Mois : août 2022

Un nouveau pont dans les filets des hackers – En parallèle avec l’essor de la finance décentralisée, de nouveaux protocoles ont dû être créés pour s’adapter à cet écosystème multi-chaîne. En effet, plusieurs protocoles ont voulu faciliter les transferts de cryptomonnaies entre chaînes en créant des ponts. Bien qu’utiles, ces derniers sont une proie de choix pour les hackers. Le pont cBridge vient d’en faire l’expérience après le hack de son DNS.

Le pont cBridge subit un hack de DNS

Celer Network est l’un de ces protocoles de pont, aussi appelé bridges. Son produit phare, cBridge, permet aux utilisateurs d’envoyer des fonds entre plus de 34 blockchains différentes. Celui-ci permet également l’envoi de NFT entre Ethereum et la BNB Smart Chain.

Le mercredi 17 août, le protocole a alerté la communauté qu’une attaque de détournement de DNS avait été détectée :

« Nous recevons des rapports qui reflètent un détournement potentiel des DNS de l’interface de cBridge. Nous enquêtons en ce moment, et nous vous demandons de ne pas utiliser le site web pour le bridging pour le moment. »

Quelques heures après cette annonce, les équipes de Celer Network ont confirmé l’hypothèse du détournement de DNS. Elles ont prié leurs utilisateurs d’aller immédiatement révoquer les droits concernant le smart contract vérolé.

Au total, l’attaquant a réussi à dérober l’équivalent de 240 000 dollars en cryptomonnaies aux utilisateurs de cBridge. Sans grande surprise, les fonds ont rapidement été envoyés vers le controversé protocole Tornado Cash. 

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Des fonds siphonnés par un site « clone » de cBridge

Avant d’entrer dans les détails de l’attaque, un DNS (domain name service) est un service qui permet de lier l’adresse d’un site web à l’adresse IP du serveur qui l’héberge. 

En pratique, l’attaque s’est déroulée le 17 août, entre 21h45 et minuit (heure française). Au cours de ce laps de temps, l’attaquant a réussi à détourner le DNS du site pour que l’adresse renvoie vers une copie exacte vérolée du site. 

Pendant un peu plus de 2 h, des utilisateurs se sont donc connectés à un site ressemblant comme deux gouttes d’eau à celui de cBridge, sauf que l’adresse du smart contract avait été modifiée. En signant des transactions sur ce site vérolé, les utilisateurs ont permis à l’attaquant de drainer leurs wallets. 

Comme l’ont précisé les équipes de Celer, les smart contracts du protocole ne sont pas en faute. En effet, aucune faille n’y a été exploitée :

« L’enregistrement root du DNS de Celer n’a pas été compromis et n’a jamais été modifié. En fait, cette attaque a visé des fournisseurs DNS/ISP tiers qui ne font pas partie du domaine de contrôle du projet. »

En d’autres termes, Celer n’avait pas la main sur ce problème. Notons tout de même qu’une solution existe pour se prémunir de cela en activant l’option « Secure DNS » dans les paramètres de nos navigateurs.

Un dédommagement prévu par Celer

Après avoir été mis en pause le temps de la résolution du problème, le site web de cBridge est de retour en ligne. De surcroît, les équipes de Celer ont annoncé qu’elles compenseraient toute personne ayant été impactée par cette attaque :

« Nous indemniserons entièrement les utilisateurs touchés pendant la durée de l’incident, mais nous demandons d’abord aux utilisateurs de révoquer leur approbation des contrats susmentionnés. »

Il y a une dizaine de jours, le protocole Curve Finance a aussi été victime d’une attaque similaire. Effectivement, cette attaque de DNS avait permis à l’attaquant de soutirer 570 000 dollars aux utilisateurs.

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L’article Cryptomonnaie : ils volent 240 000 $ sans effort – Le pont cBridge attaqué est apparu en premier sur Journal du Coin.

