Les gains de Sui (SUI) et de Bitcoin Dogs (0DOG) attirent l’attention des investisseurs

Le prix de Sui (SUI) a bondi de 116,2 % en trois mois.
Alors que Bitcoin Dogs (0DOG) a connu une baisse considérable depuis sa cotation publique, des indicateurs clés indiquent une possible révélation de tendance.
Les deux jetons présentent un potentiel de croissance, la TVL de SUI dépassant 1 milliard $ et le jeton suscitant un intérêt croissant.

Les investisseurs en cryptomonnaies sont constamment à la recherche d’actifs prometteurs offrant un potentiel de croissance important et deux jetons, Sui (SUI) et Bitcoin Dogs (0DOG), ont attiré l’attention des investisseurs.

Sui et Bitcoin Dogs ont tous deux présenté des performances impressionnantes et des fonctionnalités uniques, ce qui en fait des choix attrayants pour les traders et les investisseurs à long terme.

Le prix du jeton Sui grimpe de 63 % en deux semaines dans un contexte de marché haussier

Sui (SUI) a récemment fait la une des journaux, avec une augmentation de prix remarquable de plus de 116,2 % au cours des trois derniers mois, surpassant des cryptomonnaies établies comme Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH).

Actuellement coté à environ 1,77 $, SUI a fait preuve de résilience malgré un récent recul de ses prix, suggérant un sentiment haussier robuste. Son prix a augmenté de 63,7 % au cours des deux dernières semaines, ajoutant à ses gains annuels de 277,09 %, au moment de la publication de cet article.

La TVL de Sui a récemment dépassé le cap important du milliard de dollars, atteignant un sommet historique de 1,03 milliard $ le 19 septembre. Bien que la TVL ait légèrement diminué à environ 984,85 millions $ selon DefiLlama, ce chiffre représente toujours une augmentation substantielle par rapport aux mesures précédentes, mettant en évidence la liquidité et la confiance croissantes dans l’écosystème de la finance décentralisée (DeFi) de Sui.

Une TVL plus élevée indique généralement une plus grande liquidité, ce qui rend le protocole plus attrayant pour les investisseurs et les développeurs.

Le volume de transactions de Sui reflète également la forte confiance du marché, avec des pics récents atteignant plus d’un milliard de dollars, indiquant un intérêt soutenu des investisseurs. Le marché des produits dérivés reflète cette tendance, avec des volumes atteignant 2,49 milliards $ le 25 septembre, soit une augmentation notable de 35,57 % en seulement 24 heures.

Malgré certaines fluctuations, ces chiffres soulignent un niveau élevé de participation sur le marché des produits dérivés de SUI, avec d’importantes liquidations courtes suggérant que les traders baissiers sont évincés, ouvrant la voie à une dynamique haussière continue.

En plus d’indicateurs financiers impressionnants, Sui a constaté une augmentation de l’engagement des utilisateurs, avec des adresses actives quotidiennes passant de 1,24 million à 1,8 million le 27 septembre, soit une hausse de 12,93 % en une seule journée. Cette augmentation de la participation des utilisateurs signale un intérêt accru pour les applications décentralisées (dApps) et les services de Sui, ce qui pourrait encore renforcer l’attrait de l’actif.

Bitcoin Dogs (0DOG) : la pièce de mème en plein essor

De plus, Sui, Bitcoin Dogs (0DOG), une pièce de mème relativement nouvelle, s’établit rapidement dans le secteur des pièces de mème. Son prix est actuellement de 0,00661 $ après un tour de prévente réussi et une cotation sur plusieurs bourses de cryptomonnaies, dont MEXC.

Bien que 0DOG ait connu une volatilité notable, notamment une baisse de 64,83 % au cours du mois dernier, ses perspectives à long terme restent haussières. Cela est en grande partie dû à sa corrélation étroite avec les mouvements de prix du Bitcoin, le positionnant comme un jeu à effet de levier sur Bitcoin, d’autant plus que l’intérêt institutionnel pour les ETF Bitcoin augmente.

Ce qui distingue Bitcoin Dogs des autres jetons, c’est son approche innovante. En tant que tout premier projet d’ICO basé sur le réseau Bitcoin, il combine des éléments touchant aux NFT et aux mécanismes de jeu play-to-earn (P2E). Le lancement prochain de son jeu Telegram devrait fournir une utilité supplémentaire, attirant non seulement les amateurs de pièces de mème, mais aussi les joueurs et les investisseurs à la recherche de projets de blockchain innovants.

Ce mélange unique de fonctionnalités positionne Bitcoin Dogs comme bien plus qu’une simple autre pièce de mème ; Bitcoin Dogs représente une nouvelle frontière dans l’écosystème Bitcoin.

Malgré les fluctuations récentes, Bitcoin Dogs a le potentiel de surperformer les actifs traditionnels dans des conditions de marché haussières.

Les analystes prédisent que le supercycle des pièces de mème ne fait que commencer, et 0DOG devrait capitaliser sur cette tendance. Les premiers investisseurs en Bitcoin, qui ont fait preuve de discernement dans le marché par le passé, affluent vers Bitcoin Dogs, dans l’espoir de reproduire leurs succès initiaux avec Bitcoin.

Conclusion

Avec Sui et Bitcoin Dogs qui attirent l’attention des investisseurs grâce à leurs propositions de valeur uniques et à leurs indicateurs solides, ils sont appelés à jouer un rôle important dans l’évolution du paysage des cryptomonnaies. À mesure que de plus en plus de participants entrent sur le marché, ces jetons pourraient ouvrir la voie à une croissance future, ce qui en fait des actifs essentiels à surveiller de près dans les mois à venir.

Que vous soyez un trader chevronné ou un nouveau venu dans le domaine des cryptomonnaies, SUI et 0DOG offrent des opportunités intéressantes à ceux qui souhaitent explorer leur potentiel. Pour plus d’informations sur 0DOG, vous pouvez visiter le site Web du projet.

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Un milliard de dollars débloqué sur Celestia (TIA) ! Les 6 Token Unlock d’octobre

Les tokenomics des projets crypto présentent souvent des périodes de blocages ou dites de vesting. Ainsi, les jetons vendus lors de préventes à des investisseurs ou ceux détenus par les développeurs du protocole sont débloqués au fil du temps. Il est très intéressant de jeter fréquemment un œil aux déblocages à venir afin de se préparer à de potentiels mouvements de marché. Explorons les tokens unlocks à venir au mois d’octobre.

Les données des tokens unlocks à venir peuvent être retrouvées sur les sites Tocken.unlocks.app et Cryptorank.

