Un sketch du Saturday Night Live vous explique les NFT, grâce à Eminem

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Une preuve de plus que les tokens non fongibles (NFT) se sont propagés au grand public ? Un sketch du Saturday Night Live met en scène un Eminem expliquant à une Secrétaire du Trésor américain ce que sont ces actifs qui créent l’engouement en ce moment.

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Avec Juungle, Bitcoin Cash (BCH) tente de sauter dans le train de la hype NFT

À la recherche du token unique La folie des tokens non fongibles (NFT) bat à plein régime depuis quelques semaines, au point que certains y consacrent de véritables fortunes. Sans doute pour surfer sur cette belle vague d’enthousiasme, un projet de plateforme d’échange de NFT vient de voir le jour sur la blockchain Bitcoin Cash : Juungle.

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Quand le clone de Bitcoin se met à cloner les NFT d’Ethereum

Les premiers tokens non fongibles qui ont eu un succès au point de marquer les esprits sont certainement les CryptoKitties en 2017, qui avaient réussi à l’époque à créer un des premiers engorgements de transactions du réseau Ethereum.

Ce mois de mars, c’est la blockchain de Bitcoin Cash (BCH) qui tente de se lancer dans l’aventure, avec la plateforme d’achat/vente de NFT baptisée Juungle.

Bien que le média Bitcoin.com nous explique, dans une publication, que la place de marché soit encore en phase Alpha de développement, des NFT peuvent déjà y être vendus et achetés, contre des BCH donc.

Page d'accueil et NFT de JuunglePage d’accueil et quelques NFT du site Juungle – Source : Juungle

Ces premiers NFT-BCH sont basés sur le Simple Ledger Protocol (SLP). On sent tout de même que le site est encore en construction. Et pour l’instant, l’offre reste assez peu étoffée, puisqu’il n’existe qu’une dizaine de collections de NFT différentes.

On est donc encore bien loin des pléthores d’images numérisées uniques que propose un site, comme OpenSea, sur Ethereum, par exemple.

Il faut dire que les smart contracts présents sur le réseau ETH facilitent grandement le développement des NFT et leurs échanges, même si d’autres blockchains tentent aussi leur coup, avec plus ou moins de succès. Mais après tout, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, surtout dans l’art.

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Ethereum menacé ? Les plateformes OKex et MXC font le pari Solana

Les exchanges asiatiques OKEx et MXC viennent d’annoncer la création d’un fonds d’investissement doté de 40 millions de dollars visant à accélérer le développement de l’écosystème Solana. Ce partenariat a été révélé à Coindesk par Anatoly Yakovenko, président de la Solana Foundation.

L’écosystème Solana, véritable concurrent d’Ethereum ?

Le projet Solana fait parmi des principaux concurrents d’Ethereum en matière d’hébergement d’applications décentralisées. L’écosystème Solana connait une croissance rapide depuis le début de l’année, surtout du côté des projets de DeFi.

OKEx réalisera son investissement à travers le Block Dream Fund, un fonds créé par l’exchange en février 2021 et doté de 100 millions de dollars pour investir dans la cryptosphère. Dans le cadre de cet investissement, OKEx et MXC se partageront deux rôles distincts. OKEx se chargera de financer et accompagner les projets et leurs développeurs. Quant à MXC, son rôle consistera à conseiller les projets lorsqu’ils chercheront un accès au marché institutionnel asiatique.

Le réseau Solana est perçu comme l’un des fameux ” Ethereum killer “, sa blockchain est présentée comme une alternative plus rapide et moins coûteuse. De fait, Solana est une blockchain ultra rapide et un coût de transaction infime, tout en proposant des smart contracts.

Les innovations techniques amenées par Solana et l’exubérance des frais sur la blockchain Ethereum ont poussé de nombreux projets prometteurs à s’installer sur Solana. La situation sur Ethereum est tellement problématique que SushiSwap envisage de passer sur blockchain Solana grâce à la technologie de Raydium. Solana affirme que plus de 50 projets prêts à être commercialisés ont été lancés sur sa plateforme le mois dernier, notamment des applications DeFi et des marchés NFT. Solana cherche à attirer davantage d’acteurs du DeFi sur son réseau alors que la concurrence avec Ethereum s’intensifie.

