Mois : décembre 2024

Un choc de demande. En macroéconomie, cette notion représente une brusque augmentation de la demande d’un produit après des producteurs de la part des acheteurs, et si on en croit la banque suisse Sygnum, spécialisée dans les cryptoactifs, cela pourrait bien se produire sur le marché de Bitcoin l’année prochaine. Pour ses analystes, l’arrivée des acteurs institutionnels devrait se renforcer en 2025 à la faveur des règlementations favorables qui ne manqueront pas d’être appliquées aux États-Unis et cela créera inévitablement une forte pression sur le prix de Bitcoin. Il sera aussi question d’altseason ou du bras de fer entre Ethereum et Solana dans le rapport Crypto Market Outlook 2025 de Sygnum que nous allons vous résumer. Spoiler alert : il est carrément bullish !

L’arrivée massive des grands fonds institutionnels pourrait créer « un choc de demande » sur Bitcoin

Première constatation des experts de la banque suisse, « les investisseurs institutionnels traditionnels qui disposent du plus grand bassin d’investissements sous gestion, commencent tout juste à investir dans les cryptoactifs ». Jusqu’à présent, poursuivent-ils, « seul un très petit nombre de grandes institutions ont investi et cela pourrait changer dans les mois à venir ». Fonds de pension, fonds souverains, assureurs, banques centrales, grandes entreprises et mêmes États seraient susceptibles d’investir prochainement et cela pourrait donc créer « un choc de demande ».

Or, les flux de capitaux institutionnels dans les ETF Bitcoin – véhicule privilégié par ces acteurs économiques pour s’exposer au marché – exercent un effet multiplicateur important sur le prix au comptant. « Pour 1 milliard de dollars d’entrées nettes dans les ETF, le prix augmente mécaniquement de 3 à 6 % » expliquent les experts de Sygnum. Cela tend donc à prouver que le prix du BTC pourrait atteindre des sommets dans les prochains mois et ceci d’autant plus que la politique de Washington pourrait radicalement changer après l’arrivée de la nouvelle équipe en janvier.

2025 s’annonce plutôt très bien pour les équipes de la banque suisse Sygnum

La altseason en ballotage favorable et autres perspectives pour le marché crypto en 2025

Les Républicains de Donald Trump seront en majorité dans toute l’administration ainsi qu’au Congrès et de nouvelles règlementations favorables aux cryptomonnaies, à sa détention et à son utilisation vont évidemment générer des flux importants dans les ETF et dans le marché au comptant. Enfin, la dernière projection concernant les États-Unis d’Amérique concerne son économie qui pourrait retrouver « un contexte favorable malgré les énormes tensions au niveau mondial et la pression sur le système monétaire actuel ».

Croissance, baisse des taux, dérèglementation et baisse des impôts promises par le candidat Trump pourraient créer un contexte très favorable aux actifs à risque, et donc, vous en avez maintenant l’habitude, à Bitcoin & Co.

Passons à présent à l’altseason que tout le monde attend et qui pourrait se produire à condition qu’une règlementation adaptée à cette classe d’actifs « permette aux projets de transmettre de la valeur aux détenteurs de jetons sans déclencher une charge de conformité qu’ils ne pourraient raisonnablement pas remplir ». À défaut, « l’attraction des ETF Bitcoin limitera la rotation vers d’autres cryptoactifs et limitera donc la performance relative des altcoins ». Enfin, la faible croissance des utilisateurs d’applications décentralisées et des autres cas d’usages conduit déjà à des « investissements purement spéculatifs dans les memecoins, augmentant de fait le risque de bulle ». Donc, altseason, oui. Mais pas sûr.

Et ce sont d’ailleurs ces mêmes memecoins qui sont à l’origine de la croissance du volume et des revenus sur les blockchains Solana (ou Sui), et il s’agit « d’un secteur étroit et fragile ». Il est donc « prématuré de suggérer que Solana soit sur le point de détrôner Ethereum en tant que plateforme de contrats intelligents ». Donc, a priori, pas de flippening dans ce secteur-là.

Voilà quelles sont les perspectives pour l’année prochaine selon la banque suisse Sygnum qui envisage donc « un choc de demande » sur le marché de Bitcoin dans un contexte économique et politique hautement favorable, mais ses équipes se gardent bien de donner un prix cible. Pour cela, il faudra se tourner vers un certain Eric Trump qui a fait dernièrement des déclarations tellement bullish qu’on ne va pas oser les écrire une deuxième fois. Bonnes fêtes à tous et vivement 2025 !

