NFT Bored Apes : face aux contrefaçons, Yuga Labs n’a plus la banane

Le singe fait la grimace – Le copyright des Apes du Yuga Labs manquerait-il à l’appel ? Difficile de croire une telle chose venant de l’une des collections NFT des plus emblématiques de ces dernières années. Toutefois, l’incursion récente de ce nouvel art digital dans notre société a pris de cours les instances règlementaires. Si bien que c’est lors de procès que pourrait bien s’établir la jurisprudence de demain. Et, celui qui voit s’affronter Yuga Labs et l’artiste Ryder Ripps pourrait bien ne pas faire exception. Décryptage.

Les Bored Apes et la guerre du copyright

La réputation de Yuga Labs n’est plus à faire. Depuis son coup de génie avec le lancement de la célèbre collection NFT du Bored Ape Yacht Club (BAYC) en mai 2021, elle s’est aussi accaparé les Cryptopunks et les Meebits de Larva Labs. Devenant ainsi le porte-étendard de ce que l’on pourrait appeler l’industrie des NFT de luxe. Mais, un petit caillou dans leur chaussure pourrait bien venir perturber cette belle aventure.

Tout débute en juin dernier, lorsque Yuga Labs intente un procès à l’encontre de l’artiste Ryder Ripps. Ce dernier est à l’initiative de la collection NFT RR/BAYC fortement dérivée de l’originale. Yuga Labs l’accuse donc de publicité mensongère, de contrefaçon de marque et de cybersquatting. En d’autres termes, de profiter de la notoriété de la collection sans l’accord de celle-ci. Ripps nie en bloc l’accusation. Il prétend vouloir via sa collection NFT attirer l’attention sur de potentiels liens entre les BAYC et des symboles néonazis. Par ailleurs, il cherche à prouver qu’aucune collection NFT, même les plus grosses, n’est protégée par un copyright.

Quand la justice s’emmêle, les singes du Yuga Labs s’en mêlent ?

L’avocat de Ripps avance ainsi que la collection RR/BAYC serait une forme d’expression artistique prenant la forme d’un art d’appropriation. Il faut oser, certes, mais dans le cadre d’un procès, seul le verdict final compte. Ryder Ripps veut donc amener Yuga Labs sur le terrain du copyright en faisant prononcer par la Cour l’absence de copyright lié aux images de ces singes aux airs ennuyés. Et Yuga Labs semble aussi ennuyée qu’eux sur ce pan légal.

« [L’opposition] demande à la Cour de déclarer que Yuga Labs ne possède pas de copyright sur les images Bored Ape. Un copyright existe à partir du moment où du contenu pouvant être copyrighté est ancré dans un médium d’expression, quel qu’il soit. L’enregistrement d’un copyright n’est pas nécessaire pour en détenir un, en revanche c’est nécessaire pour lancer une action légale. La Cour ne devrait pas s’exprimer sur la détention ou non par Yuga Labs d’un copyright sur les images de Bored Apes car une telle opinion serait indicative tout au plus. »

Extrait des documents soumis à la justice par les avocats de Yuga Labs

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Yuga Labs, l’accusateur accusé ?

D’ailleurs, Yuga Labs ne poursuit pas Ripps pour une violation de copyright. Soit parce que l’artiste pourrait s’appuyer sur des arguments de libre inspiration. Soit parce que le terrain du copyright dans le domaine des NFT est plus que miné. Et que Yuga Labs dans ce domaine n’est peut-être pas aussi carré qu’on pourrait le penser.

Les créateurs du Yuga Labs avaient pourtant affirmé que détenir un NFT permettait justement à son détenteur d’en obtenir les droits de copyright. Ainsi, chacun était libre d’utiliser l’image de son singe favori, en créant, par exemple, une collection de t-shirts à son effigie, un show TV, un concert ou toute autre fantaisie. Sans crainte de retour de bâton de la société mère.