Adieu, les scams NFT ? – Phantom, le wallet phare de la blockchain Solana, écoute la communauté et permet maintenant à ses utilisateurs de détruire des NFT directement via son interface. Dénonçant les multiples arnaques aux NFT, Phantom a mis les moyens en œuvres pour désencombrer ses utilisateurs de leurs NFT frauduleux. Les tentatives de phishing au NFT sur Solana sont légion en raison du coup dérisoire des transactions. Et il était effectivement temps d’agir en ce sens.

La sphère NFT victime de scams en tout genre

Ce mercredi 17 août, Phantom a publié une note de blog au sujet de l’implémentation d’une fonction de burn (destruction) de NFT sur son wallet :

« Nous sommes encore à l’époque du Far West du Web 3. Au fur et à mesure que l’écosystème crypto se développe, le nombre de mauvais acteurs à la recherche de moyens de voler les fonds des utilisateurs augmente également. La croissance rapide de la popularité des NFT a conduit à une méthode d’attaque de plus en plus répandue pour les escrocs – les spams de NFT. »

Comme l’équipe l’explique, Phantom se désole de la situation actuelle où les escrocs 3.0 pullulent. Comme ont pu l’être les faux airdrops de tokens (notamment sur les wallets MetaMask), les attaques aux faux airdrops de NFT sont un fléau contre lequel il n’est pas facile de lutter.

Le but des faux airdrops de NFT est d’amener la cible à agir avec des sites malveillants. Pour ce faire, un NFT indiquant un lien vers une « récompense » à réclamer est envoyé sur de multiples wallets. Après avoir cliqué sur le lien, l’utilisateur va alors se voir demander d’écrire sa seed phrase ou bien d’interagir avec un smart contract malveillant pour accéder à ce qui lui a été promis. Dans les 2 cas, la victime se retrouvera avec son précieux portefeuille complétement vide. C’est en fait du phishing adapté au Web 3.

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Le burn pour éradiquer les NFT douteux, mais pas que !

Si pour l’instant aucune solution n’est réellement trouvée, Phantom passe enfin le pas de la fonction de burn de NFT tant réclamée par la communauté.

D’autant plus qu’en dehors des NFT de phishing, il y aussi tout simplement des NFT dont l’utilisateur souhaite se débarrasser. Prenons, par exemple, les NFT de whitelist avec l’arrivée de la plateforme de NFT Solana, Fractal.

Pour chaque possesseur du NFT reçu en airdrop par les membres Discord de la plateforme, des NFT de whitelist sont envoyés pour des mints à venir. Seulement, il est quasiment impossible que l’utilisateur soit intéressé par l’ensemble de ces projets (voire un seul). De ce fait, ces NFT encombrent son portefeuille inutilement.

Un meilleur contrôle de son wallet grâce à Phantom

L’intention de Phantom est de donner un contrôle plus complet sur son wallet. Dans sa note de blog, un petit tutoriel vidéo explique alors comment procéder au burn des NFT indésirables. Pour le résumer en quelques mots : 1 clic sur le NFT, puis sur les options situées en haut à droite, puis sélectionner l’option « burn ». Vous saurez enfin quoi faire de vos Unirexes.

Même si interagir avec un NFT frauduleux est une tâche qui entraîne moult réticences, la fonction de burn est sans risque et ne vous amènera pas de mauvaise surprise. Petit bonus : procéder à un burn de NFT vous fera gagner un léger (très léger) montant de SOL.

Phantom n’a pas hésité à mentionner le fait que cette fonctionnalité n’est clairement pas l’étape finale de sa lutte contre les scams. L’équipe compte bien développer ce sujet. L’implémentation d’un avertissement lorsqu’un NFT est douteux est en cours de développement. De plus, un système de détection automatisée de NFT frauduleux est à l’étude.

Phantom fait enfin l’effort de prendre au sérieux les spams de NFT qui, au mieux, agaçaient les utilisateurs et, au pire, les escroquaient. Bien que le phishing puisse paraître obsolète à notre époque, les victimes continuent d’apparaître. L’exemple des 2 Français ayant extorqué 3 millions de dollars grâce à ce procédé parle de lui-même. En prenant les rênes, Phantom, qui offrait déjà une des meilleures expériences utilisateurs, touche dans le mille.

