Mois : avril 2025

Le président des États-Unis mène depuis plusieurs semaines une guerre commerciale à grand échelle avec des tarifs douaniers supplémentaires. L’objectif derrière cela : réindustrialiser le pays et diminuer la pression fiscale des contribuables en venant chercher l’argent avec un réajustement des balances commerciales. Cependant, les marchés n’apprécient pas cette politique protectionniste.

Le Liberation Day a pris place

Attendu depuis quelques semaines, l’administration a multiplié les annonces du Liberation Day du mercredi 2 avril, vu par Donald Trump lui-même comme une nouvelle étape pour les États-Unis. Hier, lors de sa conférence de presse, il s’est enfin prononcé sur nouvelle politique portant sur les tarifs douaniers, imposant à l’ensemble des pays du monde (hors spécificités) un tarif supplémentaire de 10 %.

Des taxes supplémentaires sont ordonnées sur des secteurs spécifiques, notamment l’industrie automobile avec des tarifs supplémentaires de 25 %. D’autres taxes seraient envisagées, spécifiquement les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques, ce qui laisse présager une continuité de cette politique protectionniste.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver un extraits des tarifs. Pas un seul pays n’échappe à cette nouvelle politique. Pour l’Union européenne, les tarifs sont de 20 %. Par exemple, du côté de la Chine et du Vietnam, ils s’élèvent à 34 % et 46 %.

Un calcul aurait été réalisé par l’administration de la pression sur les importations américaines menée par les autres pays. Ainsi, Trump décide d’appliquer une division de ce taux, une stratégie mise en œuvre pour tous les pays.

Il convient de noter que le début de ce second mandat pour Donald Trump signe les pires performances du S&P500 sur ces 10 dernières années. En effet, dans les 100 premiers jours à la Maison Blanche, le graphique ci-dessous de MarketWatch témoigne de la dynamique baissière et de l’incertitude qui se répercute sur la finance traditionnelle.

Les marchés évoluent dans le rouge

Pour se rendre compte de la dynamique et de l’impact sur les marchés, nous pouvons se placer sur le S&P 500 E-mini Futures en H4. Celui-ci permet de suivre la volatilité du marché en contrats dérivés pour avoir une visibilité sur l’évolution du cours en dehors de la session américaine.

C’est un véritable bain de sang, l’indice phare des USA chutant de 5 770 points à 5 480 points. La politique mise en œuvre est au-delà des estimations des analystes. Hier, nous avions traité le sujet en amont des annonces de Donald Trump.

JPMorgan s’attendait notamment à des tarifs entre 10 et 15 % pour l’UE et de 25 % sur la Chine. Cela explique en grande partie l’accélération baissière des marchés boursiers sur ces dernières.

Une guerre commerciale qui présage une réponse à l’échelle mondiale ?

Le ministre chinois du Commerce a promis des contre-mesures pour protéger les intérêts du pays, qualifiant les tarifs comme du harcèlement unilatéral. D’autres pays tels que le Japon, le Canada ou l’Union européenne envisagent de répliquer dans la foulée, mais à quelle hauteur ?

De ce fait, les prochains jours seront cruciaux. Il y aura-t-il un soulèvement contre les États-Unis à l’échelle mondiale ? Donald Trump met en place une stratégie gagnante ?

Cependant, l’économie mondiale pourrait rentrer dans une spirale sans fin, orientée sur une guerre commerciale de grande ampleur. Le secrétaire aux Trésor des États-Unis s’est prononcé sur le sujet, exhortant les partenaires commerciaux à ne pas répliquer pour éviter la poursuite des hausses.

Les cryptomonnaies, une industrie épargnée ?

Pour les cryptomonnaies, ce n’est pas la joie. Le secteur évolue dans la continuité des marchés boursiers traditionnels. En effet, suite aux annonces de Trump, bitcoin a plongé instantanément en passant de 88 000 dollars à moins de 83 000 dollars.

Ainsi, le secteur n’est absolument pas épargné par les nouveaux tarifs douaniers, la corrélation entre les différents industries reste élevée. Tant que l’incertitude ne sera pas levée et que la politique menée par Trump ne sera pas de l’histoire ancienne, il sera compliqué pour bitcoin de reprendre le chemin haussier. Cela est sans compter sur les risques qui pèsent en matière de récession.

