Mois : décembre 2023

La cité suisse de Lugano, dans le canton italophone du Tessin, est depuis un moment déjà une des plus favorables à Bitcoin (BTC) et aux cryptomonnaies. Dans le cadre de son « Plan B », la ville va désormais permettre à ses résidents de payer taxes et services municipaux en Bitcoin (BTC) et en stablecoin USDT de la société Tether.

Lugano veut démocratiser toujours plus Bitcoin et les cryptos

La société helvète Bitcoin Suisse soutient la ville de Lugano dans son Plan B pour faciliter l’adoption de Bitcoin et des cryptomonnaies depuis le début de 2022. Cette aide technique vient d’apporter, ce 5 décembre 2023, une solution de paiement intégrée avec deux crypto-actifs emblématiques du secteur.

En effet, via un communiqué de presse, Bitcoin Suisse annonce que la municipalité de Lugano va élargir les options de paiement pour les impôts et les autres prestations assurées par la commune. La plus grande ville du canton du Tessin va ainsi permettre les règlements directs en Bitcoin et USDT, le stablecoin du dollar américain de Tether.

« La ville de Lugano accepte désormais le paiement des taxes et autres services municipaux en Bitcoin et USDT. (…) »

Compte X @BitcoinSuisseAG

La Suisse en tête de l’adoption des cryptos parmi les pays occidentaux

Aussi bien les citoyens résidents que les entreprises pourront ainsi payer leurs taxes et leurs frais auprès de la commune dans ces deux cryptomonnaies, quel que soit le montant facturé. Il leur suffit pour cela de scanner le QR code sur la facture reçue, et ensuite de payer simplement avec leur wallet crypto préféré, en choisissant le BTC ou l’USDT suivant le crypto-actif avec lequel ils souhaitent régler.

« Nous sommes ravis d’aider la ville de Lugano à accélérer l’utilisation de la technologie Bitcoin pour transformer l’infrastructure financière de la ville. Il est formidable de voir que de plus en plus de municipalités suisses proposent des paiements en cryptomonnaies comme une option disponible, à la fois pour les citoyens et les entreprises, en complément des méthodes de paiement traditionnelles telles que les guichets de la poste et les plateformes de banque en ligne. »

Armin Schmid, chef de produit (CPO) chez Bitcoin Suisse

Même si la Banque Nationale Suisse (BNS) n’échappe pas à la mode des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) des banquiers, beaucoup semblent préférer Bitcoin sur le territoire helvète. Après la ville et le canton de Zoug (surnommé la « Crypto Valley »), c’est donc Lugano et le Tessin qui se rapprochent un peu plus des cryptomonnaies. Quel sera le prochain canton à franchir le pas ?

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Dans ce nouveau Crypto Vision disponible sur notre chaîne YouTube, nous avons le plaisir de rencontrer Token Brice, qui discute de la sortie du premier rapport de The DeFi Collective.

Au cours de la conversation, Benoit et lui abordent des sujets tels que la compétitivité dans l’espace DeFi, les enjeux de la liquidité, la logique comptable et la gestion transparente des adresses. Ils évoquent également les NFT, les positions de trading dans différents tokens et les stratégies d’accumulation dans la DeFi.

Une discussion précieuse alors que le marché crypto s’anime ces derniers temps. Bon visionnage !

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Memeinator est entré dans la 7e étape de sa prévente alors que la demande augmente.

La prévente offre un retour sur investissement de 132 % sur 29 étapes.

Memeinator a un potentiel d’augmenter de 50 fois sa valeur à long terme.

Alors que 2023 se rapproche de sa fin, Memeinator (MMTR) émerge comme un concurrent invincible aux jetons de mème. Les investisseurs ont accumulé plus de 1,724 million $ jusqu’à la 7e étape, quelques semaines après le lancement de la prévente. Les investisseurs ont réalisé des gains précoces, le prix étant désormais de 0,014 $, alors qu’à sa sortie, il était de 0,01 $. Son ambiance de mème et sa proposition unique feront-elles de Memeinator un investissement avec un rendement de 10 fois l’investissement voire plus ?

Bienvenue dans le monde de Memeinator

« La survie de votre mème ne dépend pas de vous. C’est à moi de voir ». Il s’agit d’un avertissement sévère de la part de l’un des projets de mème les plus ambitieux de notre époque. Inutile de dire que Memeinator a attiré l’attention des investisseurs aspirant à quelque chose qui sort de l’ordinaire.

