Sony collabore avec Theta Labs pour créer des NFTs en 3D

Le géant du numérique Sony fait un grand pas dans le metaverse en s’associant avec Theta Labs. Effectivement, les 2 entités vont créer des tokens non fongibles (NFTs) spécialement conçus pour être visualisés en 3D grâce au Spatial Reality Display de Sony, dont la sortie est prévue très prochainement.

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Magic Eden a généré un volume d’échange de plus de 300 millions de dollars en avril

Place de marché NFT native de Solana, Magic Eden vient d’enregistrer des performances record sur le mois écoulé. Elle a notamment généré un volume d’échange de plus de 300 millions de dollars notamment grâce à l’intérêt croissant des investisseurs pour les NFT développés sur Solana. Il semblerait d’ailleurs que nous soyons à l’aube d’une nouvelle […]

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Méta-Hebdo : OpenSea, Kraken, Yuga Labs, zoom sur l’actu NFT de la semaine

Survolons – Parfois, pleines de couleurs et de NFT légers nous permettant de nous habiller dans le métavers, parfois effervescentes, et parfois, plus calmes, les semaines se suivent et ne se ressemblent pas dans l’univers des NFT et du métavers. Ce fut le cas cette semaine, malgré certains évènements qui ont su attirer notre attention. De la guerre des exchanges NFT, au game over de Yuga Labs sur la blockchain Ethereum, prenons de la hauteur sur cette méta-semaine.

La guerre des marketplace NFT

Opensea s’envole

La place de marché NFT Opensea à décidé cette semaine de confirmer son succès et d’accroître son développement. Après avoir intégré les NFT de la blockchain Solana (SOL) au mois d’avril dernier, Opensea a fait un nouveau choix stratégique.

Opensea s’est donc tourné vers un agrégateur NFT : la société GEM. Cet agrégateur de données permettra aux utilisateurs d’avoir un comparateur de prix avec les autres places de marché NFT.

Le service restera toutefois indépendant d’Opensea en tant que marque autonome. La réputation de la plateforme affaiblie par un hack il y a quelques mois, l’oblige à affirmer son envie de sérieux et de sécurité. Aussi, aprés l’expertise technique du projet (due diligence) la société à préféré se séparer d’un employé sulfureux et malveillant.

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Kraken rejoint Coinbase et FTX : une pieuvre parmi les plateformes NFT

Coinbase lançait il y a moins de deux semaines la version Beta de sa marketplace NFT et ouvrait justement cette semaine son accès au grand public. Binance s’était déjà lancé au mois de juin, rejoint par FTX au mois de septembre 2021.

C’est maintenant au tour de Kraken d’étendre ses tentacules autour du phénomène NFT. Pour le lancement de cette plateforme, ce sont plus de 8,4 millions de personnes qui se sont inscrites sur les listes d’attente. La pieuvre de la blockchain permet ainsi à certains de ses utilisateurs de s’inscrire sur une liste afin d’utiliser la version bêta de la market place NFT.

Des NFT toujours aussi chouettes !

VanEck : après Bitcoin, les NFT

VanEck, société de gestion de placements basée à New York est spécialisée dans les fonds négociés en bourse (ETF). Cependant, stoppée par la SEC dans sa course à l’ETF portant sur des contrats à terme BTC. Ce faisant, la société c’est finalement tournée vers les NFT.

1000 NFT vont être crées dans la collection «VanEck Community NFT ». Cette collection lancée sur la blockchain Ethereum s’articule autour de caricature du Père fondateur des États-Unis, Alexander Hamilton.

Le but de cette collection est de proposer une communauté aux investisseurs de VanEck. Ces NFT sont également une manière d’éduquer les détenteurs de cryptomonnaie. La vision du cofondateur de VanEck, JP Lee à ce sujet mérite d’ailleurs d’être soulignée :

« Nos NFT comprendront tous des avatars 3D époustouflants et des vidéos de style narratif qui aideront à créer un véritable sens de l’Histoire et à stimuler la discussion, le débat et la communauté. Notre personnage “Hammy” sera un guide exceptionnel pour quiconque souhaite voir l’évolution du passé, du présent et l’avenir de la finance. »

La société de gestion propose alors dans cette dynamique, une feuille de route, une collection avec trois niveaux de rareté qui permettront d’avoir accès à des événements et des avantages proposés par VanEck.

