Après Bitcoin et Ethereum, les traders devraient-ils envisager d’investir dans les NFT?

2021 a vu l’émergence des jetons non fongibles [NFTs] qui pourrait transformer une œuvre d’art ou tout artefact en une entité numérique unique avec une propriété exclusive. Cela a pris d’assaut le monde de l’art et étant donné que le marché de la cryptographie et Bitcoin, en particulier, sont dans une course haussière, un grand intérêt a également été dirigé vers le marché de la cryptographie.

Une vente aux enchères récente d’œuvres d’art de Beeple avec le PDG de Twitter – Jack Dorsey mettant aux enchères son tout premier tweet en tant que NFT, a ajouté à la fanfare qui l’entoure et l’a rendu assez courant.

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Source: LongHash

C’était aussi signalé qu’après avoir plongé les orteils dans Bitcoin et Ethereum, de nombreux investisseurs institutionnels considéraient désormais les NFT comme la prochaine forme d’investissement dont leurs portefeuilles pourraient bénéficier. Un récent rapport LongHash a souligné que,

«En plus des investissements artistiques susmentionnés et du financement de 250 millions de dollars de Coatue Management par le développeur NFT Dapper Labs, d’autres institutions prennent note de l’écosystème NFT. En février, les plateformes de trading d’art NFT Rarible et Async Art ont également reçu des millions de dollars de financement, avec la participation d’investisseurs bien connus.

Fait intéressant, dans un récent entrevue sur le podcast Unchained, Devin Finzer, cofondateur et PDG de la place de marché NFT OpenSea, a expliqué la croissance des NFT et les raisons pour lesquelles ils sont passés sous les projecteurs ces derniers mois, ainsi que ce à quoi s’attendre de ce secteur. Alors que la plupart des utilisateurs et investisseurs grand public ont peut-être rencontré le terme NFT au cours des 6 derniers mois, Finzer a souligné que les dernières années avaient joué un rôle crucial dans la construction de l’infrastructure nécessaire pour les NFT. Il a souligné,

«Mais vraiment, ces trois dernières années, il y a eu beaucoup d’activité et beaucoup de construction dans l’espace NFT. Cela a donc commencé avec CryptoKitties. Cela a également commencé avec des projets comme CryptoPunks. Mais à partir de là, il y avait tellement d’intérêt des premiers développeurs, que tous les outils autour des NFT se sont beaucoup améliorés. »

Cependant, avec la montée en flèche de l’intérêt, beaucoup ont été sceptiques à l’égard des NFT en général et l’ont appelé encore une autre bulle qui se produit de temps en temps. Finzer a souligné que qualifier la montée en flèche de l’intérêt de «  bulle  » est difficile à quantifier, contrairement au marché de la cryptographie dans lequel de telles allégations reposent sur une flambée des prix. Il a noté,

«Je pense qu’il est difficile de quantifier la bulle NFT. Avec les bulles de crypto-monnaie, vous pouvez indiquer le prix de l’éther et vous pouvez dire, «  le prix de l’éther est trop élevé  » ou quelque chose comme ça. Avec les NFT, ce n’est pas seulement le prix. »

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Source: DappRadar

Bien qu’il soit très discutable de savoir combien de temps la demande de NFT va durer, les données de marché fournies par DappRadar ont illustré la croissance substantielle de certains des marchés NFT populaires comme NBA TopShot, qui a connu une croissance stupéfiante au cours des 30 derniers jours seulement, avec son nombre d’utilisateurs est passé de 65,4K à environ 140K. Alors que les NFT ont gagné en popularité, Finzer a souligné qu’ils constituent toujours un environnement difficile pour les utilisateurs de naviguer et de fonctionner. Il a déclaré:

«Je pense que si vous regardez profondément dans l’espace NFT, vous vous rendez compte qu’il y a toute cette excitation, il y a tout ce volume, et toutes ces transactions se déroulant sur une expérience utilisateur très difficile à utiliser – pour la plupart. Certaines applications ont rendu cela plus facile, mais elles font des économies en termes de donner aux gens une sorte d’expérience NFT complète. « 


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Traduction de l’article de Jude Lopez : Article Original

Hebdo Crypto #144 – Les actualités cryptomonnaies de la semaine

La semaine du 26/04 en bref – L’actualité concernant Bitcoin et les cryptomonnaies est en ébullition constante. Il peut arriver que des informations capitales se perdent dans le flux informatif quotidien et que vous passiez à côté des points importants.

Ce format est là pour y remédier. Nous revenons sur l’actualité de la semaine passée dans l’Hebdo Crypto afin de vous tenir informés sur la situation actuelle des cryptomonnaies.

L’actualité en bref

▶ Le protocole MakerDAO fait peau neuve. En plus d’ajouter de nouvelles cryptomonnaies utilisables dans la génération de DAI, celui-ci revoit son système de liquidation pour éviter de revivre les heures sombres du jeudi noir.

▶Le projet atypique Ampleforth décentralise sa gouvernance. Ainsi, le protocole vient de dévoiler le jeton FORTH, qui permettra à ses détenteurs de prendre part aux décisions relatives à l’évolution du protocole. 

▶Binance est sur tous les fronts, l’échange annonce une plateforme NFT. En parallèle du succès de la Binance Smart Chain, l’échange numéro 1 vient d’annoncer le lancement de Binance NFT.

▶L’EIP-1559 prévu pour le 14 juillet prochain. Le très débattu EIP-1559 d’Ethereum a finalement une date de sortie, à savoir le 14 juillet prochain lors du hard fork London. Espérons que ce hard fork ne soit pas le théâtre d’une nouvelle discorde.

▶BadgerDAO et RenVM s’associent pour créer Badger Bridge. Ce pont d’un nouveau genre, permettra de tokeniser des BTC depuis Bitcoin vers Ethereum, et déposer directement ces derniers dans les coffres-forts à rendement de BadgerDAO. 

 ▶ Nouvelle vidéo du Trading du Coin, idéal pour revoir ses stratégies en cette période de bull run. 

Les 5 métriques de la semaine

13 milliards de dollars, c’est le montant astronomique des liquidités déposées sur le protocole Aave. Un montant qui a quasiment doublé en une semaine, suite à l’annonce du lancement d’un programme de liquidity mining.

600 000$, c’est le montant de la donation effectuée par Vitalik Buterin, co-fondateur d’Ethereum, au fond humanitaire destiné à aider l’Inde dans la crise du covid. En effet, le pays est l’un des plus touchés, avec 300 000 nouveaux cas chaque jour.

4 milliards de dollars, c’est le montant des options Bitcoin qui ont expiré vendredi 30 avril. Au total, plus de 77 000 BTC ont été engagés dans ces options. 

10 ans, que Satoshi Nakamoto s’est subitement retiré du projet Bitcoin. Malgré toutes ces années, le secret autour du personnage reste intact. 

50 millions de dollars, c’est le montant qui a été dérobé au projet DeFi Uranium Finance. Après investigations, il semblerait que les soupçons portent sur l’un des membres de l’équipe du projet. 

(1/2)‼ Uranium migration has been exploited, the following address has 50m in it The only thing that matters is keeping the funds on BSC, everyone please start tweeting this address to Binance immediately asking them to stop transfers.

— Uranium Finance (@UraniumFinance) April 28, 2021

Le tweet de la semaine

Le tweet de la semaine revient à Lounès Ksouri. Après avoir demandé à la communauté de lui remonter des articles complets expliquant simplement le Bitcoin, sa publication s’est transformée en vraie mine d’or.

Quels articles (en français) bien écrits conseilleriez-vous à de la famille ou des amis intéressés à Bitcoin ?

Pour en apprendre plus sur ce qu’est vraiment Bitcoin, pour débunker les idées reçues assez classiques, l’aborder sous un nouvel angle ?

— Lounès Ksouri ☂ (@lounes_kmt) April 26, 2021

Bonne semaine sur le Journal du Coin ! 🙂

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est CTA-achat-Bitcoin-BTC-trop-tard.png.

L’article Hebdo Crypto #144 – Les actualités cryptomonnaies de la semaine est apparu en premier sur Journal du Coin.

Le fonds Andreessen Horowitz (a16z) veut lancer un fonds crypto de 1 milliard de $


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Le fonds de capital risque américain vient d’annoncer sa volonté de créer un troisième fonds d’investissement spécialisé en cryptoactifs, deux fois plus gros que celui existant précédemment.


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Un fond d’investissement opérant dans l’écosystème crypto actif

Fondé en 2009 par Ben Horowitz et Marc Andreessen, le fonds californien fut l’un des premiers investisseurs importants dans le monde des crypto-actifs avec Ripple, Coinbase ou CryptoKitties, par les créateurs de Flow (Dapper Labs), et fut un soutien du projet de Facebook, Libra, aujourd’hui un peu délaissé et renommé Diem

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Il est donc logique pour celui-ci de continuer d’investir dans ce domaine porteur après la création en 2018 de son premier fonds, a16z crypto, ayant levé 300 millions de dollars, puis en 2020 de son deuxième fonds, ayant lui levé pour 450 millions de dollars 

Bigger, Faster, Stronger :   

L’objectif de ce troisième fond : investir dans des projets et start-up en lien avec les cryptosactifs. Pour cela Andressen souhaite lever entre 800 millions et 1 milliards auprès des investisseurs. 

Le timing de cette levée de fonds n’est pas anodin. Les investisseurs traditionnels s’intéressent de plus en plus aux cryptos actifs et leurs utilisations, le bull run est toujours présent et Coinbase vient de faire son entrée en bourse. Une introduction qui n’est pas pour déplaire au fonds. 

Coinbase rentre en bourseCoinbase rentre en bourse

Un investissement dans Coinbase gagnant 

Coinbase est actuellement valorisée pour près de 60 milliards de dollars sur le marché boursier américain. Son action le $COIN s’échangeant pour environ 300$. 

Un franc succès pour Andreessen ayant investi dès 2013 dans l’exchange, et rejoint son conseil d’administration en 2017. Le fonds possède des actions à hauteur de plus de 11,2 milliards de dollars, et en a vendu pour près de 120 millions de dollars lors de l’introduction publique en direct listing. 

Un marché des levées de fonds concurrentiel

Mais a16z n’est pas le seul fond à vouloir sa part du gâteau. 

En mars 2021, le fonds Dragonfly Capital a levé près de 225 millions de dollars auprès d’investisseur pour son second fonds d’investissement DragonFly Fund II dans l’objectif d’investir dans la Finance Décentralisée (DeFi), les Non Fungible Tokens, (NFT), les solutions Layer 2 sur Ethereum et les infrastructures de finance centralisée. Une décision dans la logique de son premier fonds DragonFly ayant investi dans Maker ou Compound

Par ailleurs, Pantera Capital, un fond d’investissement spécialisé dans les cryptos actifs ayant plus de 600 millions de dollars sous gestion à annoncé dans son rapport de 2020 présenté devant la Securities and Exchanges Commission (SEC), l’AMF américain, que son fonds Pantera Venture Fund III avait levé pour plus de 164 millions de dollars auprès de 200 investisseurs. Un fonds ayant récemment  investi dans 1inch.

Le monde des cryptos actifs n’en finit plus d’attirer des capitaux de plus en plus importants. Après l’annonce de la levée de fonds de Consensys a laquelle participe JP Morgan, l’annonce de a16z de créer le plus gros fond à objectif crypto actifs, ou l’annonce du célèbre fonds Ark Invest de l’achat pour près de 356 millions de dollars d’action de Coinbase, les investisseurs institutionnels sont de plus en plus nombreux à vouloir profiter de cette nouvelle ruée vers l’or. Et ils ont bien compris que durant cette période faste, le vendeur de pioche gagne plus que le chercheur d’or. Alors autant miser sur le bon vendeur. 

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Hello there ! Intéressé par l’univers des cryptos-actifs, je suis passé de simples présentations powerpoints à mes amis à la rédaction d’articles sur internet. L’univers des cryptos est tellement vaste qu’il me permet de lier plusieurs de mes passions alors pourquoi ne pas les partager avec vous ?

“Cryptos toujours pareil ! Boom Boom dans les oreilles !” Satoshi Gesaffelstein

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Erwan Gallo ici: Lien Source

Blockchain, 58 champs d’application, la révolution ne fait que commencer !

Récit d’une histoire qui ne fait que commencer.

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La Blockchain : histoire d’une incroyable côte de popularité 

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Aussi loin que l’on remonte à l’histoire de la Blockchain, on arrive toujours au même point de départ : le cas d’usage des cryptomonnaies et notamment le célèbre livre blanc de Satoshi Nakamoto sur le Bitcoin qui viendra sceller un nouveau concept et une nouvelle manière de voir les interactions et donc les transactions.

Pour autant, il est important de revenir aux fondamentaux et de décrypter ensemble l’histoire de la blockchain à travers les âges jusqu’à son épopée contemporaine depuis quelques années.

L’histoire de la blockchain remonte à 1991 et l’introduction d’une solution informatique par les chercheurs Stuart Haber et W. Scott Stornetta : elle permettait tout simplement l’horodatage de documents numériques afin qu’ils ne soient ni altérés, ni antidatés. Et tenez vous bien, le solution utilisait déjà une blockchain sécurisée cryptographique servant à sécuriser les données. L’année suivante, l’arbre de Merkle (présenté ci-dessous) permet de passer une étape et de permettre à plusieurs documents d’être rassemblés en un seul bloc. Mais le brevet expira en 2004, soit 4 ans avant la création de Bitcoin.

Schéma montrant l'arbre de MerkelSchéma montrant l'arbre de MerkelArbre de Merkel

Puis, les années s’enchaînent jusqu’à l’arrivée des premiers protocoles blockchain

  • en 2004 d’abord, avec le RPoW (Preuve de Travail Réutilisable) introduit par l’informaticien Hal Finney qui résolut le problème de la double dépense grâce à un système reposant sur un token preuve de travail et non fongible, enregistré sur la “blockchain” et permettant à n’importe quel utilisateur à travers le monde de vérifier son exactitude et son intégrité, en temps réel ; 
  • en 2008, évidemment, avec l’introduction par le mystérieux Satoshi Nakamoto du whitepaper de Bitcoin, un système de paiement électronique décentralisé de pair-à-pair. La différence avec le RPoW résidant dans le fait que les Bitcoin sont minés, en tant que récompense en utilisant la preuve de travail, et les transactions sont ensuite validées par les nœuds décentralisés du réseau. En 2009 le premier bloc Bitcoin fut miné et Satoshi offrait une récompense de 50 Bitcoin. Le premier destinataire ne fut autre qu‘Hal Finney, qui perçut tout de même 10 Bitcoins, imaginez son prix aujourd’hui ;
  • En 2013, Vitalik Buterin, célèbre fondateur d’Ethereum lançait à son tour une nouvelle plateforme informatique distribuée et basée sur la Blockchain et surtout dotée d’une nouvelle fonctionnalité de script : le smart contract. Ce processus permet notamment à des développeurs de créer et publier des applications appelées DApps et il en existe aujourd’hui des centaines : des plateformes de réseaux sociaux, de paris ou encore d’échanges financiers totalement décentralisés.

Après ces étapes cruciales, la Blockchain a continué son chemin, que ce soit dans l’univers des cryptomonnaies, premier “vrai” cas d’usage éprouvé mais aussi dans de nombreux secteurs d’activité : on pense notamment à la logistique, au luxe, à l’agroalimentaire, au secteur public ou encore au transport. Des dizaines de secteurs dans lesquels les caractéristiques de transparence, d’authenticité, de sécurité de la Blockchain ont permis d’entrevoir une nouvelle manière de penser les échanges et les transactions.

Enfin, la Blockchain est devenue au fil des ans un sujet d’intérêt pour les entreprises, des grands groupes aux PME en passant par les startup. Du buzz produit en 2017 par le Bitcoin, aux déploiements que l’on observe aujourd’hui dans de multiples secteurs, la technologie est en train de se frayer un chemin parmi les incontournables du monde de demain et risquerait bien de suivre le même chemin qu’internet il y a quelques années. La Blockchain dispose également d’un atout indéniable qui en fait aussi un énorme potentiel : sa capacité à s’intégrer dans les systèmes d’information et à s’interfacer avec d’autres technologies telles que l’IA ou l’IoT qui renforce une fois de plus son intérêt.

Selon le dernier rapport sorti par CB Insight, deux tendances majeures sont observées au sein des entreprises aujourd’hui vis-à-vis de cette technologie en vogue : 

  • Les investissements annuels dans les entreprises blockchain ont plus que doublé en 2020 par rapport à 2017
  • Les dépenses dans des solutions Blockchain devraient atteindre les 16 Milliards de dollars d’ici à 2023
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Le secteur de la blockchain semble donc être un secteur en pleine expansion qui n’a pas fini de se développer. Même si la crise de la Covid-19 a pu bouleverser certaines industries, on observe que la blockchain s’est aussi retrouvée sous le feu des projecteurs comme dans la problématique de traçabilité et d’authentification des vaccins ou du pass sanitaire. 

Analysons maintenant de plus près les grandes tendances parmi les 58 champs d’application de la blockchain analysés dans ce rapport et synthétisés par Cointribune.

Des secteurs moteurs déjà fortement acculturés

Si certains secteurs sont, depuis les débuts, fortement impactés par la Blockchain, on pense notamment à la Banque et la Finance, d’autres commencent à s’y mettre aussi largement : on peut penser aux transports, à la santé, au secteur public ou encore à la logistique. Le point de départ de ces entreprises est généralement le même : elles cherchent à apporter plus de transparence et de confiance dans l’écosystème numérique dans lequel nous évoluons, voire même à booster leur performance et innover dans de nouveaux champs d’application comme c’est le cas dans le secteur public par exemple ou les infrastructures.

cas d'usage de la blockchaincas d'usage de la blockchain

D’ailleurs, selon le dernier rapport publié par Flexera et listant les grandes tendances en matière de développement technologique et donc de dépense dans des solutions innovantes, 38% des entreprises souhaitent investir dans la blockchain.

Parmi les industries les plus connues, on pense notamment à la Finance et la Banque de façon plus large : aujourd’hui, les institutions financières innovent, cherchent à disrupter leur marché et utilisent ainsi la blockchain comme outil de désintermédiation entre les différentes parties prenantes. Par exemple le Crédit Suisse a conclu un partenariat avec Paxos afin de gérer les transactions boursières aux Etats-Unis par le biais de la blockchain. On peut également citer Ripple, que nous avions eu l’occasion d’étudier à plusieurs reprises dans Cointribune et qui a déjà conclu un partenariat avec plus de 300 clients dans lesquels se trouvent aussi bien des institutions financières que des particuliers. Enfin, la problématique des KYC sont aujourd’hui au centre des attentions des institutions financière, et la blockchain pourrait bien aider à développer la connaissance client. Également, le crowdfunding, les fonds d’investissement, l’audit ou encore le secteur de l’assurance utilisent largement les avantages de la blockchain tout comme les solutions de trading ou de finance décentralisée qui ont su tirer leur épingle du jeu dans un environnement décentralisé.

Dans le top 10 des secteurs bénéficiant pleinement des avantages de la Blockchain on retrouve évidemment le secteur du transport et des nouvelles mobilités : dans un marché de l’automobile fortement impacté par la crise sanitaire, on peut citer le projet Xceed mené par Renault et IBM ou encore le partenariat entre Daimler et Ocean Protocol, un exchange de données décentralisées basé à Singapour. 

image montrant une voiture connectéeimage montrant une voiture connectée

L’avantage considérable de la blockchain dans l’industrie auto se trouve dans la sécurisation et la traçabilité de la supply chain notamment, afin d’éviter tout risque de contrefaçon ou d’erreur humaine dans le processus. Également, la blockchain peut apporter de la traçabilité dans le processus de rappel des véhicules qui représente plus de 13 millions de véhicules sur la première moitié de 2020. Enfin, dans le domaine de la revente de véhicules ou du leasing, l’entreprise estonienne Car-Vertical a par exemple inventé une solution basée sur la blockchain permettant de mieux tracer et identifier l’historique de chaque véhicule afin de garantir à l’utilisateur une pleine connaissance et transparence des informations. 

Sans oublier le secteur de l’aéronautique à la fois du point de vue des compagnies aériennes comme AirFrance qui déploie son premier pass sanitaire sur la blockchain afin de garantir le respect des normes sanitaires, ou Singapore Airlines Kris Pay, un wallet digital permettant de cumuler des points de fidélités (miles) et de les convertir en cryptomonnaies pouvant être dépensées chez les partenaires. Enfin le domaine de l’aérospatiale où plus de 60% des entreprises implémentent actuellement une blockchain.

Parmi les autres secteurs déjà bien acculturés à la blockchain et ayant déjà éprouvé des projets concrets on peut citer : 

  • l’infrastructure : l’IoT industrielle est très porteur, on pense notamment au lancement récent des projets NetObjex et Helium dans le secteur de la smart city, des transports connectés et de l’infrastructure ; l’imprimante 3D également où la blockchain sert à éliminer toute faille de sécurité ou encore protéger la propriété intellectuelle ;
  • l’immobilier : afin de garantir le transfert de propriété ou d’authentifier la vente d’un bien. Equisafe, une jeune pousse française s’est d’ailleurs imposée sur le marché en tokenisant les actifs immobiliers, mais on compte aussi Ubiquity qui offre une plateforme blockchain SaaS pour les sociétés financières, de titres et de prêts hypothécaires ;
  • la santé : sous le feu des projecteurs avec la pandémie que nous traversons, la santé est sans doute l’un des secteurs avec le plus de potentiel pour le développement de la blockchain. De la traçabilité des vaccins ou des médicaments, à la sécurisation des données de santé en passant par la certification et l’authentification de brevets dans le cadre de la recherche médicale, les cas d’usage sont nombreux.

Enfin, le Secteur Public et notamment la e-démocratie représente une manne encore trop peu explorée pour la blockchain : de la sécurisation des votes en passant par l’identité numérique sécurisée, de plus en plus de gouvernements se penchent sur la question.

De nouveaux secteurs avec des opportunités inattendues

Au-delà des secteurs déjà bien identifiés, la blockchain peut aussi se targuer de mener sa petite révolution dans des domaines beaucoup moins attendus et pour le moins originaux. 

Regardons quelques exemples qui devraient vous faire sourire.

Dans les enquêtes judiciaires menées par la Police ou la Gendarmerie, la gestion de la preuve sur toute la chaîne pénale par exemple est un enjeu clé auquel peut répondre la blockchain en permettant une traçabilité de bout en bout. Également, la capacité à remonter des filières pour arrêter les malfaiteurs : on pense à Chainalysis qui a permis au gouvernement américain d’arrêter la tête de pont de l’un des plus gros ransomwares de l’histoire : Netwalker.

Les services postaux risquent bien eux aussi de connaître leur disruption : la poste américaine est d’ailleurs en train de sérieusement s’intéresser aux bienfaits de la blockchain pour créer un système de tracking permettant aux postiers de gagner du temps et de réduire les coûts. Ils ont notamment entrepris un projet en 2020 de QR Code adossé à un token.

Le recyclage et plus largement l’économie circulaire bénéficient aussi de plus en plus des avantages de la blockchain. En effet, un projet nommé ReciChain et mené par IBM et BASF (producteur allemand de produits chimiques) a lancé un projet de recyclage de plastique basé sur la blockchain et permettant de tracer l’ensemble du cycle de vie du plastique.

Que cela vous surprenne ou non, même la pêche trouve son intérêt dans la blockchain : afin de rendre plus soutenable, éco-responsable et conforme cette industrie, la technologie peut permettre aux autorités de mieux tracer les poissons mais aussi de vérifier le butin du retour de la pêche pour les professionnels. De près ou de loin on sait aussi que la blockchain permet de tracer et de montrer en toute transparence la provenance des poissons comme le saumon par exemple, de la pêche à l’assiette pour remettre de la confiance pour le consommateur.

L’art, largement popularisé avec le boom des NFT est aussi un secteur en plein essor pour la technologie blockchain : de la traçabilité et l’authentification des oeuvres d’art, en passant par la tokenisation et enfin les NFT, il ne serait pas étonnant de voir éclore d’autres Beeple à l’avenir.

Last but not least, et pour finir sur une note de douceur : la blockchain disrupte aussi le marché du cannabis. Depuis sa légalisation au Canada l’industrie du cannabis commence à investir largement dans les technologies. Mile High Labs, un fabricant de CBD, a par exemple opéré un partenariat avec Chain.io afin de créer un système de tracking basé sur la blockchain pour la supply chain dans le but de suivre l’ensemble de la chaîne mais aussi de se mettre en conformité avec le régulateur. 

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Nous l’avons vu, la blockchain n’est pas que la technologie sous-jacente aux cryptomonnaies, et ne constitue pas qu’une technologie isolée applicable seulement à quelques secteurs. C’est une idéologie et une philosophie, mais aussi un procédé informatique qui promettent de disrupter l’ensemble de la société et du monde économique à la manière d’internet il y a quelques années. Qui saura saisir ce virage ?

Retrouver l’article original de Karen Jouve ici: Lien Source

Amnesia, el ritmo Balear en Decentraland


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Le monde était-il « plus réel » avant la pandémie de la covid-19 ? Decentral Games (DG) et Amnesia nouent un partenariat pour faire danser les cryptophiles.


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Remplir les caisses en s’amusant

Le 26 avril 2021, le casino Decentral Games et le club Amnesia annoncent leur nouveau partenariat, et le lancement de 2 pistes de danse virtuelles Amnesia, baptisées “Amnesia Experience” et “Amnesia Hype”.

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Les 2 entreprises s’attendent à générer des revenus importants en 2021 grâce à cette collaboration, et via principalement la vente de billets, les NFTs, et la publicité.

Ils prendront chacun 45 % des bénéfices, les 10 % restants seront attribués à un organisateur d’événements anonyme, négociant actuellement avec Decentral Games et Amnesia.

L’Ibiza clubbing without Ibiza s’inscrit dans une tendance qui a motivé les loisirs monnayables, notamment les casinos et les jeux, à plonger virtuel.

Ça va mixer !

Decentral Games prévoit d’offrir aux fêtards des événements musicaux en temps réel, avec des flux en direct de DJ célèbres.

Il présentera la piste de danse virtuelle comme un site en ligne attrayant que les annonceurs pourront louer.

Une boutique Amnesia sera lancée au sein du club. Des NFTs liés à la musique électronique, des autographes de DJ, et des accessoires de jeu adaptés au metaverse, y seront vendus.

Le fondateur et CEO de Decentral Games, Miles Anthony, a indiqué que “la façon dont les gens assistent aux événements musicaux a changé de nos jours”.

Il a ajouté qu’il avait observé une hausse du nombre de personnes rejoignant la communauté Decentral Games lors du récent évènement avec un DJ NIGHTMARE en live.

Anthony s’attend à “battre le record du nombre d’utilisateurs” avec le prochain évènement sur le thème d’Atari, avec une prestation en direct du DJ Dillon Francis.

La liste complète de DJs et d’artistes vedettes devrait bientôt sortir. Les détenteurs de tokens DG auront l’opportunité de les rencontrer et de les “saluer“.

Rideau sur les cryptomonnaies, aussi bien spéculatives qu’utilitaires : il faudra faire ses adieux aux initiatives qui ont bousculé des pratiques traditionnelles. Les autorités des régulations US devraient vraiment réfléchir à 2 fois avant d’envisager des restrictions majeures, alors que les cryptomonnaies et la blockchain vont jusqu’à innover le secteur des lois. En attendant la réouverture des clubs, Decentral Games et Amnesia ont trouvé un moyen de faire bouger les gens, dans un monde virtuel. Les bénéfices eux seront par contre bien réels pour les initiateurs du projet.

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La mode c’est bien, mais la blockchain c’est l’avenir, on est d’accord non ?! C’est une super opportunité et un secteur en pleine évolution ! Au quotidien, mon travail c’est d’essayer de vulgariser au mieux les cryptos/blockchain qui paraissent pour beaucoup trop techniques.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Zoé De La Roche ici: Lien Source

Syscoin LUX entre en ligne: Blockchain Foundry a lancé la nouvelle génération de technologie Blockchain pour les NFT, les paiements ultra-rapides et la sécurité

C’est officiel: le très attendu Syscoin LUX est en ligne! La dernière version de la plate-forme Syscoin, construite en collaboration avec Blockchain Foundry et Syscoin Foundation, introduit plusieurs innovations de pointe, faisant de Syscoin l’une des meilleures et des plus futures plates-formes décentralisées pour les jetons fongibles et non fongibles, les paiements et les non- respect de la garde. Syscoin LUX vous apporte: Next-Gen […]

La poste Syscoin LUX entre en ligne: Blockchain Foundry a lancé la nouvelle génération de technologie Blockchain pour les NFT, les paiements ultra-rapides et la sécurité est apparu en premier le TechBullion.

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Visite de CryptoVoxels avec Alotta Money (NFT & Révolution artistique)

Vidéo de Découvre Bitcoin via Youtube. Pensez à vous abonner à leur chaîne depuis ce lien : Chaine Youtube Découvre Bitcoin

📚 Mon cours: https://bit.ly/2FMxEs8

Merci à Alotta pour son temps et expertise.

Bitcoin en art

Tweets by money_alotta

Home


https://www.cryptovoxels.com/play?coords=S@264E,430N

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Plan de la video 📑

00:00 – Intro

01:00 – Qu’est ce que CryptoVoxels?

04:16 – Alotta Money

08:00 – Art virtuel NFT

12:12 – Nouveau Business model et Industrie

16:00 – la bulle des NFT

20:30 – Adoption des NFT

23:00 – L’univers de Alotta Money

33:00 – Copyright

37:40 – Beeple

41:00 – Collectionneur NFT

44:00 – Crypto OG

47:00 – L’industrie et le futur

58:00 – Quartier GagNam

01:03:00 – Industrie d’allumé (BTC, Crypto, NTF)

01:08:23 – Conseil pour les débutants

01:16:00 – Pascal Boyart

01:18:23 – Suivre Alotta

01:20:00 – Conclusion

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Le dogecoin est-il un concurrent sérieux au bitcoin ?

Par Ludovic Lars.

Cette cryptomonnaie, ayant pour effigie une tête de chien, a en effet défrayé la chronique en voyant son prix multiplé par 100 en 2021, passant de 0,0038 euros le 1er janvier à 0,39 euros à la mi-avril ! Mais que vaut vraiment cette cryptomonnaie et est-elle capable de concurrencer le bitcoin ?

Dogecoin : un mème avant tout

Au même titre que le bitcoin, le dogecoin est ce qu’on appelle une cryptomonnaie, c’est-à-dire une pseudo-monnaie qui fonctionne de manière décentralisée sur internet grâce à la cryptographie et à l’économie. Les unités de dogecoin sont créées et échangées grâce à un protocole du même nom, Dogecoin.

Dogecoin est issu d’une copie et d’une modification du code source de Bitcoin. En effet, l’une des propriétés de Bitcoin est que le code source du logiciel est libre et disponible publiquement sur le web.

Par conséquent, tout le monde peut le copier à foison, le modifier et créer son propre système de cryptomonnaie. Dogecoin fait donc partie des nombreuses copies qui ont été réalisées durant les premières années d’existence de Bitcoin, au même titre que Litecoin par exemple.

Dogecoin est né le 6 décembre 2013, avec pour particularité d’avoir une valeur fondée sur un mème internet, c’est-à-dire un élément culturel reconnaissable, reproduit et transmis par imitation en ligne.

Dogecoin a en effet débuté comme une blague. Son emblème est la photo d’un Shiba, un chien de race japonaise, du nom de Kabosu, photo publiée par la japonaise Atsuko Sato sur son blog personnel, et qui est devenue virale sur internet en 2013 à cause du regard espiègle de l’animal.

En raison de ce caractère adorable, le chien a été baptisé doge par les internautes, par déformation enfantine du mot anglais dog. Les reprises de la photo s’accompagnent souvent de phrases simpliste en anglais comme much wow, so hip, such awake, etc.

À la fin du mois de novembre 2013, le marché des cryptomonnaies connaissait une bulle spéculative. Le prix du bitcoin montait en flèche, et dépassait alors les 600 euros (il atteindrait les 850 euros début décembre). C’est à ce moment-là que l’américain Jackson Palmer, responsable marketing chez Adobe, a décidé de faire une blague historique sur Twitter :

dobtc

« En train d’investir dans le Dogecoin, à peu près sûr que c’est l’avenir. » Puisqu’il y avait Bitcoin, Litecoin, Namecoin, Feathercoin, pourquoi n’y aurait-il pas un système de cryptomonnaie nommé Dogecoin qui reprendrait l’image du chien tant partagée sur internet ?

dobtc2

Cela aurait pu en rester là, mais après avoir le succès de sa blague sur IRC, Jackson Palmer a décidé d’aller plus loin. Après quelques jours de programmation, et surtout grâce à la contribution de Billy Markus, alors développeur à IBM, le lancement de la cryptomonnaie a pu avoir lieu. Le 6 décembre, Dogecoin était né.

Pour continuer sur le thème de l’humour, le concept de Dogecoin était que les récompenses distribuées aux mineurs (les personnes en charge de confirmer les nouvelles transactions) étaient aléatoires !

Miner était donc une loterie : durant les débuts de Dogecoin, on pouvait ainsi gagner entre zéro et un million de dogecoins à chaque bloc. Dogecoin avait également son site web, son fil sur le forum Bitcointalk et même son propre subreddit.

Le succès a été immédiat. Dogecoin contrebalançait le côté sérieux et sombre de Bitcoin, dont la réputation était notamment affectée par l’affaire Silk Road qui faisait les gros titres à l’époque. Cela a donné lieu à un engouement unique qui s’est répercuté dans le monde réel, comme le financement de l’équipe de bobsleigh de Jamaïque ou la « Dogeparty » de New York du 7 février 2014.

Cela s’est aussi ressenti sur le prix, qui avait augmenté énormément avant de redescendre aussi sec lors de l’éclatement de la bulle. Ce côté très spéculatif n’a pas disparu aujourd’hui : puisque le dogecoin est entièrement basé sur un mème, l’engouement autour de cette cryptomonnaie est à chaque fois très viral, provoquant de grandes phases de hausse suivies de phases de baisse quasiment aussi intenses. Le dogecoin est donc la cryptomonnaie qui se prête le plus au mécanisme du pump and dump exploité par certains acteurs du marché.

Cette spéculation a permis à Dogecoin de survivre au fil des années, jusqu’à qu’il rencontre la popularité qu’on lui connaît actuellement. Le tournant majeur a eu lieu le 20 décembre 2020 lorsqu’Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, et l’homme le plus riche du monde, s’est saisi du mème sur Twitter, provoquant une hausse immédiate du cours. Depuis Elon Musk a posté de nouveau des tweets sur le sujet, montrant par là son attachement à ce chien unique.

ur welcome pic.twitter.com/e2KF57KLxb

— Elon Musk (@elonmusk) February 4, 2021

 

Avec cette popularité, le dogecoin est peu à peu devenu un investissement partagé sur des réseaux sociaux comme Twitter, Reddit et TikTok. L’idée était de « l’envoyer sur la Lune » et que son prix atteigne le seuil critique de un dollar. Par la suite, plusieurs personnalités se sont mêlées au jeu de manière plus ou moins directe comme Snoop Dogg, Gene Simmons ou encore Kevin Jonas.

Ainsi, à l’instar de l’épisode Gamestop, toute rationnalité semble avoir disparu sur le marché et le prix du dogecoin paraît varier selon ses mentions sur les réseaux sociaux. Le phénomène a atteint une ampleur particulière puisqu’à l’heure où j’écris ces lignes, le dogecoin représente la septième capitalisation boursière du marché des crypto-actifs, et ce en dépit de son statut originel de blague.

Quels fondamentaux ?

Dogecoin connaît donc aujourd’hui des variations spéculatives fortes qui semblent être décorrélées de son utilité réelle. Néanmoins cela ne nous empêche pas d’essayer de comprendre sur quels fondamentaux repose cette curieuse cryptomonnaie.

Comme on l’a dit, Dogecoin est issu d’une modification du code source de Bitcoin et repose ainsi sur les mêmes principes de base. Cependant, il possède quelques distinctions particulières.

Tout d’abord, le Dogecoin se fonde lui-aussi sur la preuve de travail, c’est-à-dire la dépense d’énergie, afin de garantir l’authenticité du registre des transactions. Mais un aspect fondamental diffère : depuis avril 2014, Dogecoin utilise le minage combiné (appelé merged mining en anglais) basé sur la chaîne de blocs de Litecoin, et partage de ce fait la même fonction de preuve de travail, appelée Scrypt.

Cela veut dire que tout mineur de Litecoin peut faire usage de l’énergie électrique dépensée afin de valider un bloc sur Dogecoin. Ainsi, la sécurité du registre est étroitement liée à celle de Litecoin, ce qui se vérifie dans les faits.

Puis, une seconde différence est la politique monétaire du dogecoin, qui est aujourd’hui bien définie. Il existe actuellement 129 milliards de dogecoins et il s’en crée une quantité fixe de 10 000 unités toutes les minutes.

Cela correspond à un taux de création monétaire annualisé de 4 %, ce qui est proche de celui de l’argent métal. Sans bénéficier du même niveau de rareté que d’autres cryptomonnaies du même type, le dogecoin n’est donc pas non plus ultra-inflationniste contrairement à ce qu’on peut parfois lire et entendre, et l’est certainement moins que l’euro.

Ensuite, Dogecoin dispose d’une certaine ancienneté par rapport à d’autres systèmes plus récents, ce qui rassure sur sa sécurité et lui donne un relatif effet de réseau. Le dogecoin est ainsi disponible sur certaines grandes plateformes d’échange comme Kraken ou Binance, et ce en dépit de son caractère humoristique.

Depuis l’engouement provoqué par Elon Musk, sa renommée est mondiale, jusqu’à faire l’objet d’articles dans la presse généraliste française, comme ceux parus dernièrement dans Le Monde et dans Les Échos.

Enfin, le dogecoin possède au moins un intérêt : il nous rappelle le caractère subjectif de la valeur popularisé par l’école autrichienne d’économie, et nous montre qu’un bien peut acquérir un prix sur le marché malgré une modèle initial délibérément absurde.

Au fil des années les gens se sont procurés du dogecoin et en ont dépensé par amusement : c’est donc sur cela que se base sa valeur. À vrai dire, le phénomène Dogecoin n’est pas si difficile à comprendre lorsqu’on voit l’engouement autour de ces choses encore plus étranges que sont les NFT.

Un concurrent à Bitcoin ?

Cela nous amène à notre question centrale : si Dogecoin possède des fondamentaux acceptables, est-il pour autant en mesure de faire de l’ombre à son frère Bitcoin ?

La proposition de valeur de Bitcoin est de constituer un système monétaire résistant à la censure et à l’inflation. Premièrement, Bitcoin constitue un moyen de transférer de la valeur numérique sans avoir peur d’être censuré : personne ne peut théoriquement empêcher une transaction, geler un compte ou saisir des fonds, pas même un État.

Secondement, il s’agit d’une réserve de valeur qui n’est pas soumise à la création monétaire arbitraire des banques centrales, à l’instar de l’or : le bitcoin a une politique monétaire prédéfinie, et le système est fait pour que cette politique ne soit pas altérée.

Pour savoir si le Dogecoin constitue un concurrent sérieux à Bitcoin, il faut regarder s’il est capable de le concurrencer dans l’un ou l’autre de ces aspects.

Pour commencer, Dogecoin n’a pas (du moins pas encore) la même renommée que Bitcoin et n’a pas l’effet de réseau associé. Le dogecoin est accepté par moins de plateformes d’échange, moins de services financiers, moins de commerçants, et est utilisé par moins d’individus que le bitcoin, ce qui pour quelque chose qui s’apparente à une monnaie est un gros désavantage. Pour contrer cet effet de réseau, il faudrait que le dogecoin dispose de caractéristiques techniques supérieures, ce qui n’est pas nécessairement le cas.

Au niveau du développement, force est de constater que son infrastructure logicielle est moins bien maintenue, notamment en ce qui concerne le programme utilisé par les nœuds du réseau. Il n’y a quasiment pas eu de développement pendant plusieurs années, ce qui fait que Dogecoin ne bénéficie des améliorations techniques et des méthodes de scalabilité (comme le Lightning Network par exemple) de Bitcoin.

Au niveau de la sécruité économique du protocole, Dogecoin est là aussi moins bien loti. En effet, puisque la récompense de minage issue de l’émission monétaire et des frais de transaction est moindre (d’un facteur 10 environ), l’énergie électrique qui soutient le réseau est sensiblement inférieure. Dogecoin est de cette façon bien plus sensible que Bitcoin aux doubles dépenses et à la censure, et n’est donc pas adapté pour transférer de grosses sommes.

Le dogecoin est également une moins bonne réserve de valeur que le bitcoin : là où la création des nouveaux bitcoins est réduite de moitié tous les 4 ans (ce qu’on appelle le halving), celle des nouveaux dogecoins est fixe (10 000 dogecoins par minute). Aujourd’hui le taux de création monétaire annualisé du dogecoin est de 4 % contre 1,8 % pour le bitcoin.

Enfin, puisque Dogecoin ne dispose pas de la même communauté d’idéalistes que Bitcoin, il est plus sensible aux modifications de protocole, et son caractère inflationniste pourrait être aggravé par une modification du code, qui pourrait intervenir pour faire perdurer la blague par exemple.

Tout n’est pas négatif, et Dogecoin dispose tout de même d’un argument de taille qui est que, contrairement à Bitcoin, son réseau n’est pas surchargé et ses frais de transaction peuvent être très bas.

En effet, Bitcoin possède une limite de capacité transactionnelle qui le contraint à ne traiter que 3 à 4 transactions par seconde et sa chaîne subit une forte demande, ce qui crée une augmentation des frais de transaction qui dépassent actuellement les 10 € par transaction.

Dogecoin lui possède une limite 7 fois plus élevée et n’est pas sujet à ce type de problème : il s’agirait donc théoriquement d’un candidat idéal pour les utilisateurs qui souhaiteraient transférer des sommes modestes.

Néanmoins, là encore Dogecoin pêche : comme on l’a dit, les logiciels gérant Dogecoin ne sont pas correctement maintenus ou mal configurés, ce qui fait que les utilisateurs paient souvent bien plus de frais qu’ils ne le devraient.

Aujourd’hui les frais médians sur Dogecoin avoisinent les 30 centimes d’euro par transaction. Cela fait que Dogecoin est bien moins adapté que d’autres cryptomonnaies proposant des frais minimes comme Bitcoin Cash ou Litecoin.

Dogecoin n’est ainsi pas un concurrent sérieux à Bitcoin. Même si on peut lui attribuer une certaine valeur (ne serait-ce qu’à cause de la reconnaissance du mème), cette valeur est probablement surévaluée par l’euphorie qui caractérise le marché des cryptomonnaies actuellement. Il n’y a donc aucune raison d’y investir ses économies, à moins de considérer cela comme un jeu de hasard et d’être prêt à tout perdre dans l’opération.

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Pourquoi ETH décolle alors que BTC peine ? Cela va-t-il durer ? Par Investing.com

Ethereum VS Bitcoin : Pourquoi ETH décolle alors que BTC peine ? Cela va-t-il durer ?

Investing.com – L’, la seconde plus important a atteint un sommet historique jeudi alors que la domination du sur le marché des crypto-monnaies a diminué.

ETH a en effet marqué un nouveau record à 2788$ hier après-midi, tandis que le Bitcoin reste quant à lui bloqué sous 55.000$, à bonne distance de son record du 14 avril à près de 65.000$.

Qu’est-ce qui motive la hausse de l’Ethereum ?

On notera tout d’abord que le nouveau record de l’Ethereum est intervenu après que la Banque européenne d’investissement a annoncé mercredi qu’elle avait émis sa toute première obligation numérique sur la blockchain Ethereum. Cela a conduit à la spéculation que la monnaie gagne la traction parmi les institutions financières traditionnelles.

L’autre facteur qui soutien Ethereum est la perspective d’une mise à niveau majeure qui l’éloignera du bitcoin, en permettant en théorie des temps de transaction plus rapides et en réduisant la quantité d’énergie nécessaire au traitement des transactions.

Élie Le Rest, partenaire de la société de trading quantitatif de crypto ExoAlpha a confirmé que cette mise à jour visant à corriger les contraintes de capacité problématiques de la blockchain Ethereum pourrait contribuer au sentiment haussier actuel.

« Cette tendance haussière sur ETH peut être vue sous différents angles, mais la mise à niveau à venir, y compris l’EIP 1559, est considérée comme un catalyseur fort de la récente hausse d’ETH », a déclaré Le Rest.

Enfin, on notera que la dernière « mode » sur le marché crypto, celle des NFT, ou jetons non fongibles, des actifs numériques censés représenter la propriété d’objets virtuels rares comme l’art et les souvenirs sportifs contribue à mettre la lumière sur l’ETH puisque de nombreux NFT sont basés sur Ethereum.

La domination du Bitcoin recule

Dans ce contexte, la domination du Bitcoin, c’est-à-dire sa part dans l’ensemble du marché des cryptomonnaies, est tombé sous la barre des 50 % la semaine dernière pour la première fois depuis août 2018.

La dernière fois que la part de marché du bitcoin a sombré sous ce niveau, c’était en 2017, avant un énorme effondrement des prix des crypto-monnaies, que l’on a depuis désigné comme l’ »hiver crypto ».

A ce sujet, on notera que Meltem Demirors, directeur de la stratégie chez CoinShares, a déclaré à CNBC plus tôt cette semaine que « la demande est en train de changer », ajoutant que le capital se déplace d’un actif à l’autre.

Raoul Pal, PDG et cofondateur de Real Vision Group, prévoit également une surperformance continue de l’éther.

« À ce stade du cycle de risque, et avec l’arrivée d’Ethereum 2.0 (frais moins élevés et moins d’offre), je me bats pour ne pas vendre tous mes BTC et déplacer toute ma position de base vers ETH », a tweeté Pal au début du mois. « Pour être clair – je suis un taureau massif BTC, mais je pense que ETH est la meilleure allocation d’actifs pour la performance en ce moment. »

Suivez le combat Ethereum Vs Bitcoin avec la paire ETH/BTC

Si la plupart des traders interviennent sur les cryptomonnaies avec le dollar, via des paires telles que et ETH/USD, il est aussi possible de trader des paires de cryptomonnaies.

Ainsi, la paire est un outil idéal pour suivre l’évolution de la relation entre les deux plus importantes cryptomonnaies.

Or, ETH/BTC a bondi à des sommets de 2,5 ans au-dessus de 0,05, un seuil psychologique dont la cassure constitue un signal haussier clé.

« L’ETH/BTC s’est détaché après une consolidation de plusieurs années, et la tendance semble très forte », a déclaré Pankaj Balani, cofondateur et PDG de Delta Exchange, basé à Singapour, cité par Coindesk.

« Il n’y a pas d’autres résistances ici, et nous nous attendons à voir ETH/BTC pousser à travers 0,10 finalement. » Cela suggère que la divergence entre le Bitcoin et l’Ethereum pourrait encore largement s’accentuer.

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Crypto.com (CRO) et VISA ont réalisé avec succès la première transaction USDC !


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Cette nouvelle peut paraître anodine pour beaucoup, mais c’est une véritable prouesse pour l’écosystème cryptomo dans sa globalité ! VISA avait récemment annoncé vouloir utiliser l’USDC sur son réseau. C’est désormais chose faite avec la première transaction réalisée dans cette crypto. Et pour réaliser cela, VISA s’est entouré d’un des acteurs les plus sérieux de l’écosystème : Crypto.com. Les liens entre les deux entités continuent de se renforcer petit à petit, et c’est une très bonne nouvelle pour la sphère crypto.


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Contexte

VISA l’a annoncé lundi de cette semaine : ils vont accepter la cryptomonnaie USDC pour régler des transactions sur son réseau de paiement. Cette nouvelle avait eu l’effet d’un tremblement de terre, renforçant l’acceptation globale des cryptomonnaies par le secteur financier classique et les institutions en général.

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On apprend plus récemment que VISA a choisi la plateforme Crypto.com comme partenaire officiel pour mener à bien le programme pilote afin de tester les paiements dans la cryptomonnaie USDC. Il est possible que cette option soit ouverte à d’autres partenaires plus tard dans l’année.

Cuy Sheffield, responsable des cryptomonnaies chez VISA, a annoncé : “Nous constatons une demande croissante de la part des consommateurs du monde entier pour pouvoir accéder aux monnaies numériques, les détenir et les utiliser, et nous constatons une demande de la part de nos clients pour pouvoir construire des produits qui offrent cet accès aux consommateurs”.

Jusqu’ici, les utilisateurs de cartes Crypto.com pouvaient déjà réaliser des paiements en cryptomonnaies sur le réseau VISA. Néanmoins, leurs transactions étaient immédiatement converties en monnaie fiduciaire traditionnelle avant d’être réellement envoyées au destinataire. Cela alourdissait les démarches de transactions, les coûts associés et la complexité inhérente à ce processus.

Désormais, et grâce à l’utilisation de la blockchain Ethereum (ETH) par VISA, les paiements en cryptomonnaies pourront être acheminés directement au destinataire, sans conversion.

VISA a déclaré avoir établi un partenariat avec la banque d’actifs numériques Anchorage et avoir réalisé une première transaction ce mois-ci. C’est Crypto.com qui s’en est chargé en envoyant des USDC à l’adresse ETH de VISA chez Anchorage.

Vision long terme

Cette nouvelle est aussi bien importante pour VISA que pour Crypto.com. En effet, les institutions s’attardent de plus en plus sur les cryptomonnaies. On peut ainsi citer :

  • MicroStrategy
  • Tesla
  • Mastercard
  • Paypal
  • Blackrock
  • VISA

Un des enjeux pour les acteurs cryptos dans les mois à venir sera de réussir à se positionner comme des partenaires de premier ordre pour ces institutions prêtes à sauter le pas. Et Crypto.com a réussi un tour de force important en se rapprochant ainsi de VISA.

Crypto.com a connu un mois d’avril riche en actualité. De nombreux, nombreux listings, un partenariat avec le NYSE pour sa plateforme de NFTs, le CRO en hausse de 15% sur 7 jours… Mais ce partenariat avec VISA place la plateforme à un niveau d’exigence et de sérieux encore au dessus. C’est une véritable réussite aussi bien pour l’exchange que pour l’écosystème crypto dans sa globalité. Il sera intéressant de voir comment ce partenariat évoluera dans les semaines et mois à venir.

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Je m’appelle Florian et je suis dans l’écosystème des cryptos depuis 2018. Je consacre mon temps à démocratiser au mieux ce monde passionnant ! C’est ce que je fais dans mon quotidien, notamment en tant que Rédacteur Chef adjoint pour CoinTribune !

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Florian Victor ici: Lien Source

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