Mois : juillet 2022

On n’arrête plus le développement du jeu de Fantasy Football Sorare ! En effet, la semaine dernière, on évoquait le partenariat signé par Sorare avec Zinedine Zidane. Cette semaine, on apprend que la firme française vient de signer un partenariat avec la Serie A, le championnat de football italien. Qu’est-ce que Sorare ? Pour rappel, Sorare est une entreprise française qui propose un jeu NFT de Football Fantasy. Le principe du jeu consiste à créer une équipe de football en achetant 5 cartes à l’effigie de joueurs. Du point de vue technique, ces cartes sont des NFT et s’achètent en crypto Ethereum. […]

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Gap présentera sa première collaboration avec Dogamí, des icônes NFT du logo Gap en édition limitée, offrant ainsi aux compagnons virtuels de Dogamí un style américain moderne et des objets à porter in-game. DOGAMÍ, la marque leader française en matière de NFT, va lancer sa toute première collaboration avec la marque de mode américaine emblématique, […]

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Otherside, le tant attendu metaverse de Yuga Labs, est désormais ouvert et opérationnel. Ainsi, près de 4500 utilisateurs ont déjà testé le jeu vidéo, entamant la première phase de leur périple de l’autre côté. À l’heure actuelle, seuls les détenteurs d’un token non fongible (NFT) de terrain d’Otherside ont pu y accéder.

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À quand la fin des actes crypto-malveillants ? – Nombreux sont les écosystèmes liés aux cryptomonnaies qui font en permanence face aux hackers. DeFi, NFT ou Play2Earn : aucun n’est à l’abri d’être la cible d’un attaquant malveillant. La dernière attaque en date a ciblé le service Premint, entraînant la perte de centaines de NFT. 

Premint : la nouvelle cible d’un hack crypto

Premint est un service dédié aux créateurs de NFT. Celui-ci leur permet de créer des listes d’adresses qui peuvent, par la suite, être utilisées dans le cadre d’une white list ou d’un tirage au sort. 

Au total, Premint comptabilise plus de 12 000 projets clients et plus de 2 millions d’utilisateurs depuis sa création. Un succès qui n’aura pas manqué d’attirer l’attention d’utilisateurs malveillants. 

En effet, le dimanche 17 juillet, les équipes de Premint ont alerté leur communauté qu’une attaque avait été perpétuée contre le projet, le 16 juillet. 

Selon les informations dévoilées, l’attaquant aurait réussi à modifier un fichier du service Premint. Cette modification lui a permis de présenter à tous les utilisateurs allant sur le site un popup de connexion vérolé. De ce fait, si un utilisateur avait le malheur de connecter son portefeuille au site, alors l’attaquant était en mesure de dérober ses précieux NFT. 

Suite à cet incident, le site a été mis hors ligne, le temps de corriger la faille et de mener de plus amples vérifications de sécurité. Tôt ce matin, aux alentours de 4 h, Premint a annoncé la reprise de son service :

« La connexion à PREMINT est sûre. Vous verrez un écran de confirmation de signature sans gas lorsque vous connecterez votre portefeuille. Nous ne demandons jamais, au grand jamais, d’accès à une transaction et vous ne verrez jamais, au grand jamais, de gazs associé à la connexion à PREMINT. »

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Bye bye à plus de 300 NFT !

Suite à cette attaque, de nombreux internautes sont partis sur la trace de l’attaquant. C’est notamment le cas de @NFTherder qui a publié ses découvertes sur Twitter. 

Selon ses analyses, plus de 317 transactions impliquant des NFT peuvent être reliées à l’attaque. Au total, la valeur du butin dérobé par l’attaquant s’élèverait à plus de 500 000 dollars en NFT. Sans grande surprise, les NFT dérobés ont directement été revendus. 

Parmi les NFT dérobés, nous retrouvons 13 Otherdeeds du métavers de Yuga Labs, 22 God Hates NFTees et 4 Imaginary Ones.

De surcroît, le NFT Bored Ape Yacht Club 3613 a, semblerait-il, aussi été compromis. Celui-ci a rapidement été revendu pour la modique somme de 90 ETH, soit 133 000 dollars.

En parallèle avec les hacks visant les projets, de plus en plus d’attaquants tentent de s’attaquer directement aux utilisateurs. Effectivement, nous avons vu une recrudescence d’arnaques diverses et variés sur Twitter.