« Un manque d’enregistrement de copyright en bonne et due forme ne signifie pas que l’entité en question ne possède pas de copyright. Quand la provenance est documentée, comme les NFT BAYC, la protection par copyright est automatique. »

Nous verrons bien si les méandres de la justice donnent raison à Yuga Labs. Car la société pourrait être accusée à son tour de publicité mensongère si l’absence de copyright venait à être approuvée par la Cour.

C’est un labyrinthe complexe de réglementations que les NFT, et par extension les cryptos, vont devoir arpenter durant les prochaines années. Après avoir longtemps ignoré ce secteur jugé futile, les instances réglementaires dégainent tour à tour leurs réglementations, à l’image de MiCA (Market in Crypto Assets). Sauf qu’à vouloir désormais aller plus vite que la musique, elles pourraient bien mettre en péril l’avenir prometteur de tout un secteur.

Vous êtes en droit de ne rien comprendre à la tendance NFT. En revanche, ne pas vous intéresser à Bitcoin est impardonnable ! N’attendez plus pour préparer l’avenir en allant vous inscrire sur la plateforme Binance, LA référence absolue du secteur. Vous économiserez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

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NFT : Sorare signe un partenariat avec la Premier League

NFT en pleine lucarne – Nous l’apprenions il y a quelques heures. Le célèbre jeu de fantasy football Sorare continue sa conquête du monde en annonçant la signature d’un partenariat avec la Premier League. Explications.

Sorare et la Premier League : ensemble pour 4 ans

Il ne leur manquait – presque – plus que la Premier League à leur palmarès. Après Zinedine Zidane, Kylian Mbappé, Lionel Messi ou encore un partenariat avec la NBA, la licorne française a donc signé un partenariat avec la première division anglaise de football pour 4 ans.

De fait, Sorare touchera un public plus large, aura une visibilité plus importante : la Premier League étant diffusée dans 188 pays. Elle possède également plus d’un milliard d’abonnés sur les réseaux sociaux.

So, you want to manage your own Premier League club?

Build your squad on @Sorare, climb the ranks, and compete for big rewards – just like a real football club owner. #BuildYourLegacy

Play now: https://t.co/OTEH21MBEX pic.twitter.com/PqSXElKqJj

— Premier League (@premierleague) January 30, 2023

Tweet de la Premier League – Source : Twitter

« Alors, vous souhaitez gérer votre propre club de Premier League ? Construisez votre équipe sur Sorare, gravissez les échelons et concourez pour de grosses récompenses – tout comme un vrai propriétaire de club de football. (…) »

Tweet de la Premier League

L’année commence donc plutôt bien pour la société française qui réussi à la fois à trouver un terrain d’entente avec la régulation française tout en continuant de démontrer sa présence sur la scène sportive internationale.

Passionné de football, collectionnez les cartes de vos joueurs préférés en NFT et managez une équipe de gagnants. Prêt à vivre une expérience de jeu unique ? Inscrivez-vous dès aujourd’hui sur Sorare, la plateforme reine du ballon rond (lien commercial).

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Entreprise : les 3 façons de se former au Web3 et préparer l’avenir

Le Web3 pâtit parfois de son image sulfureuse. Liste d’acronymes longue comme le bras, complexité technologique, écosystème en apparence réservé à une élite… : de prime abord, l’univers semble compliqué, voire inaccessible. Le tout porté par la médiatisation d’un univers spéculatif peu enthousiasmant pour ceux qui s’inquiètent et agissent pour un monde plus égalitaire et porté par les causes environnementales. Et, pourtant.

Avertissement : cet article vous est proposé par WAGLI, la 1ère formation, non technique,  pour découvrir de manière pratique les différentes facettes du Web3 et explorer ses usages positifs

Les entreprises prête au virage Web3

Il est intéressant de voir comment les entreprises, industriels ou institutions sont les premiers à s’intéresser et à mettre en pratique ces usages révolutionnaires. Innover étant un moyen de développer son activité ou de trouver de nouvelles manières de faire, d’améliorer des process ou d’éliminer des problèmes rencontrés.

