelles tendances réglementaires relatives à Bitcoin et aux cryptomonnaies. Dans ce quatrième opus de la Minute Régulation, nous nous rendrons en Corée du Sud puis en Israël, avant de terminer en France.

Corée du Sud : Vers un renouvellement de la réglementation

Durant le mois de novembre, le gouvernement de Corée du Sud a décidé de modifier sa réglementation des cryptomonnaies. Plus exactement, ce sont différentes mesures qui devraient venir compléter cette réglementation.

Les émetteurs de tokens bientôt strictement encadrés

La Commission des services financiers de Corée du Sud (FSC) a publié un rapport visant à modifier les procédures d’enregistrement des émetteurs de tokens et qui prévoit de nouvelles sanctions en cas de non-conformité. D’abord, le rapport précise son champ d’application. Ainsi doivent être considérées comme des entreprises émettrices de jetons : les opérateurs d’ICO, les entreprises de DeFi ou encore les émetteurs de NFT.

Ensuite, le rapport de la FSC suggère d’exiger de ces entités qu’elles présentent un livre blanc afin d’obtenir l’agrément d’un organisme spécifique d’évaluation. Par ailleurs, elles devraient soumettre leur projet à un examen juridique préalable, et être en capacité de divulguer des rapports d’activités réguliers aux utilisateurs. Le non-respect de ces règles serait sanctionné d’une amende correspondant à trois ou cinq fois le montant du « profit déloyal », voire d’une peine d’emprisonnement de cinq ans.

En outre, la FSC considère que les stablecoins comme le Tether (USDT) sont des cryptomonnaies, contrairement aux monnaies numériques de banque centrale (MNBC). Enfin, ces mesures sont présentées par la FSC dans l’objectif de protéger les investisseurs en actifs numériques. Cependant, elles doivent encore passer l’examen de l’Assemblée nationale du pays.

Le report de la taxe sur les plus-values

D’après le Ministère des Finances de Corée du Sud, l’Assemblée Nationale du pays a adopté un amendement visant à repousser l’entrée en vigueur de la taxe sur les plus-values réalisées en cryptomonnaies à 2023. En application de cette nouvelle loi, un impôt de 20 % s’appliquera sur les bénéfices générés par les opérations en cryptomonnaies, lorsque leur montant global dépasse les 2,5 millions de won (soit environ 2 100 $).

Évidemment le gouvernement sud-coréen était impatient de voir cette mesure entrer en vigueur. Cependant, l’industrie nationale de la cryptomonnaie et les banques n’étaient pas, techniquement, en mesure de la mettre en application. Le président de la Korea Blockchain Association, Gap-Su s’est satisfait du report de cette mesure :

« Nous nous félicitons du report de l’introduction de la taxation sur les cryptomonnaies par l’Assemblée nationale. Compte tenu du report de la date limite, nous ferons de notre mieux pour créer un système stable, coopérer avec la politique fiscale et contribuer au développement économique national. »

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Israël : Clarification de la réglementation des opérations crypto

Tout d’abord, cette année le gouvernement israélien s’est concentré sur l’élaboration de mesures efficaces pour lutter contre le blanchiment d’argent et toute autre activité illicite en lien avec les cryptomonnaies. À la mi-novembre, il a promulgué de nouvelles règles de lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme considérées comme plus souples s’agissant des opérations en cryptomonnaies.

En effet, avec ces mesures les banques du pays pourront plus facilement accepter les dépôts de bénéfices réalisés en cryptomonnaies. Les mesures viennent assouplir le processus d’identification des parties prenantes à l’opération crypto et les exigences de déclaration pour les exchanges. De plus, ces mesures sont le fruit du travail conjoint de l’Autorité des marchés de capitaux et du Ministère de la Justice du pays qui se sont largement inspirés des directives données par le Groupe d’Action Financière (GAFI). Le PDG du principal exchange du pays Bits Of Gold, Youval Rouach s’est déclaré confiant sur l’efficacité de cette nouvelle réglementation bancaire :

« Nous espérons que ces mesures réduiront considérablement les blocages de transfert et le refus des banques subis par les investisseurs en cryptomonnaies, et créeront un meilleur écosystème pour les investisseurs et les entreprises de ce secteur. »

Enfin, la Banque centrale d’Israël a déclaré qu’elle compléterait ces dispositions en publiant des directives à destination des banques du pays et relatives au traitement des opérations crypto, d’ici 2022.