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L’article Solana : comment Phantom veut envoyer les NFT éclatés au sol au cimetière est apparu en premier sur Journal du Coin.

La phase aride que traversent les marchés cryptos et NFT dans leur ensemble (bear run, bear market, fonds de cycle…, les terminologies varient, la sinistrose ressentie demeure) sont la cause d’une situation exceptionnellement rare. Une situation que l’on ne retrouve que tous les 4 ou 5 ans. Une situation enfin à côté de laquelle vous ne devez surtout pas passer.

Aujourd’hui, face à des vents contraires inédits, tous les projets qui avancent, communiquent et délivrent gagnent en effet le droit qu’on s’intéresse à eux. Et on accordera même une mention spéciale à ceux qui se lancent en ce moment même.

Dans toutes la diversité de leurs initiatives, les hommes et les femmes bien réels qui œuvrent en coulisses présentent des qualités universelles et précieuses. Attardons-nous aujourd’hui sur 5 d’entre-elle.

1. La force de conviction

En ce moment, plus personne ne croit en « la crypto », « le marché est mort ». Tout comme Bitcoin (heureusement il n’en est pas à sa première danse), tout « va à 0 », tout le monde le dit, n’est-ce pas ?

L’échec de l’initiative crypto-monétaire semble patent, c’est en tout cas le sentiment qui domine et s’étale dans les colonnes des médias mainstream.

La communauté se fait maigre, éparse, effrayée, méfiante. Comment s’en étonner ? Des hacks et effondrements massifs des derniers mois (LUNA, Celsius Network….), aux incessants coups de boutoir des régulateurs de tout bords, il n’a jamais été aussi difficile de conserver intactes ses quelques convictions patiemment construites sur ce sujet neuf et bouillonnant.

Et malgré cela, en dépit de ce qui semble être le bon sens le plus évident, des entrepreneurs et des porteurs de projets vont jouer leurs finances, leur réputation, parfois même leur vie de famille ou leur santé sur une conviction : demain sera extraordinaire et l’avenir s’écrira de manière décentralisée sur fonds de Web3.

Un projet, une équipe, une communauté qui ont éprouvé leur résilience et leurs qualités morales dans ce genre de contexte seront inarrêtables quand les conditions de marché redeviendront favorables (et elles le redeviendront).

2. La frugalité

Fini le bull run et ses millions levés par magie. Terminés les rêves de Lambo et les 6 chiffres en un claquement de doigts.

Aujourd’hui, il faut travailler à l’économie, à l’efficience. Faire plus et mieux avec moins. L’heure n’est plus au gaspillage ou à l’éparpillement des ressources et des compétences. Tout doit être pesé, calculé au plus juste. Même le colosse Coinbase a mis un genou à terre.

Mais voilà, les contextes difficiles, arides, où l’investisseur se fait rare et méfiant forgent le caractère et la culture d’entreprise. Un contexte qui oblige à revoir incessamment sa copie et qui balaye amateurs et opportunistes. Seuls demeurent les bâtisseurs, et ils sont peu nombreux. Une période de nature à faire naître des cathédrales, prêtes à affronter le temps et l’adversité.

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3. La pertinence

L’ambiance n’est plus aux gadgets et aux fioritures, on est tout en bas de la pyramide des besoins. Moins de Finance Décentralisée « degen » et de projets de « cryptomonnaies mémes ». Même Elon Musk s’est lassé et a préféré déserter son terrain de jeu favori.

Les potentiels de retour sur investissement faramineux et d’argent facile s’étant évaporés, chacun est conscient que le parcours d’obstacles frénétique de 2021 s’est transformé en un âpre marathon. Le temps est ainsi désormais plus propice aux projets structurants. Seul en effet ceux qui développeront de la valeur ajoutée dans la vraie vie, des vrais gens, vont s’enraciner.

