Mois : novembre 2023

L’euro au service des institutionnels. Le dollar, le dollar, il n’y en a que pour la monnaie américaine dans la crypto ! La plupart des stablecoins sont indexés sur la devise de l’Oncle Sam et même le prix de Bitcoin est trop souvent exprimé en dollars. Mais, les européens n’ont pas dit leur dernier mot et de plus en plus de services proposent désormais de rentrer ou sortir de la cryptomonnaie en utilisant l’euro. Car après tout, il n’y a pas de raison de devoir convertir ses fonds en dollars avant d’investir en euros ! C’est exactement cette réflexion qu’ont eu les équipes de Coinhouse en proposant un compte euro et de Bitget en développant une nouvelle passerelle en devise européenne. Focus sur cette nouveauté à destination des clients institutionnels.

Bitget proposera désormais aux investisseurs institutionnels une passerelle en euro

Classé 6ᵉ en termes de volume de produits dérivés par CoinMarketCap, la plateforme Bitget multiplie les annonces en cette fin d’hiver crypto. Après un projet en Inde, c’est cette fois en Europe que l’exchange s’engage avec une nouvelle passerelle à destination des investisseurs institutionnels. Le communiqué de presse est tombé hier et la directrice générale de la crypto bourse a justifié son choix de devise :

« En réponse à la demande croissante des investisseurs institutionnels du monde entier, Bitget se consacre à améliorer l’accessibilité aux cryptomonnaies (…) et parce que le paysage crypto mondial est très diversifié, nous visons à répondre aux exigences des investisseurs de différentes régions et marchés. La passerelle en euro répondra donc à certains besoins spécifiques de nos clients. »

Gracy Chen, directrice générale de Bitget – Source : communiqué de presse

Il est intéressant de noter que cette annonce intervient au lendemain d’une autre du même genre qui a concerné Coinhouse, l’exchange français historique du marché.

Face à l’omniprésence du dollar américain, les européens poussent leur monnaie continentale

Celui a en effet communiqué hier sur le lancement de son compte en euro, qui devrait faciliter la vie quotidienne des français et des européens qui veulent investir dans leur propre monnaie dans le marché de la cryptomonnaie. Nicolas Louvet, PDG de la société, confirme que l’arrivée de l’euro est un plus pour ses clients :

« Réaliser des virements en euro vers des plateformes d’investissement en cryptos ou retirer des euros de ces plateformes est une difficulté malheureusement trop fréquemment rencontrée qui limite les investisseurs. »

Nicolas Louvet, PDG de Coinhouse – Source : BFM TV

Pour autant, il est difficile de parler de revanche de l’euro tant le billet vert tokenisé reste prédominant sur le marché crypto. Mais petit à petit, l’Europe avance sur le sujet et le projet de monnaie numérique de banque centrale participera à n’en pas douter à cette régionalisation des stablecoins et des pratiques liées à la crypto.

L’article L’euro contre-attaque face au dollar : Bitget montre l’exemple est apparu en premier sur Journal du Coin.

Faire du neuf avec du vieux ? Partout à travers le monde, les banquiers centraux travaillent dur pour exploiter les technologies issues de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies. Les monnaies numériques de banques centrales (MNBC) sont le résultat de cette exploitation. La Banque des règlements internationaux (BRI), par la voix de son directeur général Agustín Carstens, répète aujourd’hui à quel point les MNBC sont cruciales pour moderniser le système financier et monétaire vieillissant.

Il va falloir moderniser la finance grâce au « numérique »

C’est lors d’une conférence consacrée aux monnaies numériques de banques centrales, à Bâle (Suisse), que le directeur général de la Banque des règlements internationaux s’est exprimé sur l’importance vitale de ce sujet, à ses yeux.