France : De la MNBC, au statut PSAN demandé par Binance

La Banque de France focus sur l’euro numérique

À l’occasion d’un colloque tenu sur le sujet des « Nouveaux enjeux de la régulation financière » le 19 novembre dernier, le premier sous-gouverneur de la Banque de France Denis Beau a tenu un discours axé pour l’essentiel sur la monnaie numérique de banque centrale européenne : l’euro numérique. Cela est regrettable dès lors que le thème du colloque était supposé beaucoup plus large que ce simple aspect.

Ainsi en partant d’explications sur le système de paiement actuel en Europe, Denis Beau développe les impacts indésirables qui pourraient être la conséquence de l’introduction de l’euro numérique. Il propose ensuite des solutions pour éviter ces impacts et faciliter l’adoption de solutions de paiement adaptées aux MNBC.

Toutefois, le sous-gouverneur de la Banque de France a déclaré que d’autres changements réglementaires devraient être initiés dans les premiers mois. À ce propos, il a notamment fait mention du secteur de la finance décentralisée (DeFi) qui doit faire l’objet d’un encadrement particulier en raison de son manque de transparence et de centralisation.

Binance bientôt agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) ?

C’est au début du mois de novembre que le fondateur de l’exchange Binance, Changpeng Zhao (CZ) a présenté son projet « Objective Moon » destiné à aider la France et l’Europe à devenir des acteurs de premier plan dans le domaine des cryptomonnaies. Ainsi, Binance a alloué 100 millions d’euros à ce projet de développement. Autant dire, que CZ ne s’est pas engagé dans une mince affaire…

La première étape pour Binance va consister à préparer l’obtention du statut de prestataire de services en actifs numérique (PSAN) délivré par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce statut est en effet indispensable à la promotion directe de services financiers au public français, via des publicités ou des influenceurs. De plus, ce statut est exigé pour proposer directement des produits dérivés aux investisseurs français, tels que des futures ou des contrats à terme sur Bitcoin (BTC).

Conseils de l’AMF relatifs aux investissements en actifs numériques – Source : AMF

L’AMF fait de ce statut un impératif pour toute entité qui souhaite proposer des services axés vers les actifs numériques. Enfin, CZ reste lucide sur la difficulté à obtenir ce statut, mais s’est montré optimiste en prévoyant de décrocher le fameux sésame d’ici 6 mois, ou un an.

Bonne semaine sur le Journal Du Coin !

Le Journal du Coin est fier de pouvoir présenter des guides complets en français sur des ressources permettant à chacun de recouvrer un peu de souveraineté numérique et monétaire. Pour soutenir le journal dans ce type d’initiative et garantir son indépendance, n’hésitez pas à passer par les liens affiliés du média, que vous souhaitiez acheter vos premiers bitcoins, les trader sur une plateforme ultra-robuste, voire pourquoi pas les miner vous-même !

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Le multi-instrumentiste et compositeur Yanni lance un réseau social dédié à ses œuvres NFT

Yiannis Chryssomallis, plus connu sous le nom de Yanni, est un compositeur gréco-américain nommé à plusieurs reprises aux Grammy Awards. Pionnier de la musique instrumentale contemporaine, il s’est notamment illustré par sa conception inédite de l’expérience du concert live. Passionné des nouvelles technologies, l’artiste musicien vient d’annoncer le lancement d’un réseau social pour la promotion […]

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