L’article Bitcoin et crypto en 2025 : Cette banque suisse anticipe « un choc de demande » sur BTC est apparu en premier sur Journal du Coin.

Haliey Welch, widely recognized as “Hawk Tuah,” transformed her fleeting viral fame into a formidable media empire. With a burgeoning social media presence (<a href= »https://www.instagram.com/hawktuah_/?hl=en » target= »_blank »>230K followers on Instagram</a>), lucrative brand partnerships, and the successful podcast Talk Tuah, Welch appeared to be transitioning from internet personality to business mogul.

That was until the 22-year-old launched her memecoin, $HAWK. Now Hawk Tuah isn’t flying so high.

$HAWK was launched on the Solana blockchain with considerable fanfare, initially skyrocketing to a <a href= »https://www.coindesk.com/markets/2024/12/04/hawk-tuah-sensation-haliey-welch-s-hawk-token-goes-live » target= »_blank »>$491 million market cap</a>. This meteoric rise was short-lived, as the coin’s valuation plummeted to <a href= »https://dexscreener.com/solana/exygvxvrvujjryo65vyuhlaccxhwyztkqa7jxqit2tvr » target= »_blank »>under $20 million</a>, according to data from DEX Screener.

The rapid decline raises questions about the project’s legitimacy and the motives behind its management. A now-deleted Twitter Spaces discussion further intensified suspicions, leading to <a href= »https://www.bbc.com/news/articles/c89xvjkzzyvo » target= »_blank »>widespread allegations that $HAWK is nothing more than a “celebrity rugpull.”</a>

To understand what happened, it is first necessary to examine the structure and decision-making processes that seemed to have underpinned the $HAWK launch.

Launching a memecoin might seem like a walk in the park (anyone can do it on Pump.fun). But doing it successfully is much harder. It requires capital, marketing and technical expertise alongside something good in the first place. You need teamwork. I say this as a founder who’s been in Web3 since 2013, has raised tens of millions of dollars in venture capital for projects of my own, and is a venture capitalist at a large venture fund, Foresight Ventures. (For more on how to launch a memecoin, see my other recent <a href= »https://www.coindesk.com/opinion/2024/12/12/memecoins-are-not-easy-money » target= »_blank »>CoinDesk article here</a>). $HAWK seems to have had three distinct teams behind it, according to internet sleuth <a href= »https://x.com/coffeebreak_YT?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor » target= »_blank »>Coffeezilla</a>:

Welch’s Web2 team, responsible for her “traditional” brand

<a href= »https://x.com/kbwofficial/status/1829866733743849600″ target= »_blank »>Memetic Labs, led by founder Doc Hollywood</a>, managing blockchain-related activities and holding the pen on all Web3 related decisions

and <a href= »https://x.com/overHere_gg » target= »_blank »>overHere</a>, a new technical service provider specifically brought in to facilitate a novel token claim process designed to onboard Welch’s Web2 audience.

OverHere initially engaged in discussions with me to provide context about its role and said it was open to providing anything more in a transparent manner.

In a since deleted X Spaces, Welch abruptly dropped off around 1:00am EST, telling listeners she was going to sleep. Doc Hollywood dominated the conversation. His company Memetics Labs was responsible for critical aspects of the token release, such as tokenomics, token minting and distribution, marketing (e.g. messaging over primary mediums such as X), liquidity pool creation, and trading fee settings.

One listener asked why the trading fees on Meteora were so high (Meteora is a decentralized exchange, or DEX, where users can trade cryptocurrencies directly, without middlemen.) Doc Hollywood said many of the expenses were related to costs associated with overHere’s team, as well as costs associated with setting up the foundation in the Cayman Islands. A claim partly refuted by overHere, who maintains it built the tech pro bono.

According to various industry sources who were made aware of the product’s only recent development, the social token utility technology overHere built had a new conceptual-business model. It’s one that would tokenize likeness and intellectual property tied to Web2 fans. And it’s not something that has existed in prior memecoin launches, let alone any crypto project.

