Combien rapporte vraiment l’économie crypto ? Parlons argent avec PWN

L’économie crypto à la loupe. Combien les utilisateurs ont-ils payé on-chain pour utiliser les différentes blockchains ou les layers 2 ? Et combien génèrent les frais sur les plateformes de finance décentralisée ? De plus, si on peut parler d’économie crypto, combien rapporte-t-elle dans son ensemble ? Quelle est l’évolution de ces revenus depuis le début de l’année et quelle est la tendance si on compare tous ces chiffres au passé ? Voilà une multitude de questions à laquelle se propose de répondre les équipes de PWN dans leur dernier rapport.

L’idée est de donner une image aussi précise que possible des revenus générés par cette économie qualifiée de cryptonative par les auteurs, qui se sont aussi demandés si elle pouvait être auto suffisante. En mettant de côté la spéculation, la vente de token ou les revenus des exchanges centralisés, le rapport se concentre sur certaines catégories du Web3 et livre l’ensemble de ces chiffres en collaboration avec Token Terminal.

Le rapport de PWN met en lumière les gagnants et les perdants de ce début d’année crypto

PWN est une plateforme qui permet d’obtenir un prêt en crypto en déposant en garantie un NFT ou d’autres cryptos. En tant qu’application décentralisée, ses responsables voulaient savoir combien leurs utilisateurs étaient prêts à payer pour utiliser leurs services. Et plus largement, ils cherchent à savoir combien l’économie réelle de la crypto génère-t-elle chaque mois grâce à ce qu’ils appellent les utilisateurs réels, à ne pas confondre avec ceux attirés uniquement par la spéculation et le gain rapide. Voici le fruit de leur travail de fourmi résumé avec l’aide des données issues de leur rapport.

Revenus on chain générés pour chaque secteur du Web3 depuis le début de l’année en millions de dollars – Source : Rapport PWN

Ce premier tableau propose un aperçu des revenus en millions de dollars par secteur d’activité au cours des six premiers mois de l’année, puis fait une comparaison entre le deuxième trimestre (T2) et le premier (T1) dans la colonne de droite. Les catégories sont classées de haut en bas en fonction du montant qu’elles génèrent. On peut tout de suite faire trois observations :

les frais payés sur les blockchains (L1) représentent à eux seuls 65,5% de l’ensemble des revenus

le point bas semble derrière nous puisque depuis janvier l’ensemble des chiffres sont en hausse et que le total des frais générés (dernière ligne) est en hausse de 33% en moyenne pour le T2

Les secteurs des layers 2, des blockchains d’infrastructures (layer 1), des bridges et du Liquid staking sont les grands gagnants de ce début d’année alors que les revenus des marketplaces de NFT s’effondrent et que ceux des DEX marquent aussi le pas.

>> 10% de réduction sur vos frais de trading ? Inscrivez-vous sur Binance (lien commercial) <<

Les layers 2, les blockchains (L1), les bridges et le Liquid Staking explosent à la hausse ce trimestre

Concernant les deux premiers secteurs les plus rémunérateurs que sont les L1 et les L2, le rapport veut mettre l’accent sur deux phénomènes qui ont marqué ces derniers mois. Tout d’abord, il s’agit de la montée en puissance des layers 2 qui alimentent l’actualité et qui se montrent de plus en plus efficients. Les auteurs montrent un transfert de valeur des L1 vers les L2 qui se manifeste par exemple dans le pourcentage des frais de gaz générés sur les L2 d’Ethereum par rapport au réseau principal. Ils sont passés de 1,7 % au T2 2022 à 9,1 % pour le T2 2023, soit une augmentation de 80 % en un an. Moins chers, plus rapides, ces layers 2 sont de plus en plus adoptés et ces chiffres le montrent.

Revenus on chain générés par les principaux layers 2 d’Ethereum en millions de dollars – Source : Rapport PWN

Ensuite, les auteurs pointent du doigt le phénomène Ordinals qui a suscité de vives polémiques dans le milieu des bitcoiners mais qui a surtout généré énormément de frais de gaz sur le réseau Bitcoin ces derniers mois. Mais voici pour conclure sur cette catégorie, l’ensemble des données pour les blockchains (L1) et les montants payés par les utilisateurs. Chacun pourra se faire une idée de l’économie réelle liée à son projet crypto préféré…

Revenus on chain générés par les principaux layers 1 en millions de dollars – Source : Rapport PWN

Les NFT et les DEX en souffrance ces derniers mois dans la crypto

Concernant le Liquid Staking, c’est sans surprise Lido Finance qui survole les débats et qui représente 97% des frais. Avec l’avènement du staking d’ETH, la plateforme surperforme depuis des mois.