Et le moment est idéal pour séparer le bon grain de l’ivraie, discerner ceux qui préparent l’avenir en restant sur le terrain alors que la plupart raccrochent les crampons.

Le lessivage est tel, qu’on pourrait même volontiers estimer être à un point d’inflexion historique. Une bascule qui pourrait sans surprise voir disparaitre 95% des « projets » crypto et NFT actuel (un phénomène équivalent en terme de cheminement à fin-2018 pour le grand ménage des ICO).

D’où l’importance de rester attentif à ceux qui restent.

4. La recherche de conformité légale et fiscale

Il n’a échappé à personne que l’amour des régulateurs pour notre industrie se fait envahissant désormais.

Lancer un projet actuellement, c’est ainsi se tracer volontairement une cible légale sur le front, en toute connaissance de cause.

Pour autant, et même si on se réservera le droit d’en débattre sur un plan idéologique et de respect du corpus de valeurs initial porté notamment par Bitcoin, le constat est sans appel : en 2022 pour une entreprise d’affaires dans le domaine crypto, ne pas intégrer une volonté de parfaite conformité réglementaire serait de l’ordre du suicide commercial.

C’est valable en France, mais également partout dans le monde. Et même les géants du secteur conviennent désormais qu’il est plus pertinent et raisonnable tactiquement de coopérer avec les autorités de régulation que de rentrer dans une dissidence nocive pour les affaires et la croissance à une échelle globale.

Les initiatives qui parviendront à franchir cette étape sans trop de dommage (certaines ne se relèveront pas ou jetterons l’éponge face à des exigences ahurissantes, souvent plus élevées que celles imposées aux banques) seront de véritables machines de guerre demain

5. L’Authenticité et la sincérité

Moins de place désormais pour les clones de clones de projets ayant bien marché et dont on essaiera d’aspirer une parcelle du succès initial. Les copie-carbones sont infiniment plus faciles à détecter dans le calme actuel que dans les rushs de marché ou tout est interchangeable et similaire et semble pouvoir aller « To ze moon ».

Malheureusement, la sincérité est toujours difficile à détecter. Et c’est précisément un des atours dont les acteurs douteux tenteront en premier de se parer, afin de convaicnre et séduire clients et investisseurs.

Pour autant, la période permet un accès direct et simplifié aux équipes, voire aux CEO et porteurs opérationnels de projet. C’est un privilège que vous devez exploiter, rien de mieux que les échanges directs pour vous forger une véritable opinion.

On ajoutera enfin que le marché est tellement atone, que même les escroqueries crypto sont en chute libre. Les malfaisants se détourne désormais du secteur pour se diriger vers des terrains de chasse plus propice. L’atmosphère s’en trouve soudainement plus saine.

Mais cette respiration de marché est provisoire. Quand la machine redémarrera, que les « affaires reprendront », ces mêmes entrepreneurs seront infiniment moins disponibles, occupés qu’ils seront à rusher et profiter des vagues de croissance (et les nouveaux arrivants le leur reprocheront probablement d’ailleurs, ainsi vont les cycles du marché crypto).

Que ce soit sur le Journal du Coin ou sur les réseaux sociaux de la communauté, on vous enjoindra souvent à « DYOR » (« Faire vos propres recherches »). Mais on conviendra que plus le temps passe, et plus ce conseil est difficile à appliquer efficacement (le secteur se complexifie, les techniques et approches malfaisantes également). Ainsi, ce que vous observez aujourd’hui est riche d’enseignements. Profitez-en ! Personne ne prétend bien sûr que tous les projets actuels sont promis à un avenir glorieux. Ce qui est certain en revanche, c’est que les géants économiques de demain font leurs armes sous nos yeux.

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L’article Projets crypto : Face à la crise, 5 qualités discrètes qui forgent les géants de demain est apparu en premier sur Journal du Coin.