Welch’s team, likely on the advice of Web3 adviser Memetic Labs, implemented exorbitant pool fees of 15% on Meteora, a decision that drew criticism from overHere when I first contacted on December 4. It seemed to maximize short term profits at the expense of the trust of both Welch’s existing Web2 community, as well as the Web3 community she hoped to expand into with this launch. High trading fees undermine the project’s credibility.

Another point of contention: the sale of millions of tokens post-launch by pre-sale investors, who were granted unrestricted access to vest their tokens. This effectively diluted the token’s value and raised suspicions of insider manipulation.

OverHere maintained its involvement was devoid of financial incentives, claiming no profits from Meteora or the pre-sale, and no access to free tokens. It described its focus as establishing $HAWK as a pioneering case study for leveraging intellectual property in token launches. However, the project’s trajectory, shaped by decisions from Welch’s Web3 team, was marred by mismanagement and missteps that made that impossible.

A lack of transparency emerges as the most significant failing in the $HAWK saga. The absence of a publicly disclosed tokenomics and distribution plan prior to the launch gave rise to accusations that the team was insider-dealing. Critics used <a href= »https://x.com/bubblemaps/status/1864439521523196046″ target= »_blank »>BubbleMaps, an auditing tool for DeFI and NFTs, to claim that 96% of the tokens were allegedly allocated to the “team.”</a> overHere later said <a href= »https://x.com/overHere_gg/status/1864503127019540912″ target= »_blank »>the actual distribution</a> for “the team” was 10%, which includes allocations for the community fund, reserves, and strategic purposes.

<a href= »https://x.com/overHere_gg/status/1864503127019540912″ target= »_blank »>According to overHere’s understanding</a>, the Web3 team — which maintained sole deployer wallet access — has denied selling these tokens. In reality, it appears this selling pressure originated from certain pre-sale investors whose involvement was never publicly disclosed prior to the launch. The initial confusion underscores a failure in communication and transparency from the outset.

Another issue was lock and vesting mechanisms were not immediately implemented, but this delay stemmed from technical bugs within the vesting protocol. All discussions regarding the token’s lock and vesting schedules were managed by Welch’s Web3 team in collaboration with Magna, the service provider overseeing these mechanisms. OverHere was intentionally uninvolved in these decisions, emphasizing its role as a technical service provider rather than an operational team. It has expressed a willingness to provide extensive documentation to clarify its position and responsibilities.

<a href= »https://x.com/jarxiao/status/1865111353318609150″ target= »_blank »>Industry experts such as Ellipsis’ Jarry Xiao</a> have said they didn’t think Welch’s team(s) had “malicious intent (this was clearly not their desired outcome). But without evidence to the contrary, this appears to be a blatant cash grab without any consideration of the consequences to retail.”

The story is a stark reminder of the perils inherent in merging celebrity influence with the nascent and often unregulated cryptocurrency market. The promise of decentralized finance funding media empires without traditional equity sales is alluring, yet $HAWK exposes the fragile foundation upon which such ventures are built. The lack of transparency, accountability, and ethical oversight can swiftly transform a promising project into a cautionary tale.

$HAWK is a testament to the critical need for robust governance frameworks and unwavering transparency in Web3 initiatives. As the team endeavors to rebuild trust and redefine $HAWK’s purpose, we, the crypto industry, must heed this lesson: without clear accountability and open communication, even the most promising projects are susceptible to collapse. We need to embed transparency and accountability at the core of all Web3 projects, particularly those of high-profile personalities who can just as easily become victims of exploitation.

Relai de communiqué de presse. Lancé, il y a à peine 1 an, le wallet Backpack a réussi à se faire une place au milieu des cadors déjà bien installés de l’écosystème. En début d’année, le projet avait levé 17 millions de dollars. Désormais, le wallet met les voiles sur Sui pour diversifier sa présence inter-chaine.

Backpack se déploie sur la blockchain Sui

Mercredi 11 décembre, nous avons appris le déploiement du wallet Backpack sur la blockchain Sui via un communiqué de presse publié par les deux entités.

« Backpack, une bourse et un portefeuille de premier plan connus pour leur expérience utilisateur transparente et leur polyvalence dans de multiples classes d’actifs, s’intégrera à Sui, la blockchain de couche 1 offrant une évolutivité et une rapidité inégalées. »

Jusqu’à présent, le wallet Backpack se limitait aux écosystèmes Solana et Ethereum (à savoir les blockchains EVM-compatibles). Ainsi, Sui devient le troisième layer-1 à être supporté par Backpack. 