Frais mensuels en millions de dollars générés dans la catégorie Liquid Staking – Source : Rapport PWN

Enfin, c’est le bridge Stargate qui, explosant de 357%, fait ressortir cette catégorie pourtant minime en terme de volume. Voilà ce qu’on pouvait dire sur les secteurs les plus performants de ce deuxième trimestre.

Place maintenant aux relatives déceptions. Quelque soit la plateforme NFT que l’on observe, le constat est le même et les frais générés par les utilisateurs sont en chute libre dans le secteur. Et parce qu’une image vaut mille mots, voici le tableau en question :

Revenus on chain générés par les principales marketplace de NFT en millions de dollars– Source : Rapport PWN

Plus que le désintérêt manifeste du public pour le secteur, les auteurs soulignent le caractère dynamique du secteur qui a su se renouveler. L’arrivée de la concurrence avec Blur et les changements de politiques d’OpenSea ont amené une baisse générale des royalties et donc des frais. Même si cela représente une baisse de revenus, c’est une bonne nouvelle pour les utilisateurs. Enfin, sachez que les données de Rarible sont dues à un rattrapage dans la base de données et ne sont pas à prendre en compte.

Concernant les exchanges décentralisés (DEX), c’est le leader Uniswap qui mène la danse et qui représente 71% des revenus totaux de la catégorie, qui sont par ailleurs en baisse de 21% au total. Là aussi, la multiplication des acteurs amène de la concurrence et fait baisser les coûts, donc les revenus. Retrouvez l’ensemble des données qui ne sont pas traitées dans cet article directement dans l’excellent rapport de PWN.

Bilan et perspectives pour l’économie cryptonative

Avant de conclure, les auteurs ont tenu à préciser des points qui leur paraissent importants pour bien comprendre ces chiffres. Tout d’abord, un ensemble de frais n’ont pas été pris en compte, comme ceux issus des grandes plateformes centralisées comme Binance ou Kraken, les récompenses de staking et de minage, les salaires des professionnels ou encore les différentes subventions. Ceci devrait être le cas dans le cadre d’un calcul plus global de l’économie de la crypto.

PIB de l’économie cryptonative sur les 4 dernières années et projection pour 2023 en millions de dollars – Source : Rapport PWN

Pour terminer, voici le tableau récapitulatif des revenus générés depuis 2019, ce que les auteurs appellent le PIB de la crypto. Et bien qu’une baisse soit manifeste depuis 2 ans, c’est surtout l’explosion des revenus en quatre ans qui est bien l’information principale de ce rapport. Faut-il en déduire pour autant que cette économie cryptonative est viable en l’état ? Quelle sera un jour suffisamment mature pour être autosuffisante ? Elle a tout l’air d’en prendre le chemin, même si ce dernier s’avère être particulièrement chaotique et plutôt sinueux.

Pour vous, la technologie blockchain et les cryptomonnaies seront bientôt au cœur du quotidien de chacun d’entre nous. Vous pouvez vous exposer à Bitcoin, Ethereum et aux autres tokens sur l’exchange leader. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

L’article Combien rapporte vraiment l’économie crypto ? Parlons argent avec PWN est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

La DeFi, une « menace évidente » pour la CFTC ? Le patron de Coinbase en appelle aux tribunaux

Brian Armstrong vs CFTC ! Décidément, les instances de régulation des États-Unis aiment s’acharner sur le secteur des cryptomonnaies. Un exercice jusque-là plus nerveusement exercé par la Securities and Exchange Commission (SEC), sous les ordres de Gary Gensler. Mais de toute évidence, l’un de ses homologues de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), Ian McGinley, vient de décider de tenter sa chance dans le domaine. En effet, il considère les plateformes décentralisées non réglementées comme une « menace évidente ». Mais selon le patron de Coinbase cela n’est tout simplement pas de son ressort…

Les protocoles DeFi sont une « menace évidente »

Faut-il taper sur le secteur des cryptomonnaies pour se faire un nom dans les hautes sphères des instances de régulation américaine ? La question mérite d’être posée, alors que la SEC vient de décider de s’attaquer à la collection NFT de félins numériques « Stoner Cats ». En effet, c’est dorénavant la CFTC – en charge des « marchandises » – qui entre dans cette dynamique d’hostilité affichée.

