Quel avenir pour le Web 3 ? (Dossier KPMG)

La destruction créatrice – Dans la suite de son rapport « Les perspectives cryptos 2022 » KPMG nous développe sa vision du web 3. Du développement de l’Internet du contenu, aux difficultés pour le Web 2.0 de passer au Web 3.0 en passant par l’importance de la tokenisation : tour d’horizon des enjeux de cette révolution.

L’internet 1, 2 et 3.0

Selon KPMG, cet Internet du contenu devrait notamment permettre à des industries du Web 2.0 de trouver un modèle financier. Mais le Web 3.0 devrait aussi permettre à des industries de retrouver une santé financière perdue, à l’image du journalisme.

En effet l’essor des NFT montre l’envie qu’ont les producteurs de contenus de redevenir propriétaire de leur création. Car c’est bien là l’objectif du web 3 : rendre aux objets virtuels leurs caractéristiques physiques.

Le métavers quant à lui est le fils légitime des jeux basés sur leur propre univers comme Second Life. Ainsi à ces univers virtuels s’ajoutent la rareté numérique, l’interopérabilité, et un système de paiement international. Dès lors est-il intéressant de nommer les deux différents types de métavers : holistique et game-oriented

« Holistique : En épistémologie ou en sciences humaines, relatif à la doctrine qui ramène la connaissance du particulier, de l’individuel à celle de l’ensemble, du tout dans lequel il s’inscrit. »

Larousse

On retrouve ainsi les deux métavers les plus connus : Decentraland, le métavers holistique ; et The Sandbox, le métavers game-oriented. Aujourd’hui The Sandbox a de meilleures performances avec les jeux vidéos, mais les métavers holistiques seraient ceux avec le plus d’avenir. Par exemple Sotheby’s, l’une des plus anciennes maisons de vente aux enchères au monde a ouvert une salle de vente dans Decentraland, des chercheurs sortent des papiers sur l’économie des univers, La Barbade également y a ouvert une ambassade. Nombreuses sont les grandes entreprises qui investissent dans le métavers également.

La carte de Decentraland

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Tokénisation : séisme dans l’industrie du jeu

Le play-to-earn est le fils du freemium, et voici les trois raisons qui peuvent faire penser à une inévitable prise de pouvoir :

Gagner de l’argent, et établir des revenus de ses loisirs.Excitation pécuniaire, qui décuple l’investissement personnel.Investisseurs nombreux, attirés par les profits d’une croissance rapide.

Les auteurs du dossier nous interpellent cependant sur l’importance du play-for-fun et surtout du pay-to-win. L’un n’allant pas avec l’autre, comme vous pouvez l’imaginer. Il est bon de rappeler l’échec de l’hôtel de vente de Diablo III lequel permettait d’échanger des objets en monnaie. Devant être utilisé par une minorité il a été utilisé par les 3 millions de joueurs qui se sont détournés de la quête principale, tuer Diablo. A la suite de quoi, de nombreux joueurs ont quitté le jeu.

Le play-to-earn Axie Infinity voit ses revenus diminuer

KPMG met donc en garde les jeux qui se basent uniquement sur des opportunités de revenus. Le danger étant que les économies ne peuvent y grandir à l’infini. Axie Infinity pourrait être un des premiers exemples. En effet les revenus commencent à baisser et des joueurs quittent la plateforme, ce qui pourrait engendrer une crise économique à l’intérieur même du jeu. L’avenir serait ainsi à ceux qui proposeront de véritables jeux ludiques. Ainsi, lorsque les VC investiront moins dans les play-to-earn, ce sera un signe d’assainissement du marché.

Web 2 versus Web 3

De nombreuses entreprises sont ou seront amenées à faire des choix difficiles pour suivre la mouvance et passer du Web 2 au Web 3. Il est évident que pour certains business model, l’adaptation sera complexe.

On peut prendre l’exemple de Facebook devenu Meta. En effet, il n’est pas simple d’imaginer ce géant se jeter à corps perdu dans la décentralisation. Facebook étant l’entreprise dont la réussite s’est basée sur la détention des données, on peine à imaginer la multinationale redonner la possession de leurs données aux utilisateurs. Une étape qui pourrait mettre le fonctionnement de ce GAFAM en péril.

Facebook est devenu Meta en vu d’être une société pionnière du metaverse

L’interopérabilité est l’avenir du web3, et elle est déjà en cours entre les plateformes ce qui changera complètement l’interface et l’expérience utilisateur que nous connaissons. Ainsi l’avenir est à la décentralisation qui représente les fondements du web 3, et l’identité décentralisée y jouera un rôle majeur.

Les géants du Web 2.0 ont du souci à se faire, il est plus que probable que la promenade de santé soit terminée. Tokenisation, décentralisation, interopérabilité, les enjeux sont nombreux pour les grands du numérique. Il sera passionnant d’observer ceux qui arriveront à les relever, et ce qui n’y survivront pas. Mais le web 3.0 a aussi ses propres défis, son long fleuve est encore loin d’être tranquille.

Même si la compréhension du Web3 est nécessaire pour aborder la prochaine évolution d’internet, elle n’est pas indispensable pour investir avec Invictus Capital. Le fonds C10 Hedged facilite l’adoption des particuliers en regroupant les 10 premières cryptomonnaies en 1 seul token.  Qu’attendez vous pour vous inscrire ? (lien affilié)

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