De leur côté, les équipes de Sui accueillent à bras ouverts ce nouvel arrivant. En effet, ce nouveau wallet permettra aux utilisateurs de Sui de profiter d’une meilleure expérience à la fois sur mobile et sur ordinateur.

De surcroît, cela permet d’introduire une nouvelle plateforme d’échange sur le layer-1 de Sui.

« En intégrant les expériences utilisateur de haut niveau de l’échange entièrement réglementé de Backpack et du portefeuille sans garde, Sui fait un grand pas en avant dans ce qu’elle offre à tout son écosystème de constructeurs, d’utilisateurs et d’enthousiastes. »

Backpack : un wallet pas commes les autres

Backpack ne se limite pas au wallet. En effet, il s’agit également d’une plateforme d’échange décentralisée.

L’objectif du Backpack Wallet est de proposer une solution tout-en-un. Pour cela, il combine les fonctionnalités d’un wallet self-custodial avec celles d’une plateforme d’échange (DEX). Cela permet aux utilisateurs d’acheter, vendre, échanger et transférer des cryptomonnaies directement depuis l’application.

Ainsi, depuis son lancement, le Backpack Exchange a enregistré plus de 60 milliards de dollars de volume. En parallèle, Backpack est utilisé par des usagers dans plus de 150 pays différents.

En parallèle, Backpack met l’accent sur la régulation. Pour cela, en juillet dernier, Backpack Exchange a nommé un cadre de Citibank comme responsable de son audit.

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Après un hiver cryptographique éprouvant, le secteur du gaming sur blockchain revient en force. En cette fin de 2024, il affiche des chiffres impressionnants : il représente désormais 28,2 % du marché, avec 6,8 millions de portefeuilles actifs par jour en moyenne, et a attiré 222 millions de dollars d’investissements en capital-risque.

Ce succès dépasse la simple montée des crypto-monnaies : il reflète une adoption accélérée des modèles comme le Play-to-Earn et les NFT, qui redéfinissent la propriété numérique. Et il n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin avec des initiatives d’acteurs comme Beam Ventures et l’écosystème dynamique d’Abu Dhabi.

Le gaming blockchain, une dynamique qui s’intensifie avec le bull run

Le bull run de 2024 a confirmé la place centrale du gaming blockchain dans l’écosystème crypto. En novembre, le secteur a capté 28,2 % de la part de marché, soutenu par une activité croissante des utilisateurs avec 6,8 millions de portefeuilles actifs quotidiens.

En revanche, qu’est-ce qui justifie sa croissance ? Pas juste parce que les prix des cryptos ont grimpé. Non, c’est surtout parce que les joueurs adorent les nouveaux modèles comme le Play-to-Earn et les NFT qui permettent enfin de posséder de vrais actifs en jeu.

Et c’est bel et bien ce qui change tout. Les investisseurs, qui avaient un peu déserté le secteur pendant l’hiver crypto, reviennent avec leurs gros chèques : 222 millions de dollars levés rien qu’en novembre. GameFi, metaverses, et NFT intégrés dans les jeux ne sont plus des concepts abstraits.

Ce sont des business models solides qui attirent à la fois joueurs, studios et investisseurs. Bref, on ne parle pas juste d’une hype mais d’un marché qui s’installe pour durer.

Beam Ventures, le pari d’Abu Dhabi sur le gaming blockchain

Beam Ventures, c’est le genre d’initiative qui prouve qu’Abu Dhabi ne rigole pas avec l’innovation. Ce fonds, qui va gérer 150 millions de dollars dès 2025, ne se contente pas de balancer de l’argent dans le gaming blockchain : il structure tout un écosystème.

Ainsi, au programme : financement des startups de jeux Web3, soutien aux projets IA et réalité augmentée, et même un accélérateur pour aider les boîtes à bosser leur marque, leurs stratégies de croissance et leur entrée sur le marché.

Et Abu Dhabi, pourquoi là-bas ? Parce qu’ils ont tout compris : un cadre réglementaire flexible, un écosystème qui attire les gros poissons comme QCP Capital ou Hashed Ventures, et une ambition claire de devenir un hub technologique global.

Beam Ventures est une entreprise indépendante juridiquement, mais soutenue par Merit Circle, un investisseur actif dans les jeux de blockchain et qui dispose d’un trésor de jetons et de NFT d’une valeur de plus de 200 millions de dollars.