Tout cela a démarré en début de semaine. C’est-à-dire lorsque le Directeur de l’application des lois de cette dernière instance de régulation, Ian McGinley, a décidé d’aborder le sujet de la DeFi. Des propos tenus au cours d’une conférence officielle tenue le 11 septembre au Practicing Law Institute.

Il faut dire que l’intitulé de cette intervention laissait peu de place au doute puisqu’il était question des « actions de la CFTC sur les marchés de produits dérivés pour les actifs numériques ».

Les protocoles de la DeFi représenteraient une “menace évidente”

« L’existence d’échanges DeFi non réglementés constitue une menace évidente pour les marchés réglementés et les clients protégés par la CFTC, et c’est une menace que nous avons prise très au sérieux. »

En cause, « ces petites erreurs dans le code des smart contracts » à l’origine de pertes colossales pour des « centaines de millions de clients » potentiellement.

C’est la raison pour laquelle Ian McGinley en appelle à plus de force pour lutter contre ces activités non enregistrées et non réglementées. Cela afin d’imposer une série de principes fondamentaux aux protocoles décentralisés de la DeFi, dans des domaines comme le traitement des actifs des clients et la gestion des risques.

>> Vous préférez garder vos cryptos à l’abri ? Choisissez un portefeuille Ledger (lien commercial) <<

Les protocoles DeFi doivent attaquer la CFTC en justice

Une déclaration face à laquelle le patron de Coinbase, Brian Armstrong, ne pouvait pas rester silencieux. En effet, cet acteur emblématique du secteur des cryptomonnaies made in US est connu pour sa lutte acharnée contre les dérives réglementaires des instances de régulation locales. Et dans le cas présent, son objectif est clairement de passer à l’offensive.

Une réponse publiée sur le réseau X (anciennement Twitter). Au programme : établir un précédent devant la justice américaine :

« La CFTC ne devrait pas créer de mesures coercitives contre les protocoles décentralisés (DeFi). Il ne s’agit pas d’entreprises de services financiers, et il est très peu probable que le Commodity Exchange Act s’applique à elles. J’espère que ces protocoles DeFi porteront ces affaires devant les tribunaux pour établir un précédent. »

Brian Armstrong en appelle au tribunaux

En cause, selon les déclarations de la CFTC, des protocoles de la DeFi comme Opyn, ZeroEx et Deridex. Une identification qui pousse donc Brian Armstrong à inciter ces projets à se tourner vers des tribunaux présentés comme « très disposés à faire respecter l’État de droit ». Car il pense de toute évidence pouvoir remporter cette bataille judiciaire menée contre la CFTC !

Comme ne manque pas de le préciser Brian Armstrong, cette prise de position de la CFTC pourrait une nouvelle fois « pousser une industrie importante à l’étranger ». Un constat également effectué il y a quelques jours par le PDG de Ripple (XRP) pour qui Joe Biden aurait tout simplement “foiré” le dossier des cryptomonnaies. Autant dire que la période n’est pas à l’apaisement sur le territoire des États-Unis.

Pour dormir l’esprit tranquille, équipez-vous d’un wallet hardware sécurisé Ledger, il y en a pour toutes les bourses. Votre sécurité n’a pas de prix (lien commercial).

L’article La DeFi, une « menace évidente » pour la CFTC ? Le patron de Coinbase en appelle aux tribunaux est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

SwissBorg vous ouvre les portes de Phaver

Faites une Phaver à vos données ! SwissBorg présente régulièrement des projets novateurs. Phaver est un de ceux qui pourraient changer la donne dans l’univers des réseaux sociaux. Si les Meta et Twitter accaparent vos données et vos contenus, Phaver vous en redonne la pleine propriété grâce à la blockchain et aux graphes sociaux. Vous aimeriez participer au lancement de cette aventure ? Suivez le guide.

 Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Phaver.

Présentation de Phaver

Phaver entend changer les règles du jeu imposées par les médias sociaux traditionnels qui peuvent à tout moment supprimer vos données sans que vous puissiez les récupérer. 

Phaver se définit comme une application Web2.5 avec un processus d’onboarding familier et accueillant pour favoriser l’ouverture au grand public. Nul besoin de posséder un wallet crypto pour s’inscrire.

L’application est construite sur les protocoles Lens et CyberConnect. Ceux-ci permettent aux utilisateurs de créer leur profil et de garder sur la blockchain leurs contenus ainsi qu’une trace de leur graphe social (la représentation des interactions avec autrui sur le réseau). Phaver tokenise les données sous forme de NFT au moyen de smart-contracts. Ainsi, l’individu peut transporter ses données sur d’autres réseaux sociaux décentralisés compatibles.

Enfin, Phaver souhaite apporter une rétribution plus juste aux créateurs de contenus au moyen d’un système de récompenses unique. Les contributeurs de qualité augmentent leur crédibilité et gagnent des points qu’ils pourront échanger contre la crypto de la plateforme. Il s’agit du programme de fidélité Phaver Cred.

 

Plus la réputation est élevée, plus les avantages associés sont importants. Cette économie, plus favorable, peut attirer des leaders d’opinion dont les apports seront appréciés par les utilisateurs. Les curateurs de contenus et les modérateurs sont également rétribués pour leur participation. Ils contribuent à construire un fil d’information pertinent. 

Comment participer au Early Deal Phaver ?

Sur SwissBorg, les Early Deals sont des opportunités uniques d’investir précocement dans des projets à fort potentiel de croissance. Phaver est encore à un stade initial de développement. La jeune pousse a lancé son application sur le protocole Lens en mai 2022. Elle a depuis été téléchargée 250 000 fois et l’activité des utilisateurs représente 75 % du volume de publications de Lens !

Si la perspective de gain est élevée, le risque existe toujours. Il convient donc d’effectuer vos propres recherches avant toute décision d’investissement. À cet effet, vous pouvez commencer par la lecture de la présentation détaillée de Phaver.

L’ouverture du vault au public est imminente. Cependant, pour y accéder, vous devez obtenir votre inscription sur la liste blanche. Les prérequis indispensables pour participer à la vente sont d’être inscrit sur l’application SwissBorg et d’avoir effectué la vérification de premier niveau. Simple, oui, mais pas suffisant !

En effet, le but est aussi d’embarquer de nouveaux utilisateurs pour tester Phaver. Vous devrez ainsi être actifs au sein de l’application pour prétendre à des niveaux de récompenses plus élevés. Des missions vous attendent pour décrocher la précieuse whitelist.

En quête de whitelist 

Si vous êtes un utilisateur assidu de SwissBorg, un vrai héros du top 1000 ou que vous testez déjà Phaver avec un niveau L4, votre sésame pour la vente vous est acquis ! 

En revanche, si vous découvrez le projet, il va falloir faire vos preuves. Rendez-vous sans plus tarder sur le site QuestN pour effectuer cinq quêtes qui vous ouvriront les portes de la liste blanche. Les tâches à réaliser sont plutôt simples : 

Indiquer votre ID SwissBorg ou l’e-mail de connexion ;

ajouter le hash d’une transaction de 1 USDC entre un wallet Web3 et votre compte SwissBorg ;

créer un compte sur Phaver et envoyer une capture d’écran ; 

suivre @Phaver sur Phaver et envoyer un screenshot ;

suivre @SwissBorgOfficial sur Phaver et envoyer une capture.

Les quêtes à effectuer pour obtenir la whitelist

Notez que le montant maximum que vous pourrez investir sera proportionnel à votre niveau sur les applications Phaver et SwissBorg. Il pourra ainsi varier de 25 à 1000 $. Nous vous invitons à consulter cette FAQ pour découvrir tout cela en détail.   

Le Web3 a déjà disrupté bon nombre de secteurs économiques et promet de modifier en profondeur notre façon d’échanger de la valeur. Phaver contribue à bonifier les interactions sur les réseaux sociaux, protégeant nos données et nos contenus. Mais l’originalité de ce projet est aussi de faciliter l’accès à de nombreuses opportunités en s’appuyant sur la technologie blockchain. En résumé, Phaver propose un modèle qui replace les utilisateurs au cœur de l’application. 