Le soutien de deux acteurs clés du secteur est un autre signe positif pour l’avenir de Solana. Il vient s’ajouter au soutien indéfectible de Sam Bankman-Fried, CEO de FTX, qui a bâti l’exhange décentralisé de FTX, Serum (SRM), sur Solana.

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Crypto peut-il résoudre les litiges en chaîne?

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Depuis l’aube du Bitcoin, les propriétés décentralisées et immuables de la technologie blockchain ont été bénéfiques pour une variété de secteurs, de l’assurance aux soins de santé. Plus récemment, la résolution des litiges a été ajoutée à la liste des cas d’utilisation.

La résolution des litiges en ligne n’a rien de nouveau. Il y a eu diverses tentatives d’utilisation d’outils en ligne pour résoudre les litiges, qui ont largement échoué car ils les ont simplement introduits sur un support numérique plutôt que de proposer une approche complètement nouvelle pour les résoudre.

L’émergence de la technologie blockchain change qui, permettant de nouveaux modèles d’arbitrage à travers le concept de justice décentralisée – une sorte de système juridique blockchain crowdsourcing impliquant des mécanismes de résolution de litiges automatisés basés sur la théorie des jeux et la crypto-économie qui permettent d’appliquer les résultats via des contrats intelligents.

Alors, comment cela fonctionne-t-il et qui sont les pionniers de la justice décentralisée développant les plates-formes qui pourraient fournir le prochain cas d’utilisation meurtrier de la crypto?

Comment fonctionne la résolution des litiges en chaîne?

À titre d’exemple, dans une transaction de tâche entre deux parties, des contrats intelligents peuvent être utilisés exigeant le dépôt de fonds dans le contrat intelligent par le client, qui confirmera le déblocage des fonds lorsque la tâche est terminée par le fournisseur de services.

Si le fournisseur de services juge la tâche terminée, mais que le client ne confirme pas le déblocage des fonds du contrat intelligent, un mécanisme automatisé de résolution des litiges peut être déclenché. Cela gèle les fonds et incite les membres indépendants sélectionnés au hasard du même réseau de blockchain à voter pour savoir si la tâche est terminée ou non, transférant automatiquement les fonds à la partie gagnante.

Si les arbitres vont à l’encontre du consensus, ils perdent la motivation. Étant donné que les arbitres individuels croient que la plupart des autres arbitres voteront pour le résultat le plus juste, voter pour le consensus est le meilleur moyen d’obtenir plus de récompenses incitatives.

Pionnier de la justice décentralisée

Kleros

Kleros a été le premier système à explorer l’utilisation d’une technologie de blockchain sécurisée et transparente dans l’arbitrage et a lancé une bourse pour la poursuite de la recherche sur la justice décentralisée.

Son protocole de résolution des litiges en ligne open source, construit au-dessus de la blockchain Ethereum, utilise le crowdsourcing et des incitations théoriques des jeux pour régler les litiges de manière équitable, rapide et fiable.

Kleros agit comme un type de couche de la Cour suprême décentralisée utilisée par les entreprises pour l’arbitrage de leurs contrats. En cas de contestation, un différend est créé à Kleros et un panel de jurés est sélectionné au hasard. Les parties au différend paient des honoraires en éther aux jurés. Les jurés sélectionnés jalonnent le jeton natif de Kleros (PNK) pour participer au processus et statuer sur les preuves soumises. Si les jurés votent indépendamment avec la majorité, ils conservent leurs jetons et sont récompensés par une part des jetons perdus par ceux qui ont voté avec la minorité, ce qui incite à un consensus de soutien sur le résultat le plus juste.

Jur

Un autre pionnier dans ce domaine est la plateforme intelligente de création de contrats et de résolution des litiges Jur, visant à aider les particuliers et les entreprises à obtenir un accès mondial à une justice abordable à différents niveaux.

Jur offre une couche ouverte de crowdsourcing destinée aux litiges de petite valeur incitant les arbitres avec des jetons JUR, une couche communautaire avec des experts indépendants dans le même domaine qui peuvent rendre des jugements, et une couche judiciaire avec des praticiens du droit qui peuvent fournir un arbitrage dans 166 pays.

Il utilise l’écosystème basé sur la blockchain de VeChain pour enregistrer les accords via des contrats intelligents de bricolage et fournir une résolution des litiges juridiquement contraignante 80% plus rapide que le système traditionnel.