« Le voici ! Lancement aujourd’hui des NFT VanEck Community (…)» – source : Twitter

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Ethereum Name Service : des NFT pas comme les autres

Sur la blockchain, Ethereum toujours cette semaine se sont les noms de domaines qui se font fait remarquer. Ces drôles de NFT nommés Ethereum Name Service sont issus d’ un protocole de nom de domaine sur la blockchain Ethereum.

En pratique, l’ENS vous permet de relier votre adresse Ethereum à une adresse marquée .ethtatasimone.eth par exemple. Pratique pour l’utilisateur comme pour le réseau, ces NFT ont le vent en poupe.

En effet, 5 ans après leur création c’est plus de 1,1 million de noms de domaine qui ont été créés. La cadence s’accélère depuis le mois de novembre 2021 atteignant son record le mois d’avril dernier avec 162 000 ENS créés. Le marché secondaire devient alors une nouvelle mine d’or. Certains NFT s’arrachent à des dizaines voire des centaines de milliers de dollars.

Un régulateur dans le métavers

Cette semaine c’est Dubaï aux Émirats Arabes Unis qui a confirmé son intérêt pour les NFT permettant à The Sandbox d’être à l’initiative d’une première historique.

En effet, le jeu métavers va être le premier à proposer dans son espace virtuel la présence d’une institution nationale. Vara, organisme gouvernemental dubaïote a pour mission de fournir un cadre d’exploitation sécurisé dans le métavers et le secteur des cryptomonnaies. Conscient que les actifs numériques font partie intégrante de la future économie, le gouvernement de Dubaï souhaite permettre à l’industrie blockchain de s’installer à ses côtés.

« L’acquisition de terres par VARA dans le Sandbox est symbolique de notre confiance dans ce secteur, et il nous incombe en tant que gouvernement d’être le pont qui permet aux investisseurs et aux consommateurs d’adopter en toute sécurité et de faire évoluer l’économie en collaboration. En plus de générer des avantages économiques directs et une accélération du PIB pour Dubaï, le VARA considère cela comme la première étape vers un apprentissage partagé. »

Helal Saeed Almarri, directeur général de la Dubai World Trade Center Authority

Dubaï s’inscrit alors comme future capitale du métavers. Laeder à la pointe de la technologie, VARA permettra l’interopérabilité, l’adoption des investisseurs et une protection face à la volatilité des marchés.

Ethereum et Yuga Labs : le game over de la semaine

Le fiasco Otherdeed

Yuga Labs, maison mère des singes NFT Bored Ape Yatch Club a dû cette semaine réparer les pots cassés de son premier mint (lancement, création de NFT ). En effet, le lancement des parcelles de son métavers a fait exploser la blockchain ethereum.

Face à ce fiasco qui fait l’actualité cette semaine, Yuga Labs s’est vu contraint dans cette jungle de rembourser les transactions échouées lors du mint des NFT Otherdeed. C’est donc au total 90,57 ETH, environ 265 000 dollars au moment de la rédaction, qui ont été rendus aux 640 utilisateurs.

« Nous avons remboursé les frais de gaz à tous ceux qui ont effectué une transaction qui a échoué en raison des conditions du réseau causées par le mint (…) Les frais ont été renvoyés aux portefeuilles utilisés pour la transaction initiale. »

Déclaration de Yuga Labs sur Twitter

Le choix de Polygon pour sauver la partie

Après ce lancement chaotique des parcelles sur Ethereum, Yuga Labs a décidé que son token lApe Coin se porterait bien mieux sur le réseau Polygon. La vente des parcelles de ce métavers a permis à Yuga Labs un gain de 16,7 millions d’ApeCoin, soit 317 millions de dollars. La congestion lors du lancement du mint a fait augmenter les frais de réseau NFT. S’étendre sur Polygon permettrait de profiter de ces bénéfices en ApeCoin sans empatir des frais ethereum.

Annonce du support du ApeCoin sur Polygon – Source : Twitter.

Elon Musk surfe lui aussi sur cette actualité et change sa photo de profil Twitter pour proposer à la place un photo montage de Bored Ape. La rumeur se répand qu’il en est fan, mais non, le chef d’entreprises fait le choix du sarcasme :

«Je ne sais pas … ça me semble un peu fongible» Compte Twitter @elonmusk

Une fois que nous avons pris un peu de hauteur, nous comprenons que la semaine ne fut pas si calme qu’elle en a l’air. De Yuga Labs à OpenSea en passant par d’autres tels qu’Axie Infinity, nombreux sont les projets qui poursuivent leur développement, malgré parfois quelques embûches. Nous continuerons, semaine après semaine de les suivre, ensembles.