La compagnie bénéficie déjà de 20 jeux sur sa plateforme. En clair, ils ne veulent pas juste jouer le jeu, ils veulent en écrire les règles.

Une stratégie tournée vers l’innovation et l’infrastructure

Beam Ventures ne se contente pas d’investir, il s’appuie sur des collaborations stratégiques comme celle avec Aethir et MetaStreet pour le projet Tactical Compute.

Avec 40 millions de dollars mobilisés, cette initiative vise à répondre à la demande croissante en puissance de calcul, cruciale pour des technologies comme l’IA, la blockchain et les infrastructures décentralisées.

En exploitant le réseau GPU d’Aethir et en intégrant des outils DeFi pour financer ces infrastructures, ce partenariat va au-delà du gaming pour poser les bases d’un écosystème technologique complet.

Ainsi, Abu Dhabi, avec ses initiatives ciblées, s’inscrit pleinement dans cette vision : un environnement conçu pour attirer les meilleurs talents et soutenir des projets à fort impact.

Finalement, ces efforts conjugués montrent comment le gaming blockchain évolue d’un simple marché de niche à un secteur structurant, au cœur des innovations numériques de demain.

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Bitcoin, investissement de raison ? Avec ses 10 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, BlackRock est un colosse dont les avis et produits financiers sont suivis de près par les investisseurs et acteurs des marchés. Et justement, dans un récent rapport, le géant suggère une exposition de 1 à 2% à Bitcoin (BTC) au sein des portefeuilles de ses richissimes investisseurs institutionnels.

BlackRock conseille désormais ouvertement une exposition à Bitcoin

Depuis son approbation et sa cotation en bourse en janvier 2024, l’ETF iShares Bitcoin Trust (IBIT) de BlackRock a connu un énorme succès qui se chiffre en dizaines de milliards de dollars d’entrées nettes.

De quoi inciter le gestionnaire d’actifs à être plus confiant dans ses recommandations d’investissement dans le roi des crypto-actifs. Comme le rapporte notamment Bloomberg ce 12 décembre 2024, c’est le BlackRock Investment Institute qui conseille désormais une proportion « de 1 à 2% » de bitcoins dans les portefeuilles « standard 60/40 » composés d’actions et d’obligations.

Le document de conseils financiers de BlackRock précise même qu’un tel pourcentage d’investissement dans Bitcoin serait « une fourchette raisonnable » à consacrer au chef de file des actifs numériques.

Avec l’arrivée de plus en plus d’institutionnels, le cours du BTC devrait perdre en volatilité

Le rapport de BlackRock explique qu’un tel crypto-investissement permet d’apporter « une source de risque diversifiée » à un portefeuille financier, car « la corrélation de Bitcoin avec les autres actifs est relativement faible », même s’il est « soumis à plus de volatilité ».

Cependant, toujours selon les analystes financiers de BlackRock, l’arrivée de plus en plus massive des investisseurs institutionnels dans Bitcoin et le secteur crypto pourrait amener une certaine maturité, et donc stabilité, à ce jeune marché.

« À l’avenir, si Bitcoin devait effectivement être largement adopté, il pourrait potentiellement devenir moins risqué, mais à ce moment-là, il pourrait ne plus avoir de catalyseur structurel pour de nouvelles hausses de prix importantes. »

C’est le revers de la médaille. Si Bitcoin commence à devenir un actif mondial à la progression plus stable comme par exemple l’or, avec donc des baisses moins violentes, ses hausses seront aussi beaucoup plus étalées dans le temps. La question sera de savoir quand cette stabilisation des cours se produira. Peut-être après que Bitcoin ait dépassé le million de dollars l’unité, comme certains l’anticipent déjà ?

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Une crypto légale, mais imposée ! L’Ukraine prévoit de légaliser les cryptomonnaies d’ici début 2025, selon Daniil Getmantsev, chef du comité fiscal de la Verkhovna Rada. Toutefois, cette législation n’inclura pas d’allégements fiscaux. Le projet de loi, actuellement en cours d’examen, vise à réguler les cryptos tout en assurant une surveillance fiscale stricte.

Légalisation des cryptomonnaies en Ukraine : un projet de loi en cours

Un groupe de travail dédié finalise actuellement le projet de loi qui devrait être prêt pour une première lecture parlementaire au premier trimestre 2025.