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U.S. stablecoin legislation took another major step on Wednesday as a House of Representatives committee joined Senate counterparts in advancing a bill to be considered by the overall House, bringing stablecoin regulations closer to reality.

Eventual approvals in both the overall House and Senate would let lawmakers start melding the two versions into a unified piece of legislation that could get a final nod. Republican lawmakers and President Donald Trump have aimed toward an August goal in getting the effort completed.

Though the crypto industry and their most reliable Republican allies in Congress were happy to welcome many Democrats to the yes side on moving the Stablecoin Transparency and Accountability for a Better Ledger Economy (STABLE Act) out of the House Financial Services Committee on Wednesday, the Democrats on the panel consistently raised concerns about Trump’s connections to the industry and stablecoins.

A week before the House committee focused on the bill in Wednesday’s markup — a session in which lawmakers make changes and debate amendments on legislation — the Trump-tied World Liberty Financial (WLFI) announced it’s supporting its own stablecoin (USD1). Trump has been highly active in crypto, including in selling non-fungible tokens (NFTs) and memecoin $TRUMP, even as he pushes for crypto-friendly policies at the federal level.

U.S. regulation of stablecoins — generally dollar-tied tokens, such as Tether’s USDT and Circle’s USDC — is one of the two top policy priorities for the industry. And committee Chairman French Hill argued on the industry’s behalf that « innovation needs guardrails, not roadblocks. »

Republican members declined to discuss President Trump’s industry involvement in any explicit terms. When Waters and other Democrats pushed amendments to block the potential conflicts raised by the president’s business interests and his direct authority over regulators who would make decisions about stablecoins, they were rejected by the panel’s Republicans, who repeatedly called such protections « unnecessary. »

« We don’t discriminate on entrepreneurs based on who they are and where they come from, » Hill said. If the government wants clear guardrails around this space, he repeatedly argued, the best move is to pass the bill that establishes oversight.

Representative Maxine Waters, the senior Democrat on the panel, said that Trump « leveraged the power of the presidency to establish multiple crypto schemes to enrich himself and his family, » calling it a « display of greed. »

« He’s unlike any other issuer, because he’s the president of the United States, » said Representative Stephen Lynch, the ranking Democrat on the panel’s digital assets subcommittee, who argued Trump would be in a position to sign off on any government help needed by his own business interests were they to fail. « If this was a Democratic president who was trying to do this, the Republicans’ hair would be on fire, and rightly so. This should not be happening. »

Another Democrat, Illinois Representative Sean Castin, argued that Tron’s Justin Sun has put tens of millions of dollars into WLFI for no clear return other than its relationship to the Trump family. He contended that government officials tied to stablecoins could be influenced by foreign investors in a way that’s hidden from public scrutiny.

The Democratic arguments failed to move the committee’s Republican majority, so no new amendments stuck to the effort. Supporters have said this House version is largely parallel to the Senate’s. Representative Bill Huizenga, a Michigan Republican, said the House version properly maintains sufficient authority in the hands of state regulators, which offers a « lighter touch, at times. »

« We have an administration that is ready to embrace these products, and the time is now, » Huizenga said.

This was one of a few bills before the House Financial Services Committee dealing with crypto-tied topics. Another piece of legislation debated on Wednesday was one that would form a cross-government group of law-enforcement agencies to address illicit crypto use and another that would ban U.S.-issued central bank digital currency (CBDC). Lawmakers also voted on dozens of amendments to the stablecoin bill before voting to advance the bill itself, though they initially had difficulties with their electronic voting system.

As the stablecoin bill continues to move forward, Trump is also poised to sign the first pro-crypto congressional action: a resolution that erases an Internal Revenue Service rule that targeted decentralized finance (DeFi) operations. The president is expected to sign the resolution, though he hasn’t announced a schedule to do so.