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Les singes à l’assaut du metaverse – Yuga Labs est de loin le studio de création de NFT le plus emblématique de l’écosystème. En parallèle avec ses collections de NFT, celui-ci travaille activement à la création d’un metaverse appelé Otherside. Quelque 4 300 utilisateurs ont pu explorer en avant-première cet univers virtuel dans le cadre d’une démo. 

4 300 utilisateurs explorent l’Otherside

Otherside, le tant attendu metaverse mis au point par Yuga Labs, a brièvement ouvert ses portes. En effet, quelques 4 300 utilisateurs ont pu accéder à une démo du jeu, le samedi 16 juillet. 

Cette démo les a amenés dans une zone appelée « Marais biogénique » qui constitue le centre du monde d’Otherside. C’est également dans cette zone que les détenteurs de parcelles de terrain Otherdeeds pourront retrouver leurs terres. 

En pratique, seuls les détenteurs de NFT Yuga Labs, à savoir les Bored Apes, Mutant Apes et autres Otherdeeds ont pu participer à cette démo.

Quelques heures après la démo, Yuga Labs a dévoilé le light paper du projet. Celui-ci aspire à « communiquer et d’expliquer les principes de la plateforme, les capacités de ses développeurs et les possibilités de co-création de la communauté ».

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Otherside : un metaverse de co-création

D’après le light paper, Yuga Labs compte bien impliquer la communauté dans la création de son metaverse :

« Nous souhaitons encourager, responsabiliser et reconnaître l’expression, la créativité et l’ingéniosité de la communauté des contributeurs d’Otherside. »

Pour ce faire, Yuga Labs a mis au point un kit de développement. Effectivement, l’Otherside Development Kit permet aux développeurs de participer à la création d’Otherside :

« Les développeurs et les voyageurs pourront se salir les mains en utilisant et en donnant leur avis sur les kits de développement logiciel (SDK). Les joueurs plus occasionnels pourront utiliser les outils de construction du jeu pour leur plus grand plaisir. »

Par exemple, les développeurs et artistes pourront créer des objets dans Otherside, suivant les standards Open Object. Ces derniers permettent de rendre interopérables les objets créés aussi bien sur Otherside que sur les autres métavers respectant ce standard. 

Voyager Journey : le premier arc narratif 

Au-delà de la technique, ce light paper nous permet de grappiller quelques informations supplémentaires sur l’univers d’Otherside. 

A vrai dire, Yuga Labs a dévoilé le premier arc narratif de son jeu, intitulé « Voyager Journey » :

« Il s’agit d’une expérience de jeu narrative qui introduira et éduquera les joueurs sur les principes fondamentaux de la participation à Otherside. »

De surcroît, tous les participants à ces étapes seront éligibles à des incitations supplémentaires liées à Otherside. Évidemment, la démo de samedi était la première de ces étapes.

Dans un premier temps, ce voyage narratif se fera par le biais de plusieurs démonstrations techniques. Cela permet à la fois aux joueurs de découvrir le jeu qu’aux développeurs d’identifier les limites de leur technologie. 

Ce premier arc narratif sera suivi de 10 autres arcs déjà imaginés par Yuga Labs. Les détails de ces arcs supplémentaires seront révélés au fur et à mesure. 

Une prouesse technologique 

Pour réaliser son metaverse, Yuga Labs s’est associé au projet Improbable pour tirer parti de sa technologie M². Cette technologie permet de réunir plus de 10 000 participants en simultané avec des avatars personnalisables.

Celle-ci est d’ores et déjà utilisée par de nombreux géants du jeu vidéo, tels que 2K, Activision Blizzard ou encore EA.

En mai dernier, Yuga Labs a poussé la blockchain Ethereum dans ses derniers retranchements avec le lancement de ses NFT Otherdeeds. La congestion fut telle que Yuga Labs s’est engagée à rembourser les frais de transaction de ses utilisateurs lésés.

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Le jeu de fantasy football Sorare conclut un accord avec la Lega Serie A, la plus importante division du football italien. Les cartes NFT des joueurs des 18 équipes qui composent cette ligue débarqueront donc sur la plateforme, dès la saison 2022-2023.