Cette législation régulera les transactions d’actifs numériques tout en mettant l’accent sur la stabilité financière et les mesures de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) comme l’a expliqué Daniil Getmantsev, président du comité des finances, membres du Parti Nouveau Peuple lors d’une conférence :

« Si nous parlons de cryptomonnaie, le groupe de travail achève la préparation du projet de loi correspondant pour la première lecture. Je pense que le texte avec la Banque nationale et le FMI sera après le Nouvel An et au premier trimestre, nous adopterons ce projet de loi, légaliserons la crypto-monnaie. »

Déclaration du président du Comité des finances, de la fiscalité et de la politique douanière Daniil Getmantsev 

Pas d’incitation fiscale pour les cryptomonnaies

Par ailleurs et ce malgré les spéculations sur d’éventuelles incitations fiscales, l’Ukraine appliquera des règles de taxation standard similaires au commerce de titres.

Cela signifie que tous les profits provenant des transactions en cryptomonnaies seront imposés lors de leur conversion en devises fiduciaires.

« En consultation avec des experts européens et le FMI, nous sommes très prudents quant à l’utilisation de la crypto-monnaie dans les incitations fiscales comme une opportunité d’échapper à la fiscalité sur les marchés traditionnels »

Les cryptos pour se mettre à couvert

En pleine guerre avec la Russie, cette légalisation pourrait offrir aux Ukrainiens un moyen régulé d’accéder à un soutien financier, de protéger leurs actifs contre l’inflation et de faciliter les transactions transfrontalières.

Les cryptomonnaies ont déjà été utilisées pour l’aide humanitaire, les dons et la stabilité financière pendant les crises.

Alors que l’Ukraine avance dans la régulation des actifs numériques, d’autres nations comme le Maroc font également des progrès similaires.

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La perspective d’un mandat de Donald Trump à la Maison-Blanche soulève des interrogations. Mais pas uniquement au sujet de ses capacités à gérer un pays aussi complexe que les États-Unis. Car le candidat républicain a promis de mettre en place une réserve fédérale de Bitcoin destinée à rembourser la dette nationale. Une promesse de campagne qui fait son chemin jusque dans l’État de l’Alabama. En effet, le vérificateur des comptes, responsable d’autiter les finances de l’État, Andrew Sorrell vient de proposer la mise en place d’une réserve stratégique de BTC.

Une réserve stratégique de Bitcoin en Alabama ?

L’État de l’Alabama est une région des États-Unis très favorable aux cryptomonnaies. Cela malgré une volonté de régulation qui s’impose également à ses représentants locaux.

Dans le même temps, certains de ses élus poussent à l’adoption des actifs numériques. Comme par exemple le sénateur Tommy Tuberville, à l’origine d’une proposition de loi visant à autoriser les fonds de retraite 401(k) à investir dans les cryptomonnaies.

Une dynamique soutenue par l’État de l’Alabama, Andrew Sorrell. En effet, ce dernier vient de proposer la mise en place d’une réserve stratégique de Bitcoin dans une interview donnée au média local 1819 News. Cela afin de profiter de « l’introduction des ETF Bitcoin et Ether » qui permet aux États d’investir dans ces cryptomonnaies.

« La cryptomonnaie est également la classe d’actifs à la croissance la plus rapide (avec une moyenne stupéfiante de 55 % par an au cours des 15 dernières années). (…) Investir dans des bons du Trésor et des obligations a certainement sa place, mais gagner un rendement de 4 % alors que l’inflation est de 2,7 % revient à peine à rentrer dans ses frais. »

Andrew Sorrell

« La cryptomonnaie est la classe d’actifs à la croissance la plus rapide »

Comprenons bien. En tant que vérificateur général, Sorrell est responsable de la surveillance et de l’audit des biens de l’État, veillant à ce que les biens publics soient correctement comptabilisés et gérés. Il supervise également la nomination des membres des commissions d’inscription des électeurs dans 66 des 67 comtés de l’Alabama, jouant un rôle clé dans le maintien de l’intégrité électorale.

Selon Andrew Sorrell, constituer un trésor local en BTC pourrait être calqué sur la promesse de réserve fédérale de Bitcoin faite par Donald Trump. Avec comme objectif de profiter de l’actuel marché haussier pour effectuer des achats de bitcoins réguliers sur les deux prochaines années.