Meta-morphoses – Il est fréquent, au fil de nos Méta-Hebdo, que nous analysions ensemble, la conquête du web 3 que mènent, les légendaires géants du Web 2. Leur chef de file Meta, maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp n’a eu de cesse au fil des mois, d’exprimer ainsi son envie de métavers. En effet, la société qui concentre le plus grand pourcentage de trafic web, Meta voit l’avenir d’Internet dans un autre monde : Horizon Worlds. Cette semaine le géant des réseaux sociaux a ainsi fêté l’arrivée de son monde virtuel à Paris et à Barcelone.

Le metaverse d’Horizon Worlds s’installe à Paris et à Barcelone

Meta à la conquête de l’Europe

Meta, par la voix de Mark Zuckerberg, a donc annoncé cette semaine l’ouverture d’un métavers Horizon en Espagne, à Barcelone, et à Paris, en France. Accessible au plus de 18 ans, la politique de conduite et les contenus interdits sont nombreux et stricts. Par ailleurs, il faudra posséder un casque Quest 2 pour pouvoir profiter du monde virtuel proposé par Meta. Grâce aux moyens humains et financiers déployés, Meta part ainsi à la conquête de l’Europe. La France et l’Espagne ne sont, en effet, pas les seuls concernés par cette campagne. Le Royaume-Unis, l’Islande et l’Irlande ont également ouvert leurs portes à Horizon Worlds. Cette stratégie de développement est la juste continuité d’un investissement de plusieurs milliards de dollars pour le métavers.

« Nous lançons aujourd’hui Horizon Worlds en France et en Espagne ! J’ai hâte de voir les gens explorer et construire des mondes immersifs, et de le proposer bientôt à d’autres pays. »

Mark Zuckerberg – Source : Twitter

Mark Zuckerberg, le Pierre-Richard du metaverse

Cuisiné aux petits oignons par toute la toile Twitter, Mark Zuckerberg a dû affronter les détracteurs du monde virtuel, heureux d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Quel est l’objet du crime ? Cette capture d’écran postée sur Twitter. Horizon Worlds est moche pour certains et inabouti pour les plus polis. Concrètement, le monde virtuel mis en avant est digne des designs des années 2000. The Forbes déplore même un Mark Zuckerberg « au regard mort ». Les avatars ressemblent à des Mii de 2012 et n’ayant toujours pas de jambes.

D’évidence, nous ne pouvons pas les contredire.

Cet épisode risible face aux moyens déployés n’est pas sans rappeler la collection de 100 NFT déployée sur la blockchain Solana. Cet essai aux jetons non fongibles de Mark Zuckerberg avait alors fait frémir les zygomatiques de la sphère web 3.

« En l’honneur d’étendre les NFT à collectionner à 100 autres pays sur Instagram et de lancer de nouvelles intégrations avec Coinbase et Dapper, je partage ma future carte de baseball de la petite ligue NFT (…).»

Mark Zuckerberg – Source : Facebook

Horizon Worlds peut mieux faire

Mark Zuckerberg s’est défendu le 19 août 2022. Spoiler : il ne se défend pas très bien. Tenant son public sous le suspens d’une mise à jour à venir, et assurant des graphismes possiblement plus réalistes, le chef d’entreprise a promis des progrès rapides. Il reste évident qu’Horizon devra faire ses preuves s’il ne souhaite pas devenir la risée du métavers.

« Des mises à jour majeures des graphismes d’Horizon et des avatars sont à venir. Je partagerai plus sur Connect. Je sais que la photo que j’ai postée plus tôt cette semaine était assez basique. Elle a été prise très rapidement pour célébrer le lancement. Les graphismes d’Horizon sont capables de beaucoup plus – même sur les casques – et Horizon s’améliore très rapidement. »

Marc Zuckerberg – Source : Facebook

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Meta, le mauvais élève du métavers ?

Dans la famille Zuckerberg, je demande… la sœur !