Cour d’Aragon

Cour d’Aragon a également émergé, servant de composant juridique du réseau Aragon (ANT) – une plate-forme construite sur la blockchain Ethereum utilisée pour créer et maintenir des organisations autonomes décentralisées (DAO).

Le protocole de résolution des litiges de la Cour d’Aragon comprend des jurés qui sont financièrement incités à participer à des litiges d’arbitrage entre les participants à la DAO. ANT est jalonné comme garantie pour frapper ANJ dont les jurés ont besoin pour pouvoir travailler pour le système Aragon Court.

Splyt

À présent, Splyt est entré sur le terrain avec un protocole alternatif de résolution des litiges pour gérer les litiges sur sa plate-forme de commerce électronique décentralisée, alimentée par le réseau multi-chaînes Polkadot.

Splyt simplifie la chaîne d’approvisionnement du commerce électronique en attribuant des eNFT uniques (jetons non fongibles de commerce électronique) à chaque article de l’inventaire, fonctionnant de manière similaire à un numéro SKU global blockchain. Les marques synchronisent leur inventaire avec la plate-forme, qui est automatiquement convertie en eNFT sur le catalogue d’inventaire de Splyt.

Le jeton SHOP natif de Splyt est conçu pour déposer des fonds sur un achat afin de protéger les acheteurs. Une fois que l’acheteur reçoit un article, les fonds sont versés au vendeur et à ses affiliés. Si l’article n’est pas livré, l’acheteur peut initier le protocole de contestation Splyt.

Dans l’ancien système, la capacité des parties à régler un différend entre elles est essentielle pour réduire le temps et le coût des litiges. Splyt est conçu pour tirer parti des mêmes incitations grâce à des moyens automatisés qui atténuent les barrières de coût et de temps associées à l’arbitrage, en encourageant les parties à régler les différends entre elles en premier et en n’offrant l’arbitrage que si elles ne le peuvent pas.

Les vendeurs doivent déposer un petit nombre de jetons SHOP lorsqu’ils mettent en vente un article. Toute partie intéressée à contester le comportement de bonne foi du vendeur peut miser un nombre correspondant de jetons SHOP pour indiquer son scepticisme concernant une transaction. Un vendeur peut alors admettre qu’il y a eu un mauvais comportement, comme un délai d’expédition non respecté, et renoncer à son dépôt initial pour régler le litige.

Alternativement, si le vendeur est confiant dans son comportement, il peut miser des jetons SHOP supplémentaires jusqu’à concurrence du même montant de premier dépôt. La partie en litige peut alors soit abandonner sa participation initiale pour admettre que son scepticisme était injustifié, soit placer un deuxième dépôt correspondant pour indiquer un scepticisme continu. Si les deux parties participent à deux fois et ne peuvent pas régler entre elles, l’affaire est envoyée à un tiers qui peut analyser les preuves et arbitrer le différend. Une partie des jetons à double mise ira récompenser l’arbitre pour ses efforts et le reste ira au vainqueur du différend.

Tous les montants impliqués dans une transaction, y compris le prix total d’un article acheté, seront maintenus en séquestre jusqu’à ce que la fenêtre de temps pour contester l’article ait expiré, garantissant que chaque partie a la possibilité d’engager un différend. Si un litige est initié, le montant litigieux sera retenu jusqu’à ce que les parties règlent le litige ou qu’un tiers puisse résoudre le litige.

Les utilisateurs peuvent miser des jetons SHOP pour devenir des arbitres. Les arbitres sont choisis au hasard pour résoudre les différends et gagner plus de jetons en retour. Plus il y a de jetons mis en jeu, plus la valeur financière des arbitres de différends peut être élevée, ce qui permet de gérer entièrement la résolution des différends du commerce électronique en chaîne.

Le lien manquant dans la résolution des litiges

La résolution des litiges basée sur la blockchain en est encore à ses débuts. Alors que l’écosystème décentralisé continue de croître et que les accords de transaction sont de plus en plus exécutés à l’aide de contrats intelligents sur des chaînes de blocs publiques, la théorie des jeux et l’économie des jetons de la justice décentralisée fournissent la solution crypto-native idéale pour gérer les différends et appliquer les résultats dans un espace en évolution rapide. . Nous assistons à la naissance d’une nouvelle industrie basée sur la technologie blockchain qui offre des résolutions de litiges plus rapides, moins chères et plus accessibles en chaîne.