Cette conférence, qui s’est tenue ce 8 novembre 2023, s’intitulait : « Sécuriser le futur système monétaire : la cybersécurité pour les MNBC ». Le dirigeant de la BRI, Agustín Carstens, a ainsi insisté sur l’importance pour les banquiers centraux d’évoluer avec « l’ère numérique » dans laquelle nous sommes entrés :

« Le système financier est à l’aube de changements importants. La révolution numérique qui a touché tant d’aspects de notre vie se fait de plus en plus sentir dans le domaine financier. (…) Les banques centrales savent qu’elles ont la responsabilité, non seulement de suivre le rythme de l’ère numérique, mais aussi de mener l’innovation pour s’assurer qu’elle sert le bien public. »

Agustín Carstens, directeur général de la Banque des règlements internationaux

Les MNBC (et leur sécurité) doivent être la priorité centrale des banquiers

Pour Agustín Carstens, les monnaies numériques de banques centrales se trouveront « au cœur du futur système financier ». Et la question de leur sécurité est cruciale pour « garder la confiance du public » dans ces monnaies.

« Les banques centrales doivent faire face à de nouvelles technologies et à de nouvelles menaces. (…) Ces dernières relèvent en grande partie de la catégorie générale des cyber-risques. L’innovation technologique permet d’offrir des services financiers plus efficaces et plus sophistiqués, mais elle ouvre également de nouvelles possibilités d’activités criminelles à des acteurs peu scrupuleux. L’univers de la cryptomonnaie nous a fourni plusieurs études de cas montrant à quel point il est facile pour les pirates informatiques d’infiltrer des systèmes financiers mal conçus et mal supervisés. Les failles de sécurité très médiatisées ont été un facteur – certes, parmi beaucoup d’autres – qui a sapé la confiance dans les cryptomonnaies en tant qu’instruments financiers utiles. »

Agustín Carstens, directeur général de la Banque des règlements internationaux

Tout en glorifiant les MNBC, il était bien sûr indispensable de taper au passage sur la concurrence des cryptomonnaies décentralisées.

Pourtant, le réseau de paiements numériques de pair à pair de Bitcoin fonctionne 7j/7 et 24h/24 depuis près de 15 ans, sans aucune interruption, ni aucune cyber-attaque. Souhaitons aux monnaies numériques de banques centrales de faire aussi bien. Malheureusement, leur centralisation risque de leur créer un point de défaillance unique (SPOF). Sans parler des bases de données utilisateurs géantes (avec identités détaillées), qui seront une sorte de Saint Graal pour les hackers. Oui, c’est sûr, les MNBC vont effectivement avoir besoin d’une sécurité en béton, sans la décentralisation et le pseudonymat des cryptomonnaies comme Bitcoin.

L’article Pour la banque des banques (BRI), les MNBC sont la clé du futur système financier est apparu en premier sur Journal du Coin.

Evmos s’aligne sur Ethereum – Evmos est une blockchain de layer 1 évoluant dans l’écosystème Cosmos qui implémente une Ethereum Virtual Machine (EVM). Désormais, Evmos veut s’aligner sur Ethereum en retirant le support des transactions Cosmos.

Evmos souhaite supprimer le support des transactions Cosmos

Comme son nom l’indique, Evmos est la blockchain EVM compatible de l’écosystème Comos. Cela signifie qu’elle peut supporter les dApps développées en Solidity, comme sur Ethereum.

De plus, comme Evmos s’intègre à l’écosystème de Cosmos, la blockchain supporte à la fois le format de transaction d’Ethereum ainsi que celui de Cosmos.

Une situation qui devrait changer dans l’année à venir d’après la récente publication émanant des développeurs. Ainsi, le 7 novembre, les développeurs ont annoncé le souhait de retirer le support des transactions Cosmos sur Evmos.

« Aujourd’hui, Evmos a pris la décision stratégique de déprécier les transactions Cosmos et de ne supporter que les transactions au format Ethereum afin d’accélérer sa feuille de route vers un EVM entièrement interopérable. »

Toutefois, cette modification ne sera pas pour autant immédiate. Ainsi, l’équipe d’Evmos estime que le support des transactions Cosmos pourrait prendre fin au troisième trimestre de 2024.

Néanmoins, il est important de noter qu’Evmos n’abandonne pas pour autant Cosmos. En effet, le protocole maintiendra le support de fonctionnalités de bases liées à Cosmos, telles que le staking, la gouvernance ou encore l’interopérabilité avec le reste du réseau de blockchain.

Pourquoi une telle décision ?

Dans leur publication, les développeurs pointent du doigt plusieurs motivations derrière cette évolution. 