EN BREF 📉 Le marché des NFT d’art s’est effondré, passant de 2,9 milliards à 23,8 millions de dollars. 🚀 Le nombre de traders est monté en flèche, puis a chuté à des niveaux proches de ceux d’avant 2020. 🎨 Art Blocks, SuperRare et d’autres plateformes ont subi des baisses de volume d’échange de plus […]

La crypto, un marché d’avenir pour Sotheby’s ? La célèbre maison de vente aux enchères Sotheby’s a récemment fait parler d’elle avec la vente d’une banane en plastique à 6,2 millions de livres sterling. Mais au-delà de cette vente insolite, c’est l’intérêt croissant de la maison pour les collectionneurs de cryptomonnaies qui retient l’attention. Dans une interview accordée au Financial Times, le PDG de Sotheby’s, Charles Stewart, a évoqué la manière dont l’entreprise s’adapte à cette nouvelle clientèle fortunée. Direction Londres pour faire le point sur cette affaire.

Sotheby’s et les millionnaires de la crypto

Selon Charles Stewart, Sotheby’s a identifié une nouvelle génération de collectionneurs, souvent issus du secteur crypto. Ces nouveaux riches, qui ont fait fortune grâce à des investissements dans le Web3, sont désormais à la recherche d’œuvres d’art uniques pour diversifier leur patrimoine. Et la maison de vente aux enchères entend bien capitaliser sur cette tendance.

« Il y a une nouvelle génération de collectionneurs qui ont fait fortune dans la cryptomonnaie. Ils cherchent à diversifier leur patrimoine et l’art est un moyen de le faire. »

Pour attirer ces clients, Sotheby’s mise sur des ventes aux enchères d’œuvres d’art numériques, mais pas seulement. La maison propose également des pièces plus traditionnelles, mais toujours avec une touche de modernité. Par exemple, la vente de la fameuse banane en plastique, intitulée « Comedian », a attiré l’attention de nombreux collectionneurs, y compris ceux issus du monde de la crypto.

Des ventes aux enchères adaptées à la cryptomonnaie

Sotheby’s a également adapté ses méthodes de vente pour répondre aux attentes de cette nouvelle clientèle. La maison accepte désormais les paiements en Bitcoin et en Ethereum, deux des cryptomonnaies les plus populaires. Une décision qui a permis d’attirer de nombreux collectionneurs fortunés, prêts à dépenser des millions pour acquérir des œuvres d’art uniques.

« Nous avons vu une augmentation significative du nombre de collectionneurs qui utilisent la cryptomonnaie pour acheter des œuvres d’art. C’est un marché en pleine croissance et nous voulons être à la pointe de cette tendance. »

En plus d’accepter les paiements en cryptomonnaie, Sotheby’s a également lancé une plateforme dédiée aux ventes aux enchères d’œuvres d’art numériques. Baptisée Sotheby’s Metaverse, cette plateforme permet aux collectionneurs d’acheter et de vendre des NFT (tokens non fongibles), des œuvres d’art numériques uniques certifiées sur la blockchain.

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Non-fungible tokens (NFTs) may be well off their frothy heights, but don’t tell that to Jupiter. Solana’s top DeFi exchange just brought digital collectibles platform DRiP Haus into its orbit.

The acquisition is part of Jupiter’s push to become what Jupiter’s Kash Dhanda calls the « Solana super app: » a home not only for traders of financial instruments like swaps and perps, but for digital culture connoisseurs too.

« We don’t believe it, » Dhanda said of the NFT doomsayers. « We think NFTs are here for the long term. »

Built from the bricks of the short-lived Solana store, DRiP Haus survived the NFT market’s brutal downturn as a digital collectibles distribution hub. Instead of trading it focuses on disseminating: Startups across Solanaland spin up and send out their visual campaigns on DRiP, according to Dhanda, who estimates it now creates the vast majority of Solana NFTs that « aren’t spam. »

Dhanda and DRiP Labs founder Vibhu Norby both declined to state how much Jupiter paid in the all-cash deal. A person familiar with the deal estimated it at two times the funds raised. The startup previously raised $11.5 million from venture investors.

Jupiter co-founder Meow hinted at the acquisition in late February during his campaign to defer a multi-million dollar token payday, which yields more JUP for him later while funding token incentive programs for acqui-hired teams now. Norby confirmed his team will be getting tokens from the incentives program.

Half of DRiP’s eight-person team will continue working on the distribution platform, while the other half will focus on bolstering Jupiter’s currently nonexistent NFT capabilities, most critically by adding a swaps router to the DeFi exchange’s homepage.