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Escalade – Ryder Ripps surenchérit, après que Yuga Labs ait déposé une plainte, qui vise à empêcher l’artiste de faire plus de tort à la collection NFT Bored Ape Yacht Club (BAYC).

NFT : la fin de la guerre à un prix délirant

100 milliards de dollars : un montant qui dépasse largement le PIB annuel de plusieurs pays. L’artiste Ryder Ripps aurait pourtant indiqué à ses avocats, qu’il n’accepterait le règlement du litige qui l’oppose à Yuga Labs, qu’à ce prix.

Le message véhiculé par l’évocation de cette somme délirante, est néanmoins clair. Ryder Ripps n’a pas l’intention de déposer les armes, après que Yuga Labs ait déposé plainte contre l’artiste, au mois de juin dernier. L’entreprise reproche à Ryder Ripps, d’inonder le marché des NFT RR/BAYC, qui ne seraient que des copies des BAYC.

Yuga Labs espère faire mal au portefeuille de son adversaire, à travers une condamnation en paiement de dommages et intérêts, et obtenir une décision de la Cour qui empêcherait l’artiste et ses NFT, de nuire aux intérêts économiques de l’entreprise à l’avenir.

Liberté d’expression ou irrévérence

Ryder Ripps continue de jouer la provocation, en exigeant ces 100 milliards de dollars. La bataille judiciaire, si elle a effectivement lieu, promet d’être distrayante, à défaut d’être intéressante pour les non férus de droit.

Non content d’arroser la cryptosphère de NFT RR/BAYC pour porter préjudice à la collection concurrente, l’artiste avait émis des accusations graves contre les BAYC, en soutenant une thèse culottée, qui associe la collection NFT aux nazis.

Poussé à bout, Yuga Labs a dû sortir de son silence pour réfuter ces allégations, que l’entreprise a tout simplement qualifiées de « conneries ».

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Il a défendu l’honneur de la grenouille

Ryder Ripps a fait appel à l’expertise de Louis Tompros du cabinet d’avocats Wilmer Hale, pour défendre ses intérêts, dans le procès à venir.

Louis Tompros est connu pour avoir représenté Matt Furie, le créateur de Pepe the Frog, dans ses bras de fer judiciaires contre les organisations d’extrême droite, qui se seraient servis de la grenouille comme un mème raciste et suprématiste.

Yuga Labs a montré qu’il est bien décidé à défendre la rareté des Bored Ape Yacht Club. Avec ses déclarations, Ryder Ripps avive les passions entre ses partisans et la communauté BAYC. L’artiste bravade pour le moment, mais a-t-il des épaules suffisamment solides pour aller jusqu’au bout d’un procès, qui risque de lui coûter cher ?

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Le metaverse Otherside des Bored Ape Yacht Club est l’un des plus attendus de l’industrie crypto. Première étape avant son déploiement, sa démo technique a rassemblé plus de 4500 utilisateurs. Un premier essai qui a convaincu les utilisateurs ! Une démo technique couronnée de succès Ce sont plus de 4500 personnes qui ont participé à cette première virée dans le metaverse Otherside de la franchise à succès BAYC. Cette première étape consistait en une démo technique pour tester les capacités techniques du metaverse tant attendu. Pour rappel, les NFT des parcelles Otherdeed avaient rencontré un franc succès lors de leur […]

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Pluie cryptos – L’entreprise de télécommunication sud-coréenne SK Telekom pourrait fournir un levier de développement à l’adoption des actifs numériques. Elle créerait alors un portefeuille web3 destiné aux téléphones de ses clients.

Des actifs numériques pour plus d’un Sud-coréen sur deux

Les actifs numériques, reposant sur une blockchain, pourraient bientôt atterrir dans les téléphones des clients de SK Telekom, le géant sud-coréen de la téléphonie mobile.

Avec ses 30 millions d’abonnés recensés en décembre de l’année dernière, l’entreprise de télécommunication se lance dans un nouveau projet, qui a le potentiel d’arroser 58 % de la population du pays, avec des actifs numériques.

Selon un communiqué du 11 juillet 2022, SK Telekom a signé un accord de partenariat avec les entreprises blockchain, AhnLab Blockchain Company et Atomix Lab. Toutes collaborent pour le développement d’un portefeuille web3.