SUI : 145 millions de dollars

Nous commençons le mois d’octobre avec le layer-1 Sui. En effet, le 3 octobre, 83 millions de jetons SUI seront débloqués. Cela représente l’équivalent de 145 millions de dollars au cours actuel.

Les jetons débloqués appartiennent aux investisseurs des séries A et B, aux développeurs du protocole ainsi qu’au fonds de réserve communautaire.

IMX : 55 millions de dollars

Nous poursuivons avec un déblocage prévu le 3 octobre pour ImmutableX, le layer-2 spécialisé dans les NFT. Ainsi, 32 millions de jetons IMX pour une valeur estimée de 55 millions de dollars seront débloqués. 

APTOS : 88 millions de dollars

Revenons du côté des layers-1 avec Aptos, le L1 développé par d’anciens employés de Meta. Le 12 octobre, 11 millions de jetons APTOS seront débloqués, pour une valeur totale de 88 millions de dollars.

Ces jetons seront principalement alloués aux développeurs ainsi qu’aux investisseurs.

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TKO : 23 millions de dollars

Le 14 octobre, ce sera du côté du based-rollup Taiko que nous aurons un déblocage massif. En effet, 12 millions de jetons TKO seront libérés pour un total estimé à 23 millions de dollars.

Toutefois, il est important de noter que ces 12 millions de TKO représentent pas moins de 15% de l’offre en circulation. Cela pourrait ainsi avoir un impact majeur sur le cours.

Déblocages linéaires sur l’ARB et le STRK

De leur côté, les layers-2 Arbitrum et Starknet poursuivent leur déblocage linéaire. Ainsi, comme chaque mois, Starknet va débloquer 64 millions de STRK le 15 octobre.

Arbitrum quant à lui libérera 92 millions d’ARB le 16 octobre, pour une valeur de 57 millions de dollars.

TIA : 1 milliard de dollars

Nous clôturerons le mois d’octobre avec le déblocage des jetons TIA par Celestia. Ainsi, le projet spécialisé dans la data-availability marquera le plus gros déblocage d’octobre.

En effet, 175 millions de TIA seront débloqués le 31 octobre, pour un total estimé à plus d’un milliard de dollars. Cela représente 16% de la supply et 82% du marketcap actuel du projet. Ainsi, il est fort probable que je TIA connaisse une importante volatilité autour de cette date.

Les déblocages de jetons en octobre pourraient entraîner des mouvements significatifs sur le marché, particulièrement pour des projets comme Celestia et Taiko. Surveiller ces événements est essentiel pour anticiper les impacts potentiels sur les prix et la volatilité.

 

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Sorare : Le football fantasy mis hors-jeu par la Commission des paris britannique

Sorare est-il un jeu d’argent ? Quel est le point commun entre Lionel Messi, Zinedine Zidane, Rio Ferdinand, Antoine Griezmann, Gerard Piqué, Blake Griffin ou encore Rudy Gobert qui sont tous des sportifs mondialement connus ? Réponse : ils sont tous ambassadeurs du plus grand jeu de sport fantasy du Web3 : Sorare. Cette société made in France est souvent montrée en exemple comme une réussite de la French Tech et ses performances financières parlent d’elles-mêmes avec notamment une valorisation estimée à plus de 4 milliards de dollars. Mais la belle histoire de la startup de Créteil pourrait vivre son premier coup d’arrêt avec une procédure déclenchée par la Commission des Jeux britannique qui lui reproche d’être un jeu d’argent et de ne pas avoir de licence appropriée. Voyons ça ensemble.

Sorare passera devant le tribunal de 4 octobre prochain pour défaut de licence

Au mois d’octobre 2021, la Britain’s Gambling Commission qui est l’équivalent britannique de notre Autorité des Jeux (ANJ) avait déclaré qu’elle enquêtait pour savoir si les produits vendus par Sorare étaient des jeux d’argent en ligne et s’ils nécessitaient donc une licence. Après trois ans de réflexions et d’enquêtes, ladite Commission vient de déclarer que oui, la société française propose bien des jeux d’argent et elle a ainsi décidé de la poursuivre en justice. Les représentants légaux du roi du football fantasy passeront donc devant le tribunal de Birmingham le 4 octobre prochain pour défendre leur cas.

Rappelons que le principe du sport fantasy est de proposer à la vente des NFT à l’effigie de sportifs, ces derniers étant en nombre plus ou moins importants en fonction de la rareté et en fonction des performances réelles de ces sportifs dans la vraie vie, la valeur de ces cartes est supposée grimper ou baisser. Sorare est le numéro 1 mondial du secteur avec des partenariats qui ont été signés avec les plus grandes compétitions comme la Premier League (première division anglaise de football), la National Basketball Association (NBA ou championnat national américain de basket) ou encore la Major League Baseball (MLB ou championnat national américain de baseball). On compte près de 317 clubs professionnels qui collaborent avec l’entreprise française et des stars internationales comme Messi ou Mbappé sont même leurs ambassadeurs.

Football ou basket, Sorare amène le sport fantasy sur tous les terrains mais le régulateur des jeux britannique siffle la fin du match

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La Britain’s Gambling Commission lui reproche en effet d’être un jeu d’argent

Quelques chiffres encore pour se rendre compte de l’importance du phénomène avec 160 employés répartis entre New York et Paris et 3 millions d’utilisateurs sur 180 places de marchés. Développée et fondée en 2018 par Nicolas Julia et Adrien Montfort, la société est souvent montrée comme un exemple de réussite de la fameuse startup nation chère à notre Président et se pose maintenant la question de savoir quelle sera l’issue de la procédure déclenchée par la Commission des Jeux outre-Manche.

Un porte-parole de Sorare a tenu à réagir à cette annonce et tout en reconnaissant l’existence d’une enquête de la Commission, il a par ailleurs nié ses affirmations :

« Nous sommes au courant des affirmations de la Commission des jeux et avons demandé à notre avocat du Royaume-Uni de les contester. Nous nions fermement toute affirmation selon laquelle Sorare est un produit de jeu en vertu des lois du Royaume-Uni. La commission a mal compris notre activité et a déterminé à tort que les lois sur les jeux d’argent s’appliquaient à Sorare. Cependant, nous ne pouvons pas commenter davantage tant que des procédures judiciaires sont en cours. »

Porte-parole Sorare à propos des accusations de la Britain’s Gambling Commission – Source : The Guardians

Non sans ironie, les journalistes anglais à l’origine de la révélation ont précisé que la fameuse Commission des Jeux n’était pas très active puisque depuis sa création en 2005, elle n’a utilisé ses pouvoirs qu’une seule fois avant l’affaire Sorare ! Et tenez-vous bien, il s’agissait alors de l’histoire d’un homme qui avait drogué des lévriers de course pour leur permettre de se remettre plus vite d’une blessure. No comment comme diraient nos cousins anglophones.