Norby will oversee DRiP from an « executive, strategic point of view » from within Jupiter. While the DRiP brand will remain separate, Norby said its visual identity will be reworked to align more closely with the new mothership. He’s also working on building a « really, really excellent NFT experience » within Jupiter’s mobile app.

Le 2 avril sonne d’après Donald Trump comme le Liberation Day. Depuis son investiture en date du 20 janvier 2025, le président des États-Unis mène une guerre commerciale avec une approche protectionniste à l’égard de ses voisins. Cela fait trembler les marchés en posant un climat d’incertitude. Quelles pourraient-être les annonces en ce mercredi ? Faisons le point sur la situation.

Le Liberation Day, une étape historique pour les États-Unis ?

Cela fait plusieurs semaines que l’administration Trump se prononce sur la date du 2 avril, le président des États-Unis lui-même annonçant ce jour comme le Liberation Day, affirmant par la suite que l’Amérique se serait fait arnaquer par tous les pays du monde. Une qualification osée, démontrant sa politique protectionniste depuis son arrivée au pouvoir.

Le président des États-Unis s’apprête à accentuer sa politique commerciale, d’ores et déjà entamée depuis plusieurs semaines avec des tarifs douaniers à destination de pays tels que la Chine ou le Canada. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’économie soit impactée avec une reprise en force de l’inflation et une dépréciation des marchés financiers.

En ce mercredi 2 avril, des tarifs douaniers “réciproques” devraient être mis en place à l’échelle mondiale. Selon Trump, l’Amérique est désavantagée depuis bien trop longtemps dans le commerce mondial. Cela devrait :

Générer des recettes supplémentaires pour diminuer en parallèle l’impôt des contribuables

Apporter un rééquilibrage de la balance commerciale

Accentuer la politique protectionniste en attirant des capitaux et en protégeant les industries nationales.

JPMorgan publie ses prévisions

Dans la journée, nous devrions obtenir la liste des tarifs douaniers appliqués par les États-Unis dans le cadre d’une conférence de presse, probablement en fin de journée sur le fuseau horaire de Paris.

Les analystes de JPMorgan se sont positionnés sur les tarifs douaniers à venir en publiant un rapport sur le sujet. Leurs perspectives pour les prochains mois sont négatives sur les marchés en raison d’une incertitude politique qui devrait persister, ajoutant à cela que les mécanismes d’incitation économiques ne devraient pas être mis en œuvre de si tôt.

Pour l’Union européenne, il conviendrait de s’attendre à des tarifs compris entre 10 et 15 %. Du côté de la Chine, des tarifs supplémentaires de 25 % aux 20 % actuels pourraient être appliqués suite à l’achat du pétrole vénézuélien, ce qui permet aux États-Unis de maintenir un embargo économique.

Le marché crypto va subir des turbulences ?

Les marchés anticipent de manière trop pessimiste les annonces à venir ? Ce qui joue dans la balance, c’est spécifiquement le climat d’incertitude qui en découle et l’incapacité pour les marchés de prévoir la dynamique économique de ces prochains mois. En effet, selon JPMorgan, les annonces d’aujourd’hui ne seraient pas encore incluses dans l’évolution des cours.

Depuis l’investiture de Trump le 20 janvier, le marché n’a cessé de chuter. À ce jour, nous sommes sur une baisse ayant dépassé les 30 % sur la capitalisation totale du marché. Il est fort possible que les turbulences ne soient pas terminées, bien que le cours se retrouve actuellement sur une confluence de supports (MA 100 et résistance de 2024).

Ainsi, aurons-nous un dernier excès baissier ou un rebond durant les prochains mois ? Le 2 avril sera déterminant puisque l’application de tarifs douaniers inférieurs aux attentes pourrait mettre fin à l’incertitude constante sur les marchés traditionnels.

Il y a de quoi relancer la machine et permettre aux cryptomonnaies de s’envoler. D’autant plus, avec l’entrée en bourse imminente de Circle, le timing pourrait être plutôt bon.

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L’industrie crypto continue progressivement son développement. Après l’IPO de Coinbase en avril 2021, c’est au tour du géant Circle de se lancer dans l’aventure, prêt à s’ouvrir à un marché bien plus large qui ne se limite pas seulement à l’écosystème dans lequel il exerce.