Randi Zuckerberg, sœur de Mark, PDG de l’entreprise Zuckerberg Media participe au débat sur le métavers dans ces déclarations à la Global Supertrends Conference 2022, mercredi dernier. Organisé par le Crédit suisse, géant bancaire pour les plus grandes fortunes et les plus grands investisseurs, cette conférence sur invitation pense l’économie de demain.

Randi Zuckerberg définit, d’après nos confrères de CNBC, un métavers qui serait aux antipodes de celui proposé par Meta. Elle souligne le paradoxe de ne pouvoir arriver à une décentralisation complète, ingrédient indispensable pour développer le métavers tel qu’il devrait l’être. Par conséquent, compte tenu de l’utilisation embryonnaire que nous faisons de la blockchain, la sœur de Mark Zuckerberg explique que nous ne sommes qu’au début de notre conquête du monde de l’au-delà :

« Nous ne faisons qu’effleurer la surface de ce que nous allons voir dans le métavers (…) Une « décentralisation complète » et sans heurts du Web 3 n’est pas encore une réalité (…) Pour vraiment libérer le potentiel [du Web 3], nous allons devoir mettre au point un système développant l’interopérabilité. Ce que vous avez vous accompagne où que vous soyez, [et] nous n’en sommes pas encore là ».

Randi Zuckerberg—Source : cnbc

Les cryptomonnaies : persona non grata du métavers

Ainsi la cheffe d’entreprise souligne que la régulation et la nécessité de la protection des données empêchent un usage abouti des cryptomonnaies, et donc une décentralisation complète. En effet, la relation entre les cryptomonnaies et le métavers est tumultueuse. La banque centrale britannique appelle, par exemple, à la plus stricte régulation des cryptos actifs dans le métavers. Elle demande même une attention particulière dans les pays émergents. Les cryptomonnaies représentant, d’après elle, un risque de provoquer l’effondrement d’une économie émergente.

Là où certains souhaiteraient un métavers décentralisé avec sa propre économie, Randi Zuckerberg constate que c’est impossible. Les protocoles et les systèmes de gouvernance apparaissent certes comme la solution qui rendrait réellement les utilisateurs acteurs des décisions prises au sein de l’espace virtuel. La technologie des jetons non fongibles, NFT permettrait quant à elle de certifier la propriété des avatars, garant de l’identité virtuelle, mais également des lands, parcelles des métavers. Mais, leur décentralisation ne peut pas être entière et franche.

La décentralisation, entre utopie et dystopie

La décentralisation, fervente défenseuse de l’anonymat et empêchant tout intermédiaire, semble impossible dans les faits. Du moins immédiatement. Un récent rapport de Galaxy Digital va dans ce sens. Le texte souligne que les métavers décentralisés devront trouver les solutions pour l’être totalement. Ils risquent à défaut de devenir des métavers centralisés comme Roblox ou encore Horizon Worlds.

« Si ces problèmes ne sont pas résolus maintenant, les supposés métavers décentralisés ne seront pas matériellement différents de ceux construits par les géants du Web2 comme Meta […]. Le simple fait de posséder les droits sur une skin de personnage personnalisée, par exemple, ne garantit pas que Decentraland ou Sandbox autorisera l’utilisation de cette peau dans le jeu (…). En l’absence d’un monde alternatif tiers dans lequel déployer le contenu généré par l’utilisateur, son utilisation effective repose sur le consentement de l’opérateur du métavers ».

Rapport Delphi Digital « Enquête sur les licences NFT : faits et fictions» – Source

Ainsi, le rapport souligne que même des métavers tels que The Sandbox ou Decentraland ne peuvent pas proposer une décentralisation complète. Les politiques de modération de contenu permettant de limiter l’usage d’un NFT. Isolé et permis que dans le métavers qui leur est associé, l’interopérabilité est par ailleurs, une lacune que les sociétés se doivent de résoudre.