En renforçant la technologie de pointe de l’IA et les systèmes de ciblage des mèmes, Memeinator cherche à détruire ses pairs les plus faibles. En fait, Memeinator prétend avoir voyagé dans le temps et de venir de 2077 avec pour mission de détruire les mèmes sans avenir. La promesse intervient dans un contexte de croissance incontrôlée des jetons de mème qui ne parviennent pas à apporter de la valeur aux investisseurs.

Aidé par l’IA, Memeinator explorera les faibles pour trouver et écraser les mèmes qui ne méritent pas d’attention. L’objectif est d’assurer la survie des plus forts, en permettant aux investisseurs de consacrer leurs ressources à des projets qui en valent la peine.

La proposition de valeur de Memeinator a attiré les investisseurs, comme le montre sa prévente rapide. En tant que tel, ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que Memeinator n’occupe un rôle crucial et laisse sa propre marque. Mais quel pourrait être le profit ?

Un retour sur investissement et un potentiel d’augmentation de 132 % attirent les investisseurs vers Memeinator

Memeinator a été alléchant lors de sa prévente, sa valeur augmentant à chaque étape. Au cours d’une prévente qui se tiendra en 29 étapes, la valeur de Memeinator aura augmenté de 132 %. Lorsque le jeton sera coté sur les meilleures bourses en 2024, les investisseurs précoces auront réalisé d’énormes gains.

Memeinator propose également un énorme potentiel d’augmentation lorsqu’il aura été repertorié sur les bourses. Très peu de projets ont généré autant de demande et d’enthousiasme que Memeinator. Le sentiment de FOMO existant sur le nouveau projet signifie que la valeur spéculative de Memeinator est élevée. Etant donné que c’est également un projet de mème, Memeinator pourrait décoller immédiatement après sa cotation, générant des gains.

De plus, Memeinator propose divers cas d’utilisation qui pourraient aider à libérer sa valeur. L’équipe lancera un jeu de web 3.0 à la fin de la prévente. Les utilisateurs jouent au jeu dans des combats ennemis intenses imitant la destruction des mèmes de Memeinator. Le jeu consolide Memeinator en tant que pilier du Web 3.0, contribuant à l’augmentation du prix de son jeton. Memeinator devrait également lancer une fonctionnalité de jalonnement et des NFT communautaires. Les services publics offrent à leurs utilisateurs diverses opportunités de revenus passifs.

Memeinator, va-t-il être multiplié par 10 ou plus à l’avenir ?

Bien qu’il soit prématuré de spéculer sur la valeur future de Memeinator, certains signes laissent entrevoir un potentiel important. Les jetons de mème suscitent beaucoup d’intérêt en raison de leurs mouvements de prix paraboliques lorsqu’ils sont cotés. Par cette analogie, Memeinator ne fait pas exception, car il a démontré son potentiel dès ses débuts.

Une augmentation d’un facteur 10 est possible puisque les jetons de mème ont augmenté avec des marges similaires et plus encore. À long terme, Memeinator aura l’occasion de prouver sa louable cause. À partir de là, le jeton pourrait débloquer un potentiel d’augmentation allant jusqu’à 50x, consolidant ainsi le statut de projet de mème digne de ce nom. Les gains seront cruciaux pour que Memeinator atteigne son objectif de capitalisation boursière d’un milliard de dollars. Le jeton pourrait être l’une des meilleures pièces de mème avec une telle valeur marchande.

Devriez-vous acheter des jetons Memeinator cette semaine ?

La prévente de Memeinator se vend rapidement, comme l’a souligné l’étape 6 de sa prévente. Le prix augmente à chaque étape, ce qui implique qu’il est préférable d’investir tôt. À l’étape 7, le prix est de 0,014 $ et passera ensuite à 0,0148 $. Ainsi, investir avant la hausse des prix donne un meilleur taux de rendement en prévente.

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Faire pression en toute légalité. Voilà ce qui pourrait être une définition du lobbying, concept parfois un peu flou qui consiste pour un secteur d’activité à s’organiser pour tenter de faire pression sur le législateur pour protéger ses propres intérêts. On parle souvent du lobby des armes aux États-Unis, de celui de la technologie à Bruxelles, haut lieu de cette activité au sein de l’Union européenne. Aujourd’hui nous allons voir comment le secteur de la cryptomonnaie s’est également structuré pour tenter d’infléchir les positions de Washington à l’égard de ces nouveaux cryptoactifs et combien ces grandes entreprises ont dépensé à cet effet. Reuters vient de publier un article à ce sujet et on l’a lu pour vous. Il y est question de dizaines de millions de dollars, de Coinbase, de la SEC et de Sam Bankman-Fried.