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Données personnelles : une redistribution des pouvoirs

Conscient des évolutions des sensibilités des clients envers leurs informations personnelles, SK Telekom poursuit son expansion dans le web3, un espace « où les utilisateurs possèdent et gèrent directement toutes les données », souligne Oh Se-hyeon, responsable de l’unité en charge des actifs numériques dans l’entreprise.

SK Telekom projette à cet effet, d’exploiter le potentiel de la blockchain. L’objectif ? Vérifier les informations d’identification, en particulier celles qui sont liées aux adhésions et aux certifications.

NFT et portefeuille : SK Telekom ouvre le web3 à ses clients

Ce portefeuille web3 servira donc au transfert, à la réception et au stockage de divers jetons. Les Soulbound Tokens qui sont des tokens non fongibles (NFT) qui ne peuvent pas être échangés seront également pris en charge. Leur fonction est de fournir des informations d’identification.

Plus sécurisés et plus pratiques que les portefeuilles traditionnels, à en croire le PDG d’Atomrigs Lab, Cheong Woo-hyeon, ce wallet de SK Telekom offre à ses abonnés, un « point de contact » aux diverses applications décentralisées qui composent le web3.

Alors que les autorités sud-coréennes peuvent faire preuve d’une certaine hostilité contre le secteur, exerçant une forte pression sur des cryptomonnaies comme le Litecoin (LTC), des entreprises à l’instar de SK Telekom, continuent néanmoins d’écrire l’avenir des actifs numériques dans le pays.

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Alléger le navire – OpenSea débarque une grande partie de son personnel, et emboite le pas aux bourses d’échanges de cryptomonnaies majeures comme Coinbase ou Gemini, des leaders de leur secteur qui n’ont pas pu résister à l’assaut des ours.

OpenSea prend l’eau, et écope le navire

Le cœur du sujet aurait pu être résumé en une seule phrase. La brièveté violerait néanmoins les règles du politiquement correct, pour ce type de discours. Le cofondateur et le PDG d’OpenSea, Devin Finzer, a partagé dans un tweet du 14 juillet dernier, une capture d’un long communiqué diffusé à l’interne, annonçant un licenciement massif, qui peut toucher jusqu’à 20 % du personnel de l’entreprise.

La page LinkedIn d’OpenSea affiche actuellement 774 employés. Calculette en main, l’entreprise pourrait ainsi être contrainte de remercier jusqu’à environ 150 de ses collaborateurs.

Maigre consolation ou compensation largement suffisante pour mettre du baume au cœur, les personnes concernées recevront une indemnité de départ, et continueront de bénéficier de leur assurance maladie, jusqu’en 2023. L’entreprise leur offre en sus, une possibilité d’ « acquisition accélérée d’actions ».

Ces actions ont au moins le mérite d’être plus concrètes, que des « Ils nous manqueront » ou des « ils feront toujours partie de notre histoire et de notre communauté », paroles mielleuses, mais que paroles et paroles et paroles.

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Le bilan humain catastrophique de l’hypercroissance

Le navire prend l’eau, et la direction doit prendre des mesures drastiques pour éviter qu’OpenSea ne chavire. L’hiver crypto fait fi des beaux discours institutionnels ou commerciaux des entreprises, se félicitant d’être le leader de leur secteur.

Les marchés baissiers, combinés à « une large instabilité macroéconomique » n’ont pas épargné OpenSea.  Les « changements » douloureux opérés actuellement, sont censés augmenter la résistance de l’entreprise face à « divers scénarios d’hiver crypto ». OpenSea estime ou espère, qu’il n’aura plus à « passer par ce processus » de licenciement en masse à l’avenir.

La responsabilité incomberait ainsi aux ours et aux conséquences de la guerre en Ukraine. Les coupables semblent tout trouvés, mais le conditionnel est de mise.

Le contexte actuel semble surtout mettre en difficulté les entreprises qui se sont engagées sur la voie de l’hypercroissance dans les périodes fastes, piégés par l’illusion de l’existence d’une corrélation mécanique, entre une augmentation de l’effectif et de la performance financière.

Même les plus beaux chandeliers verts sur les marchés, ont une fin. L’équipe d’OpenSea, à qui le cofondateur de l’entreprise, Alex Atallah, a confié les rênes de la société dans ses adieux, doit retenir la leçon.

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