Premièrement, Evmos souhaite effacer sa dette technique. Effectivement, le support d’un double format entraîne l’usage de deux types de hachage de transactions différents. Par conséquent, cela empêche les outils (wallets, explorer de bloc, etc.) de gérer les deux types de transactions, ce qui nuit de facto à l’expérience des utilisateurs.

Dans un second temps, l’abandon des transactions Cosmos permettra à Evmos d’augmenter sa vitesse de développement et son efficacité. C’est logique, jusqu’à présent tous les développements devaient assurer une double comptabilité, rendant le travail plus fastidieux.

Enfin, cela permettra à Evmos de mieux s’aligner avec Ethereum. Pour rappel, Evmos a pour vocation de créer une EVM parfaitement similaire à celle d’Ethereum. Par conséquent, s’aligner de la sorte avec les spécifications d’Ethereum ne pourra que faciliter la tâche.

Qu’est-ce que cela change pour les utilisateurs ? 

Ce changement de paradigme forcera cependant les utilisateurs d’Evmos qui interagissent actuellement avec la blockchain via un wallet Cosmos, de changer au profit d’un wallet Ethereum.

Néanmoins, des informations complémentaires seront partagées à l’approche de la finalisation de cette transition.

De son côté, l’écosystème Cosmos semble avoir le vent en poupe. Récemment, celui-ci a été sous le feu des projecteurs après le déploiement de la blockchain Celestia. Notamment suite à l’aidrop massif de jetons TIA réalisée par celle-ci.

L’article Blockchain : Evmos délaisse Cosmos et s’aligne sur Ethereum est apparu en premier sur Journal du Coin.

Les institutions embrassent les cryptos – En parallèle de l’essor du Bitcoin et des cryptomonnaies en général, les banques se sont montrées particulièrement frileuses face à cette nouvelle classe d’actifs. Néanmoins, la situation semble peu à peu évoluer, avec une adoption grandissante du côté de ces institutions, notamment chez HSBC.

HSBC lance un service de garde crypto

HSBC est un groupe bancaire international présent dans pas moins de 84 pays à travers le monde. Au total, le groupe gère la modique somme de 595 milliards de dollars.

Désormais, en plus de ses services traditionnels, HSBC souhaite faire un pas dans le monde des cryptomonnaies. En effet, nos confrères de Bloomberg viennent de révéler que le groupe bancaire envisageait de créer un service de garde de cryptomonnaies.

Les banques à l’assaut de la tokenisation

En pratique, ce service se concentrera sur les titres tokenisés, en partenariat avec l’entreprise suisse Metaco, spécialisée dans la conservation de cryptomonnaies.

Ainsi, HSBC n’assurera pas la garde de cryptomonnaies ou stablecoins classiques. Un nouveau pas vers les cryptomonnaies en demi-teinte, car il concerne uniquement des actifs traditionnels tokenisés.

Pour rappel, un titre tokenisé est un actif financier, comme une action, une obligation ou un bien immobilier, qui a été converti en un jeton numérique sur une blockchain. Cette tokenisation représente la propriété ou les droits sur cet actif dans le monde réel sous forme numérique, permettant sa gestion et son transfert via la blockchain.

Selon les informations révélées, ce service devrait voir le jour au courant de l’année 2024. Celui-ci viendra compléter la plateforme HSBC Orion, utilisée pour l’émission d’actifs numériques, ainsi qu’une offre récemment introduite pour de l’or physique tokenisé.

Récemment, HSBC avait également fait un pas vers les cryptomonnaies ouvrant l’accès à des ETF crypto à ses clients à Hong Kong. Ainsi, la banque donne accès à 2 ETF Bitcoin et 1 ETF Ethereum.

L’article Banques et blockchain : HSBC ouvre un service de garde pour les titres tokenisés est apparu en premier sur Journal du Coin.

Le rookie des San Antonio Spurs n’en a pas fini de faire du bruit. Une NFT à l’effigie du jeune prodige français s’est vendue 110,000 dollars la semaine dernière sur Sorare NBA. Depuis hier, une nouvelle collection de Wembanyama le « first pick » de l’année est disponible sur NBA Top Shot, et tout le monde se l’arrache.