20 millions de dollars pour faire basculer Washington en faveur de la crypto…

Avant d’aller plus loin dans le lobbying du secteur crypto et de parler de ces 20 millions de dollars dépensés par l’industrie, il convient de resituer cela dans le paysage global de ce qu’on appelle pudiquement l’influence ou les groupes de pression. Par exemple, les géants du secteur se nomment la National Rifle Association (NRA) qui est le lobby des armes aux États-Unis et qui a dépensé 250 millions de dollars dans la seule année 2021. En Europe, Bruxelles est considéré comme l’épicentre du phénomène et les GAFAM ont ainsi dépensé, eux aussi, près de 100 millions de dollars en 2022, quand l’industrie automobile a, elle, mis environ 30 millions sur la table en 2021 pour tenter de convaincre les parlementaires.

Mais retour maintenant à la crypto et aux chiffres donnés par le groupe de recherche américain à but non lucratif et non partisan OpenSecrets. On apprend dans cet article publié chez nos confrères de Reuters que les entreprises du secteur crypto ont dépensé 18,96 millions de dollars sur les trois premiers trimestres de l’année 2023. Or, sur la même période l’année précédente, il était question de 16,1 millions, soit une augmentation de 17% alors même qu’un des plus gros contributeurs a disparu du paysage depuis.

Depuis la chute de FTX, Coinbase est désormais le plus gros contributeur du lobby crypto américain

…et faire oublier les affres de Sam Bankman-Fried !

Car oui, en 2023, FTX ne participe plus aux activités d’influence du secteur crypto, et pour cause ! Son ex-PDG est en prison et ses activités sont réduites à peau de chagrin en attendant une hypothétiques reprise. Les nouveaux maitres du secteur en la matière sont désormais Coinbase et ses 2,16 millions de dollars, suivis de Foris DAX (Crypto.com), de Binance Holdings et de la Blockchain Association. Laissons maintenant la parole à Kristin Smith, PDG de cette dernière, qui explique le rôle de son organisation :

« Notre objectif est de collaborer directement avec les décideurs politiques, d’établir des relations avec eux et de combler le fossé en matière d’éducation afin de construire un cadre réglementaire basé sur le bon sens. »

Kristin Smith, PDG de la Blockchain Association – Source : Reuters

En termes d’image médiatique, le désastre FTX fut une catastrophe et l’industrie pèse de toutes ses forces pour tenter de redorer le blason d’un secteur sali par les malversations de M. Bankman-Fried. Mais le secteur doit également se battre contre la Securities and Exchange Commission (SEC) qui a entrepris une croisade contre l’industrie crypto avec des procédures lancées contre Coinbase et Binance. L’affaire de l’approbation des ETF Bitcoin au comptant occupe aussi une partie du temps de ces lobbyistes du Web3, tout comme les pressions auprès des parlementaires à Washington pour faire adopter une législation raisonnable et censée.

Tout ceci est parfaitement légal, voire même indispensable, car pour exister dans le débat public, les entreprises ont besoin d’expliquer leurs activités aux représentants du peuple. Du moment bien sûr que tout ceci reste dans le cadre strict de la loi, pour ne pas déraper vers de la corruption. Coinbase l’a d’ailleurs bien compris puisque Brian Armstrong avait récemment mobilisé ses troupes pour tenter de changer les mentalités et les positions de certains membres de la Chambre des Représentants avec son mouvement Stand With Crypto.

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Dans la sphère crypto, où les réussites fulgurantes sont courantes, l’histoire récente de Polygon et ses NFT se distingue. En effet, Avec une hausse impressionnante de plus de 150% de ses ventes de NFT en seulement 24 heures, Polygon défie subtilement les tendances habituelles du marché. Cette croissance notable soulève une question intrigante : sommes-nous […]

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Une fusion de taille – Cosmos est un écosystème de blockchain modulaire. Au sein de celui-ci évoluent plus blockchains, toutes interconnectées via le Cosmos  Hub. Désormais, deux des plus gros noms de Cosmos, Osmosis et UX Chain, envisagent de fusionner.