L’entrée en bourse de Circle approche

Pour ceux qui ne s’en souviennent pas, l’entreprise Circle a réalisé ses premières formalités pour l’IPO auprès de la SEC en janvier 2024, ce qui démontrait la volonté pour le géant des stablecoins de maintenir la croissance de son développement et s’étendre sur les marchés traditionnels.

L’échéance approche à grand pas. Circle opterait pour JPMorgan et Citi afin d’accompagner l’entrée en bourse sur les marchés d’ici la fin du mois d’avril. Ils supporteraient, au même titre que Coinbase, l’entreprise Circle. Cela se fera avec l’apport de conseils techniques et financiers dans la cotation à venir.

Avec la croissance que connait le secteur des stablecoins sur ces derniers mois et le retournement de tendance dans la situation réglementaire des États-Unis, il semblerait que le contexte soit plutôt bien choisi. Cela démontre que les turbulences ayant eu lieu avec la SVB sont désormais de l’histoire ancienne, les marchés étant tournés vers le futur.

Une dynamique alimentée par MiCA ?

Avec l’arrivée de MiCA et son entrée en vigueur sur l’année 2025, Circle prend clairement les devants sur le territoire européen, augmentant ses parts de marché pour évincer progressivement Tether, leader historique des émetteurs de stablecoins depuis plus de 10 ans. En effet, ce dernier dispose d’un cash flow monstrueux, lui ayant permis sur le Q1 2025 d’acquérir 8 888 bitcoins supplémentaires pour un montant de 750 millions de dollars.

Avec une relocalisation au Salvador pour réorienter son développement et obtenir des parts de marché en Amérique latine et sur le continent asiatique, nous constatons un véritable bras de fer entre l’USDC et l’USDT.

Bien que ce dernier soit ralenti avec MiCA et sa non-conformité sur le territoire de l’union européenne, cela ne l’empêche pas de maintenir sa croissance et rester une solution de choix on-chain. En effet, nous pouvons constater que le secteur des stablecoins s’approche du seuil des 250 milliards de dollars. L’USDT reste loin devant avec une capitalisation deux fois plus importante.

Coinbase force pour un cadre favorable aux stablecoins

Le CEO de Coinbase, Brian Armstrong, a publié le lundi 31 mars un article portant sur l’importance des intérêts on-chain issus des stablecoins. Notons toutefois que la position de Brian Armstrong n’est pas totalement neutre sur le sujet, son entreprise étant l’unique partenaire de Circle et dispose de part importantes dans l’entreprise en contrepartie de revenus sur l’USDC.

Dans cette publication, il pointe notamment du doigt les problématiques autour des règles sur les stalecoins et qu’il est plus que nécessaire d’avoir une évolution de la législation actuelle aux États-Unis.

En effet, il convient de noter que les émetteurs de stablecoins étant parmi les plus grands détenteurs d’obligations américaines, plus qu’une grande partie des pays dans le monde, le développement de ce marché est nécessaire pour soutenir en parallèle l’économie des États-Unis.

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« Gilles Cadignan et Gégé partent en excursion à NFT Paris pour parler de Bitcoin aux crypto bros. Alors que l’alt season semble annulée et que le prix des NFT s’effondre, quel est le sentiment général ? Ont-ils enfin adopté BTC ?​ » Réalisation : Bull Bitcoin

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Le système juridique brésilien s’ouvre désormais à l’usage des NFTs. L’innovation est dorénavant au service de la justice ? Croyez-le ou non, cela n’est pas un poisson d’avril. Ensemble, faisons le point sur cette information inédite, démontrant que la technologie s’étend progressivement en Amérique latine.

Une fraude majeure au Brésil

Dans le cadre d’une affaire judiciaire majeure au brésil, la justice décide de franchir le cap en faisant usage de la technologie NFT, mais de quelle manière ? Posons le contexte. L’entreprise BWA Brazil est accusée d’une escroquerie impliquant plus de 11 200 bitcoins avec une valeur de préjudice estimée à plus de 900 millions de dollars lors des faits.

Se plaçant comme une plateforme promettant des rendements élevés, la société s’est déclarée en faillite en 2020 sans remboursement des fonds.

Cela place l’affaire comme l’une des plus importantes fraude sur le territoire brésilien avec plusieurs milliers de victimes. Une procédure pénale est ouverture pour différents chefs d’accusation : blanchiment d’argent, fraude, organisation criminelle et bien plus encore. Le problème principal est l’identification des criminels.

