Le Shiba Inu est un memecoin et une cryptomonnaie à tête chien, tel que Dogecoin (DOGE) ou Floki Inu (FLOKI). Le SHIB a été lancé en août 2020 par un fondateur inconnu surnommé « Ryoshi » qui a eu la volonté de créer, de manière spontanée, une cryptomonnaie qui serait gérée à 100 % par sa communauté.
Genèse et présentation du Shiba Inu
Le projet de cryptomonnaie Shiba Inu a été initié par un certain « Ryoshi », signifiant « pêcheur » en japonais.
Le 29 mai 2021, Ryoshi a publié un article de présentation, sur son compte Medium dans lequel il se présente comme étant « personne », juste « un type sans importance qui tape sur son clavier » et qui est « remplaçable ». Il compare son projet et sa volonté d’anonymat aux autres projets blockchains, qui mettent en avant un « PDG important, un technicien et une feuille de route, et donc quelqu’un que les personnes peuvent critiquer et qui, dans leurs esprits, est ‘responsable’ du succès ou des échecs de leurs vies et des résultats de leurs achats de cryptos ».
Shiba Inu et son fondateur se présentent donc comme des antithèses de ce paradigme et semblent plutôt vouloir s’inscrire dans le courant de pensée initié par Satoshi Nakamoto avec Bitcoin (BTC).
Par ailleurs, le fondateur de la cryptomonnaie Shiba Inu prétend n’avoir aucun SHIB en sa possession afin de ne pas être « inquiété par les mouvements de hausse et de baisse du prix du token et être tenté par la prise de profits ». Ryoshi aurait également pris cette décision pour que les possesseurs de SHIB soient responsables de leurs décisions en achetant du Shiba.
Shiba Inu est avant tout un projet communautaire, entièrement décentralisé, tourné vers sa communauté et fortement inspiré par la mentalité du Reddit Wallstreetbets. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles sa communauté se fait appeler la « ShibArmy ».
À la lecture du « woofpaper », qui fait office de whitepaper, nous pouvons remarquer que le projet Shiba Inu se présente comme un moyen de s’opposer au modèle financier traditionnel, à la SEC et même à la Binance Smart Chain, qu’il considère comme faisant partie d’une autorité centralisée (clin d’oeil à Binance).
Que propose le projet Shiba Inu ?
Le SHIB est un jeton ERC-20, ce qui veut dire que, pour l’heure, il n’est disponible que sur le réseau Ethereum (ETH). La raison ? Faire profiter le SHIB de la sécurité et de la décentralisation du réseau Ethereum aux utilisateurs – des notions qui semblent très importantes pour la ShibArmy.
Selon son site officiel, Shiba Inu est fort de sa communauté qui rassemble plus de 585 000 membres. Son écosystème souhaite rebattre les cartes du crypto-game en proposant différentes plateformes et utilités à son token.
Dans le woofpaper, il est dit que Vitalik Buterin est le plus gros holder de SHIB (~50 % de la quantité totale de jetons en circulation). Chose à laquelle ce dernier n’a pas consenti. Il finira par brûler 90 % de ses SHIB, en l’envoyant sur l’adresse d’un portefeuille dit « mort » (auquel personne n’a accès) et offrir les 10 % restants à des oeuvres caritatives et à l’Inde, afin d’aider financièrement le pays frappé de plein fouet par la Covid-19.
Ryoshi attribue, en partie, le crédit de ces dons à la ShibArmy et à sa mentalité portée sur la bienveillance, qui peut (et ceci n’est qu’une interprétation – c’est à vous de vous faire votre propre opinion) sembler un brin opportuniste, car cela permet de donner une crédibilité, une vertu et une consistance au projet Shiba Inu.
L’auteur (ou les auteurs ?) du woofpaper met en avant l’engagement de la communauté Shiba auprès des Shibas Inus (l’animal cette fois-ci). En effet, le projet montre son soutien à Amazon Smile, en enjoignant les lecteurs à passer par cette plateforme pour faire leurs achats, puis de choisir l’association Shiba Rescue Inu, afin qu’un pourcentage de leurs achats (0,5 %) leur soit reversé.