Une stratégie qui permettrait de diversifier ses réserves monétaires hors du dollar américain. Car de toute évidence, les perspectives associées à cette devise ne sont pas au beau fixe. D’autant plus si elle venait à perdre son statut de monnaie de réserve mondiale.

« Que se passe-t-il si le dollar cesse d’être la monnaie de réserve du monde ? Que se passe-t-il si l’inflation atteint de nouveau 8 % comme pendant la période post-pandémique ? La valeur du Bitcoin n’est pas affectée par ce qui arrive au dollar américain. »

Les États-Unis sont-ils sur le point de devenir la nouvelle superpuissance du minage de cryptomonnaies ? C’est en tout cas ce que laisse penser la multiplication des initiatives locales en faveur de Bitcoin. Et la promesse de campagne de Donald Trump d’imposer les mineurs de cryptomonnaies à 10 % afin de rembourser la dette nationale pourrait bien accélérer le processus.

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Person of the Year. Avec son retour fracassant et son élection en tant que 47e président des États-Unis, Donald Trump fait à nouveau régulièrement la Une des médias. Cette fois, c’est le TIME magazine qui lui consacre sa première page, avec le tire de « personnalité de l’année 2024 ». 

Donald Trump : personnalité de l’année 2024 du TIME, et héros des cryptos en 2025 ?

En remportant non seulement l’élection présidentielle US, mais en voyant également les deux chambres du Congrès US (Sénat et Chambre des représentants) gagnées par son parti Républicain, Donald Trump a remporté une victoire écrasante. Sa marge de manœuvre est quasi-totale pour mener à bien les politiques qu’il souhaite.

Avec notamment Elon Musk au DOGE (Département de l’efficacité gouvernementale) ou encore Robert F. Kennedy Jr. comme Secrétaire à la Santé, la future administration de Donald Trump promet des changements radicaux pour l’Amérique, qui toucheront le monde entier par ricochet. Notamment notre petite (mais grandissante) cryptosphère, qui voit des postes clés (notamment dans la régulation financière) être confiés à des pro-cryptos.

« Pour avoir réussi un retour en force historique, pour avoir provoqué un réalignement politique unique en son genre, pour avoir remodelé la présidence américaine et modifié le rôle de l’Amérique dans le monde, Donald Trump est la personnalité de l’année 2024 du magazine TIME. »

TIME magazine

Donald Trump est « The Person of the Year » de l’année 2024 pour le TIME magazine. – Source : time.com

D’ailleurs, sous le deuxième mandat de son père, Eric Trump, voit ainsi Bitcoin atteindre le million de dollars l’unité. Le 2e fils de Donald Trump considère en effet que les États-Unis vont être dans un rapport de bénéfice mutuel avec le roi des cryptomonnaies, qu’il qualifie à la fois « d’actif mondial » et de « réserve de valeur ». Eric Trump pense même que le jeune et dynamique secteur crypto va remplacer et surpasser le vieillissant système bancaire traditionnel, sous l’impulsion de son père et des USA.

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Bien que sous-représentés, les jeux vidéos Web3 pourraient bien être la porte d’entrée à la démocratisation de notre écosystème. Ainsi, de nombreux projets s’engouffrent dans cette faille en espérant révolutionner l’industrie du jeu vidéo. Parmi eux, le projet Treasure a récemment fait parler de lui en migrant vers un nouveau layer-2.

Treasure : un écosystème pour les jeux blockchain

Treasure se présente comme une console de jeu décentralisée. Basée sur le jeton MAGIC, Treasure ambitionne de devenir la couche de base pour le gaming Web3.

Pour cela, cette couche comprend un système de compte universel, une place de marché commune à l’ensemble de l’écosystème.

De plus, Treasure a bien compris que l’expérience utilisateur était au cœur de la démocratisation. Pour cela, le projet va par exemple sponsoriser les frais de transaction afin de fluidifier l’expérience des joueurs.

Initialement, Treasure a été déployé sur le layer-2 Arbitrum. Toutefois, une récente décision communautaire voit le projet mettre les voiles vers un nouveau layer-2.

Bye bye Arbitrum : Treasure met les voiles sur ZKsync

En septembre dernier, Treasure a dévoilé sur le réseau social X qu’il allait migrer d’Arbitrum à ZKsync.