Pour ce faire, la formation à de nouvelles technologies et à leurs usages, comme celles du web3, permet d’apporter une solution aux enjeux d’un secteur : limiter le nombre de krachs, apporter du dynamisme au marché ou imaginer des solutions adaptées.

Les 3 manières de se former au Web3 et aux technologies blockchains

En tant qu’organisme de formation dans le web3 pour les individus et les entreprises, chez WAGLI, nous avons identifié trois principales manières de faire.

La formation test & learn pour ceux qui osent et qui ont des process souples

Une partie des entreprises se lancent en pratiquant le « test and learn » : la compréhension se fait directement via la pratique, puis en trouvant les usages au fil de l’eau. Certains seront bons à conserver, d’autres seront invalidés ou évolueront. Les équipes se forment au fur et à mesure des projets et ancrent des intuitions acquises par la pratique.

Il y a, par exemple, des entreprises qui testent des collections de NFT en programme de fidélité et qui, avec le temps, trouvent de nouvelles fonctionnalités, ce qui permet de proposer un service vraiment intéressant pour l’utilisateur. 

On notera que beaucoup d’entreprises restent au premier step du « test » et s’arrêtent là. Ce qui mène souvent à un constat d’échec. Tandis que celles qui poursuivent, qui adaptent, qui prennent le temps de comprendre leurs utilisateurs, finissent (presque) toujours par trouver un usage pertinent.

Le recrutement de talents experts Web3, pour ceux qui n’ont pas de temps à perdre

D’autres organisations préfèrent recruter directement des talents ayant déjà les compétences dans ces sujets et construire avec eux les stratégies web3 de l’entreprise. 

C’est également une manière de former les équipes présentes, qui se fait par capillarité, lorsque les projets web 3 permettent notamment d’intégrer d’autres équipes (marketing, commerciale, SI…), ce qui est souvent le cas. 

Le risque ici est que les talents externes prennent du temps à comprendre les enjeux et la culture de l’entreprise, et soient trop focus technos. Hors, il est fondamental de bien comprendre les besoins ou la culture interne d’une organisation pour développer les solutions les plus pertinentes.

La formation par la pratique aux usages blockchains, NFT, crypto pour ceux qui visent la simplicité

Il y a enfin la troisième manière de faire : ceux qui souhaitent commencer par former leur équipe actuelle en alliant théorie et pratique. 

Cette dernière pratique permet de bénéficier de l’expertise terrain des collaborateurs tout en « augmentant » dans le temps, les connaissances et compétences des collaborateurs via un parcours de formation construit sur-mesure pour l’équipe, alliant théorie et pratique in situ. 

Les équipes peuvent ainsi découvrir et construire ensemble leur stratégie, tout en testant des projets qui peuvent s’avérer prolifique et pérenne.

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Aucune approche n’est à privilégier, il faut avant tout identifier ses objectifs en amont

Aucune de ces manières de faire n’est à privilégier plutôt qu’une autre. Tout dépend de la culture de l’entreprise, des équipes et des objectifs stratégiques. Une seule chose est sûre : travailler ces nouvelles technologies n’a que peu d’intérêt si l’on ne se penche pas sur ce qu’elles permettent de faire en amont.

Ce temps est bien souvent compressé par les entreprises qui souhaitent à tout prix faire comme la concurrence, ou tester rapidement pour se faire un avis. Ce qui est bien dommage, car elles risquent de passer à côté d’usages adéquats pour leurs utilisateurs ou leur business.

Prendre le temps de se former au Web3 a un coût, mais permet un retour sur investissement à moyen et long termes

Alors que l’on évolue dans une culture qui favorise la facilité, l’immédiateté et bien souvent la gratuité, se former, comprendre, demande du temps et des efforts, un investissement personnel et financier (l’investissement du temps a toujours un coût pour une entreprise).

Prenons le temps de comprendre, favorisons le temps des collaborateurs passé à se former et à découvrir de nouvelles manières de faire. Ces investissements seront sans nul doute utiles pour la suite, même si l’impact n’est pas toujours de prime abord évident. La mesure du ROI de ces formations n’est certainement pas faisable immédiatement, mais se fait sur le moyen terme. 