En outre, l’auteur ne tarit pas d’éloges quant au succès de la cryptomonnaie, qualifiée comme étant :
« (…) certainement l’un des plus grands succès parmi les cryptomonnaies entièrement décentralisées de l’Histoire. »
Enfin, l’auteur présente la communauté Shiba comme un groupe parti de rien, n’ayant eu recours à aucune aide financière et dont les membres n’avaient, à la base, aucun lien direct ou indirect entre eux. Cette communauté se serait développée à vitesse grand V et serait constituée des profils tous plus différents les uns des autres. Ce thème de la communauté est présent tout au long du texte, tout autant que celui de la promotion du talent individuel au service d’une communauté, qui semblent être les fers de lance de la communauté Shiba.
Présentation de l’écosystème Shiba Inu
La communauté Shiba a pour vocation de « créer le meilleur écosystème décentralisé sur la planète », dont Shibaswap fait partie.
Shibaswap est une plateforme d’échange décentralisée, comme Uniswap, PancakeSwap, SushiSwap et plein d’autres encore. La plateforme a été auditée par Certik.
Ici, il ne s’agira pas d’entrer dans les détails de la plateforme, mais de vous la présenter de manière brève.
L’intérêt du Shibaswap, si l’on se réfère à la documentation du site officiel, est de fournir aux utilisateurs une plateforme sécurisée pour acheter et vendre ses tokens. L’auteur du woofpaper considère que la force de la plateforme réside dans sa « tokenomic unique, sa conception solide et son implémentation technique ».
Le DEX (plateforme d’échange décentralisée) possède 3 jetons différents :
Shiba Inu (SHIB) ;Leash Dogecoin Killer (LEASH) ;Bone (BONE).
L’écosystème utilise souvent le champ lexical canin. C’est donc sans surprise que Shibaswap se décompose en différentes parties dont :
Le « dig » : c’est ce que l’on retrouve sur toutes les plateformes DeFi que nous avons évoquées précédemment. Il s’agit simplement d’y déposer de la liquidité pour gagner des récompenses en token BONE. C’est l’équivalent du staking ;Le « bury » : qui consiste à déposer une cryptomonnaie (du SHIB, du BONE ou du LEASH) pour récolter du BONE. C’est un principe que l’on retrouve sur des plateformes, telles qu’Uniswap ou Curve, à travers des pools de liquidités. Il s’agit donc de déposer des cryptomonnaies à proportions égales dans une pool afin d’apporter de la liquidité à ceux qui souhaiteraient faire des échanges sur la même paire de cryptomonnaies que vous avez déposée ;Le « woof » : qui repose également sur un concept très connu dans le DeFi, le farming de tokens LP. Lorsque vous déposez de la liquidité dans la partie appelée « bury », vous obtiendrez ce que l’on appelle des « LP (liquidity providing) tokens » ou des jetons d’apport de liquidité. Ces LP Tokens (appelées SSPL tokens sur Shibaswap) sont une preuve de dépôt qui vous permettra de retirer vos fonds déposés dans une pool de liquidités que vous avez choisie préalablement.
Le dépôt de LP tokens dans l’une de ces pool de farming vous permet également d’obtenir un revenu passif sur les échanges qui seront faits sur cette pool. Pour faire simple, vous gagnerez un rendement sur vos LP tokens, car vous renoncez à les vendre durant la période de farming. Les revenus passifs sont souvent générés sous la forme d’un token propre à la plateforme. Dans le cas du Shibaswap, il s’agit de gagner des tokens BONE.
Le staking de SHIB
Lorsque vous stakez du SHIB, vous recevrez du xSHIB comme preuve de dépôt. Vous obtenez du BONE en récompense de ce staking et également une partie des frais de transaction du réseau Ethereum. Notez cependant que seulement 33 % de ces BONE et ETH seront distribués chaque semaine. Les 67 % restants seront bloqués pendant 6 mois.