On verra ce que dit le juge lors de l’audience du 4 octobre, mais les charges qui pèsent contre la société française ne semblent pas si lourdes que ça, même si la capacité de nuisance de la Commission est à ce jour inconnue. Un exemple de plus d’une justice parfois dépassée par les évolutions technologiques proposées par le Web3 qui disrupte allègrement de nombreux secteurs de la vie quotidienne comme les bonnes vieilles cartes Panini de notre enfance.

 

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Telegram et TON : l’application de Pavel Durov dominera-t-elle le marché crypto ?

Ça ne vous aura pas échappé, ces derniers temps Telegram est vraiment au cœur de l’actualité crypto, et à juste titre. De base cette application c’est de la messagerie, mais il s’avère que les choses ont pris un tournant plutôt… inattendu. Aujourd’hui Telegram est l’un des acteurs qui a littéralement défoncé le plus de portes quand il s’agit d’adoption de l’écosystème crypto, et vous allez voir, tout ça en dit peut-être long sur le futur de notre industrie.

Revenons un peu sur l’historique de cette application plutôt controversée. Alors, si on devait résumer l’histoire de Telegram en quelques lignes, il faudrait d’abord se poser une question simple. Comment deux frères russes ont-il fait pour bouleverser à ce point l’univers de la télécommunication ?

Les premiers pas de Telegram : VKontakte

Tout commence en 2013, quand Pavel et Nikolai Durov, décident de se lancer dans une nouvelle aventure. Leur but ? Créer une messagerie rapide, sécurisée et totalement indépendante des gouvernements.

Bon, ça ne leur est pas venu comme un cheveux sur la soupe. Ils ne se sont pas réveillés un matin en se disant qu’il fallait absolument mettre fin à la surveillance de masse sur internet. À cette époque, les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance massive du gouvernement américain sont encore toutes fraîches dans l’esprit du public.

Et puis ils ne viennent pas de nulle part non plus. Les frères Durov, c’est un peu les « bad boy » du monde de la tech. Pavel lui-même est souvent surnommé le Mark Zuckerberg russe. Il est né à Saint-Pétersbourg en 1984. Si on pense au célèbre roman d’Orwell et qu’on regarde un peu les idéaux et les combats du mec, la coïncidence fait tout de suite sens.

En 2006, à seulement 22 ans, Pavel fonde VKontakte. C’est un genre de Facebook Russe et le réseau social devient rapidement le plus utilisé en Russie et dans les pays voisins. Mais bon là où Durov se distingue vraiment, c’est par ses positions.

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Pavel Durov dans l’œil de Moscou

Après avoir refusé de collaborer avec le gouvernement russe pour censurer des opposants politiques, les tensions montent. En 2014, il est poussé à quitter VKontakte sous la pression des autorités et des investisseurs proches du Kremlin. Le climat devient rapidement insoutenable pour Durov et il est contraint de s’exiler. C’est là que sa vie prend un tournant assez inattendu.

Pavel, c’est un fervent défenseur de la liberté d’expression et de la vie privée en ligne, il refuse obstinément de céder aux demandes de censure et de surveillance des gouvernements. Et on le lui rend bien.

Les utilisateurs cherchent des alternatives aux géants comme WhatsApp ou Facebook Messenger, et c’est là que Telegram débarque avec son chiffrement de bout en bout, ses discussions secrètes, et sa promesse de liberté totale.

Derrière la simplicité de l’application, il y a toute une histoire de résistance, de conflits avec les autorités et surtout, une croissance explosive. Ce qui était au départ une petite application de niche pour les geeks de la sécurité est devenu un mastodonte, utilisé par des centaines de millions de personnes à travers le monde. Telegram, c’est plus qu’une messagerie, c’est quasiment devenu un symbole de lutte pour la confidentialité et la liberté numérique.

Enfin quasiment… En fait c’est le cas, particulièrement avec l’arrestation de Pavel Durov. Et oui, ça ne vous aura sûrement pas échappé, ce dernier a été interpellé par les autorités Françaises pour un nombre assez pharaonique de chefs d’accusation.

Entre autres fraudes organisées , absence de modération ou encore coopération avec des réseaux criminels, rien que ça. Parmi eux, on a aussi des allusions au monde des cryptos, avec des fournitures ou même des “prestations de moyens de cryptologie”, d’après les autorités, quoique ça veuille dire.

D’ailleurs pourquoi c’est la France qui s’en mêle ? Tout simplement parce que Durov dispose entre autres de la nationalité française. Il a été naturalisé en 2021 par le Ministère des affaires étrangères via une procédure spéciale. On ne sait pas trop pourquoi, tout ce qu’on sait c’est que trois ans plus tard, il se fait arrêter.

Assez spécial d’ailleurs pour le pays des droits de l’homme d’arrêter quelqu’un comme Pavel Durov mais bon passons. Il a tout de même fini par être libéré sous caution après avoir versé près de 5 millions de dollars, mais bon il n’est pas encore tiré d’affaires.

Autant vous dire que cette arrestation a fait du bruit et que ça a fait une pub monstrueuse à l’entreprise, mais pas que.

TON, la blockchain de Telegram

Là c’est le moment de vous parler de TON, a.k.a Telegram Open Network, la blockchain associée à Telegram. On est vers 2017 et les Durov font un constat assez amer. Aucun réseau blockchain n’est réellement capable de supporter la base d’utilisateurs énorme de Telegram. Alors c’est bien simple, puisque ça existe pas, ils vont le faire eux-même.

Leur ambition ? Créer une plateforme décentralisée rapide et scalable, capable de traiter des millions de transactions par seconde, et de devenir l’infrastructure d’un écosystème crypto intégré à Telegram.

Pour financer le projet, Telegram lance une ICO qui devient l’une des plus importantes de l’histoire, levant près de 1,7 milliard de dollars. Le token GRAM était censé être au cœur de cette nouvelle blockchain révolutionnaire, mais en 2019, la SEC s’en mêle.

Le gendarme des marchés financiers finit par avoir gain de cause et inflige une amende de plus de 18 millions de dollars avec obligation de rembourser plus d’1.2 milliards de dollars aux investisseurs. Avec tout ça, le projet TON est abandonné par Telegram.