Un autre impact que l’on oublie souvent de mesurer est de voir comment ce temps permet de favoriser la créativité, l’audace et le bien être des collaborateurs. Mobilisés autour d’objectifs communs, ceux-ci se qui se sentiront davantage en prise avec des notions et concepts leur permettant de mieux appréhender leur secteur, métier ou même utilisateurs… et d’accompagner efficacement la révolution Web3 !

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Ordinals : L’avenir des NFT s’écrira-t-il… sur Bitcoin ?

NFT et Bitcoin, deux sujets que tout semble opposer. Le premier est unique et indivisible, l’autre se veut être l’incarnation de l’échange monétaire numérique du futur. Suite à de nombreux débats autour de la question de la fongibilité de Bitcoin, un compromis a été trouvé en 2014 au sein de la communauté. Mais récemment, ce statu quo a été remis en question par une initiative qui vise à créer des NFT entièrement hébergés… sur Bitcoin.

Bitcoin : monnaie ou base de données ?

Depuis que Bitcoin est Bitcoin, sa communauté est confrontée à une question existentielle : est-ce que la reine des cryptomonnaies est destinée à être utilisée pour des transactions financières ou au contraire, agir comme une base de données sécurisée, destinée à supporter différentes applications ?

La réponse à cette question est cruciale car elle va déterminer où va se situer Bitcoin dans le trilemme de la blockchain : 

Si le protocole est prévu pour les transactions financières, l’ensemble de l’historique des transactions ne nécessitera qu’un disque dur externe. Cela permet à n’importe qui de télécharger la blockchain pour y vérifier les informations.A l’inverse, si le protocole est prévu pour être une base de données, les blocs contiendront beaucoup plus de données et il sera plus difficile pour le grand public de vérifier les transactions lui-même.

Cette problématique, qui revient très directement la taille des blocs a été le sujet de nombreuses controverses, à tel point que cela a engendré une « guerre des blocs » au sein de la communauté des années plus tard. Mais revenons en 2010, époque où Satoshi vivait encore sur le forum bitcointalk.org et a eu le temps de s’exprimer sur cette question. 

BitDNS : un service DNS finalement sur Namecoin

Un an après sa publication, l’idée d’utiliser Bitcoin pour sa robustesse et sécurité pour autre chose que des transactions financières a commencé à apparaître. L’une des premières idées proposées sur bitcointalk fut BitDNS, un service DNS hébergé sur le protocole Bitcoin. 

Bien que l’idée soit solide, le problème restait le même : cela risquait d’augmenter radicalement la taille de la blockchain et s’écartait du but initial de Bitcoin. Finalement, Satoshi Nakamoto s’exprima sur le sujet: 

« Empiler tous les systèmes de quorum de preuve de travail du monde dans un seul ensemble de données ne passe pas à l’échelle. Bitcoin et BitDNS peuvent être utilisés séparément. Les utilisateurs ne devraient pas avoir à télécharger l’ensemble des deux pour utiliser l’un ou l’autre. »

Satoshi (déc. 2010)

Toujours en mettant au centre des priorités l’utilisateur final, Satoshi estime que non, Bitcoin n’est pas fait pour supporter BitDNS mais qu’un autre protocole pourrait très bien le faire. ET c’est ce qui arriva, BitDNS allait finalement être supporté par la blockchain Namecoin, davantage calibrée pour échanger des données.

Mais une autre blockchain, ce n’est pas Bitcoin. Les discussions ont continué jusqu’à trouver un compromis en 2014 lorsque les équipes derrière Bitcoin Core ont adopté la fonction OP_RETURN. Cette fonction permettait d’inclure des messages dans les transactions, d’abord dans une limite de 40 octets puis 80 en 2016.