Interrogé par nos confrères de The Block sur ce sujet, Sébastien Borget, CEO de The Sandbox, confirme la voix d’une stratégie qui tend à se décentraliser :

« Nous pensons que nous continuons à proposer l’approche décentralisée du métavers qui diffère de celle construite par les géants du Web 2, où les utilisateurs n’ont aucun contrôle ni aucune propriété sur leur contenu numérique et leurs données »

Protocoles, décentralisation, cryptomonnaies et gouvernances sont alors autant de problématiques qui éloignent le metaverse de Mark Zuckerberg de la réalité. Des jeux comme The Sandbox, métavers pixelisé en phase de construction, semblent se soucier de répondre au besoin de liberté porté par la philosophie de la blockchain même si à présent, nous ne réussissons qu’à en dessiner les contours flous.

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Depuis son lancement, NFT Signals est en constante progression. La plateforme qui propose d’accompagner les investisseurs souhaitant s’orienter vers le marché des NFTs affiche toujours des profits records malgré un ralentissement du marché des NFTs sur le mois d’août. Le principe de NFT Signals est simple, il suffit de suivre les signaux d’achat et de vente délivrés par les équipes d’analystes de la plateforme. Et en plus de vous offrir un accès aux conseils d’investisseurs confirmés, le service peut se vanter d’avoir d’excellents résultats et cela semaine après semaine. Quels sont les chiffres de NFT Signals ? Pour rappel, les […]

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Dans son podcast dénommé Nifty Alpha Podcast, l’influenceur NFT Nifty Nick fait un état des lieux du marché des NFT, qui traverse actuellement sa pire période.  Il en met en exergue la responsabilité des influenceurs dans la dégradation du marché au cours des derniers mois et propose des pistes de solution pour sa reprise, notamment à l’endroit des fondateurs.

L’article NFT : Voici la recette de Nifty Nick pour que le marché prospère est apparu en premier sur Cointribune.

Marché NFT à deux doigts de l’apocalypse – Au courant de l’année 2021, le marché des NFT a connu un essor sans précédent. Bored Ape, CryptoPunk et bien d’autres collections ont vu leur prix exploser. Cependant, la chute des marchés cryptos, a aussi impacté l’écosystème des NFT. Si bien, que ce dernier serait au bord de la catastrophe à cause du protocole BendDAO. 

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BendDAO : la plateforme de lending NFT

Nous sommes tous plus ou moins habitués aux protocoles de lending (prêt) décentralisés. En pratique, ces derniers permettent à des utilisateurs d’effectuer des prêts ,en bloquant en contrepartie des cryptomonnaies en tant que collatéral. 

Si la valeur du collatéral diminue et se rapproche de la valeur empruntée, le protocole va vendre le collatéral pour rembourser le prêt. Ce mécanisme permet aux protocoles de lending de rester solvables et d’éviter les mauvaises dettes. 

Face à l’essor des NFT, les créateurs de BendDAO ont eu une idée lumineuse. Ainsi, ils ont créé une plateforme de lending spécialisée dans les NFT. 

Ainsi, BendDAO réunit deux types d’utilisateurs : 

Les fournisseurs de liquidités, qui déposent des ETH pour générer un revenu dessus ; Les détenteurs de NFT, qui peuvent emprunter des ETH en déposant des NFT en garanties.

Pour assurer la pérennité des prêts, le floor price (prix plancher) du NFT doit être 30 à 40% supérieur à la valeur empruntée. 

Sans grande surprise, ce protocole a rencontré un important succès. Au total, l’équivalent de 59 millions de dollars en NFT a été collatéralisé sur le protocole. 

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BendDAO face à la chute des marchés cryptos et NFT

Néanmoins, les NFT sont tout aussi sujets aux variations de prix que les cryptomonnaies. Ainsi, la chute récente du marché crypto, a évidemment également impacté le marché des NFT. 

Une mauvaise nouvelle pour BendDAO, qui pourrait bien connaître une cascade de liquidation. C’est ce qu’a révélé @CirrusNFT dans un thread Twitter. 

En effet, de plus en plus de prêts collatéralisés par des NFT se rapprochent de la liquidation. Celle-ci est régie par un facteur de santé. Il calcule le ratio entre la valeur du collatéral et celle de l’emprunt.

