Cette comparaison quasi systématique avec le roi des moteurs de recherche a pour vertu de donner une idée rapide de la mission de The Graph. Grâce à lui, la quête d’informations sur la blockchain est rapidement devenue un jeu d’enfant. Plus encore, la comparaison permet de signaler la puissance de cet outil qui a déjà changé la vie des développeurs. Le projet souffle la première bougie de son mainnet. Retour sur les hauts-faits d’un enfant prodigue.
Cet article vous est proposé dans le cadre d’une campagne de communication éducative, soutenue par The Graph.
Une extraction de data calibrée pour l’écosystème blockchain
Des données issues des différents réseaux, agrégées classées, accessibles. Des informations que l’on peut trier, affiner, croiser pour en extraire le détail dont on a besoin. Un rêve éveillé pour les développeurs d’applications et toute personne en quête de données pertinentes.
En un an, son utilité indiscutable a naturellement imposé The Graph comme référence des outils de développement et de requête »on-chain ». A ce jour, des applications incontournables de la finance décentralisée (Defi) telles que Uniswap ($UNI), AAVE ($AAVE) et Synthetix ($SNX) l’utilisent. Ceci afin d’extraire et d’organiser leur propre data.
Sa puissance ne se limite d’ailleurs pas à la DeFi. D’autres applications emblématiques de l’écosystème crypto manipulent des données obtenues via The Graph. On peut citer ici CoinMarketCap, Coingecko ou encore la plateforme de NFT Art Blocks.
Au-delà de son utilisation par des protocoles existants, The Graph s’est transformé cette année en véritable chevalier servant pour les jeunes pousses crypto. En effet, la charge de trouver, sélectionner, assembler, catégoriser et traduire des informations brutes “on-chain” (hébergées sur la blockchain) a été retirée des épaules des porteurs de projets.
Un an après son lancement officiel, la plateforme enregistre un volume moyen de 1,8 milliards de requêtes par jour. On comprend aisément que The Graph a d’ors et déjà trouvé une place de choix dans la boîte à outil du parfait développeur et entrepreneur blockchain.
Transition vers le Web3 : The Graph, futur garant de la décentralisation
Pour rappel, le protocole fonctionne grâce à l’intervention de plusieurs catégories de volontaires. Une communauté qui participe au protocole à divers titres :
Développeurs de requêtes d’informations dits subgraphs.Indexeurs (indexers) : les opérateurs du réseau the Graph qui indexent les informations développées dans les subgraphs et fournissent les services de requêtes. Ils sont incités à maintenir la sécurité du réseau en « stakant » les tokens natifs du protocole ($GRT), et sont récompensés pour cela. Conservateurs (curators) : Ils engagent leurs token $GRT pour signaler la qualité et la pertinence de divers subgraphs. Ainsi, plus de 3 millions de $GRT sont aujourd’hui utilisés en recommandation de plus de 200 subgraphs.Délégateurs (delegators) : Ils délèguent leurs tokens $GRT aux indexeurs. Ainsi, ces derniers peuvent exercer leurs missions. Ils reçoivent en contrepartie une portion des récompenses de staking.Arbitres (arbitrators) : ils réparent les failles et tranchent les litiges potentiels. Pêcheurs (fishersmen) : ces derniers s’assurent que les requêtes soumises par les consommateurs finaux de l’information reçoivent une réponse pertinente.
Un an après le lancement de son mainnet, le réseau se compose d’environ 150 indexeurs, 2341 curateurs, et 8200 délégateurs. Ce modèle d’ouverture et de multiplication des rôles est conforme à l’idéal de résistance à la censure que portent ensemble blockchain et Web3. Parions que la décentralisation, la sécurité et la qualité du réseau The Graph vont continuer de progresser à mesure que le nombre de participants et d’utilisateurs augmentera.
Partenariats et interopérabilité des blockchains: The Graph bientôt incontournable ?
The Graph est initialement lancé pour faciliter la collecte d’information sur la blockchain Ethereum. En seulement un an, elle réussit l’exploit d’élargir l’offre de ses services en devenant cross-chain. Le protocole est aujourd’hui en lien avec d’autres blockchains Layer 1 et 2 d’envergure tels qu’Avalanche ($AVAX), BSC ($BNB), Solana ($SOL), ou Polygon ($MATIC).
La prochaine amélioration attendue du protocole Ethereum, pourrait bien offrir à The Graph l’occasion d’asseoir définitivement son hégémonie. En effet, l’EIP 4444 devrait selon toute vraisemblance réduire à une année l’antériorité des informations stockées pour valider les transactions sur la blockchain Ethereum.
Cette limitation pose des questions de disponibilité sur les données anciennes. Une gêne potentielle pour les applications comme pour les utilisateurs. L’équipe s’est d’ores et déjà proposé de combler ce vide en indexant les données historique d’Ethereum. Considérant l’importance et le dynamisme du géant Ethereum en comparaison des autres technologies blockchains, The Graph se positionne ainsi encore un peu plus comme un futur élément incontournable de l’industrie.
La multiplication des partenariats et l’inflation des participants au réseau reflète l’immense vitalité et la volonté assumée par The Graph. D’abord, couvrir et intégrer par ses services la totalité des solutions Layer 1 et 2 qui jalonnent l’écosystème. Puis, à terme, devenir un élément d’infrastructure incontournable dans la construction des applications liées au secteur crypto. Un phare dans l’univers décentralisé que nous promettent la technologie blockchain et le très attendu Web 3.0.
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