>> Pour tout comprendre au projet Phaver avant de vous lancer dans l’aventure, c’est par ici ! <<

L’article SwissBorg vous ouvre les portes de Phaver est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Les USA, le pire endroit pour lancer une start-up crypto ? C’est le PDG de Ripple qui le dit

Les raisons de la colère. Brad Garlinghouse ne cache plus son agacement ni sa contrariété quand il parle de la situation règlementaire aux États-Unis ou quand il évoque les différends qui l’opposent à la Security and Exchange Commission (SEC). Probablement usé et fatigué après des années de lutte judiciaire contre le régulateur, voire la justice de son pays, le PDG de Ripple en arrive à déconseiller son grand pays, jadis terre promise de la tech mondiale, aux futures startups de l’écosystème. Intox ? Message subliminal à la classe politique de Washington ? Simples paroles fortes émanant d’un homme en colère ? En tout cas, ses dernières déclarations à Singapour sont sans équivoques, et le monsieur avait manifestement un message à faire passer. Le voici !

Les boss de la crypto réunis à Singapour pour l’évènement Token 2049

À l’occasion de l’ouverture de la conférence Token 2049 à Singapour, un panel était organisé avec d’autres responsables de plateforme crypto pour parler de la régulation actuelle du secteur, mais aussi de son avenir. Hong Fang d’OKX, Mike Belshe de BitGo et Richard Teng de Binance étaient donc sur scène avec Brad Garlinghouse de chez Ripple pour évoquer l’arrivée probable de ces fameux ETF, mais aussi et surtout la règlementation mondiale sur les crypto-actifs et plus particulièrement aux États-Unis.

Pour information, l’événement en question rassemble la crème des entrepreneurs crypto, puisque qu’on retrouvera aussi au micro durant ces deux jours Changpeng Zhao (Binance), Jeremy Allaire (Circle), Arthur Hayes (Bitmex), les frères Winklevoss (Gemini) et des dizaines de représentants de la presse spécialisées, de la DeFi, des play-to-earn, des NFT et du monde de l’investissement dans le web 3.

Mais retour à ce premier panel et aux déclarations chocs du patron de Ripple, qui a dit tout le mal qu’il pensait des États-Unis quand on parle crypto :

« Les États-Unis sont actuellement l’un des pires endroits au monde pour lancer une startup de cryptomonnaies, et peut-être même le pire de tous. C’est même le seul pays dans lequel je vous déconseillerais de créer une entreprise en ce moment. »

Après avoir planté le décor, il a développé son propos en regardant ce qui se fait ailleurs dans le monde :

« Les États-Unis devraient s’inspirer de Singapour, du Royaume-Uni, des Émirats arabes unis et de la Suisse qui adoptent des politiques qui encouragent l’innovation crypto, tout en protégeant les consommateurs. »

Annonce du panel d’ouverture du Token 2049 sur les réseaux sociaux – Source : X

>> Vous préférez garder vos cryptos à l’abri ? Choisissez un portefeuille Ledger (lien commercial) <<

Quand il parle des États-Unis, le patron de Ripple est manifestement très amer

Il est ensuite revenu sur son sujet de prédilection et a accusé Gary Gensler de s’engager dans une guerre politique nuisible à l’industrie dans son ensemble. Mais il entrevoit une lueur d’espoir qui pourrait venir du côté du pouvoir législatif et des juges qui commencent à douter eux-mêmes du bien fondé des décisions de la SEC. Extrait :

« Je pense que vous constatez tous un changement de dynamique. Avant, la plupart des juges disaient que la SEC avait toujours raison, et ils ne s’opposaient pas vraiment à elle. Mais je pense que les choses commencent à changer. »

Enfin, les participants ont eu également un mot chacun sur l’arrivée annoncée des ETF spot Bitcoin, et le PDG d’OKX, Hong Fang, a émis quelques réserves à ce propos. Il se demande si l’infrastructure industrielle est prête à accueillir autant de capitaux qu’on le dit et si les solutions de garde actuelles seront suffisantes.