La fonction OP_RETURN et Taproot

Grâce à la fonction OP_RETURN, les transactions peuvent donc contenir du texte comme par exemple, des haïkus, un lien vers une image ou un hash IPFS. Utilisé par Counterparty pour les RarePepe, Veriblock (un altcoin) ou Omni pour la première version de l’USDT, cette fonction a été de moins en moins prisée au profit d’autres protocoles supportant mieux l’échange de données.

Ces trois projets ont totalisé environ 32 millions de transaction OP_RETURN, ajoutant au passage 10 Go à la blockchain Bitcoin (qui pèse en janvier 2023 450Go environ). Heureusement, ces transactions sont dites « prunables », c’est-à-dire que les nœuds sont obligés de les télécharger mais elles n’ont ensuite plus besoin d’être conservées en mémoire.

En 2021, un nouveau soft fork de Bitcoin allait avoir lieu : Taproot. Son but était d’accroître la confidentialité, la flexibilité et surtout la scalabilité des smart contracts grâce à trois Bitcoin Improvement Proposals (BIP) : 

Les signatures de Schnorr (BIP-340) ;Taproot (BIP-341) ;Tapscript (BIP342).

Mais est-ce que sans le vouloir, la proposition Tapscript n’allait pas permettre de contourner la limite de taille imposée par OP_RETURN ? En 2023, un nouveau protocole NFT sur Bitcoin va répondre à cette question : Ordinals.

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Ordinals, un nouveau protocole NFT sur Bitcoin

Avant d’entrer plus en détail sur le tour de force que tente Ordinals, revenons sur la notion de fongibilité. Un actif dit fongible est interchangeable contre un autre actif de même nature, qualité et quantité. 

On pourrait penser que 1 BTC = 1 BTC mais en réalité, ça dépend de l’historique de leur utilisation car le moindre satoshi peut être retracé à la manière d’un grand livre de compte. Si une activité dans l’historique déplait (par exemple : bitcoins ayant servi pour un achat sur le darknet) à un potentiel acheteur, il préférera peut-être acheter des bitcoin fraîchement minés. Dès lors, la condition qu’un actif doit aussi être de même qualité pour être fongible n’est plus respectée.

Ordinals va utiliser ce principe de fongibilité à qualité variable pour transformer chaque satoshi en NFT potentiel sans sacrifier leur nature ou leur quantité. Pour parvenir à cet équilibre, les échanges ne pourront se faire qu’entre utilisateurs voulant utiliser les satoshis identifiés par le logiciel d’Ordinals. Les logiciels Bitcoin qui ne suivent pas cette méthode utilisent les satoshis comme paiement de frais de transaction et auquel cas, le NFT serait perdu.

Perdu, oui, car les NFT d’Ordinals sont stockés 100% onchain. Mais avec la limite de 80 octets imposée par la fonction OP_RETURN, comment Ordinals a trouvé la place pour des fichiers plus volumineux ? En profitant de la dernière mise à jour Taproot, qui assouplit les limites de taille de données témoins (comme les signatures) dans une transaction.

En conséquence, une transaction Ordinals peut donc remplir les 4Mo d’un bloc Bitcoin, soit 5000 fois la limite imposée par OP_RETURN !

Les revers de cet exploit

Ordinals – Inscription 247

Avoir réussi à profiter de tapscript de cette manière n’était pas prévu initialement par les développeurs de Taproot. Mais même si les transactions Ordinals sont prunables, elles soulèvent un certain nombre de questions et critiques. 

Premièrement, en passant par les données témoins, les frais de transaction sont moins chers qu’en utilisant la fonction OP_RETURN. Ensuite, en occupant tout l’espace d’un bloc, les transactions Ordinals risquent de ne laisser plus aucune place pour d’autres types de transaction financière. 

Bien entendu, d’autres blockchains et services sont plus adaptés pour minter des NFT en nombreuses éditions. Mais aujourd’hui, la possibilité d’avoir des NFT entièrement hébergés sur la blockchain la plus sûre qui existe met fin au statu quo concernant cette partie de l’identité de Bitcoin.

Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Tout comme l’a dit l’auteur qui a inspiré cet article, je ne pense pas être assez intelligent pour répondre à cette question.

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Hermes contre MetaBirkin : le procès a lieu aujourd’hui

L’action en justice pour contrefaçon de la société Hermès contre l’artiste américain Mason Rothschild devrait se tenir aujourd’hui même devant un tribunal fédéral de Manhattan. Plusieurs experts redoutent que cette affaire judiciaire ait des répercussions majeures dans l’univers des NFT. On fait le point dans cet article. Le procès va se dérouler dans quelques heures   La plainte pour contrefaçon contre Mason Rothschild avait été déposée le 14 janvier 2022 devant le tribunal de Manhattan, quelques jours seulement après le refus du célèbre artiste américain de suspendre la commercialisation de sa collection NFT. Rappelons que l’artiste avait réussi à vendre […]

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Le tribunal des cryptos : Hermès contre Mason Rothschild

30 janvier 2023, début d’un procès qui fera date – C’est ce lundi que s’ouvre à New York un procès qui s’annonce particulièrement savoureux : la maison de luxe Hermès attaque l’artiste Mason Rothschild pour contrefaçon. Dans l’attente de la décision, que nous ne manquerons pas de vous communiquer une fois qu’elle aura été rendue, il est important de revenir sur le contexte de cette affaire.

Tu pousses le bouchon un peu loin Mason

C’était il y a un an. Le 14 janvier 2022, les avocats de la maison Hermès portaient devant la justice la plainte déposée à l’encontre de l’artiste Mason Rothschild, lequel commençait à tanner le cuir de la luxueuse maison française.
Après avoir vendu pour 23 500 $ un NFT s’inspirant grandement de l’allure du sac « Birkin » iconique de la marque, l’artiste a réitéré en proposant sur OpenSea une collection de 100 NFT nommée « MetaBirkins ».

La fameuse collection Metabirkin à l’origine de la discorde

Assez logiquement, la mise en vente de ces NFT sous un nom approchant la marque Birkin et pour un prix semblable à ceux des sacs vendus en boutique n’a pas été du goût d’Hermès.

La première action de la marque au duc attelé a été de demander la suppression de la collection d’Opensea. La plateforme a rapidement coopéré avec Hermès en acceptant de « délister » la collection de ses pages.

Mais, il en fallait plus pour impressionner Mason qui a continué à promouvoir son projet via ses canaux de communications personnels et à vendre ses NFT sur d’autres plateformes.

L’artiste a même poussé le bouchon jusqu’à déposer le nom de domaine metabirkin, ce qui a poussé Hermès à passer à l’action.

Message artistique ou simple contrefaçon ?

Pour Hermès, l’artiste s’est illégalement approprié la marque Birkin et l’a contrefait sous un nom si proche de l’original qu’il n’est laissé aucun doute sur la volonté de Mason de profiter de l’aura d’un produit iconique vendu depuis maintenant presque quarante ans sous de nombreuses déclinaisons.

Le sac Birkin Faubourg tropical vendu par Hermès

Si l’histoire de cette véritable légende de la mode vous intéresse, vous pouvez la consulter sur le site officiel d’Hermès, juste ici.

Rappelons rapidement ici qu’il est obligatoire pour les marques de défendre leurs propriétés intellectuelles. Au risque, sinon, de les voir accaparées par des tiers. En cas d’inaction de la marque, ces derniers pourraient laisser sous-entendre que l’ayant droit n’a rien fait pour empêcher l’utilisation ou la reproduction de sa création, qu’il a donc volontairement abandonnée.

Ainsi, en droit français, l’article L.714-6 du Code de la propriété intellectuelle dispose que :

« Encourt la déchéance de ses droits le propriétaire d’une marque devenue de son fait :
a) La désignation usuelle dans le commerce du produit ou du service ;
b) Propre à induire en erreur, notamment sur la nature, la qualité, ou la provenance géographique du produit ou du service.
»

L’histoire du droit des marques est jonchée de cadavres de produits qui, insuffisamment défendus par le titulaire de la marque, ont sombré dans la désuétude et la banalisation. Ne valant, au final, plus en tant que marque à part entière.