Mais bon, le peuple n’a pas dit son dernier mot. Des développeurs indépendants se mobilisent en masse pour reprendre le projet. Maintenant, c’est plus Telegram Open Network, mais The Open Network. Devenu un projet open source, TON continue de se développer sans l’implication directe de Telegram. Finit le Gram, place au Toncoin.

Et là autant vous dire que le fonctionnement même de la blockchain est super novateur. En fait, vous pouvez interagir avec directement par le biais de bots sur l’application Telegram. Faut avouer que niveau simplicité, ça se pose là.

Et le moins que l’on puisse dire c’est que ça a beaucoup plu. Cette année, la TVL a littéralement explosée. On dirait bien que la stratégie de se servir de la base d’utilisateurs immense de Telegram a fini par payer.

Ben oui, ça fait forcément sauter énormément de barrières à l’entrée. Contrairement aux autres blockchains où l’utilisation de wallets et l’interaction avec des smart contracts peuvent sembler intimidantes, TON vient mettre un coup de pied dans la fourmilière.

On ne va pas s’attarder trop sur les aspects techniques, sachez juste que TON est une blockchain en preuve d’enjeu, comme beaucoup d’autres, et qu’elle est calibrée pour accueillir un très grand nombre d’utilisateurs.

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TON, les pros du Sharding !

TON utilise le sharding, qui est une technique de plus en plus utilisée par les projets pour atteindre une scalabilité monstrueuse. En gros, il faut imaginer une bibliothèque immense où un seul bibliothécaire doit gérer chaque livre, chaque emprunt, et chaque retour.

Forcément, ça prend du temps, et les gens font la queue. Avec le sharding, au lieu d’un seul bibliothécaire, on divise la bibliothèque en plusieurs sections, les shards donc, chacune avec son propre bibliothécaire. Chaque section est responsable de ses propres livres et visiteurs, ce qui fait que tout le monde peut être servi en parallèle, réduisant ainsi l’attente et augmentant l’efficacité.

Pour les blockchains ben c’est un peu pareil. Au lieu que chaque transaction soit traitée par l’ensemble du réseau, chaque shard traite un sous-ensemble de transactions, accélérant tout le processus.

Le sharding, c’est bien, mais ils vont encore plus loin en rendant tout ça dynamique. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais retenez que cette blockchain est conçue pour traiter un flux de transaction vraiment colossal. Et c’est un enjeu crucial hein, parce que vu leurs ambitions, ils ne peuvent pas se permettre d’avoir une blockchain lente.

La technicité c’est bien, mais c’est pas la seule chose qui a fait le succès de TON. Evidemment, il faut regarder ailleurs.

TON et Telegram : l’accord parfait

Et cet ailleurs, c’est l’intégration native à Telegram, c’est un coup de maître. Cette intégration permet aux gens d’envoyer et de recevoir des crypto aussi simplement qu’en envoyant des messages à un ami.

Mais c’est pas uniquement de l’envoi et de la réception, on parle aussi de l’utilisation de nombreux smart contracts. Que ce soit faire de la DeFi, minter des NFT, ou même jouer à des jeux vidéo intégrés à l’application, y’a vraiment de quoi faire.

Puis ils ne se sont pas arrêtés là, les airdrop ont littéralement arrosé tout le monde. Plusieurs projets ont distribué des centaines de millions de tokens à plusieurs dizaines de millions d’utilisateurs.

Un memecoin a même réussi à mettre la blockchain a plat en enregistrant des records de plus de 10 millions de transactions. En même temps c’est du jamais vu, l’airdrop était pour tous les utilisateurs de Telegram. Oui oui, absolument tous, que vous ayez créé votre compte il y a 5 ans, ou bien la veille.

Mais là où Telegram a vraiment sorti son épingle du jeu, c’est quand ils ont développé leur wallet intégré à l’application. OK les gars, on fait pas de blockchain, ni de token, par contre fournir les outils pour pouvoir utiliser tout ça, ça va, non ? Tiens et pourquoi pas en profiter pour vendre des collectibles ? Genre des noms d’utilisateurs uniques par exemple.

C’est ce qu’ils ont fait avec Fragment, un genre d’Ethereum Name Service, mais sur Telegram. En gros c’est des noms d’utilisateurs uniques. Le @pavel a été acheté par @founder, un crypto entrepreneur qui a déboursé plusieurs milliers d’euros pour avoir ce nom d’utilisateur. Il a dépensé pas moins de 80.000 dollars en TON pour acquérir le @pavel et finalement l’offrir à Pavel Durov. Une bien belle histoire.

A juste titre, le Financial Time a décrit l’application comme une entreprise crypto avec une activité de messagerie. Faut bien se dire qu’en 2023, près de 40% du chiffre d’affaires de Telegram venait de leur service de wallet intégré, et de ces fameux collectibles. Autant vous dire qu’ils ont bien su surfer sur la vague.

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Telegram, une société crypto

Puis d’ailleurs c’est pas le seul truc qui fait que l’entreprise est devenu un mastodonte de l’écosystème crypto. En 2023, ils détenaient près de 400 millions de dollars en crypto actifs.

Telegram a réussi un sacré tour de force en comprenant vraiment le sens du mot communauté et son importance dans l’industrie. C’est ce qui a tant réussi à Solana, si cette blockchain qui tombe en panne assez régulièrement a pu se hisser aussi haut dans le top de Coinmarketcap, c’est avant tout une question de communauté.

C’est un peu pareil pour le TON, le token est quand même passé des bas-fonds du top 100 a une entrée fracassante dans le top 10 en quelques mois, particulièrement grâce à la communauté initiale énorme que constituait l’application Telegram.

Telegram c’est quasiment un milliard de personnes, hein. Un milliard de personnes qui sont prêtes à interagir avec une blockchain sans s’encombrer de smart contract compliqués, de gestion de clés privées, ou même d’avoir un ordinateur en fait.

Ça leur a donné un avantage massif. La plupart des applications ne sont même pas créées par les développeurs de TON, ni même par Telegram, mais justement par la communauté.

La plupart sont des mini-jeux, et c’est ça qui a vraiment attiré beaucoup de monde, comme Hamster Kombat par exemple. Le truc a quand même dépassé les 250 millions de joueurs et un airdrop est prévu très bientôt.

Bon faut pas trop se leurrer, vu la masse de joueurs, ne vous attendez pas à toucher des milliers de dollars sur cet airdrop mais bon, ça a le mérite d’être mentionné. Dites vous qu’il existe même une sorte de Tinder sur TON, un site de rencontre qui s’appelle TON Dating et qui vous récompense pour chaque action que vous faites au sein de l’application.