Le système juridique innove et intègre les NFT

Face à ces difficultés, un tribunal brésilien a autorisé l’envoi de convocations judiciaires sous la forme de NFT. En effet, les défendeurs étant anonymes ou introuvables physiquement, il est complexe de notifier avec un courrier ou un huissier de l’affaire en cours. Toutefois, par le biais de la transparence de la blockchain, les portefeuilles des escrocs sont identifiables.

Dans ce contexte, des documents légaux portant sur la procédure en cours et l’obligation de comparaître ont été tokenisés et envoyés aux adresses concernés sous la forme du NFT. Cela apporte la preuve légale que le processus de notification a bien eu lieu.

Cette procédure est historique, l’utilisation des NFT pour envoyer de tels documents est une première en la matière puisque les accusés pourront consulter ces documents, à condition cependant qu’il y ait de l’activité sur les adresses concernées.

Un nouveau standard technologique ?

En intégrant les NFTs au système judiciaire, cela démontre que les cas d’usages ne se limitent pas seulement à la création artistique ou la possibilité de fédérer un communauté. Cela vise à surmonter les limites des méthodes juridiques traditionnelles, notamment lors de problématiques majeures telles que l’anonymat et l’incapacité de mener à bien le procès.

Le caractère innovant de cette action laisse envisager un potentiel développement pour les confrères du secteur. Si la solution marche, d’autres tribunaux pourraient opter pour l’application de la même méthode en intégrant les NFTs dans différents phases de la procédure judiciaire. Toutefois, si les fondateurs du projet à l’origine de l’arnaque restent introuvables, l’intérêt de se dévoiler à la lumière du jour est inexistant.

Ainsi, il conviendra de surveiller attentivement l’affaire puisqu’en portant ses fruits, cela pourrait même faire effet boule de neige et retentir à l’international pour amener les tribunaux présents dans d’autres pays à appliquer cette méthode qui est en pleine phase de test. Quoi qu’il en soit, le pays démontre encore une fois son intérêt pour l’innovation, ce qui en fait progressivement une terre d’adoption crypto.

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Pick up your GUN! Actuellement, les projets s’enchainent en rafales sur la plateforme de lancement de Binance. Ce ne sont d’ailleurs pas les utilisateurs qui vont s’en plaindre ! Tout juste une semaine après le token NIL de Nillion dédié à la protection des données, c’est le studio Gunzilla Games qui a bénéficié de l’exposition sur le Launchpool. Vous l’avez compris, nous changeons de registre. Nous explorons cette fois l’univers gaming, dans un genre qui a encore de belles choses à montrer. 

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Binance.

Comment fonctionne le Binance Launchpool ?

En lecteur assidu du Journal du Coin, vous connaissez surement les principes de la plateforme de lancement de l’exchange leader du marché. Maintenant, si vous découvrez cette fonctionnalité, voici les principaux détails à connaitre.

Tout d’abord, il convient de distinguer deux termes qui représentent deux mécanismes différents : 

Launchpad : il s’agit d’une opportunité d’investissement dans de nouveaux tokens contre des BNB.

Launchpool : c’est du farming récompensé avec les jetons du projet mis en avant.

C’est cette dernière fonctionnalité qui nous intéresse ici. Ce système offre aux utilisateurs la possibilité de gagner la cryptomonnaie en question avant même que son trading ne commence sur la plateforme. Pour recevoir ces récompenses, les traders doivent placer des actifs dans des pools spécifiques et les y laisser jusqu’à la fin de la période de farming. 

Le gros avantage du Launchpool, c’est qu’il n’occasionne aucun frais pour l’investisseur. De plus, les fonds restent disponibles immédiatement et peuvent être retirés sans aucune pénalité. 

Avec Gunz, Binance a donc présenté le 66ᵉ projet du Launchpool. La période de farming s’est déroulée sur trois jours, du 28 mars minuit (UTC) au 30 mars 23 h 59 (UTC). Eh oui, l’événement est déjà passé. Il faut être réactif pour y participer ! Surveillez les annonces officielles que vous recevez par mail ou directement sur le site ou l’application.