Les grands pontes de la crypto sont donc comme tout le monde. Ils sont aussi traversés de doutes et de questionnements concernant leur secteur d’activité. Législation ? Fiscalité ? Rôle des acteurs institutionnels ? Autant de réponses que de pays concernés à l’heure actuelle. C’est pourquoi la classe politique dans son ensemble ferait bien de prendre en compte les volontés de ces dirigeants, histoire de ne pas regretter dans quelques années de les avoir laissés partir et de les voir faire les beaux jours de pays un peu plus visionnaires.

Pour conserver vos cryptos,  rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation. En effet, ils sont compatibles avec l’immense majorité des cryptos et des réseaux. Ils constituent une alternative absolument essentielle à tous les exchanges qui proposent de conserver vos avoirs à votre place. Rappelez-vous, “Not your keys, not your coins” (lien commercial) !

L’article Les USA, le pire endroit pour lancer une start-up crypto ? C’est le PDG de Ripple qui le dit est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Sony, ce nouveau géant qui se tourne vers la blockchain

Sony a annoncé un partenariat avec Startale Labs dans le but de créer sa propre blockchain. Dans un marché plutôt baissier, le géant se tourne avec force vers le web3. Une infrastructure propulsée par Sony et Startale Labs Après s’être lancé dans les projets NFT l’année dernière et un investissement de 3.5M$ dans le web3,…

L’article Sony, ce nouveau géant qui se tourne vers la blockchain est apparu en premier sur Cryptonaute.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Polygon dévoile ses propositions pour la V2 avec le token POL

Polygon est une solution de type Layer 2 pour la blockchain Ethereum qui est très appréciée des passionnés du secteur Web3 et des investisseurs spécialisés dans le domaine des NFTs. Le projet a officiellement présenté la liste des changements qui seront apportés sur son réseau lors de sa prochaine mise à jour, cette dernière étant intitulée Polygon 2.0….
Lire la suite: Polygon dévoile ses propositions pour la V2 avec le token POL

Publié le
Catégorisé comme Non classé

La SEC s’attaque à une nouvelle collection de NFT

Nouvelle attaque de la SEC contre l’industrie crypto ! Seulement quelques semaines après les poursuites judiciaires engagées contre la société Impact Theory LLC, l’institution gouvernementale américaine s’attaque désormais à la société à l’origine de la série NFT Stoner Cats. Après Impact Theory, la SEC s’attaque à Stoner Cats LLC Dans un communiqué de presse publié…

L’article La SEC s’attaque à une nouvelle collection de NFT est apparu en premier sur Cryptonaute.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Tamadoge : la prévente des NFT 3D fait grimper le prix de TAMA de plus de 25 % sur les 30 derniers jours

Tamadoge, une plateforme de jeux Web3, va lancer sa prévente de NFT 3D le jeudi 14 septembre dans l’après-midi, deux semaines après avoir annoncé le début du staking et une semaine après un nouveau programme de burn de tokens. Suite à ces nouvelles rafraîchissantes, le token $TAMA de Tamadoge a connu une hausse de plus…

L’article Tamadoge : la prévente des NFT 3D fait grimper le prix de TAMA de plus de 25 % sur les 30 derniers jours est apparu en premier sur Cryptonaute.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Après les cryptos, la SEC fait ses griffes sur les NFT : les « Stoner Cats » dans la tourmente

Les chats enfumés par la SEC ? Depuis le début d’année, le régulateur américain mène une campagne contre le secteur crypto. Pour lui, la majorité des cryptomonnaies seraient des securities (titres financiers ou actions) et tomberaient donc dans son giron réglementaire. Les exchanges, comme Binance ou Coinbase, ont d’ailleurs récemment fait les frais de ces attaques. Mais la SEC (Securities Exchange Commission) de Gary Gensler a désormais une autre cible : les collections NFT.

Des chatons tout mignons qui auraient enfreint la loi ?

Amateurs de NFT, accrochez-vous à votre pinceau ! La SEC retire l’échelle. En matière d’art, il y a en pour tous les goûts et de toutes les couleurs. Toutefois, avec les NFT, il y a également un aspect financier non négligeable, boosté par la facilité des échanges via la blockchain. Et c’est cette recherche de pécule financier à laquelle le régulateur US a commencé à s’attaquer. La première victime ? Des chats tout mignons, un peu « stones », mais surtout numériques.