La Montée en Puissance de Victor Wembanyama

La nouvelle collection des rookies de l’année est maintenant disponible sur NBA Top Shot, parmi eux : Brandon Miller, Scoot, Henderson, Amen Thomspon, Ausar Thompson et Chet Holmgren. NFT Top Shot est une plateforme de collection et d’échange de moments fort de la NBA, sous forme de NFT. Les NFT sont classés selon leur rareté, leur édition et leur numéro de série, ce qui détermine leur valeur sur le marché.

En NFT, aussi bien que sur le terrain, il semble que Wembanyama ait la cote. Les NFT de Rookie Debut: Headliners Web pack se vendent comme des packs de 5, avec la garantie « d’inclure un Moment forts de l’une des meilleures recrues ». Et mauvaise nouvelle, les 2 445 packs qui coutaient 79$ sont déjà écoulés. Ces NFT sont des « moments forts », c’est-à-dire les meilleurs moments de ces joueurs ; lay-up, 3 points, dunks, etc…

Wembanyama : la Star des NFT et de la NBA

Et pas de surprises, après des débuts tonitruants en NBA, ce sont bien les NFT du jeune français qui s’échange le plus sur la plateforme, c’est simple regarder ce screen des ventes récentes du site :

Wembanyama est déjà en train de créer le buzz chez les Spurs en inscrivant un impressionnant total de 38 points lors d’un match la semaine dernière. Sa toute première carte de collection numérique “Unique” destinée au jeu Sorare NBA a été adjugée à un prix dépassant les 110 000 dollars lors des enchères de la semaine dernière.

Ce montant dépasse largement la somme la plus élevée jamais payée pour l’une de ses cartes de collection physique, qui était de 67 333 dollars pour une carte pré-rookie, alors qu’il n’avait même pas commencé la saison.

Ascension Rapide

Les NFT de Wembanyama sont parmi les plus recherchés par les collectionneurs, car ils représentent les premiers moments de sa jeune et prometteuse carrière en NBA, et témoignent de son potentiel exceptionnel, qui pourrait marquer l’histoire de la NBA.

Pour acheter les moments forts du jeune prodige, rien de plus simple, il suffit de vous rendre sur NBA Top Shot. Cela dit, les packs de démarrage n’étant plus disponibles, il vous faudra passer par la plateforme de revente.

Source : Decrypt, NBA Top Shot

Sur le même sujet :

– Magic Eden s’associe au créateur des Bored Apes pour lancer une nouvelle plateforme NFT

– Selon le fondateur de NFT Paris, les marques “adoptent complètement” les NFT 

– Quand des stars de NBA et leur famille débarquent sur un jeu NFT

The post Vous l’attendiez ? Victor Wembanyama débarque enfin sur NFT Top Shot appeared first on Cryptonews France.

Le secteur crypto se développe. Depuis l’été dernier, la crypto-friendly SEBA Bank, basée en Suisse, avait déjà obtenu un accord de principe de la Securities and Futures Commission (SFC) de Hong Kong pour opérer des activités liées aux cryptomonnaies sur le territoire de cette région administrative spéciale chinoise. Et aujourd’hui, les choses sont officialisées pour de bon, avec l’obtention d’une licence crypto pour la SEBA Bank.

La SEBA Bank ouvre ses services cryptos aux institutionnels hongkongais

Les autorités financières de Hong Kong veulent transformer leur petite île au Sud de la Chine en véritable hub crypto mondial. La Securities and Futures Commission y envisage même d’accepter un ETF Bitcoin au comptant. En total contraste avec la Securities and Futures Commission (SEC) aux États-Unis, qui fait tout pour ne jamais en valider un.

Pour en revenir à la nouvelle du jour, la SEBA Bank vient d’annoncer par communiqué de presse, en date de ce 8 novembre 2023, que sa filiale SEBA Hong Kong vient d’obtenir une licence de la SFC. Cette dernière va permettre à SEBA de mener des activités réglementées à Hong Kong, notamment celles liées aux actifs numériques. Les investisseurs institutionnels et professionnels peuvent « commencer à bénéficier des services agréés de SEBA Hong Kong » dès aujourd’hui même.