C’est rigolo dit comme ça, mais en gros c’est pour illustrer que les possibilités sont vraiment monstrueuses. TON c’est plusieurs millions de transactions par jour, et une courbe exponentielle de nouveaux comptes créés. Même avec les mauvaises nouvelles des dernières semaines, Telegram ne compte évidemment pas s’arrêter là.

Faut voir ça comme une mutation de Telegram en non plus une application de messagerie, mais plutôt une super application qui regroupe absolument tout. C’est un peu ce qu’on retrouve avec WeChat en Chine, la fameuse application où vous avez vos messages, mais aussi votre portefeuille, vos taxis, vos jeux, vos rendez-vous médicaux… C’est comme prendre le top 20 de l’Apple Store, et tout regrouper à un seul endroit.

Pratique non ? Bon évidemment ça pose pas mal de questions éthiques, et WeChat particulièrement, puisque cette application est sous la surveillance constante du gouvernement chinois.

Quel avenir pour l’application ?

Mais en tout cas c’est ce à quoi aspire Telegram à présent. Devenir une super application. Et finalement, ils ne s’en cachent même plus, puisque lors du sommet Token 2049 à Singapour, les équipes de Telegram et de TON ont présenté conjointement une conférence sobrement intitulée “Convertir Telegram au web3”.

D’ailleurs récemment ils ont lancé Telegram Web, ça paraît rien, mais jusqu’ici Telegram c’était uniquement sur téléphone. Maintenant, c’est aussi sur ordinateur via un navigateur, et laissez moi vous dire que quand on parle de crypto, tout est bien plus optimisé pour les PC aujourd’hui. C’est par là qu’on a appris à s’en servir, vous et moi.

Mais certainement que dans un futur proche, les nouveaux arrivants entreront par la porte du smartphone, faisant écho directement au célèbre livre de Michael Saylor, The Mobile Wave. Dans ce livre, Saylor explore l’impact de la technologie mobile sur l’économie, les entreprises, et la société.

Il prédit que la prolifération des smartphones et des applications mobiles va remodeler les industries traditionnelles, créant de nouvelles opportunités et défis pour les entreprises à travers le monde. Pourquoi tout ça ne pourrait-il pas s’appliquer aux crypto quand on y pense ?

Finalement, le but de Pavel est assez clair. Je vous ai bien dépeint ses idéaux. Globalement, il critique la centralisation excessive de l’industrie de la blockchain, qui va à l’encontre de ses principes fondateurs.

Il propose de revenir à une vraie décentralisation et d’en donner les moyens par le biais de Telegram. L’évolution de l’app reflète parfaitement la vision de son fondateur qui cherche à remettre le pouvoir entre les mains des utilisateurs, tout en poussant l’adoption de masse comme jamais.

L’application s’est rapidement transformée en acteur clé de l’écosystème crypto, repoussant les limites de ce qu’une plateforme de communication peut accomplir. Avec l’intégration de la blockchain TON et des outils décentralisés, Telegram se positionne non seulement comme une application de messagerie, mais aussi comme une super application qui aspire à redéfinir la manière dont les gens interagissent avec le web3.

Telegram a su capitaliser sur son immense communauté et pourrait bien devenir un pilier incontournable de l’écosystème. Et ce qui est sûr c’est qu’il ont vraiment fait sauter un nombre incalculable de barrières niveau adoption. A voir ce que tout ça va donner et si Telegram réussira son objectif de devenir un fer de lance de l’industrie crypto.

Je suis curieux de savoir si parmis vous beaucoup utilisent Telegram pour la crypto. Dites-moi en commentaures, et si oui quelles applications vous utilisez/

En faisant le montage je me rends compte que j’ai oublié de vous parler de notre canal Telegram d’actualité et c’est bien dommage vu le sujet de la vidéo.

Notre canal Telegram, totalement gratuit, vous donne un accès direct à l’actualité crypto en temps réel grâce à notre équipe de professionnels qui suit le marché 24/24, 7/7.

Vous ne pouvez pas vous permettre d’attendre que les nouvelles arrivent à vous par les voies traditionnelles.

Le temps, c’est de l’argent, et dans la crypto, chaque seconde compte. Alors si vous voulez maximiser vos gains, vous devez être au courant des derniers mouvements avant tout le monde en nous rejoignant sur le canal Telegram du JDC. Suivez le lien juste ici -> https://t.me/+RvpQAH2DTLQ0ZjQ0

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De l’apogée des DEX à l’effondrement des NFT : retour sur les usages d’Ethereum

Depuis son lancement en 2015, Ethereum a toujours été une plateforme au cœur de l’expérimentation. Tour à tour, elle a hébergé les ICO, les NFT et est devenue plus récemment l’épine dorsale de la DeFi. Mais que signifient vraiment ces interactions en termes d’utilisation ?

Quels sont les usages d’Ethereum ?

Depuis sa création, Ethereum a connu une transformation massive de son utilisation. Ce qui a débuté comme une plateforme pour de simples transferts d’actifs est désormais dominé par des interactions complexes avec la finance décentralisée. 

Ainsi, les équipes de CoinShares ont tenté d’analyser cette activité, dans leur dernier rapport sur les usages d’Ethereum.

Les DEX : les rois d’Ethereum

La première chose à noter est que 90 % de l’utilisation d’Ethereum se concentre désormais autour des échanges de tokens. Notamment grâce aux DEX comme Uniswap

Les DEX sont les dApps les plus utilisées sur Ethereum.

Ainsi, le protocole Uniswap est le protocole le plus utilisé sur Ethereum. Celui-ci est à l’origine de 15 % des frais de transaction générés sur Ethereum.

En pratique, cela démontre qu’Ethereum est majoritairement utilisé par des traders et que la spéculation est encore au cœur du réseau.

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Les NFT sur le déclin

Toutefois, l’étude note un effondrement des marketplaces NFT. En effet, à son apogée, en 2021, le marché des NFT sur OpenSea représentait jusqu’à 42 % des frais de transaction sur Ethereum. Cependant, le déclin massif de la demande pour les NFT a drastiquement fait chuter cette part. 

Ainsi, entre le deuxième trimestre 2022 et le troisième trimestre 2024, les frais générés par toutes les marketplaces NFT réunies étaient inférieurs à ceux générés par OpenSea seul au premier trimestre 2022.

ETH et stablecoins : les actifs préférés du réseau

Du côté des jetons les plus utilisés sur Ethereum, nous retrouvons sans surprise l’ETH ainsi que les stablecoins.

« Avec l’expansion de l’écosystème Ethereum, les types de jetons transférés se sont considérablement diversifiés, mais l’Ether (ETH) et les stablecoins se sont imposés comme les actifs dominants en termes de dépenses de frais de transaction. »

À eux deux, l’ETH et les stablecoins représentent plus de la moitié des transferts réalisés sur Ethereum. Au sein des stablecoins, l’USDT arrive en tête suivi de l’USDC.

Les ETH et les stablecoins sont les actifs les plus transférés sur Ethereum.

Ethereum toujours le berceau de la spéculation

Vous l’aurez compris, Ethereum a deux usages majeurs : la spéculation et les transferts de fonds.

Ainsi, l’usage premier qui est fait d’Ethereum reste la spéculation. Et ce, principalement via les plateformes d’échanges décentralisés (DEX). La popularité des stablecoins comme USDT et USDC renforce cette tendance, car ils sont souvent utilisés comme intermédiaires dans les trades sur ces plateformes.

Dans un second temps, Ethereum est utilisé pour réaliser des transferts simples d’Ether ou de tokens ERC-20. Bien que ces transactions ne représentent qu’une fraction des frais totaux par rapport aux échanges sur les DEX, elles demeurent essentielles dans l’écosystème.

L’évolution récente des infrastructures Ethereum, telle que la multiplication des layers-2, engendre un changement dans la manière dont le réseau est utilisé. 

De son côté, le réseau se prépare au prochain hard fork. Intitulé Pectra (Prague Electra), il pourrait être déployé en deux temps du fait de sa complexité. C’est du moins ce qu’ont récemment décidé les développeurs.

 

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Zyfi : les frais de gas ne sont plus un problème !

Zyfi propose aux développeurs de dApps une suite d’outils, flexibles et facilement intégrables, améliorant l’expérience utilisateur de la finance décentralisée (DeFi) sur ZKsync, une couche secondaire (layer 2) d’Ethereum. Plus précisément, il s’agit d’une couche d’abstraction du gas (gas abstraction layer) ou encore d’un Paymasters-As-A-Service. Ces termes vous semblent incompréhensibles ? Il s’agit tout simplement de permettre à tous les utilisateurs d’applications décentralisées (dApps) de payer ou de faire sponsoriser leurs frais de gas grâce à n’importe quel jeton ERC-20 supporté par ZKsync.

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Zyfi.

Le gas et l’expérience utilisateur

Sur les différentes couches secondaires d’Ethereum, les frais en gas doivent être payés en ETH, ou grâce aux jetons natifs des différents réseaux blockchain. C’est un prérequis pouvant nuire fortement à l’expérience utilisateur. Les débutants ne savent pas toujours comment obtenir ces jetons, et même les plus chevronnés ont du mal à gérer leurs frais de gas dans le cas de transactions complexes.

L’idée est donc de trouver un système permettant de se passer du jeton natif de la couche secondaire utilisée, ou d’ethers, pour couvrir les frais en gas. On parle de gasless transaction.

L’abstraction de compte

Ethereum présente deux types de comptes :

Les comptes d’utilisateurs (Externally Owned Accounts ou EOA) : contrôlés par une clé privée et des paires de clés cryptographiques, ils sont gérés directement par les utilisateurs humains ;

Les comptes de contrats (Contract Accounts) : contrôlés par du code, ils permettent d’exécuter les fonctions complexes de l’EVM.

L’abstraction de compte (Account Abstraction ou AA) vise à réduire la différence entre les comptes des utilisateurs et ceux des smart contracts : chaque type de compte devient alors programmable, personnalisable et flexible selon les besoins spécifiques des utilisateurs et des applications décentralisées.

C’est la raison d’être de l’EIP4337. Cet EIP permet ainsi de se passer de changements au niveau de la couche de consensus d’Ethereum pour proposer l’abstraction de compte.

Smart Wallets et Paymasters

Grâce à l’EIP4337, l’utilisateur peut désormais exécuter des gasless transactions. Ce procédé passe par divers contrats :

Le Sender est le contrat gérant l’opération de l’utilisateur ;

L’EntryPoint gère les ensembles (bundles) d’opérations ;

l’Aggregator permet de valider les signatures agrégées des utilisateurs ;

Enfin, le Paymaster est le contrat acceptant de payer pour la transaction à la place de l’utilisateur lui-même.

On appelle ces comptes complexes des Smart Wallets. Ils sont généralement spécifiques à chaque dApp, peu interopérables, et nécessitent du gas pour être déployés. Ces frais restent à la charge des utilisateurs ou des dApps. De plus, les comptes utilisateurs classiques, ou EOA pour “externally owned accounts”, ne peuvent pas directement interagir avec les Paymasters. En somme, cela reste un casse-tête pour les utilisateurs qui sont habitués à utiliser leur wallet standard.

Les EOA (comptes gérés par les utilisateurs humains) ne peuvent pas interagir directement avec les Paymasters.

Zyfi, ZKsync et l’abstraction de compte native

ZKsync Era est le premier layer 2 d’Ethereum intégrant l’abstraction de compte de façon native, c’est-à-dire au niveau de son protocole.

Zyfi tire parti de cette caractéristique unique de ZKsync et propose des outils flexibles et faciles à intégrer. On parle de Paymasters-As-A-Service : ils permettent aux EOA d’interagir avec leurs paymasters sur ZKsync. Concrètement, cela signifie que l’utilisateur peut ainsi passer par n’importe quel wallet, comme MetaMask, pour exécuter des gasless transactions.

zkSync intègre l’abstraction de compte de façon native.

Les développeurs de DApps ont alors plusieurs choix :

Proposer à leurs utilisateurs de payer avec n’importe quel ERC-20 disponible sur ZKsync (actuellement plus de 80) ;

Sponsoriser une partie ou la totalité des coûts en gas de transaction, selon leur propre logique personnalisée.

La suite d’outils de Zyfi

En premier lieu, Zyfi propose une API facile d’utilisation pour les développeurs. Elle leur permet de se passer d’implémentations complexes au niveau de leur protocole, pour se focaliser sur leur produit. Plusieurs dApps intègrent déjà Zyfi, telles que :

ZeroLend (lending/borrowing) ;

PancakeSwap (DEX)

Gravita (borrowing/liquid staking) ;

Syncswap (DEX)

Increment Fi (contrats perpétuels) ;

Mithraeum (Gaming)

zkMarkets (place de marché NFT).

Zyfi propose également un portail gasless pour tout l’écosystème de ZKsync. Les utilisateurs peuvent ainsi réaliser des échanges de jetons aux meilleurs taux, ne payer aucun frais sur leur transactions à partir de $100, envoyer des jetons sans posséder d’ETH, ou même interagir avec des protocoles ne proposant pas de solution de paymaster.

Fonctionnement de Zyfi

Fonctionnement général du Paymaster de Zyfi

Nous n’entrerons pas dans les détails les plus techniques de la solution de Zyfi, mais nous nous contenterons de présenter son architecture de haut niveau pour conclure cet article. Grâce à Zyfi, l’utilisateur peut exécuter ses échanges de jetons sans posséder de gas. Le procédé repose sur trois étapes-clé :

Récupération des données de transaction depuis le front-end : l’API du paymaster peut interagir avec tout type de front-end. Une fois intégrée à la dApp, elle récupère les données de transaction. Zyfi estime les frais de gas sur ZKsync et récupère hors chaîne le prix du jeton ERC-20 choisi par l’utilisateur pour le paiement du gas. L’API complète ensuite les données de transaction, en intégrant les frais en ERC-20 reçus par le fetching offchain. Elle signe alors un message afin que le paymaster accepte la transaction. Enfin, elle renvoie au front-end les données de transaction complétées, pour approbation par l’utilisateur.

Signature de la transaction reconstruite : l’interface utilisateur de la dApp soumet alors la transaction à l’utilisateur de façon normale. Ce dernier peut en voir les détails et, après approbation, signe une transaction on-chain contenant les données mises à jour. Il est ainsi possible de gérer tout type de transactions complexes, tant que l’utilisateur peut en couvrir les frais.

Exécution de la transaction : le paymaster de Zyfi reçoit les données de transaction, accompagnées de la signature de l’utilisateur approuvant la transaction. Zyfi collecte les frais en ERC-20, valide et exécute la transaction en payant le gas requis.
Les différentes étapes d’une gasless transaction avec Zyfi

La suite logicielle de Zyfi

Zyfi propose actuellement trois produits principaux pour les développeurs :

L’ERC20 paymaster ;

Le sponsored paymaster ;

Le permissionless multi-signer paymaster.

Les concepteurs de dApps qui intègrent les solutions de Zyfi peuvent d’ores et déjà bénéficier de leur programme incitatif, assurant la distribution de 50 000 dollars de récompenses.

La documentation relative à l’intégration de ces outils est disponible ici. Nul doute que nous entendrons à nouveau parler de Zyfi dans les mois à venir, l’amélioration de l’expérience utilisateur sur les couches secondaires d’Ethereum étant un enjeu de taille !

Ressources

Zyfi : site officiel

Documentation

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Bitcoin vise les 65 000 $ alors que Bitcoin Dogs propose de nouvelles fonctionnalités pour son jeu

Principaux points à retenir

Le prix du Bitcoin pourrait grimper à 65 000 $ dans les heures à venir, car les haussiers restent aux commandes.
Bitcoin Dogs a publié quelques mises à jour intéressantes avant la sortie de son jeu.

Bitcoin vise le niveau de résistance situé à 65 200 $

Le marché des cryptomonnaies connaît un début de semaine positif, Bitcoin étant actuellement dans le vert. Le prix du Bitcoin a augmenté de 1 % au cours des dernières 24 heures et se négocie près de la région des 64 000 $ au moment de la publication de cet article.

Si la dynamique haussière se poursuit, le prix du Bitcoin pourrait dépasser le niveau de résistance de 65 200 $ dans les heures à venir.

Qu’est-ce que Bitcoin Dogs ?

Alors que les taureaux reprennent le contrôle du marché, de nouveaux projets continuent de déployer de nouveaux produits et services. Bitcoin Dogs est l’un de ces projets.

Bitcoin Dogs est un nouveau projet qui tire parti de la croissance de la blockchain Bitcoin pour devenir une pièce de mème de premier plan. L’équipe de développement a révélé que Bitcoin Dogs est la première ICO de jetons BRC-20 à être basée sur le réseau Bitcoin et cherche à ajouter une autre couche utilitaire à la blockchain.

Bitcoin Dogs travaille actuellement à l’intégration des fonctionnalités de base de la cryptomonnaie, des jetons non fongibles (NFT), de la finance décentralisée (DeFi) et de la culture du Web3 pour lui permettre de devenir un projet solide basé sur Bitcoin.

Le projet a levé 13 millions $ lors de sa prévente récemment conclue et est déjà en ligne sur plusieurs plateformes d’échange de cryptomonnaies, notamment MEXC, Gate.io, Uniswap, Unisat et bien d’autres. $0DOG est également sur Coinmarketcap et DEXTools.

Bitcoin Dogs déploie de nouvelles fonctionnalités pour son jeu

L’équipe de Bitcoin Dogs travaille actuellement sur le déploiement de son jeu. Il y a quelques heures, l’équipe a annoncé avoir publié certaines fonctionnalités de son jeu. Les nouvelles fonctionnalités incluent de meilleurs personnages, des animations mises à jour et de nouveaux niveaux de conception.

Faut-il acheter le jeton Bitcoin Dogs lors de cette reprise du marché ?

Le jeton 0DOG de Bitcoin Dogs est sous-performant malgré les performances positives de Bitcoin et d’autres cryptomonnaies de premier plan. Après avoir atteint un sommet historique de 0,01792 $ plus tôt ce mois-ci, le jeton 0DOG a reculé et se négocie désormais à 0,009402 $.

En baisse de 40 % par rapport à son sommet historique, cela pourrait être une bonne occasion pour les investisseurs d’acheter davantage de jetons Bitcoin Dogs avant que la cryptomonnaie ne reprenne son mouvement à la hausse.

L’équipe déploie déjà ses produits et services, notamment un jeu basé sur la blockchain. Ces développements pourraient faire grimper le prix du jeton 0DOG à court ou moyen terme.

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Cryptomonnaies : Gary Gensler critiqué pour sa « croisade contre l’industrie crypto » et son « incohérence »

Sur un siège éjectable. Après des années de toute-puissante durant lesquelles le Président de la Securities and Exchange Commission (SEC) semblait intouchable, l’état de grâce est terminé et Gary Gensler fait maintenant face à des reproches de plus en plus appuyés et arrivant de toutes parts. En plus des critiques venant évidemment des professionnels du secteur crypto, ce sont maintenant des députés qui reprochent à la SEC sa politique coercitive stérile et même au sein de l’institution de régulation, des voix s’élèvent pour demander une autre façon de faire. La position de Gary Gensler est de plus en plus inconfortable, mais le monsieur reste droit dans ses bottes et maintient ses positions. Jusqu’à quand ? Début de réponse à suivre avec une audition mouvementé devant le Comité des Finances de la Chambre des Représentants.