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Le marché des NFT atteindrait les 13,6 milliards de dollars en 2027

Selon le cabinet d’études, MarketandMarket l’évaluation actuelle de 3 milliards de dollars des espaces NFT atteindra 13,6 milliards de dollars sur la base d’un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 35,0 %. Un rapport détaillé sur le marché des NFT Dans un rapport intitulé « Non-Fungible Tokens Market by Offering (Business Strategy Formulation, NFT Creation, […]

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La légende de la boxe Floyd Mayweather fait de nouveau la promotion d’une arnaque NFT

La légende de la boxe Floyd Mayweather s’est encore fait prendre en train de promouvoir un projet NFT frauduleux sur ses canaux de médias sociaux. En effet, l’équipe anonyme derrière son nouveau projet, Mayweverse, a disparu avec près de 200 000 dollars de recettes. Une nouvelle arnaque pour le boxeur Mayweather a des antécédents dans […]

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Réglementation européenne des cryptomonnaies : MiCA, frein à l’innovation ou cadre approprié ?

La commission des affaires économiques et monétaires du parlement européen (ECON) s’est attelée à la difficile tâche de proposer une réglementation harmonisée afin de réguler le secteur en pleine effervescence des crypto-actifs. Le projet de règlement, nommé MiCA pour « Markets in Crypto-Assets » fait partie du train de mesures qui vise à « libérer et renforcer le potentiel que la finance numérique peut offrir sur le plan de l’innovation et de la concurrence, tout en limitant les risques », selon l’exposé des motifs de la commission dans sa proposition datant de septembre 2020.

Dans les faits, ce projet MiCA, ambitieux et âprement débattu, pourrait a contrario limiter plutôt que renforcer le potentiel de cet écosystème florissant. C’est en tout cas la vision partagée par un grand nombre d’acteurs du secteur, représentés en France par l’ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques).

Ce contenu vous est proposé par Léo Schenk et Pierre Gineste, consultant et senior manager chez Nexialog Consulting.

Dans quel contexte s’inscrit MiCA ?

« Un actif dont la valeur perçue ou inhérente dépend principalement de la cryptographie et de la DLT (Distributed Ledger Technology) ou d’une technologie similaire, qui n’est ni émis ni garanti par une banque centrale ou une autorité publique, et qui peut être utilisé comme moyen d’échange ou à des fins d’investissement ».

Définition du terme crypto-actif. Parlement Européen, 17 mars 2022.

Le règlement MiCA s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action global pour les technologies financières. Suite à l’envolée de la capitalisation des crypto-actifs en 2017, l’ABE (Autorité bancaire européenne) et l’AEMF (Autorité européenne des marchés financiers) avaient été chargées d’évaluer si le cadre réglementaire existant était adapté. Selon l’avis rendu en 2019, la législation était non seulement difficilement applicable, mais pouvait de plus entraver le développement du secteur.

Entre temps, différents pays membres ont légiféré sur des questions relatives aux crypto-actifs en ordre dispersé : fiscalité, encadrement des activités liées, enregistrement auprès des régulateurs nationaux …

Le marché européen étant ainsi fragmenté, il était nécessaire d’établir un cadre juridique harmonisé, offrant aux investisseurs un niveau approprié de protection, permettant de garantir la stabilité financière et une concurrence loyale, tout en soutenant l’innovation.

L’histoire de la loi MiCA

C’est dans ce contexte qu’une première proposition a été rédigée par la Commission en septembre 2020. A la suite de celle-ci le député européen allemand Stefan Berger a été désigné rapporteur du projet. Ce dernier a présenté un premier rapport en février 2021, puis, suite aux avis donnés par la Banque centrale européenne, le Comité économique et le Contrôleur européen de la protection des données, une dernière version a été soumise au vote de l’ECON en mars 2022.

Bien que la proposition ait été acceptée après avoir été amendée, elle doit désormais être présentée devant la Commission européenne et le Conseil de l’Europe. Si elle est adoptée à la suite de ce trilogue, les acteurs du marché des crypto-actifs auront 18 mois pour s’y conformer totalement.

Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne.

Que contient le projet MiCA ?

MiCA reprend une partie des règlements appliqués à la finance dite « traditionnelle », soit MiFID, abus de marché (MAR) et prospectus, en les adaptant aux spécificités du marché des crypto-actifs.