Bien que le sac Birkin n’en soit évidemment pas là, il est crucial pour la maison de luxe de maîtriser l’utilisation qui est faite de ses marques et produits afin d’en assurer la cohérence et d’en préserver la réputation auprès du public.

Mason se défend en brandissant le flambeau de la liberté d’expression

Aux États-Unis, la liberté d’expression est consacrée par le premier amendement de la Constitution américaine.

Quel rapport entre la création de NFT de sacs reprenant les codes d’une marque de luxe et la liberté d’expression ?

D’après l’artiste, l’objectif premier de sa collection consiste à dénoncer la maltraitance et la souffrance animale générée par l’industrie du luxe et du prêt-à-porter. D’où le fait que les sacs metabirkins arboraient tous une fourrure différente.

De fait, l’empêcher de passer ce message reviendrait à le censurer, et donc à le priver d’un droit constitutionnel.

Post Instagram de Mason qui informe sa communauté de la plainte

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La difficile défense des marques dans l’univers Web3

Cette action en justice va être l’occasion pour les juges américains de se pencher sur la notion de propriété intellectuelle dans le Web3 et du droit des marques.

La question est finalement simple : si le dépôt de la marque protège l’exemplaire physique du produit, cette protection s’étend-elle automatiquement aux exemplaires ou déclinaisons virtuelles de ces mêmes produits ?

À ce stade, on voit mal comment la réponse à cette question pourrait être négative. À défaut, les tribunaux ouvriraient la porte à la légitimation des projets qui tenteraient de surfer sur la notoriété de marques connues.

Une décision qui devrait faire date

La Cour Suprême britannique a reconnu en mai 2022 que les NFT sont des biens susceptibles de protection légale en tant que tels et donc, distincts de la chose représentée. Les données du NFT, quelle que soit l’image ou l’audio qu’il inclut, constituent donc un objet digital distinct du matériau de base.

Si les juges américains suivent la même direction, il pourrait devenir extrêmement difficile pour les marques de faire valoir leur propriété intellectuelle en ligne. Mais, la décision prise par les juges britanniques visait à défendre le droit de propriété des utilisateurs de NFT, et non d’amputer les professionnels de la possibilité de défendre leur propriété intellectuelle. Pas certain donc que les juges américains adoptent la même interprétation dans l’affaire qui nous occupe aujourd’hui.

Mais si la protection d’une marque existante trouverait logiquement à s’appliquer aux déclinaisons tant physiques que virtuelles des produits sous son égide. Le dépôt d’une marque nouvelle reste obligatoire en cas de lancement d’un projet novateur et principalement axé sur le web3.

Naturellement, nous ne manquerons pas de revenir vers vous une fois que la décision aura été rendue. De même que nous réserverons une attention toute particulière aux actions judiciaires futures qui, par le biais de la jurisprudence qui en découlera, aideront à construire l’aspect juridique de notre secteur.

Ne permettez pas aux hackers de mettre à sac votre collection de NFT ! Ainsi, pour conserver vos avoirs cryptographiques à l’abri, la meilleure solution est encore un wallet hardware personnel. Chez Ledger, il y en a pour tous les profils et toutes les cryptos. N’attendez pas pour mettre vos capitaux en sécurité (lien commercial) !

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Bitcoin vs Ordinals – Le protocole NFT de la discorde

Jusqu’à présent, les NFTs étaient réservés à d’autres réseaux que celui du Bitcoin. Avec cette valeur ajoutée d’offrir à ses maximalistes le loisir d’en critiquer l’existence et le développement, en particulier sur Ethereum. Puis est apparu le protocole Ordinals et ses « artefacts numériques ». Une version BTC de ces jetons non fongibles appliquée à la cryptomonnaie peer-to-peer de Satoshi Nakamoto. Et de toute évidence, cette introduction déclenche une véritable guerre ouverte dans les rangs de sa communauté.

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