Le farming de LP Tokens
Lorsque vous déposerez vos cryptos dans une pool de liquidités, vous recevrez des SSPL tokens. Ces SSPL tokens vous permettent d’obtenir un rendement en BONE, dont 33 % vous seront reversés chaque semaine et 67 % bloqués pendant 6 mois.
Présentation du LEASH
Le LEASH est un jeton qui, à l’origine, devait mimer le prix du DOGE par un mécanisme de burn. Mais l’idée a fini par être abandonnée. Il n’est maintenant qu’un simple token ERC-20.
Quand vous stakez du LEASH, cela génère du xLEASH comme preuve de dépôt et une partie des BONE par bloc sont créés et distribués aux holders de xLEASH. Comme pour le staking de SHIB, seulement 33 % des récompenses vous seront versés toutes les semaines et les 67 % restants seront bloqués pendant 6 mois.
Le staking de Leash SSPL tokens vous permet de recevoir 0,1 % de tous les frais de transaction de swap WBTC (échange d’une crypto contre du WBTC, et inversement) et 0,1 % de tous les frais de transaction de swap USDC (au prorata de votre dépôt).
Présentation du BONE
Le BONE est un jeton de gouvernance assez classique, qui va permettre à la ShibArmy de voter lors de la présentation de différentes propositions, comme pour l’ajout d’autres paires sur Shibaswap.
Le BONE est présenté comme un token très spécial par le woofpaper, car il n’est disponible que sur Shibaswap, et la quantité totale de tokens est de 250 000 000. Ce token serait conçu pour « correspondre parfaitement aux 2 autres tokens (le SHIB et le LEASH) au regard l’approvisionnement total des tokens en circulation ». Mais d’autres usages, comme celui de monnaie native pour payer les frais de gas de la blockchain Shibarium, sont envisagés.
Comme pour les autres tokens, lorsque vous déposerez du BONE en staking, vous obtiendrez une preuve de dépôt (le tBone), qui vous permettra d’obtenir 1 % de tous les BONE par bloc, tant que vous conservez du tBone.
Vous recevrez également une partie des frais de swap de la plateforme, en mettant vos BONE en stacking.
Ici aussin vous ne recevrez que 33 % des récompenses, puis le reste sera bloqué pendant 6 mois.
Pour inciter les utilisateurs à apporter de la liquidité sur le BONE, la plateforme utilise le même principe que pour le LEASH. C’est-à-dire que, lorsque vous déposez du BONE sur une Pool de liquidité, vous recevrez une preuve de dépôt en SSLP tokens, qui vous permettra d’obtenir 0,1 % de tous les frais de transaction de swap de DAI, et idem pour l’USDT (au prorata de votre dépôt).
L’avenir de l’écosystème Shiba
Afin de financer le projet et lui permettre de survivre sur le long terme, une partie des BONE créés seront déposés sur un wallet multisig dédié au développement de l’écosystème. Les développeurs pourront ainsi se consacrer pleinement au projet Shiba Inu.
En ce qui concerne le multisig, pour qu’une transaction soit validée, il faut que 3 des 5 membres du multisig aient signé la transaction.
Pour tout ce qui touche aux changements liés à la sécurité ou à l’administration, il faut que 6 des 9 membres du multisig aient signé la transaction.
À la page 25 du woofpaper, il est indiqué que la roadmap (feuille de route) du projet de l’écosystème Shiba est top secrète, pour que l’écosystème Shiba puisse sécuriser et conserver son avantage compétitif. Cela ne nous permet pas d’avoir une vision claire de l’évolution de l’écosystème Shiba Inu, mais il y a quelques bribes d’éléments dont :
Le lancement d’un incubateur ;La création de NFT ;Le lancement du Shibaswag qui concerne le mersh (t-shirts, pulls, tasses, …) vendu à la communauté ;Le lancement du TREAT, qui est un token supplémentaire ajouté à l’écosystème ;L’ajout de nouvelles paires de tokens sur la plateforme d’échange Shibaswap.
Nous pouvons aussi trouver quelques informations dans l’article du fondateur, que nous avons évoqué plus haut.
Selon Ryoshi, il n’y aurait aucune différence entre la BSC et la blockchain Polygon, car elles sont toutes les 2 compatibles EVM (compatibles avec la l’Ethereum virtual machine) et centralisées. Ce dernier voudrait donc lancer sa propre blockchain, dont il n’évoque aucun détail technique outre le fait d’être une solution de seconde couche, que son nom sera Shibarium et qu’il utilisera le BONE comme monnaie native.
Un stablecoin algorithmique appelé « SHI » devrait aussi voir le jour. Celui-ci devrait être annoncé après le lancement de la blockchain Shibarium, mais avant le lancement du bridge (pont) vers Ethereum.
L’objectif final du créateur du Shiba Inu est que le SHI (fonctionnant à la fois sur Ethereum et sur Shibarium) devienne :
« (…) une monnaie mondiale stable, que les citoyens de tous les pays pourront utiliser à la fois comme réserve de valeur et comme moyen de paiement. »
Il souhaite également voir apparaître le SHI sur Curve et des forks de différentes plateformes, telles qu’Aave sur Shibarium.
Enfin, Ryoshi voudrait que des ShibaCons puissent voir le jour au moins une fois par an, pour que les membres de la communauté Shiba puissent se rencontrer.
Comment le SHIB est devenu l’une des cryptomonnaies les plus capitalisées ?
Les cryptomonnaies à tête de chien ont connu un engouement populaire, lorsqu’Elon Musk a fait la promotion à plusieurs reprises de Dogecoin sur Twitter. Le cours de cette cryptomonnaie s’est envolé après ses tweets.
Comme pour toutes les cryptomonnaies, les premières personnes qui ont fait l’acquisition de DOGE, quand personne n’en parlait, ont pour certaines gagné beaucoup d’argent ou ont pu prendre leur retraite du jour au lendemain.
Courant avril-mai 2021, le marché des cryptomonnaies était en effervescence. De plus en plus de nouveaux utilisateurs étaient arrivés sur le marché des cryptomonnaies, et de plus en plus de cryptomonnaies ont vu le jour. Flairant le bon plan, certains développeurs ont vogué sur la vague des cryptos à tête de chien, pour lesquelles il y a eu une forte demande.
Ce qu’il faut savoir, c’est que l’un des biais qu’ont certains utilisateurs récemment arrivés sur le marché des cryptomonnaies est d’investir dans des cryptomonnaies pas chères et espèrent le tant convoité x100 ou x1 000.
Heureusement, Shiba Inu a réussi à tirer son épingle du jeu après avoir rendu certaines personnes très riches au début du mois de mai. Il n’en fallait donc pas plus pour que la machine s’emballe et que le SHIB devienne viral.
Le listing du SHIB sur différentes plateformes d’échange centralisées a permis à un maximum d’utilisateurs d’en acquérir et de faire grossir sa communauté. Cela l’a propulsé à la 13ème place des cryptomonnaies les plus capitalisées passant devant le MATIC de Polygon, par exemple.
Quoi qu’il en soit, l’engouement pour cette cryptomonnaie et sa forte capitalisation n’empêchent pas quelques sceptiques de se poser la question de la légitimité du SHIB, qui est souvent qualifié de shitcoin sans avenir et n’ayant aucun projet concret derrière.
Mais qu’en est-il dans les faits ?
L’équipe de Shiba a réussi à rassembler une forte communauté derrière son projet. Il suffit de voir le nombre de personnes qui suivent le compte Twitter de Shiba Inu (plus d’1 million) pour se rendre compte de l’ampleur du mouvement dont il est question dans le woofpaper du projet.
Sa communauté Discord est également assez active et rassemble plus de 150 000 personnes.
L’équipe derrière le projet Shiba a bien réussi à livrer Shibaswap et, d’après diverses informations qui n’ont pas été vérifiées, les membres de l’équipe derrière le projet Shiba Inu travailleraient avec l’ancien vice-président d’Activision pour la conception d’un jeu vidéo Shiba Inu, qui sera basé sur le concept de métavers plus tard.
Cependant, certaines questions restent encore en suspens, comme l’intégration d’un éventuel système de gouvernance dans l’écosystème Shiba Inu. Le site Shibaswap possède bien un lien qui doit y mener, mais n’est pas encore actif, et aucune actualité semble relayer une quelconque sortie, qui était pourtant prévue pour fin 2021 dans le woofpaper. La blockchain Shibarium ne semble pas non plus être à l’ordre du jour, tout comme l’incubateur Shiba Inu.
Toutefois, Shiba Inu a réussi son incursion dans le milieu du NFT avec une collection de « Shiboshis », qui se sont vendus uniquement sur la plateforme Shibaswap, et ce, en moins de 35 minutes.
Publication de Shytoshi Kusama – Source : Twitter
Par ailleurs, un site appelé « shiboshis.shibaswap.com », sur lequel nous pouvons voir une galerie de NFT, est en ligne. Nous pouvons imaginer qu’ils seront mis en vente prochainement sur la plateforme, mais la partie « Marketplace » n’est pas encore disponible.
Conclusion
Malgré une communauté qui semble très présente et un Shibaswap sorti de terre, il reste encore beaucoup de choses à livrer aux développeurs. En effet, beaucoup de promesses sont faites dans le whitepaper du projet, quant à son évolution et au développement de l’écosystème Shiba Inu.
Ce genre de cryptomonnaies, c’est-à-dire celles liées aux mèmes et aux têtes de chiens, sont un investissement très risqué. Shiba Inu ne semble pas vouloir réinventer la roue, ni révolutionner le monde des cryptomonnaies en apportant une technologie blockchain novatrice. Par contre, il semble vouloir pousser au maximum le concept de mème et de crypto à tête de chien.
Si nous devions le comparer à une crypto du même genre, nous pouvons constater qu’un effort a été fait par rapport à Dogecoin qui, lui, semble ne rien vouloir proposer d’autre qu’un token.
Nous pouvons nous poser des questions quant à la raisonnabilité et l’impartialité du fondateur, ou de l’équipe derrière Shiba Inu qui se compare ou le compare à Vitalik Buterin, car il serait comme le fondateur d’Ethereum : un visionnaire.
Nous pouvons donc nous poser également des questions lorsque le sujet des tokenomics sont abordées, car la tokenomic est le modèle économique sur lequel est basé une cryptomonnaie. Il faut prendre en compte comment est gérée sa quantité de jetons en circulation, et si les développeurs peuvent en créer autant qu’ils veulent. Est-ce que le jeton est déflationniste (comme le BTC ou l’ETH) ? Or, la partie « tokenomics » du woofpaper indique que le SHIB a immédiatement changé la cryptosphère et le présente comme révolutionnaire parce que :
Il a été la première cryptomonnaie mintée (créée) à 1 quadrillion de jetons, ce qui fait 1 000 000 000 000 000 000 000 000, et la moitié a été brûlée par Vitalik Buterin. Quant à la moitié des tokens restants, elle a été bloquée sur Uniswap par l’équipe de Shiba Inu ;Il a été la première cryptomonnaie qui a permis aux holders de conserver plusieurs millions, voire milliards de tokens.
En soi, ce n’est pas révolutionnaire, puisque beaucoup de personnes se sont déjà retrouvées avec beaucoup de jetons d’une cryptomonnaie, qui ne s’est jamais appréciée.
L’exchange décentralisé n’est pas non plus nécessairement révolutionnaire, car c’est un copier/coller de ce que l’on peut retrouver sur d’autres AMM en termes de concept et de mécaniques d’utilisation.
Le whitepaper ne manque pas d’employer des superlatifs tout au long du texte, ce qui peut donner l’impression de brasser du vent tant que des applications concrètes n’auront pas vu le jour.
Mais encore une fois, faites attention si vous souhaitez investir dans ce genre de crypto ! En effet, vous ne serez pas à l’abri si le cours du SHIB s’écroule ou si l’équipe derrière décide de filer à l’anglaise. Une autre cryptomonnaie du même genre pourrait très bien emporter l’adhésion du public. L’équipe derrière le projet pourrait aussi avoir du mal à tenir ses promesses.
L’article Notre avis sur Shiba Inu (SHIB) est apparu en premier sur Journal du Coin.