Le règlement porte sur quatre volets principaux :

1. Offre au public de crypto-actifs (autres que stablecoins ou jetons de monnaie électronique)

Cette activité sera réservée aux personnes morales, qui ont établi un livre blanc détaillant entre autres le projet de l’émetteur, le type de crypto-actif, la technologie sous-jacente et bien entendu les risques encourus. Ce document ne nécessitera pas de validation de la part du régulateur mais ce dernier devra tout de même être notifié. Les communications commerciales seront également encadrées. Les fonds obtenus en contrepartie de l’offre seront confiés à un établissement de crédit ou un dépositaire de crypto-actifs agréé. Les investisseurs bénéficieront d’un droit de rétractation.

2. Les jetons se référant à un ou des actifs (stablecoins répliquant plusieurs monnaies ayant cours légal, un ou plusieurs crypto-actifs, matières premières ou enfin combinaison de tels actifs)

L’émission de ce type de crypto-actif sera soumise à un agrément si un certain encours est dépassé et que son offre ne s’adresse pas uniquement à des investisseurs qualifiés. L’agrément sera délivré sous certaines conditions : dispositifs de gouvernance et de gestion des risques, mécanismes de contrôle interne et exigence de fonds propres (montant le plus élevé entre 350 000€ et 2% de la valeur moyenne de la réserve). Un livre blanc doit également être notifié à l’autorité compétente.

3. Les jetons de monnaie électronique (« e-money token », stablecoins répliquant une monnaie ayant cours légal)

Du fait que ce type de stablecoin a pour objet principal d’être utilisé comme moyen d’échange. Il vient ainsi concurrencer directement la monnaie fiduciaire répliquée. La réglementation est ici la plus contraignante. En effet, l’émetteur doit être agréé comme établissement de crédit ou établissement de monnaie électronique. Il doit également être en mesure de rembourser les détenteurs du jeton à tout moment et à la valeur nominale dans la devise répliquée. Les actifs détenus en compte propre et ceux servant à couvrir les jetons émis doivent être séparés, ces réserves devant être auditées et soumises à un plan d’investissement strict afin de maintenir une liquidité suffisante. Enfin, l’émetteur ne peut proposer de rémunérer les détenteurs du jeton via le paiement d’intérêts liés à la durée de détention.

Dans les deux cas précédents, si le stablecoin est considéré « d’importance significative » selon une liste de critères déterminés (capitalisation boursière et volume d’échange par exemple), l’émetteur aura l’obligation de se conformer à des contraintes réglementaires supplémentaires ainsi qu’à une surveillance par l’Autorité bancaire européenne.

4. Les prestataires de services sur crypto-actifs (PSCA)

Ce volet, grandement inspiré du régime français des prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) concerne entre autres les dépositaires, les plateformes de négociations, l’investissement pour compte de tiers ou les prestataires de conseils.

Ces activités, réservées aux personnes morales, nécessiteront un agrément avant de pouvoir être exercées au sein de l’union. Afin d’obtenir ce dernier, les prestataires seront soumis à de multiples règles : honorabilité des dirigeants, procédures de traitement des réclamations, système de gouvernance, de contrôle interne, exigences prudentielles, garanties de « best execution » des ordres ainsi que différentes règles relatives aux abus de marchés.

Enfin, les prestataires devront respecter les obligations en matière de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme au titre de la directive (UE) 215/849. Une procédure KYC sera requise, ainsi qu’une certaine traçabilité des fonds. Ces mesures peuvent s’avérer difficilement applicables étant donné la nature décentralisée et pseudonyme de la blockchain dès lors que les fonds transitent via des adresses non détenues par des établissements.

À noter que MiCA ne s’applique pas aux « security tokens », définis comme actifs financiers « classiques » au sens de MiFID. Pour ce type de produit, un régime pilote est en cours d’élaboration afin de faciliter les essais sur l’utilisation de la DLT dans le domaine des instruments financiers. Plusieurs tests ont d’ailleurs déjà été effectués en France, notamment par SG Forge, dans le cadre d’un appel à expérimentations sur les MBNC (Monnaie Nationale de Banque Centrale) de la Banque de France.

À noter également que les NFT (Non Fungible Tokens) sont exclus du texte, à condition qu’ils n’entrent dans aucune catégorie définie précédemment.

