Un hub européen de la blockchain ? Tous les gouvernements n’entretiennent pas la même relation avec le secteur innovant de la blockchain. Et, autant dire que sans les cryptomonnaies, son adoption serait peut-être déjà effective depuis plus longtemps. Car les crypto-actifs ne sont pas en odeur de sainteté auprès de la plupart des différents gouvernements du monde. Dans le même temps, le principe de tokenisation remet sur le devant de la scène les possibilités offertes par leur support technologique. Un domaine que le ministre belge du Numérique, Mathieu Michel, souhaite mettre en avant dans le cadre d’une initiative blockchain à l’échelle européenne.
La Belgique s’intéresse à la blockchain
La blockchain s’impose depuis quelques temps comme l’avenir possible de la finance traditionnelle. Avec une mise en pratique sous la forme des Real World Assets (RWA) qui pourrait bien s’imposer comme le prochain paradigme de ce secteur.
Une situation à l’origine de l’émergence d’un hub dédié à la tokenisation implanté à Singapour. Car ceux qui se positionneront aujourd’hui dans le domaine seront en bonne position pour devenir les leaders de demain.
Blockchain : le prochain paradigme de la finance traditionnelle ?
Est-ce la raison pour laquelle le ministre belge du Numérique, Mathieu Michel, vient de se pencher sur ce dossier brulant ? Avec l’avantage – pour une période de 6 mois – de bénéficier d’un tout prochain siège occupé par la Belgique à la présidence du Conseil de l’UE.
Être (pour une fois) les premiers
En effet, Mathieu Michel souhaite profiter de cette période pour tenter de renforcer la visibilité de l’initiative European Blockchain Services Infrastructure (EBSI) débutée en 2018. Avec l’espoir de trouver un renfort politique plus important du fait de la forte attention apportée à la tokenisation. Et pourquoi pas inscrire l’Europe à l’avant garde de cette innovation.
« Si vous regardez la souveraineté de l’Europe, nous n’étions pas les premiers en matière de connectivité. Nous n’étions pas les premiers à proposer des services cloud. Ici, avec la technologie blockchain, nous pourrions essayer d’être les premiers »
Mathieu Michel
Car le temps n’est plus à la réglementation aveugle et stérile. Il est temps, selon le ministre belge du Numérique, Mathieu Michel, de s’intéresser aux mises en applications possibles de l’intelligence artificielle (iA) et de la technologie blockchain. Cela afin d’accroitre la quête de souveraineté numérique de l’UE en y incluant le contrôle des données et la sécurité de son cyberespace.
L’Europe s’est illustrée avec la concrétisation de son cadre réglementaire MiCA, en attente de déploiement effectif. Mais s’empresser de réprimer ne doit pas se faire au détriment des caractéristiques innovantes liées à la technologie blockchain. Un constat que le ministre belge du Numérique, Mathieu Michel, va apparemment s’efforcer de défendre.
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