Stable(Bit)coin. Alors que l’économie mondiale est aux abois, le Bitcoin s’impose de plus en plus comme une alternative possible. Un changement de paradigme désormais inscrit jusque dans les promesses de campagne de Donald Trump. Mais cela fait déjà plusieurs années que le BTC a cours légal sur le territoire du Salvador. De multiples initiatives dont le croisement vient de donner naissance au projet « New Bretton Woods », porté par des (anciens) élèves de Harvard. Ou comment lutter contre la dette mondiale à l’aide de stablecoins construits sur le Bitcoin.
Bitcoin : la solution aux problèmes économique actuels ?
En l’espace de tout juste quelques années, le Bitcoin est passé du rang d’outil pour les criminels à celui de nouvelle lubie de la finance traditionnelle. Cela au point de pousser le géant BlackRock à reconnaître son caractère d’« actif unique » en capacité de résister aux risques macroéconomiques.
Un statut qui lui vaut d’être désormais courtisé de toutes parts. Comme par exemple avec le candidat Donald Trump. Ce dernier bien décidé à surfer cette vague dans le cadre de sa campagne présidentielle. Et pourquoi pas en annonçant sa volonté d’en faire un actif de réserve gouvernemental.
Bitcoin : la solution aux problèmes économique actuels ?
Une évolution associée à un changement de cap notable au sein de l’écosystème du Bitcoin. Car de nombreux développeurs tentent désormais de lui appliquer des règles jusque-là réservées à Ethereum. Comme par exemple les NFT ou autres jetons BRC-20.
Et alors que les puristes crient au scandale, cette nouvelle dynamique semble inspirer les élèves de la prestigieuse Université Harvard. En effet, ils sont à l’origine du lancement d’un projet intitulé : « New Bretton Woods ». C’est-à-dire ?
New Bretton Woods : atténuer les risques des économies traditionnelles
L’objectif est clair et se présente comme hybride. Avec pour vocation affichée de lutter contre l’expansion sans limites de la dette mondiale. Car, à titre d’exemple, il aura fallu environ 200 ans pour que la dette nationale des États-Unis atteigne 1000 milliards de dollars. Mais, dans l’état des dépenses actuelles, ce montant est désormais ajouté à l’ardoise tous les 3 mois. Et que dire de l’effondrement inexorable du dollar USD, dont la valeur aurait perdu 80 % depuis les accords de Bretton Woods en 1944.
Perte de pouvoir d’achat (dollar 1947 – 2020) – Peter Brandt
Une recette dont l’ingrédient principal est le Bitcoin et son réseau décentralisé. Ce dernier utilisé pour ses propriétés de réserve de valeur. Et afin de maximiser sa liquidité décentralisée, quoi de mieux que d’y implanter un stablecoin ? Vous savez, cette « killer app » en train de révolutionner le secteur monétaire…
« Cette initiative intervient à un moment crucial alors que la dette mondiale atteint des niveaux record. En combinant la structure décentralisée de Bitcoin avec la stabilité d’une monnaie rattachée, le projet offre un système financier qui atténue les risques des économies traditionnelles. »
Pour être plus précis, le terrain de jeu des élèves de Harvard est un layer 2 du Bitcoin appelé Bel2. Et comme aucune règle maximaliste ne semble respectée, ce dernier tirera parti de la sécurité de son réseau décentralisé… tout en communiquant avec des protocoles sur Ethereum pour créer (mint) ses stablecoins.
Le projet « New Bretton Woods » réussira-t-il atténuer les risques des économies traditionnelles ? Quoi qu’il en soit, il peut être intéressant de voir comment un stablecoin construit sur le Bitcoin profite de sa décentralisation tout en y apportant un peu de stabilité. Et grâce à des options comme Taproot Assets, il existe déjà un moyen de les transférer via le réseau Lightning Network.
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