Les Stoner Cats, c’est un projet NFT qui a vu le jour en juillet 2021, en plein cœur du précédent bull run. 13 420 NFT vendus à 0,35 ETH (soit 785 dollars au cours de l’ETH à l’époque), le tout en moins de 35 minutes… C’était une autre ambiance, clairement guidée par la folie de la montée des cours. Mais pourquoi un tel engouement ?

Le concept était le suivant : posséder l’un de ces NFT était le seul moyen de pouvoir regarder une série animée, dont les voix seraient celles de stars internationales : Mila Kunis, Aston Kutcher, Seth MacFarlane, Chris Rock ou encore Jane Fonda. L’un des personnages serait même joué par Vitalik Buterin en personne. Ces stars n’ont pas hésité à promouvoir le projet au point de déclencher bien évidemment la folie des foules. Sans surprise, cette mise en avant a permis une vente extrêmement rapide des NFT, malgré le prix élevé. Deux ans plus tard, la SEC met son nez dans cette histoire et n’est pas ravie de ce qu’elle y a trouvé. Explications :

« Stoner Cats voulait tous les bénéfices inhérents à l’offre de vente d’une security au public, mais a ignoré les responsabilités légales qui viennent avec. »

Carolyn Welshhans, directrice associée au sein de la SEC

>> Vous préférez garder vos NFT à l’abri ? Choisissez un portefeuille Ledger (lien commercial) <<

Pour la SEC, les NFT du projet « Stoner Cats » sont des securities

Dans un compte-rendu dévoilé le 13 septembre 2023, la SEC a accusé les responsables derrière le projet Stoner Cats d’avoir vendu des titres financiers sans son autorisation.

Les NFT du projet Stoned Cats classés en tant que securities par la SEC – Source : X

Le projet Stoner Cats était parvenu, grâce à la vente des NFT, à lever 8 millions de dollars. Un butin nécessaire au financement de sa série animée. Mais sa campagne marketing et les subtilités liées aux NFT, mises en avant par le projet, sont pointées du doigt par le régulateur.

Certes, les détenteurs avaient la possibilité de trader leurs NFT, mais étaient également encouragés à le faire. En effet, ces derniers touchaient 2,5% de royalties à chacune de leurs ventes. Ainsi, plus de 10 000 transactions auraient été générées sur le marché secondaire, pour un volume de 20 millions de dollars.

Par ailleurs, l’expertise du projet en tant que producteurs de Hollywood avait été clairement soulignée leur de la phase de promotion. C’est Orchad Farm Production, la société de Mila Kunis, qui était aux manettes de la série.

Stoner Cats : un avertissement pour tous les projets NFT ?

Cette mise en avant des qualités de l’équipe du projet aurait, selon la SEC, conduit les investisseurs à attendre sans l’ombre d’un doute des profits sur leur achat des NFT.

« Que votre offre concerne des castors, des chinchillas ou des NFT d’origine animale, en vertu des lois fédérales sur les valeurs mobilières, c’est la réalité économique de l’offre – et non les étiquettes que vous y apposez ou les objets sous-jacents – qui guide la détermination de ce qu’est un contrat d’investissement, et donc une security. »

Gurbir Grewal, directeur de la division chargée de la Mise en application de la loi à la SEC

Sans confirmer ou infirmer les accusations de la SEC, le projet Stoner Cats a accepté de payer une amende d’1 million de dollars. Le projet devra rembourser les investisseurs lésés et détruire l’entièreté des NFT en sa possession. Les Stoner Cats, pris dans les vapeurs de fumée du régulateur, terminent donc leur aventure de manière douloureuse. Et cette accusation de la SEC sur un projet NFT pourrait être la première d’une longue série. Une mise en garde qui devrait faire réfléchir tout projet NFT qui comptent se lancer dans les mois à venir.

Vos NFT ont une grande valeur et méritent une protection maximale ! Pour dormir l’esprit tranquille, équipez-vous d’un wallet hardware sécurisé Ledger, il y en a pour toutes les bourses. Votre sécurité n’a pas de prix (lien commercial).

L’article Après les cryptos, la SEC fait ses griffes sur les NFT : les « Stoner Cats » dans la tourmente est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé