Bitcoin, DeFi et NFTs : pour Bank of America, la crypto-sphère est l’écosystème « le plus enthousiasmant de ces dernières années »

Dans un nou­veau rap­port, les experts de Bank of Ame­ri­ca Glo­bal Research expliquent être « haus­siers » sur les actifs numé­riques et la tech­no­lo­gie blo­ck­chain. Ils y évoquent notam­ment les cryp­to­mon­naies, la DeFi, les NFTs ou encore les sta­ble­coins.

C’est un véri­table revi­re­ment. Bank of Ame­ri­ca, la deuxième plus grande banque des États-Unis, ne sem­blait autre­fois pas par­ti­cu­liè­re­ment enthou­siaste vis-à-vis de la cryp­to-sphère. Le géant de la finance avait notam­ment indi­qué dans une note de recherche publiée en mars que le Bit­coin était « lent », « vola­til » et « peu pratique ».

Dans un rap­port publié ce lun­di 4 octobre, la divi­sion de recherche de la banque recon­naît être bien plus posi­tive pour l’a­ve­nir des cryp­to­mon­naies, se décri­vant elle-même comme « haus­sière » sur l’é­co­sys­tème.

Qua­li­fiant la blo­ck­chain du « mar­ché le plus enthou­sias­mant de ces der­nières années », le « Digi­tal Asset Pri­mer » de Bank of Ame­ri­ca est opti­miste vis-à-vis du sec­teur, dont il évoque les prin­ci­pales cryp­to­mon­naies, la finance décen­tra­li­sée (DeFi), les sta­ble­coins, ou encore les tokens non fon­gibles (NFTs).

Le rap­port démarre en affir­mant que « le sec­teur des actifs numé­riques est deve­nu trop impor­tant pour être igno­ré », et qu’il est loin de se limi­ter au seul Bitcoin :

« Nous pen­sons que les cryp­to-actifs numé­riques pour­raient for­mer une toute nou­velle classe d’ac­tifs », indiquent les ana­lystes de la banque.

« Le Bit­coin est impor­tant, avec une valeur de mar­ché d’en­vi­ron 900 mil­liards de dol­lars, mais l’é­co­sys­tème des actifs numé­riques est bien plus large ».

« Vous utiliserez la technologie blockchain pour acheter une fraction de Ferrari »

Dans sa publi­ca­tion, Bank of Ame­ri­ca sou­ligne le poten­tiel des pla­te­formes de « smart contracts » comme ceux d’E­the­reum, qui peuvent ser­vir de base à une mul­ti­tude de produits.

Ces contrats repré­sentent des lignes de code qui peuvent exé­cu­ter des ins­truc­tions et qui sont notam­ment uti­li­sés dans les sec­teurs des appli­ca­tions décen­tra­li­sées (dApps), de la finance décen­tra­li­sée (DeFi) et des tokens non fon­gibles (NFTs). Des ser­vices qui n’ont pas besoin d’in­ter­mé­diaires comme… Bank of America.

« Dans un ave­nir proche, vous uti­li­se­rez la tech­no­lo­gie blo­ck­chain pour déver­rouiller votre télé­phone, ache­ter une action, une mai­son ou une frac­tion d’une Fer­ra­ri, rece­voir un divi­dende, emprun­ter, prê­ter ou épar­gner de l’argent, ou même payer votre essence ou votre piz­za », indique l’analyse.

Bank of Ame­ri­ca évoque éga­le­ment la flam­bée des inves­tis­se­ments en capi­tal-risque dans des actifs numé­riques et des socié­tés blo­ck­chain. Ceux-ci sont pas­sés de seule­ment 5,5 mil­liards de dol­lars en 2020 à plus de 17 mil­liards de dol­lars au cours du seul pre­mier semestre 2021.

NFTs : plus de 3 milliards de dollars de ventes par mois

fLe géant finan­cier cite par ailleurs la fré­né­sie sus­ci­tée par les NFTs, qui ont per­mis à la place de mar­ché Open­Sea d’en­re­gis­trer plus de 3 mil­liards de dol­lars de volumes d’é­changes au cours des mois d’août et de sep­tembre. Pour Bank of Ame­ri­ca, la DeFi et les NFTs consti­tuent les tech­no­lo­gies « les plus inno­vantes » de la cryp­to-sphère, ajou­tant que la flam­bée des tokens non fon­gibles a « consti­tué une sur­prise pour tout le monde ».

La banque amé­ri­caine s’in­quiète tou­te­fois des niveaux de prix stra­to­sphé­riques atteints par cer­tains NFTs – notam­ment ceux de Loot, qui ne repré­sentent que des listes de textes pou­vant être ensuite uti­li­sées pour consti­tuer des uni­vers de jeu :

« Il s’a­git de simples images avec un fond noir et quelques lignes de texte. Cela nous rend inquiets quant aux risques crois­sants du sec­teur, qui doivent être bien com­pris avant que les NFTs ne puissent jouir d’une réelle adop­tion », indiquent les experts de la société.

« Une innovation disruptive », dont la croissance « ne fait que commencer »

Si Bank of Ame­ri­ca est opti­miste vis-à-vis de la cryp­to-sphère, elle estime tou­te­fois que cer­tains obs­tacles se dressent sur le che­min des actifs numé­riques. Ses ana­lystes évoquent ain­si les craintes d’une menace d’une régle­men­ta­tion plus sévère – des craintes entre­te­nues par les com­men­taires récents de Gary Gens­ler, patron du gen­darme des mar­chés finan­ciers (la SEC). Le rap­port évoque éga­le­ment les risques légaux, tech­no­lo­giques et envi­ron­ne­men­taux liés à la tech­no­lo­gie blockchain.

Alors que la cryp­to-sphère est régu­liè­re­ment déni­grée, Bank of Ame­ri­ca estime qu’elle offri­ra « une inno­va­tion dis­rup­tive », de nature à faire taire les cri­tiques :

« Mal­gré une crois­sance rapide et des valeurs de mar­ché égales à cer­taines des plus grandes entre­prises cotées au monde, nous pen­sons que l’é­co­sys­tème des actifs numé­riques ne fait que com­men­cer », note le rapport.

« Nous enta­mons un long voyage pour cou­vrir ce que nous croyons repré­sen­ter la pro­chaine géné­ra­tion de tech­no­lo­gie – les actifs et les appli­ca­tions numé­riques basés sur la blockchain. »

Retrouver l’article original de Crypto-France ici: Lien Source

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