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Traduction de l’article de Elizabeth Levine : Article Original

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Crypto Analyst: Ces 7 Altcoins de jeu pourraient voir une action explosive des prix en 2021

Dans un récent vidéo, analyste crypto Austin Arnold, co-fondateur et animateur du « Altcoin quotidien»La chaîne YouTube a parlé de sept altcoins de jeu qu’il s’attend à très bien performer en 2021.

Arnold a commencé avec Décentrale ($ MANA). Selon Arnold, ses choix n ° 2 et n ° 3, Atari ($ ATRI) et Jeux décentralisés ($ DG) unissent leurs forces pour construire un casino dans le quartier «Vegas City» du métaverse de Decentraland, propulsé par Ethereum.

Arnold a souligné l’utilité d’Ethereum dans le monde des altcoins de jeu. Il a affirmé que $ ETH était encore considérablement sous-évalué par rapport à de nombreux autres projets de cryptographie.

Il mentionné:

«Ma pensée générale sur Ethereum est qu’il n’y a aucun moyen, quel que soit le moment du marché haussier où cela se produit, il n’y a aucun moyen qu’Ethereum ne surclasse pas Bitcoin à un moment donné au cours de ce marché haussier. Des tonnes de personnes sont initiées à la crypto-monnaie, que ce soit par le jeu, que ce soit par le biais de jetons non fongibles (NFT), et toutes ces personnes doivent passer par Ethereum.

Le meilleur commerçant de crypto a ensuite souligné Jeux de chaîne ($ CHAIN), un projet qui cherche à devenir le Chainlink du jeu blockchain. Arnold a complété ses meilleurs choix avec Pièce Enjin ($ ENJ), Laboratoires RedFox ($ RFOX), et Crédits de jeu ($ GAME).

Crédit d’image en vedette: photo via Pixabay.com

Les points de vue et opinions exprimés par l’auteur le sont à titre informatif uniquement et ne constituent pas des conseils financiers, d’investissement ou autres.

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Traduction de l’article de Michael Lavere : Article Original

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Les NFT sur Bitcoin sont la prochaine grande chose en crypto

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Le jeton non fongible (NFT) fait parler de lui depuis le début de la nouvelle année, en particulier avec la vente des dollars américains de Beeple69 millions Art NFT chez Christie’s.

Les NFT ont été largement popularisés par Rare Pepes, Crypto Punks & Cryptokitties sur la blockchain Ethereum en 2017 mais savez-vous que l’histoire des NFT peut remonter à 2012 sur la blockchain Bitcoin (Bitcoin coloré).

Où Yoni Assia a qualifié les pièces de monnaie de couleur uniques et identifiables et faisait partie de la «transaction bitcoin Genesis».

Alors, qu’est-ce qu’un jeton non fongible exactement?

La fongibilité est le plus souvent définie comme «un article est remplaçable par un autre article identique». Par exemple, les monnaies Fiat, un billet de 20 dollars a la même valeur qu’un autre billet de 20 dollars où les utilisateurs ne les différencient pas et les contreparties ne possèdent aucune discrimination entre eux par rapport à un autre billet de 20 dollars.

Non fongible est exactement le contraire de cela, où chaque élément est unique en soi, et les gens accordent une valeur différente à chaque élément. Dans le monde physique, les éléments non fongibles vont des œuvres d’art, de la musique aux objets personnels où ils sont en grande partie non fongibles.

Le jeton non fongible représente la propriété d’un actif numérique unique en soi sur la blockchain publique. Une discussion plus approfondie sur ce que sont les NFT peut être trouvée dans le Bible NFT.

Les NFT ont-ils de la valeur?

Beaucoup de discussions ont eu lieu sur la valeur des NFT, en particulier avec la vente des œuvres d’art de Beeple pour 69 millions de dollars américains, les sceptiques affirmant que les œuvres d’art sur Internet peuvent simplement être copiées, donc aucune valeur réelle ne réside dans les NFT eux-mêmes.

Les NFT abordent un sujet profond sur la façon dont on peut établir une propriété authentique sur un actif numérique qui est rare. Satoshi Nakamoto Pour la première fois, la rareté numérique a été introduite dans le monde par le biais d’un mécanisme de preuve de travail alimentant la blockchain Bitcoin, les NFT vont encore plus loin où des éléments apparemment petits et divers dans le monde numérique peuvent être étiquetés de manière unique et vérifiés pour leur authenticité et leur propriété.

Tout comme la façon dont le monde réel valorise les objets de collection, les articles en édition limitée, l’art ou d’autres objets apparemment insignifiants, mais possède une énorme valeur lorsque l’authenticité et la rareté peuvent être établies. James Wang a fait une grande pièce expliquant comment les NFT sont des certificats d’authenticité, là où la valeur réside dans une œuvre d’art.

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NFT sur Bitcoin

Au fur et à mesure que nous avons établi la valeur des NFT, il serait alors préférable de créer des NFT sur le réseau le plus sécurisé de l’industrie qui résistera à l’épreuve du temps.

Le réseau Bitcoin est de loin le réseau le plus sécurisé du secteur avec son taux de hachage toujours croissant, mais de par sa conception, le langage de script de Bitcoin n’a jamais été conçu pour de telles fonctionnalités au sein de son réseau, car la sécurité était la priorité absolue lors de la conception de Bitcoin.

Le lancement de Piles 2.0 change tout, apportant programmabilité et évolutivité au réseau Bitcoin, permettant aux applications décentralisées et aux contrats intelligents d’hériter de la sécurité et du capital de Bitcoin.

De plus, avec contrat intelligent de clarté Le langage, qui est un langage de programmation interprété et décidable qui n’est pas complet de Turing, apporte un résultat d’exécution plus clair et fondamentalement un ensemble de codes plus sûr, faisant ainsi des NFT sur Bitcoin une perspective beaucoup plus convaincante.

Actuellement sur le contrat intelligent de la blockchain Stacks, Clarity dispose de primitives de langage intégrées pour définir et utiliser des jetons non fongibles. « définir-un-jeton-non-fongible«La fonction sur la clarté est utilisée pour définir une nouvelle classe de jetons non fongible à utiliser dans le contrat intelligent de clarté.

Enfin, SIP-009 vise à fournir une norme flexible et facile à mettre en œuvre qui peut être utilisée par les développeurs sur la blockchain Stacks lors de la création de leurs propres NFT.

Nous en sommes encore aux premiers stades de la technologie blockchain, où une infrastructure permettant de mieux utiliser la technologie blockchain est encore en cours de développement, de même que de nouveaux cas d’utilisation pour les NFT restent à découvrir.

Ce que nous observons maintenant, ce sont des cas d’utilisation de première génération où le marché porte simplement sur les cas d’utilisation actuels trouvés dans le monde physique pour l’art, les objets de collection, les éditions limitées, la propriété exclusive vers le monde numérique. Par exemple, le marché des arts (Christie’s, Sotheby) Place de marché des NFT (Openea, Rarible), Objets de collection du monde réel (Cartes Pokémon, Magie du rassemblement) Objets de collection numériques (Cryptokitties, CryptoPunk), Cartes à collectionner NBA NBA Topshot.

À mesure que la technologie blockchain alimente davantage de cas d’utilisation et de technologies, des cas d’utilisation et des modèles commerciaux crypto-natifs commenceront à émerger et de nouveaux cas d’utilisation de NFT seront introduits.

La création de NFT sur Bitcoin permet aux créateurs, aux collectionneurs et aux entreprises de profiter de la croissance de l’industrie en tant que:

1) Bitcoin est le réseau le plus sécurisé

2) Effets de réseau les plus établis dans l’industrie, allant des particuliers aux institutions et aux gouvernements

3) le plus grand pool de capitaux du réseau

qui sont tous des ingrédients clés pour intégrer une partie de la technologie.

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Permettant à mon imagination de s’interroger, certains cas d’utilisation potentiels de NFT sur Bitcoin pourraient voir l’art ne plus être un achat unique, au lieu de voir des modèles de revenus récurrents prendre forme (par exemple, l’achat d’un billet de cinéma contre un abonnement Netflix), la propriété de timelock, micro les paiements de redevances par la propriété d’objets de collection.

Les NFT s’aventureront dans l’espace B2B, où les adresses IP de conception peuvent être protégées et appliquées via des NFT, éliminant ainsi les problèmes de piratage et de droits d’auteur.

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Crypto.com (CRO) est en grande forme et continue de performer en ce début d’année !

Avertissement : Cet article vous est proposé en partenariat avec la société Crypto.com. Les investissements crypto sont risqués par nature, faites vos propres recherches et n’investissez que dans les limites de vos capacités financières. Cet article ne constitue pas une incitation à l’investissement.

État des lieux sur le prix du token

Fin 2020, le token CRO avait bien du mal. Ce dernier connaît une période de forte baisse au point que certains investisseurs commencent à douter de leurs achats…

Mais cette période de doute est de courte durée avec en 2021 une crypto qui reprend des couleurs et sa folle ascension ! Voyez par vous-même, le CRO a pris pas moins de 265% entre janvier 2021 et aujourd’hui !

Prix du RCOPrix du RCO

Quelles sont les raisons pouvant expliquer ce soudain changement ? Elles sont multiples, mais dans cet article, nous allons vous en présenter trois :

  1. Lancement du mainnet
  2. Burn de 70 milliards de tokens CRO
  3. Disponibilité des cartes virtuelles

Un lancement réussi pour le mainnet Crypto.org

On vous en parlait dans un précédent article, le mainnet Crypto.org était largement attendu par la communauté. Les embûches auraient pu être nombreuses mais le projet a su réaliser un lancement parfait, sans le moindre accroc, de la Crypto.org Blockchain !

Petit rappel au niveau terminologique :

  • Crypto.com désigne l’application utilisée par les différents utilisateurs
  • Crypto.org désigne la blockchain et son écosystème (développeurs, partenaires, communauté)

Ce mainnet était une étape très importante pour le projet Crypto.com puisque jusqu’ici il était dépendant d’Ethereum (ETH) et de ses développements. Le projet n’avait finalement que peu de marge de main d’œuvre pour agir à sa guise. Aujourd’hui, il pourra prendre les décisions qu’il souhaite.

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Le lancement de ce mainnet avec sa propre blockchain et sa propre cryptomonnaie ressemble d’ailleurs à s’y méprendre au lancement du BNB et de la Binance Smart Chain du côté de Binance, un des principaux concurrents à Crypto.com, si ce n’est le plus important.

En 2021, il est clairement établi que les différentes plateformes de l’écosystème ressentent le besoin d’avoir leur propre blockchain pour accueillir leur propre token.

La blockchain Crypto.org se concentre sur les points suivants : 

  • Rapide
  • Peu de frais
  • Dédiée à la DeFi et aux NFTs

Le CRO, comme avant, continue d’être la pierre angulaire du projet et à être utilisé dans les divers services proposés. C’est la cryptomonnaie de base de la blockchain Crypto.org.

70 milliards de tokens CRO brûlés

Autre élément important qui explique la hausse des prix sur 2021, c’est la décision du projet à brûler pas moins de 70 milliards de tokens CRO. Cette opération a été menée sur la blockchain Ethereum, avant le lancement du mainnet Crypto.org.

Et cette décision est très loin d’être anodine. Pour la comprendre, il faut d’abord revenir sur la distribution de tokens dans le cadre d’un projet. Cette distribution dépend de plusieurs paramètres : 

  • Création monétaire
  • Pré-minage
  • Différentes allocations
  • Gel ou non d’une partie des tokens

Dans le cadre de Crypto.com, l’équipe derrière le projet détenait un nombre important de tokens qui devaient servir à différentes choses comme du marketing notamment mais pas que. Ces réserves de tokens sont souvent source d’inquiétudes pour la communauté qui surveille le moindre mouvement de ces derniers, de peur d’une pression vendeuse sur le marché.

Mais la détention de ces tokens par l’équipe derrière le projet posait un autre problème éthique : quid de la décentralisation du réseau ?

Afin de partir sur des bases saines et montrer que les intérêts de l’équipe sont les intérêts du réseau au global, Crypto.com a procédé à un burn (destruction) de 70 milliards de tokens. Ce burn est très loin d’être anodin puisqu’il représente tout de même 14 milliards de dollars au prix actuel.

Désormais, la Crypto.org Blockchain est 100% décentralisée est l’équipe derrière le projet ne peut pas avoir d’influence sur les prix ou la gouvernance du token.

L’arrivée tant attendue des cartes virtuelles

Même si en France l’utilisation des cartes virtuelles n’est pas encore si répandue que cela, c’est un phénomène de plus en plus important à l’international. Et l’arrivée de cette fonctionnalité était vraiment attendue chez Crypto.com !