Cette fois encore, c’est le pool BNB qui distribuait la part la plus importante des récompenses, soit 320 millions de GUN. Cerise sur le gâteau, si vous avez des Binance Coin sur des produits flexibles Earn, ceux-ci participent automatiquement au launchpool.

Un pool USDC était aussi disponible. Cette nouvauté a fait son apparition lors du précédent launchpool consacré à RedStone au mois de février. Binance met ainsi en avant le stablecoin de Circle qui a obtenu la conformité au règlement MiCA

GUNZ sur le launchpool de Binance

Pendant la période de farming, vous pouvez réclamer manuellement les récompenses. Toutefois, si vous préférez attendre tranquillement la fin, tous vos actifs retourneront dans votre wallet Spot ou Earn. Le trading du GUN commence le 31 mars à 13 h 00 (UTC) avec les paires GUN/BNB et GUN/TRY.

Maintenant, découvrons le projet Gunz.

Gunzilla Games redonne le pouvoir aux joueurs

Dans les jeux classiques, les accessoires que vous gagnez ou achetez ne vous appartiennent pas vraiment. Ils restent liés à l’univers où ils ont été créés. Lorsque vous arrêtez de jouer, vous perdez tout, sans contrepartie. Gunzilla Games, le studio cofondé en 2020 par Vlad Korolov et Alex Zoll, change la donne. Il permet aux joueurs de posséder réellement et d’échanger le produit de leurs gains in-game. Il s’agit d’un principe cher à l’écosystème gaming Web3, mais qui est mis en application pour la première fois dans le cadre d’un jeu triple-A. Pour les béotiens, un jeu AAA bénéficie d’un budget conséquent et d’une qualité de production de haut niveau.

Survivez à l’univers brutal de Teardrop Island. Source

Vous vous doutez qu’avec un nom de token comme GUN, on est très loin d’une récolte de coquillages sur une ile peuplée de personnages au langage incompréhensible.

En effet, « Off The Grid », disponible sur PS5, XBOX, PC et Mac, est un jeu de tir battle royale qui plonge le joueur dans l’univers cyberpunk chaotique de Teardrop Island. 

Votre but ? Survivre, équiper vos soldats en armes et en membres cybernétiques pour trouver des loot box (appelées HEX) qui renferment de précieux accessoires. Ce sont précisément ces articles que vous pouvez choisir de transformer en NFT pour les échanger sur la marketplace in-game. Notez que cet aspect du jeu est optionnel. Vous pouvez très bien jouer à OTG sans participer au trading.

GUNZ, la blockchain pensée pour les jeux triple-A

Par ailleurs, Gunzilla Games a développé la blockchain Layer 1 GUNZ pour assurer un cadre robuste à son jeu phare Off The Grid. Ainsi, elle constitue la base d’un écosystème de jeu complet avec des services adaptés aux besoins des développeurs et des joueurs. Elle est devenue une plateforme intégrée offrant une infrastructure blockchain-native essentielle au développement de jeux modernes.  

Compatible EVM, GUNZ trouvera naturellement sa place dans tous les portefeuilles qui permettent l’ajout de réseaux personnalisés. Un bridge sera disponible prochainement pour effectuer des transactions avec d’autres chaines.

Le token GUN occupe donc une place centrale dans l’écosystème et endosse à ce titre plusieurs fonctions.

Monnaie in-game : il alimente tous les échanges et transactions dans le jeu. 

Gas fee : GUN est la seule crypto qui permet d’effectuer des transactions dans l’écosystème GUNZ.

Récompense pour les propriétaires de NFT Validator lorsqu’ils mint les NFT des autres joueurs.

Récompense pour les validateurs matériels de la blockchain.

Enfin, les joueurs pourront gagner des tokens en accomplissant des missions dans Off The Grid ou dans tout autre jeu développé dans l’écosystème GUNZ.

Gagnez des récompenses en GUN

L’industrie du jeu Web3 a souffert du dernier bear market, avec des financements en berne. Cependant, il semblerait que le secteur ait de nouveau la cote auprès des experts. Certains anticipent un regain d’intérêt pour le gaming et les NFT à la faveur du prochain cycle haussier. Gunzilla Games, en tout cas, adopte pleinement la blockchain et les innovations qu’elle permet pour apporter de la valeur aux joueurs.

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