« Si vous laissez le facteur de santé de votre prêt tomber en dessous de 1, votre NFT est mis aux enchères pendant 48 heures et vendu au plus offrant si vous ne remboursez pas le prêt à temps. »

Cette situation pourrait s’avérer dramatique pour plusieurs collections de NFT de renoms.

Le cas des NFT Bored Ape et Mutant Ape déposés sur BenDAO

Comme souligné par CirrusNFT, 2,8% des BAYC et 1,6% des MAYC sont actuellement déposés sur le protocole BendDAO. 

Face à la chute des cours, la valeur de ces NFT a énormément baissé depuis leur ATH. Par conséquent, plusieurs liquidations ont déjà été enregistrées sur le protocole BendDAO. Un total de 15 MAYC sont ainsi actuellement en vente, en dessous du floor price sur BendDAO.

« Nous avons vu les premières liquidations de mutants dues à des prêts à faible facteur de santé cette semaine. À moins que les emprunteurs ne se mettent soudainement à rembourser leurs prêts en masse, il y a de fortes chances que nous en voyons d’autres dans un avenir proche. »

Comme nous venons de le voir, les NFT à liquider sont vendus au plus offrant. Cette action pourrait avoir comme conséquence de baisser le floor price de ces collections. 

Si le floor price baisse, alors d’autres liquidations peuvent être déclenchées, baissant une nouvelle fois le floor price. 

Ainsi, il est possible de rentrer dans une spirale de liquidation. Dans ce cas, chaque liquidation va engendrer d’autres liquidations, entraînant inévitablement le floor price de ces collections vers le bas. 

Le 18 août, la première liquidation d’un BAYC a été enregistrée. Ainsi, le BAYC #533 a été mis en vente par le protocole à 68,4 ETH, soit presque 4 ETH en dessous du floor price. 

Reste maintenant à savoir si les détenteurs de ces NFT vont réussir à payer leurs prêts à temps, ou si ces NFT vont être liquidés. Si liquidation il y a, et que cela entraîne une spirale de liquidation cela pourrait marquer la plus importante chute de prix pour les collections de Yuga Labs.

En parallèle, la communauté des Bored Ape pourrait bien voir sa propre plateforme d’échange de NFT voir le jour. En effet, Magic Eden souhaite mettre en place un marché de NFT qui utilise le jeton APE comme monnaie d’échange. 

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L’article Le marché NFT au bord du gouffre à cause du protocole BendDAO est apparu en premier sur Journal du Coin.

Pour Adam Hofmann, CEO de Nimble, une entreprise qui désire proposer des assurances pour le secteur des crypto-monnaies (et notamment les plateformes DeFi), il faut réfléchir à une assurance décentralisée construite sur une blockchain transparente et efficace tout en pensant à la communauté en premier lieu. En effet, le secteur des crypto-monnaies évolue extrêmement vite que cela soit du côté des NFT, du Metaverse ou même du Web3. De ce fait, le milieu doit se montrer complètement sécurisé et pourtant les attaques qui ont coûté des millions se multiplient chaque jour contre cette industrie. Seriez-vous prêt à mettre vos économies […]

L’article Les assurances du futur pour la blockchain est apparu en premier sur Cryptonaute.

https://www.dailymetaverse.fr/nft/shiba-eternity-les-plans-de-shytoshi-kusama-pour-la-sortie-du-jeu/

Après une longue période à en avoir parlé, l’équipe de Solanart a enfin fait la grande annonce. Elle a déclaré qu’elle a travaillé dur sur tous les fronts, du développement à la stratégie. À présent, elle est prête à dévoiler son nouveau projet : une plateforme avec une nouvelle interface utilisateur, une nouvelle fonction de frais personnalisés ainsi qu’une nouvelle API. Le but de l’équipe est d’offrir la meilleure expérience d’achat de NFT sur Solanart.

L’article NFT : Solanart lance une nouvelle version de sa plateforme est apparu en premier sur Cointribune.