Projet de loi MiCA

MiCA : Un règlement très controversé

MiCA permet de poser les bases d’une régulation nécessaire de l’écosystème. Semblable au « Far West », cette ruée vers l’or attire nombre d’acteurs malhonnêtes face auxquels les investisseurs sont actuellement peu protégés. Ce faisant, le contenu du règlement est vivement critiqué :

Le pan du texte le plus décrié risquait d’entraîner l’interdiction de la méthode de consensus par « proof of work », notamment utilisée par Bitcoin, jugée polluante et devant être soumise à des normes minimales de durabilité environnementale. Cet amendement a finalement été rejeté lors d’un vote de l’ECON le 14 mars 2022, au grand soulagement des acteurs de l’écosystème.Les établissements de crédit seraient exemptés d’agrément pour l’émission de stablecoin, ce qui devrait favoriser fortement les acteurs historiques de la finance et créer une importante barrière à l’entrée, limitant donc concurrence et innovation.Le sujet de la DeFi (finance décentralisée ou open finance) n’est pas abordé dans le texte, entraînant de facto un flou juridique voire l’illégalité de certains stablecoins algorithmiques ou autres projets portés par des DAOs (Decentralized Autonomous Organization) qui ne possèderaient pas de structure légalement établie alors qu’ils émettraient des crypto-actifs.En parallèle, la commission européenne travaille sur le paquet législatif relatif à la lutte anti-blanchiment et a adopté le 31 mars dernier une proposition qui viendrait impacter de plein fouet le secteur des crypto-actifs avec obligation pour les prestataires de vérifier les informations des détenteurs de portefeuilles non hébergés sur leur plateforme. Cette mesure qui consiste en l’extension de la TFR (Transfer of Funds Regulation) aux crypto-actifs, remettrait en question l’anonymat ou, du moins, la « pseudonymité » des portefeuilles personnels, brique essentielle de l’écosystème. En plus de la lourdeur administrative qui pèserait sur le secteur, se poserait le problème de la sécurisation des données des utilisateurs.Enfin, le règlement européen est jugé trop restrictif en comparaison de ce qui se fait à l’international. Aux États-Unis, une approche de type « bac à sable » est de mise jusqu’à présent, laissant les prestataires évoluer hors du cadre réglementaire traditionnel. Tandis qu’au Royaume-Uni, la FCA (Financial Conduct Autority) lance une consultation publique appelée « crypto-sprint », afin de réfléchir avec les acteurs de l’écosystème des crypto-actifs sur la constitution du futur régime réglementaire.

Plus de 40 entreprises et organisations européennes du secteur des crypto-actifs ont transmis le 13 avril dernier une lettre aux ministres des finances des pays de l’Union Européenne, leur demandant d’assouplir les règles proposées par les règlements MiCA et TFR. Elle affirme que l’application en l’état de ces textes viendrait compromettre l’expansion et la compétitivité du secteur en Europe avec une réglementation plus complexe et restrictive que dans le reste du monde.

De son côté, Emmanuel Macron a déclaré dans une interview accordée au média spécialisé The Big Whale :

« La France sera très attentive à ce que le texte n’empêche pas l’innovation et reste aussi neutre que possible au plan technologique ».

Tels sont donc les enjeux de ce projet. L’Union Européenne parviendra-t-elle à produire un texte susceptible de satisfaire à la fois les acteurs de l’écosystème, les institutions financières « traditionnelles » et les politiques ? Et le fera-t-elle en garantissant la sécurité des investisseurs ainsi que celle des systèmes financier et monétaire, le tout sans compromettre le potentiel de ce secteur mouvant à la croissance exponentielle ? L’équation est complexe et l’enjeu de taille pour l’Europe, si elle ne souhaite pas passer à côté de la révolution promise par le Web3.

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Kraken lance bientôt sa marketplace NFT

Kraken, l’un des pionniers des plateformes d’échange de crypto-monnaie lancera bientôt sa propre plateforme NFT. L’exchange vient d’ouvrir sa liste d’attente pour une plateforme nommée Kraken NFT qui présente de nombreux avantages pour tous les fans de NFT ! Kraken se lance dans le grand bain des NFT L’année 2021 a marqué une nouvelle étape dans l’adoption croissante des NFT. OpenSea a connu un fort développement, le volume de trading sur la plateforme dépassant les 2 milliards de dollars chaque mois. Le leader représente entre 68 et 88% du marché NFT, un chiffre considérable témoignant de son quasi monopole à […]

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