Vers la fusion d’Osmosis et UX Chain

Osmosis est l’une des principales blockchains de l’écosystème Cosmos. Celle-ci héberge la plateforme d’échange éponyme, qui s’avère être l’un des plus gros protocoles de Cosmos avec 124 millions de dollars de TVL.

Le 3 décembre, le protocole UX Chain (UMEE) a soumis une proposition pour le moins intéressante à la gouvernance d’Osmosis.

En somme, celle-ci propose une fusion des deux protocoles Osmisis DEX et UX Chain. Pour rappel, UX Chain propose un protocole de lending sur Cosmos.

Ainsi, via cette fusion, UX Chain souhaite greffer le code de son protocole de lending à celui d’Osmosis, afin de produire un « meilleur produit DeFi ».

Selon l’annonce, cela permettrait d’ajouter de nombreuses fonctionnalités telles que les flashloan interchain, des marchés MEV, trading sur marge au comptant et bien plus.

D’autant plus, une telle fusion permettrait aux deux protocoles de partager leur sécurité et ainsi de l’améliorer.

« La sécurité partagée contribue à la viabilité économique de la preuve d’enjeu, permet plus de TVL en toute sécurité sur la chaîne et l’accumulation de valeur sur les deux réseaux. »

Explique la proposition.

Évidemment cela profitera à l’ensemble des protocoles déployés sur la blockchain Osmosis, pas seulement l’échange décentralisé éponyme.

Une réception positive

Dans l’ensemble, les commentaires relatifs à cette proposition sont enjoués. Toutefois, certaines questions demeurent, comme l’avenir de la UX Chain en tant que chaine indépendante ou encore l’avenir du jeton UMEE.

Concernant le jeton, les équipes d’UX Chain envisagent de réfléchir à cela dans un second temps et se concentrer en premier lieu sur la fusion des deux protocoles.

« Dans le cadre de la fusion, cette proposition ouvre la possibilité de discuter d’un échange de jetons ou d’un mécanisme de migration. Ce processus assurera une transition transparente pour la communauté, en alignant les valeurs et les fonctionnalités des jetons. L’objectif est de maintenir l’équité et la transparence à travers les tokenomics, en fournissant un mécanisme permettant de garantir une valeur correcte entre les deux réseaux. »

Désormais c’est à la gouvernance de se prononcer. Ainsi, cette proposition va donner lieu à des débats qui permettront d’en préciser les détails. Une fois les détails éclaircis, la proposition passera probablement par un vote de temperature check puis le vote final.

De son côté, la communauté de Cosmos est au cœur d’un autre débat. En effet, l’abaissement de l’inflation a entraîné une vive réaction communautaire. Si bien, que l’un des cofondateurs de Cosmos envisage de créer un fork nommé AtomOne.

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Depuis le début de l’année, Bitcoin a été témoin d’un regain d’intérêt. En effet, le réseau a accueilli un protocole d’un nouveau genre intitulé Ordinals. En pratique, celui-ci permet de lier de la donnée à un satoshi via un procédé appelé Inscription. Cela a notamment engendré la création de NFT sur Bitcoin, puis de jetons BRC-20. Néanmoins, selon le développeur Luke Dashjr, ces Ordinals sont le résultat d’un bug et non une fonctionnalité voulue et pourraient être amenés à disparaître.

Ordinals sur Bitcoin : Bug ou fonctionnalité ?

Luke Dashjr est un développeur de Bitcoin Core depuis 2011, connu pour ses prises de décisions parfois clivantes.

Sa dernière publication sur X (Twitter) a fait l’effet d’un raz de marée. Ainsi, celui-ci a déclaré que les Ordinals et BRC-20 exploitent une vulnérabilité de Bitcoin Core pour « spammer la blockchain ».

Il a expliqué que le code de Bitcoin Core permet aux utilisateurs de fixer des limites sur la taille des données supplémentaires dans les transactions depuis 2013, mais « en déguisant leurs données en code de programme, les inscriptions contournent cette limite ».

« Les “inscriptions” exploitent une vulnérabilité dans Bitcoin Core pour spammer la blockchain. Depuis 2013, Bitcoin Core permet aux utilisateurs de fixer une limite à la taille des données supplémentaires dans les transactions qu’ils relaient ou minent (`-datacarriersize`). En obscurcissant leurs données sous forme de code de programme, les Inscriptions contournent cette limite. »

Explique-t-il

Luke Dashjr gâche la fête des Ordinals

Cependant, la fête pourrait bien prochainement prendre fin. En effet, Luke Dashjr a expliqué que le contournement de cette règle ne serait plus possible dans la dernière mise à jour de Bitcoin Knots, un dérivé de Bitcoin Core.