Hong Kong : un environnement très constructif pour les acteurs cryptos

La CEO de SEBA Hong Kong, Amy Yu, explique avoir particulièrement apprécié l’expérience « extrêmement positive » avec la SFC pour l’obtention de cette licence. Cette dernière a en effet, fourni un « environnement facilitant » tout au long du processus, selon la dirigeante locale de la banque suisse crypto-friendly.

Une attitude constructive aux antipodes de l’hostilité de la SEC de Gary Gensler. Ce dernier en est même accusé « d’étouffer l’innovation aux USA » d’après un sénateur américain. Et quand on voit la déclaration du CEO du groupe SEBA Bank, Franz Bergmueller, on comprend à quel point « la clarté réglementaire » sur les crypto-actifs à Hong Kong est appréciée :

« Hong Kong a été au centre de l’économie du secteur crypto depuis l’apparition de Bitcoin, et nous sommes très heureux d’avoir ajouté cette licence de Hong Kong (…) à nos licences existantes en Suisse (FINMA) et à Abu Dhabi (FSRA). (…) Cette clarté réglementaire profite non seulement à nos activités, mais elle renforce également le statut de Hong Kong en tant que centre mondial de services financiers. (…) Le système juridique robuste de la région fournit une base solide pour mener des services liés aux cryptomonnaies (…). »

Il faut dire que Hong Kong et la Suisse sont en tête des lieux les plus appréciés pour leur environnement accueillant envers les acteurs cryptos. Quant à la SEBA Bank, elle va donc pouvoir dès à présent exploiter cette nouvelle licence pour fournir ses services sur crypto-actifs aux très riches investisseurs hongkongais.

L’article La banque suisse SEBA obtient sa licence crypto à Hong Kong est apparu en premier sur Journal du Coin.

Circle vise la bourse. La porosité entre les marchés traditionnels et le secteur des cryptomonnaies augmente au fil des années. Et l’une des démonstrations les plus évidentes à l’heure actuelle concerne l’intérêt croissant des géants de la finance pour le principe de tokenisation. Toutefois, le chemin inverse apparaît également. Une dynamique qui prend la forme de sociétés crypto bien décidées à franchir le cap d’une cotation officielle en bourse. Un exercice de mutation que semble vouloir opérer Circle, structure émettrice du stablecoin USDC. Explications…

Circle : entrer en bourse à tout prix

La société Circle est principalement connue pour son stablecoin USDC. Mais elle gère également d’autres cryptomonnaies stables comme une version numérique privée de l’euro (EUROC) qu’elle souhaite implanter en France. Avec une part de marché sur cette économie de la stabilité numérique actuellement estimée à 20 %, en baisse notable depuis le début de l’année au profit de l’éternel leader USDT (70 %).

Toutefois, cette entreprise – dont le seul USDC est valorisé à plus de 24 milliards de dollars – semble avoir des ambitions assez traditionnelles. En effet, ses dirigeants souhaitent de toute évidence inscrire ce fleuron centralisé du secteur crypto dans les listings du marché boursier.

Une dynamique déjà tentée – et ratée – une première fois en 2022 sous la forme d’une Special Purpose Acquisition Company (SPAC), souvent qualifiée comme le capital-investissement du pauvre.

« Devenir une société publique cotée aux États-Unis fait depuis longtemps partie des aspirations stratégiques de Circle. »

Porte-parole de Circle

Pourtant, Circle ne semble pas se décourager. Et, selon un récent article de Bloomberg, c’est cette fois sous la forme d’une Initial Public Offering (IPO) plus conventionnelle que cette société va une nouvelle fois tenter le marché boursier en 2024.

Circle : sur les traces de Coinbase ?

Pas d’emballement néanmoins, car il ne s’agit pour le moment que d’une information issue de personnes proches du sujet. Et la société Circle se contente de déclarer ne par vouloir commenter ce genre de rumeurs. Car le sujet serait encore à l’état de pourparler avec des conseillers, sans aucune certitude de voir ces délibérations aboutir à la cotation publique tant attendue.