La DAO vote pour à 99,5 %

Cette décision fait suite à un vote communautaire réalisé via la DAO du protocole. En pratique, la migration a été approuvée à 99,5% par les votants de la DAO.

« Treasure apportera la console de jeu décentralisée à la Chaîne élastique ! La communauté a voté massivement en faveur (99,5%) du lancement de la Treasure L2 dans le cadre de l’écosystème ZKsync. »

Le choix de ZKsync n’a rien d’anodin. En intégrant le réseau Elastic Chain, Treasure se dote d’infrastructures pensées pour maximiser son potentiel.

Au-delà de profiter de transactions rapides et peu coûteuses, Treasure envisage surtout de tirer parti des Infinity Chains. Pour rappel, il s’agit de layers-3 qui évoluent en parallèle du réseau ZKsync.

« Le Treasure Mainnet n’est pas notre objectif final. C’est notre ligne de départ. Ce qui suit : L3 Infinity Chains pour maximiser le potentiel des jeux onchain à émerger en tant que plateformes. »

Ainsi, avec ces chaînes L3 (Infinity Chains), Treasure envisage un avenir où chaque jeu pourrait devenir une plateforme à part entière avec sa propre chaine.

Enfin, l’intégration avec les systèmes de ZKsync, permet au projet de tirer parti de zero-knowledge proof (ZK-proof).

C’est probablement cette dernière spécification qui a fait pencher la balance en faveur de ZKsync. En effet, Arbitrum dispose lui aussi d’un écosystème de layers-3 via son projet Arbitrum Orbit. Toutefois, le réseau ne supporte pas nativement les zk-proofs comme le fait ZKsync.

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Une CFTC pro-crypto ? Les annonces se succèdent au sujet de la mise en place de la prochaine administration Trump. Une équipe dont les dernières nominations laissent apparaître une forte dominante pro-crypto. Et, de toute évidence, la liste pourrait bien continuer à s’allonger. Car c’est désormais le responsable des politiques crypto du fonds a16z, Brian Quintenz, qui serait pressenti pour reprendre les rênes de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC). On fait le point.

Administration Trump en cours de téléchargement

Le secteur des cryptomonnaies a ses personnages incontournables et ses fonds d’investissement impossibles à ignorer. Parmi ces derniers se trouve la société de capital-risque Andreessen Horowitz, plus connue sur le nom de code a16z.

Une entreprise régulièrement mentionnée dans le cadre d’opération crypto de grande envergure. Mais également pour ses positions dominantes problématiques au sein de la gouvernance de certains protocoles emblématiques.

La CFTC cherche un nouveau président

Quoi qu’il en soit, le fonds a16z a ses entrées bien en place dans le secteur des cryptomonnaies. Et c’est apparemment aussi le cas au sein de l’administration Trump en cours de recrutement actif. Car la partie de chaises musicales a démarrée. Et le premier siège éjectable déclenché aura été celui de Gary Genlser depuis le sommet de la SEC.

Toutefois, une autre place d’importante est également à pourvoir à la tête de la CFTC. D’autant plus avec la perspective d’offrir à cette instance réglementaire une part de responsabilités plus importante dans le dossier des cryptomonnaies.

Un responsable de a16z pour diriger la CFTC ?

L’information apparaît pour le moment comme une rumeur issue de personnes proches du dossier. Cette dernière rendue publique il y a tout juste quelques heures par le site d’information Bloomberg.

En effet, l’équipe de transition du gouvernement Trump aurait mené des entretiens afin de trouver son prochain responsable de la CFTC. Et le nom de Brian Quintenz – actuel Chef de la politique crypto pour a16Z – serait resté bien en évidence sur le dessus de la pile.

Brian Quintenz, Head of crypto policy chez a16z – X

Et pour cause, l’homme est déjà connu pour ses faits d’arme lors de son mandat de commissaire pour la CFTC sous les précédentes administrations Trump et Obama. Notamment dans le cadre de la mise en place des premiers contrats à terme Bitcoin et Ethereum réglementairement corrects aux États-Unis.

La société de capital-risque a16Z ne devait pas penser si bien dire, lorsqu’elle annonçait en novembre dernier vouloir « battre le fer tant qu’il est encore chaud » suite à l’élection de Donald Trump. Car cette nomination de Brian Quintenz pourrait ouvrir des perspectives pro-crypto sans précédent aux États-Unis. Il ne reste plus qu’à attendre la confirmation officielle !

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