50% des transactions étaient frauduleuses – Face à l’émergence de Bitcoin, de nombreuses entreprises font le choix d’ajouter l’actif à leurs moyens de paiement. Cependant, un groupe d’irréductibles gamers ne compte pas franchir le pas de si tôt.
Valve et les cryptomonnaies : je t’aime moi non plus
Valve, l’entreprise derrière la plateforme de gaming Steam a une histoire complexe avec Bitcoin et les cryptomonnaies. Ainsi, en avril 2016 la plateforme Stream introduisait les paiements en Bitcoin.
Un ajout qui ne sera que de courte durée. En effet, le BTC est retiré de la plateforme en décembre 2017. À cette époque, Valve pointe du doigt les volatilités inhérentes à Bitcoin, aussi bien sur la valeur de l’actif que sur les frais de transferts.
Depuis l’écosystème a bien changé. En effet, de plus en plus de projets liants jeux vidéos et NFT ont vu le jour. Une opportunité que l’entreprise Valve aurait bien pu saisir, mais celle-ci en a décidé autrement.
Ainsi, en octobre 2021, Steam a modifié ses conditions d’utilisations afin d’interdire toutes « applications construites sur la technologie blockchain qui émettent ou permettent l’échange de cryptomonnaies ou de NFT. »
Suite à cette décision, des dizaines de jeux implémentant des NFT dans leur univers se sont vu bannir de la plateforme.
Gabe Newell explique ce choix
En début de semaine, Gabe Newell était interviewé par Wes Fenlon de pcgamer.com. Au cours de cette interview, Fenlon en a profité pour interroger le CEO de Valve sur le sujet des NFT et des cryptomonnaies en général.
Dans un premier temps, Gabe Newell a dévoilé de nouveaux éléments ayant mené à la décision de retirer Bitcoin comme moyen de paiement.
« Nous avons eu des problèmes lorsque nous avons commencé à accepter les cryptomonnaies comme option de paiement. 50 % de ces transactions étaient frauduleuses, ce qui est un chiffre ahurissant. Il s’agissait des clients que nous ne voulions pas avoir. »
De surcroit, celui-ci a ajouté que les fluctuations diverses de Bitcoin étaient «un véritable cauchemar» à gérer.
Bien que ce dernier reconnaisse qu’il y ait des « initiatives intéressantes dans le domaine des registres distribués », celui-ci ne perçoit pas toujours le besoin auxquelles elles répondent.
Concernant les NFT, son avis n’a pas évolué non plus. En effet, selon lui la promesse des NFT n’est pas encore aboutie. Selon ses dires, il existe une trop grande « différence entre ce qu’ils devraient être et ce qu’ils sont réellement ».
Celui-ci met également en évidence la trop grande proportion de projets ayant pour seul but d’arnaquer les clients.
« Nous nous sommes dits : « Oui, ce n’est pas ce que nous voulons faire, nous ne voulons pas permettre à un grand nombre de nos clients de se faire avoir », et c’est ce qui a motivé cette décision. »
Quoi qu’il en soit, il semble que nous ne soyons pas prêt d’entendre reparler de cryptomonnaies ou de NFT du côté de Valve.
De son côté, le monde du e-sport continue lui d’embrasser les initiatives NFT notamment via les play-2-earn. Selon les prédictions de la société Newzoo, 2022 pourrait bien être l’année du metavers et des P2E.
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