« Bien qu’il ne soit pas évident d’estimer à combien Circle voudrait être valorisé lors d’une introduction en bourse, elle était évaluée à 9 milliards de dollars lorsqu’elle a tenté de devenir publique dans le cadre d’un accord en 2022. »

Bloomberg

Une procédure de cotation en bourse que la plateforme Coinbase a menée en 2021 avec un succès plus que mitigé. En effet, l’action COIN plafonne actuellement tout juste sous les 90$, après un lancement en grande pompe autour des 340 $… soit une baisse de -73,5 % à l’heure actuelle qui n’a rien à envier au marché crypto.

Et afin de rassurer les investisseurs potentiels, la société Circle ne manque pas de rappeler ses partenaires prestigieux. Car elle compte dans ses soutiens des géants de la finance traditionnelle comme la banque d’investissement Goldman Sachs ou encore les gestionnaires d’actifs Fidelity et BlackRock.

Un scénario qui ne doit pas faire oublier la baisse spectaculaire enregistrée par la capitalisation du stablecoin USDC depuis le mois de mars de cette année. En effet, il a perdu – au profit presque intégral de l’USDT – environ 44% de sa force de frappe dans le secteur pourtant en plein développement de la stabilité numérique. Et licencier des employés pour gonfler ses résultats ne suffira peut-être pas à rassurer les marchés, quoi que…

L’article Circle (USDC) envisage une introduction en bourse pour 2024 est apparu en premier sur Journal du Coin.

Le XRP à la conquête du monde. Alors que son conflit ouvert avec le régulateur américain n’en fini plus d’alimenter les chroniques judiciaires, Ripple poursuit à bas bruit son expansion internationale et multiplie les partenariats sur tous les continents. Moyen-Orient, Océanie, Europe et maintenant Afrique, le jeton XRP arrive à convaincre et à conquérir de nouveaux marchés mois après mois. Que ce soit pour mettre en place une monnaie numérique de banque centrale comme en Géorgie ou pour assurer des transferts de cryptoactifs, la société semble devenir incontournable dans l’écosystème. Focus aujourd’hui sur les ambitions africaines de Brad Garlinghouse.

Ripple multiplie les partenariats aux quatre coins du monde

Ripple organise aujourd’hui et demain à Dubaï une conférence autour de la crypto et des opportunités futures du secteur, avec des thèmes comme la régulation ou les paiements transfrontaliers qui sont clairement le cœur de marché de l’entreprise de San Francisco. En général, qui dit événement de grande ampleur dit grande annonce, et ça n’a pas manqué : la société annonce en marge de son Ripple Swell un triple partenariat qui lui permettra de toucher le gigantesque marché des paiements numérique en Afrique.

En s’associant notamment avec le géant des paiements Onafriq, l’entreprise s’ouvre les portes de près de 27 pays du continent qui pourront facilement échanger avec le Royaume-Uni, l’Australie et les 6 pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui sont Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Un partenariat avec Onafriq qui lui ouvre les portes de 27 pays africains

Onafriq utilisera la blockchain maison développée par Ripple qui interagira avec le système Zazi Transfer pour l’Australie, PayAngel pour le Royaume-Uni et Pyypl pour les pays du CCG. Du côté de la direction de la société, on se félicite de mettre pied sur un continent au potentiel énorme en matière de paiement crypto :

« L’Afrique subsaharienne s’est avérée être un espace important en matière d’adoption de la cryptomonnaie avec des pays comme le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud qui utilisent les actifs numériques à des fins quotidiennes et réelles. »

 
Aaron Sears, vice-président senior du service client international de Ripple – Source : Cointelegraph

Le géant des transferts d’argent Onafriq s’appelait encore MFS Africa jusqu’au début du mois de novembre et a donc depuis changé de nom. Cette décision fait suite au rachat du développeur américain de logiciels de paiement mobile Global Technology Partners en juin 2022. Depuis, Onafriq a signé un accord avec Western Union, qui est un des leaders mondiaux des transferts d’argent internationaux et qui est très utilisé par les diasporas du monde entier pour envoyer de l’argent dans leur pays d’origine. Ce marché-là est colossal et Ripple l’a bien compris. Après les entreprises et les institutions, ce sont maintenant les particuliers qui sont dans le viseur de l’entreprise.