Des députés tirent à boulets rouges sur le Président de la SEC

Le mardi 24 septembre, une audience du Comité des Services Financiers de la Chambre des Représentants s’est tenue et Gary Gensler était invité à réagir à des questions de députés sur sa gestion des affaires crypto des derniers mois. Pour rappel, ce Comité est très puissant aux États-Unis, car il supervise les actions ultrasensibles du Département du Trésor, de la Réserve Fédérale et de la SEC. Et les membres du Comité n’ont pas épargné le boss de la régulation américaine et c’est notamment un certain Thomas Earl Emmer qui a sonné la charge.

Le député Républicain du Minnesota a ouvertement attaqué M. Gensler sur sa politique et plus particulièrement sur son obsession à vouloir désigner les cryptoactifs comme des securities, soit des titres financiers :

« Vous avez inventé le terme crypto asset security. Ce terme est introuvable dans la loi, vous l’avez inventé et vous n’avez jamais fourni de conseils d’interprétation sur la façon dont ces actifs devaient être définis. (…) Or, ce terme a servi de base à votre croisade contre l’industrie crypto au cours des trois dernières années ! »

Thomas Earl Emmer, Député du Minnesota à destination de Gary Gensler – Source : Chaine YouTube du Comité des Services Financiers

Après cette première attaque violente, le député poursuit son réquisitoire :

« Vos incohérences sur cette question ont fait reculer ce pays. Nous n’aurions pas pu avoir un président de la SEC plus historiquement destructeur et si loin de la loi. »

Thomas Earl Emmer, Député du Minnesota à destination de Gary Gensler – Source : Chaine YouTube du Comité des Services Financiers

Les députés n’ont pas été tendres avec Gary Gensler qui paye des années de politiques coercitives envers le secteur crypto

Gary Gensler maintient ses positions, mais semble de plus en plus fragilisé

Il va ensuite passer à l’exemple de l’affaire Debt Box où la SEC s’est particulièrement ridiculisée en faisant des déclarations ouvertement fausses. Face à ce cas pratique de politique partisane, Gary Gensler reconnaitra à demi-mots une erreur de ses services : « les questions posées dans cette affaire n’ont pas été bien traitées ». Un peu court comme réponse surtout que c’est maintenant de l’intérieur même de la SEC que vont venir les critiques.

Une Commissaire de la SEC, Hester Pierce, connue pour s’être déjà publiquement opposée à son responsable va ensuite prendre la parole pour affirmer que le rétropédalage de la semaine à propos du terme security appliqué aux cryptomonnaies aurait dû intervenir « bien plus tôt ». Pour elle, « la SEC a échoué en tant qu’instance de régulation » lâche-t-elle comme une sentence. Viendra ensuite la question de la règle SAB 121 approuvée par les députés avant d’être bloquée par le véto présidentiel sous les applaudissements de la SEC. Mais, à ce sujet, Gary Gensler campe sur ses positions et maintient qu’il faut « aider les entreprises publiques à comprendre les risques associés à la détention de crypto » pointant du doigt les affaires FTX, Terraform Labs et d’autres faillites du secteur.

Le député Démocrate Ritchie Torres tentera finalement de faire la démonstration que le traitement des NFT par la SEC était complètement absurde mais le patron de la SEC répondra par les mêmes arguments qu’il avance depuis des mois : les cryptomonnaies et les NFT répondent pour lui à la définition d’un actif financier selon le fameux test de Howey, donc il n’y a pas de débat. Mais, cette position radicale ne devrait plus tenir très longtemps puisque même dans le camp Démocrate, on commence à changer de ton à propos de Bitcoin et des cryptomonnaies.

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Bitcoin : Les Ordinals relancent le marché NFT

La récente résurgence des Ordinals sur le réseau Bitcoin marque un tournant dans l’écosystème des actifs numériques. Alors que le marché des NFT traditionnels peine à retrouver son dynamisme d’antan, les collections Ordinals affichent des performances remarquables, défiant les tendances actuelles.

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Exodus fait un don de 1,3 million de dollars à Stand With Crypto

Exodus fait un don de 1,3 million de dollars à Stand With Crypto pour aider à mobiliser les détenteurs de crypto pour voter en novembre.
Le groupe de défense Stand With Crypto s’est récemment associé à a16z et OpenSea pour lancer un nouveau fonds juridique pour les créateurs.

Le fournisseur de portefeuilles cryptographiques Exodus a annoncé avoir fait don de 1,3 million de dollars à Stand With Crypto, un groupe de défense bipartisan des crypto-monnaies.

Cela porte le montant total des dons au groupe de défense à plus de 2,79 millions de dollars. Selon une annonce du 24 septembre, Stand With Crypto utilisera ces fonds pour promouvoir des initiatives communautaires visant à pousser davantage de personnes à voter lors des prochaines élections américaines.

Le programme cible davantage de détenteurs de crypto-monnaies, les encourageant à s’inscrire et à venir voter. Si la mobilisation des électeurs est un aspect majeur, l’objectif plus large est de faire pression pour une clarté dans la réglementation des crypto-monnaies dans le pays.

L’élection de législateurs favorables aux crypto-monnaies au Congrès est l’une de ces étapes. Stand With Crypto suit également les commentaires et les projets liés aux crypto-monnaies de Donald Trump et – récemment – de Kamala Harris.

We’ve tracked 21 statements on crypto from @realDonaldTrump & he’s rated Strongly Supportive.@VP Harris recently made a Somewhat Supportive statement & we’ve added it to our card.

Major candidates weighing in on crypto would’ve been unthinkable even recently. We’re winning. pic.twitter.com/OQoqqylaia

— Stand With Crypto🛡️ (@standwithcrypto) September 23, 2024

Plus tôt ce mois-ci, Stand With Crypto s’est associé à a16z et à la place de marché NFT OpenSea pour lancer un fonds de défense des créateurs .

Le fonds juridique a suivi l’avis Wells de la SEC contre OpenSea, une approche réglementaire très critiquée pour son excès de pouvoir et pour avoir allégué que les objets de collection numériques sont des valeurs mobilières.

Dons en crypto-monnaies aux PAC

Le secteur des cryptomonnaies a également été très actif dans les dons de campagne électorale américaine. Coinbase, Ripple et Gemini font partie des plus gros donateurs, les fonds étant destinés aux comités d’action politique.

L’un des super PAC à avoir reçu un montant impressionnant de dons de campagne est Fairshake. Des données récentes montrent que le PAC dispose de plus de 177 $ de dons en cryptomonnaies, une somme que Fairshake utilise pour aider à amener au Congrès des législateurs favorables à la cryptomonnaie.

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