Quand l’art devient un maillon de la blockchain – Les NFT, une nouvelle forme d’art contemporain ? Il est désormais difficile de le nier, tant cette technologie démontre chaque jour sa capacité à rassembler les communautés. Un formidable vecteur de diffusion et de communication dont profitent de plus en plus d’artistes. Même le célèbre Andy Warhol s’y met.
Andy Warhol invite sa Marilyn dans le secteur NFT
Freeport est une plateforme permettant aux collectionneurs d’investir dans l’art à travers les NFT. Et celle-ci vient de lancer une collection de quatre pièces NFT issues des tableaux du célèbre artiste Andy Warhol. Parmi elles, des tableaux très connus : « Marilyn » (1967), « Double Mickey » (1981), « Mick Jagger » (1975) et « Rebel Without a Cause (James Dean) » (1985). L’avantage de cette campagne NFT ? Ouvrir ces œuvres à un plus grand nombre de passionnés.
Et le concept est particulier : les acheteurs détiendront une portion de l’œuvre. En effet, chaque tableau sera disponible en 1 000 exemplaires. L’avantage ? Un ticket d’entrée beaucoup plus abordable : de 250 à 860 dollars, ce qui reste une somme tout de même.
Pour ce faire, Freeport s’est offert les services de Vertalo, un outil qui permettra de tokeniser ces œuvres afin de les rendre disponibles dans l’univers DeFi (finance décentralisée) et NFT. Vertalo a d’ailleurs récemment éclairci l’ensemble des points techniques concernant cette tokenisation d’œuvres d’art avec le régulateur américain. Autrement dit, la SEC (Securities Exchange Commission) qui a donné son aval pour que les tableaux d’Andy Warhol retrouvent une seconde jeunesse sur la blockchain Ethereum.
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L’art NFT : une tendance qui est là pour durer ?
Colin Johnson, CEO et co-fondateur de la plateforme Freeport, s’est exprimé sur ce sujet et sur le boom de l’art NFT en général ces dernières années :
« Alors que de plus en plus de valeur migre sur la blockchain, l’art fractionné est graduellement recherché par une classe d’investisseurs plus jeunes et moins flexibles financièrement. Notre plateforme va plus loin que le simple découpage d’œuvres d’art en NFT. Nous avons construit une plateforme immersive et interactive avec une communauté centrée autour de l’art et cherchant à redéfinir le concept de propriété autour de l’art fractionné. »
En d’autres termes, avec l’incursion de l’art sur la blockchain, posséder quelque chose sur internet prend une toute autre dimension. A observer toutefois la prudence, car ce nouveau mode de propriété reste encore en voie de développement. La détention d’un des NFT d’Andy Warhol sera-t-il assujetti à diverses utilités ? Invitation à des événements, impression papier de l’œuvre ? Cela n’est pour l’instant pas précisé.
Derrière un NFT se dissimule la beauté de l’œuvre artistique, le sentiment de faire partie d’une communauté et parfois aussi de nombreuses utilités. Ce nouveau vecteur de propriété porté par la technologie blockchain se développe à vitesse grand V et suscite l’intérêt de nombreuses marques de mode et d’artistes qui souhaitent s’essayer à cette technologie, mais qui y voient aussi, il ne faut pas se le cacher, une nouvelle manne de gains pécuniaires.
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