Enfin, dernière information dans le cadre du Ripple Swell de Dubai, RippleNet devient officiellement Ripple Payments. Plus clair, plus simple à retenir, Ripple Payments veut s’imposer comme LA solution facile et peu coûteuse pour transférer des fonds d’un pays à l’autre en utilisant la puissance de la blockchain… sans pour autant la nommer ni parler crypto. Ripple avance ses pions sur l’échiquier mondial et se positionne déjà comme un leader en puissance du secteur.

L’article Après l’Europe, Ripple (XRP) pose ses valises à Dubaï et en Afrique est apparu en premier sur Journal du Coin.

Binance Web3 wallet. La plateforme Binance tente actuellement de résister aux nombreuses attaques des instances de régulation mondiales à son encontre. Une dynamique – associée au bear market – à l’origine d’une baisse notable de sa part de marché sur le secteur des exchanges centralisés (CEX). Mais, cela ne l’empêche pas de continuer d’innover avec le lancement d’un portefeuille auto-hébergé (self-custody) tout spécialement destiné au Web 3.

Binance lance un wallet Web 3

Cette nouveauté made in Binance vient d’être présentée lors de sa conférence Binance Blockchain Week organisée en Turquie. Au programme, un portefeuille non-dépositaire tout spécialement conçu pour être une passerelle sécurisée entre la CeFi et la DeFi. Avec comme ambition affichée de concurrencer des géants du secteur comme le légendaire MetaMask.

« Des millions d’utilisateurs de Binance peuvent désormais explorer et expérimenter Web3 , sans risquer de perdre des phrases de départ ou d’être confrontés à des processus d’intégration compliqués. »

Un service qui, selon l’annonce officielle, fonctionne sur 30 blockchains différentes. Avec une mise en place qui se fait directement via son application mobile. Et pour le moment, aucune indication précise sur le fait de savoir si son utilisation nécessite une procédure KYC préalable.

La plateforme Binance affiche donc une dynamique offensive axée sur le développement d’offres innovantes. Une bonne nouvelle compte tenu des difficultés réglementaires actuelles qu’elle rencontre. Il faudra maintenant voir comment cela va se mettre en place.

L’article Binance annonce le lancement d’un portefeuille auto-hébergé natif est apparu en premier sur Journal du Coin.

Bitcoin fait son nid – En septembre 2021, le Salvador a surpris le monde entier en faisant de Bitcoin une monnaie à cours légal dans le pays. Depuis, les initiatives se multiplient pour favoriser l’adoption du BTC dans le pays.

Le BTC pour les échanges B2B

Blink, est un wallet Bitcoin, anciennement connu sous le nom de Bitcoin Beach Wallet. Le 7 novembre, les équipes de Blink ont annoncé via un communiqué de presse un nouveau partenariat avec Distribuidora Morazán, le second distributeur de biens de consommation du pays. En pratique, ce partenariat vise à favoriser l’adoption de Bitcoin dans les échanges B2B.

Adoption Bitcoin : plus de 40 000 commerçants concernés

Ainsi, Distribuidora Morazán acceptera désormais les paiements en BTC pour ses transactions avec les entreprises et commerçants.

Pour le moment, le projet n’en est qu’à l’état de pilote. Néanmoins, il permet à une partie des 40 000 commerçants partenaires de Distribuidora Morazán de payer en bitcoins leurs approvisionnements.

De surcroît, Distribuidora Morazán encourage également les commerçants à accepter le BTC dans leurs commerces respectifs. Selon le PDG de Distribuidora Morazán, l’adoption de Bitcoin permettra également un gain opérationnel.

« Jusqu’à présent, nos opérations de distribution étaient principalement gérées en espèces, ce qui présentait une série de difficultés logistiques, temporelles et opérationnelles qui ralentissaient notre capacité quotidienne à visiter davantage de points de vente. Bitcoin résout ce problème. »

Ce premier programme pilote permettra à environ 1 000 commerçants de régler en BTC leur fournisseur. Si celui-ci se déroule sans accrocs, le programme sera généralisé à l’ensemble des commerçants clients de Distribuidora Morazán.

Du côté des officiels Salvadoriens, le succès de Bitcoin semble évident. Félix Ulloa, vice-président du Salvador a déclaré que Bitcoin aurait permis la renaissance économique du Salvador.

L’article Salvador : Bitcoin bientôt utilisé dans les échanges B2B est apparu en premier sur Journal du Coin.