« Ce bug a été récemment corrigé dans la version 25.1 de Bitcoin Knots. Cela a pris plus de temps que d’habitude, car mon flux de travail a été sévèrement perturbé à la fin de l’année dernière (la v24 a été entièrement sautée). »

De son côté, Bitcoin Core est toujours « vulnérable », mais le développeur espère que cela sera corrigé lors de la prochaine version du logiciel.

« Bitcoin Core est toujours vulnérable dans la prochaine version v26. Je ne peux qu’espérer qu’elle serait enfin corrigée avant la version 27 l’année prochaine. »

Est-ce la fin des Ordinals ?

Un utilisateur de X a demandé si les Ordinals et les tokens BRC-20 « cesseraient d’exister » si la vulnérabilité était corrigée. Dashjr a répondu par l’affirmative, tout en précisant que les inscriptions existantes resteraient.

La correction de cette « vulnérabilité » pourrait avoir des conséquences significatives sur l’écosystème Bitcoin. En effet, elle pourrait mettre fin à la création de nouveaux Ordinals et tokens BRC-20. Bien que cela permettrait de réduire la congestion sur Bitcoin, cela entraînera également une dissension au sein de la communauté. Désormais, il reste à voir si cette correction sera effectivement mise en œuvre dans la prochaine version de Bitcoin Core.

Ce changement dans Bitcoin Core pourrait également mettre des bâtons dans les roues à d’autres projets novateurs. Par exemple, BitVM qui se base également sur les Inscriptions Ordinals.

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Le token ORDI, basé sur le protocole Bitcoin Ordinals, établit un nouveau record en atteignant une capitalisation boursière de 1 milliard de dollars, témoignant ainsi de l’intérêt croissant pour les tokens non fongibles (NFT) basés sur Bitcoin. Nous faisons le point sur cet accomplissement remarquable.

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Des positions rekt de chez rekt. Cela n’aura échappé à personne dans la cryptosphère, le cours de Bitcoin (BTC) a littéralement explosé à la hausse, tout particulièrement ces derniers jours. Sur un mois, le roi des cryptomonnaies a ainsi bondi de plus de 25%, passant des environs de 35 000 dollars à un peu plus de 44 000 dollars. Le tout dernier mouvement haussier, de 5% en 24h seulement, a laissé beaucoup de vendeurs à découvert du BTC sur le carreau.

178 millions de positions vendeuses liquidées depuis hier

Alors que Bitcoin était resté bloqué sous les 42 000 dollars les deux jours précédents, hier 5 décembre 2023 a vu un bond supplémentaire du chef de file des crypto-actifs le mener au-delà des 44 000 dollars. Cela, dans la continuité d’un retour de la volatilité (surtout à la hausse) du Bitcoin depuis octobre dernier.

Les spéculateurs à la baisse sur Bitcoin se sont donc laissés surprendre par ce dernier mouvement. Le principe de la vente à découvert (ou position Short) consiste à vendre un titre financier sans le détenir,et àle racheter après sa baisse (espérée) afin d’encaisser une plus-value sur la différence.

Mais comme le montre les données de l’agrégateur CoinGlass, spécialisé dans les produits dérivés cryptos, tout ne c’est pas bien passer pour les baissiers sur Bitcoin. En effet, 178 millions de dollars de positions Short sur les cryptos ont été liquidées sur 24 heures. Et celles sur le BTC représentent, à elles seules, 121 millions de dollars. On notera également près de 42 millions de dollars de liquidations pour les vendeurs à découvert d’Ethereum (ETH).

De nouvelles liquidations monstres du côté des vendeurs de Bitcoin. – Source : coinglass.com

Des liquidations en cascade, surtout observées sur Binance

Les trop enthousiastes, qui spéculaient encore à la hausse sur certains altcoins, ont également connu des dernières heures éprouvantes, puisque les positions Long (inverse des Short) ont elle aussi vu 130 millions de dollars de liquidations.

C’est principalement le token ORDI, lié au protocole Ordinals, qui a provoqué ces pertes du côté des spéculateurs haussiers, avec près de 20,5 millions de dollars de postions acheteuses « rekt » (détruites). Au total, le secteur des produits dérivés cryptos a vu 308 millions de dollars de liquidations.

Parmi les crypto-bourses proposant ces produits dérivés – principalement des contrats à terme (futures) -, c’est l’exchange Binance qui a vu le plus de ces liquidations, avec près de 122,5 millions de dollars de liquidations à lui seul.

Binance a vu le plus de liquidations ces dernières 24h. – Source : coinglass.com

Est-ce la perspective d’un ETF au comptant de Bitcoin (enfin) approuvé par la SEC (Securities and Exchange Commission) qui génère autant de volatilité haussière et piégeuse ? En tout cas, encore récemment, BlackRock et Bitwise ont modifié/amélioré leur demande respective d’ETF spot BTC, pour être sûr le rrégulateur US ne puisse trouver aucun prétexte à leur refuser.

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Stablecoin de banque. Avec l’aide de sa filiale SG-FORGE, le grand groupe bancaire français Société Générale est un des plus avancés dans l’exploitation des technologies de l’univers de Bitcoin (BTC) et des actifs numériques. Encore juste ce 4 décembre 2023, le groupe émettait pour 10 millions de dollars d’obligations vertes tokenisées sur la blockchain d’Ethereum (ETH). Aujourd’hui, presque coup sur coup, nous apprenons que le stablecoin de l’euro de SG-FORGE, l’EURCV (EUR CoinVertible), va être mis à disposition de tout investisseur/trader via une crypto-bourse (enfin, de tous ceux qui auront passé une vérification d’identité/KYC).

La Société Générale veut démocratiser le stablecoin EURCV de SG-FORGE

En avril 2023, la filiale SG-FORGE du groupe français Société Générale, spécialisée dans le secteur des actifs numériques, annonçait le lancement de son propre stablecoin de l’euro : l’EUR CoinVertible, ou EURCV.

Et contrairement à un stablecoin sur un réseau fermé et privé comme le JPM Coin de JP Morgan, l’EURCV évolue sur la blockchain publique d’Ethereum. Aussi, la Société Générale et sa filiale ont décidé de mettre leur stablecoin de l’euro à disposition du plus grand nombre.

On apprend ainsi que la grande banque a choisi le teneur de marché (market maker) Flowdesk pour assurer la liquidité de son EUR CoinVertible. Car on apprend également que le stablecoin EURCV sera disponible dès ce mercredi 6 décembre 2023 sur la crypto-bourse Bitstamp.

« En regardant vers l’avenir, à l’approche de 2024, nous envisageons un impact transformateur où les opérations par les institutions, respectant la conformité et basées sur blockchain, augmenteront drastiquement en volume – et c’est ce que nous avons préparé depuis la création de Flowdesk. »

Guilhem Chaumont, PDG et cofondateur de Flowdesk

Un EUR CoinVertible qui change des stablecoins du dollar, tout en étant pleinement « conforme »

Si les deux géants actuels des stablecoins de la cryptosphère, Tether et Circle, sont surtout connus pour le stablecoin du dollar américain (respectivement l’USDT et l’USDC), ils ont chacun un plus discret stablecoin de l’euro (EURT et EURC). Mais c’est aujourd’hui la toute première fois qu’une banque lance ainsi un stablecoin de la monnaie unique européenne.

« L’écosystème des cryptos est très concentré sur quelques stablecoins existants, libellés à 90 % en dollar américain. (…) Nous pensons définitivement qu’il y a une place pour une banque dans ce domaine et qu’il y a une place pour un stablecoin [libellé] en euro. »

Jean-Marc Stenger, CEO de SocGen Forge – Source : ft.com

Bien qu’il faudra avoir passé le contrôle d’identité de Bitstamp pour acquérir/trader les stablecoins EURCV de la filiale de la Société Générale, le dirigeant de SG-FORGE tient à préciser que l’EUR CoinVertible est « ouvert à tous ceux qui veulent l’utiliser, qu’il s’agisse d’opérations sur notre propre plateforme ou sur d’autres plateformes ». Si les amateurs de décentralisation regretteront de retrouver un intermédiaire bancaire pour ce stablecoin, les investisseurs institutionnels, eux en revanche, en rêvaient, à cause de leur besoin indispensable de conformité aux réglementations, pour pouvoir investir massivement dans le secteur des actifs numériques.

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