Embrouilles sous influence au pays des NFT : attention aux fausses promesses !

Certains influenceurs présents dans l’écosystème des NFT profitent de leur position pour abuser une communauté aussi large que parfois crédule. Mais cela a fini par exaspérer ceux qui ne désespèrent pas de parvenir à établir un espace plus sain. Dernièrement, c’est le très connu autant que sulfureux « Beanie » qui s’est retrouvé sous le feu des projecteurs en voyant son identité et son passé dévoilées, mettant brutalement en lumière les coulisses de petits arrangements peu reluisants. Retour sur les événements récents autour de ce scandale haut en couleur.

L’art et la manière de promouvoir des projets NFT

Tout n’est pas rose dans l’univers coloré des Non-Fungible Tokens (NFT). Même si depuis l’année dernière, tout semble réussir pour cet écosystème, certaines zones d’ombre subsistent. Notons, par exemple, la manipulation du marché de certains projets par des personnalités influentes présentes depuis 2018.

Dans cet espace extrêmement concurrentiel où de (très) fortes sommes s’échangent, il est normal pour les investisseurs de promouvoir les projets dans lesquels ils ont mis de l’argent, surtout lorsqu’ils ont une certaine portée sur les réseaux sociaux. Mais tout le monde ne le fait pas de la même manière et surtout pas avec les mêmes intentions.

L’écosystème NFT étant particulièrement récent pour le grand public, il demeure beaucoup de places pour lancer des nouveaux projets. De plus, la promotion de l’aspect “non-censurable” laisse une grande liberté d’action aux créateurs de projets. Pour le meilleur… comme pour le pire.

Mais lorsqu’une limite très implicite est franchie sur la promotion de projets douteux, certains n’hésitent pas à dégainer l’arme suprême contre les influenceurs devenus arnaqueurs : le Doxx (la révélation au grand jour de l’identité réelle).

Des recherches poussées et de nombreuses accusations à charge

Cette pratique qui consiste à dévoiler l’identité réelle d’un pseudonyme, c’est cette fois-çi l’influenceur Beanie qui en a été victime, en étant exposé récemment par un compte Twitter nommé “NFT Ethics”. Porté par une certaine définition de la morale, voici l’une des raisons pour lesquelles ce compte a décidé de passer à l’action :

“Indiquer d’éventuels actes criminels et/ou la prévention de la fraude constituent un intérêt légitime ou doivent être considérés comme un intérêt légitime à Doxx quelqu’un et nous pensons que c’est le cas pour cette personne en particulier comme le montrera ce fil.”

Le thread, constitué de 70 tweets, reconstitue le passé professionnel de Beanie (aka Charles Moscoe) et la manière dont se sont déroulées les différentes entreprises dans lesquelles il a été impliqué. Arnaques, intimidations, sociétés écrans, évasion fiscale, lien avec les Panama Papers, ICO frauduleuses, Pump & Dump… la charge est sévère et compile de nombreuses accusations. Parmi les révélations de NFT Ethics, il y a notamment celle concernant l’utilisation de pas moins de 16 comptes différents par Beanie.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, alternant démentis du concerné, dérisions par la communauté et communiqués des projets dans lesquels Beanie est affiliée directement ou non.

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Suite et conséquence de ces évènements

Le lendemain de ces révélations, le fond d’investissement Gm Capital, dans lequel Beanie est partenaire principal a expliqué avoir accepté une lettre de démission de ce dernier. En remplacement, le fonds indiquait qu’un certain « King_Jesse » était désigné en tant que nouveau « responsable marketing. »

Sauf que, rebondissement dans le drama, vérification faite du “nouveau” partenaire censé le remplacer, il s’avérait en réalité que le compte n’était rien d’autre qu’un des nombreux autres alias de Beanie. De quelle manière ? Grâce à sa photo de profil de Bored Ape… qui est lié de manière certaine au wallet de Beanie ! Un splendide fail comme seul l’écosystème crypto en a le secret.

Cette réactivité montre à quel point il est facile de faire des liens entre une photo de profil Twitter qui est aussi un NFT et l’adresse qui l’héberge. Mais cela soulève d’autres questions, notamment sur la confidentialité des informations personnelles et la sécurité physique.  Car bien qu’il puisse sembler légitime de dénoncer les pratiques malveillantes d’un acteur de l’écosystème, la pratique du Doxxing est dangereuse, notamment pour l’entourage de la personne. Il est donc essentiel de ne pas tomber dans une chasse aux sorcières qui pourrait dégénérer et avoir des conséquences désastreuses. 

Pendant que ce bon vieux Beanie en est à sa deuxième nuit sans sommeil à tenter d’effacer Internet n’attendez plus pour préparer l’avenir. Allez vous inscrire sur la plateforme Binance, LA référence absolue du secteur (lien affilié).

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