Qu’est-ce qu’une carte virtuelle ? C’est tout simplement une carte qu’on retrouve au sein de son application Crypto.com avec un numéro de carte, une date de validité et un code de validation, exactement comme une carte bancaire classique.

Avec une carte virtuelle, il est possible de procéder à des achats sur internet, de la même manière qu’avec les cartes que nous utilisons au quotidien.

Mais le gros avantage de ces cartes, c’est leur disponibilité. En effet, si vous commandez une carte bleue Crypto.com, il vous faudra patienter quelques jours à semaines avant de la recevoir et de pouvoir l’utiliser. Désormais, avec la carte virtuelle associée, vous pourrez commencer à utiliser votre carte en quelques minutes seulement ! Et profiter ainsi de tous les avantages et exclusivités propres à l’écosystème Crypto.com.

Alors que le premier trimestre 2021 touche à sa fin, Crypto.com et sa crypto, le CRO, envoient des signaux forts à l’écosystème tout entier. Le projet veut être incontournable au sein de la communauté et devenir un leader sur les cryptomonnaies. Ils ne cachent nullement leurs ambitions et font tout ce qu’il est possible pour atteindre leurs objectifs. Les mois à venir seront vraiment intéressants à suivre et une chose est certaine : Crypto.com occupera encore l’actualité !

Retrouver l’article original de Florian Victor ici: Lien Source

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Hebdo Crypto #139 – Les actualités cryptomonnaies de la semaine

La semaine du 15/03 en bref – L’actualité concernant Bitcoin et les cryptomonnaies est en ébullition constante. Il peut arriver que des informations capitales se perdent dans le flux informatif quotidien et que vous passiez à côté des points importants.

Ce format est là pour y remédier. Nous revenons sur l’actualité de la semaine passée dans l’Hebdo Crypto afin de vous tenir informés sur la situation actuelle des cryptomonnaies.

L’immanquable du coin

Pour l’immanquable du coin de cette semaine, nous allons nous pencher sur la nouvelle version d’Uniswap qui devrait arriver le 5 mai prochain.

La V3 d'Uniswap imminente

Uniswap fait peau neuve

Créée à la fin de l’année 2018, Uniswap est une plateforme d’échange décentralisée (DEX) hébergée sur Ethereum. Elle a été l’une des premières à démocratiser le concept d’AMM et le liquidity pool sur les marchés décentralisés.

Après avoir introduit sa version 2 en mai dernier, la DEX reine d’Ethereum vient de dévoiler les détails de sa troisième version avec au menu : seconde couche, NFT et plus encore.

Migration sur la seconde couche

C’était de loin la nouvelle la plus attendue par les utilisateurs d’Uniswap. En effet, Ethereum fait face depuis plusieurs mois à une recrudescence des frais de transfert et d’interaction avec des smart contracts.

Pour résoudre ce problème et permettre à ses utilisateurs d’utiliser le protocole sans se ruiner en frais, Uniswap s’apprête à migrer vers la solution de seconde couche Optimism.

« Aujourd’hui, nous sommes ravis de vous présenter un aperçu de la V3 d’Uniswap. Nous prévoyons un lancement sur le réseau principal Ethereum L1 le 5 mai, suivi d’un déploiement L2 sur Optimism peu après. »

Annonce d’Uniswap

Concentrated liquidity

Une autre modification de taille réside dans la mise en place de « concentrated liquidity » ou « liquidité concentrée ». Derrière ce terme qui, de prime abord, n’est pas très parlant, se cache une fonctionnalité extrêmement innovante.

Cette modification impactera la manière dont les liquidités sont déposées par leurs fournisseurs. Pour faire simple, jusqu’à présent, lorsque des liquidités étaient déposées sur Uniswap, elles étaient disponibles pour l’ensemble de la plage de prix, allant de 0 à l’infini. En revanche, cela rend le capital inefficace, puisque des liquidités sont disponibles pour des prix qui ont peu de chances d’être atteints (par exemple, l’ether à 500 000 dollars).

Consultez l’article dans son intégralité pour plus de détail sur la mise à jour d’Uniswap : La Licorne d’Uniswap fait peau neuve – le DEX dévoile sa V3 : NFT, L2, les innovations pleuvent.

L’actualité en bref

▶Brave et son jeton BAT débarquent sur la Binance Smart Chain. Largement répandu sur les applications DeFi d’Ethereum, le BAT pourra désormais être utilisé sur la DeFi de la BSC et profiter de frais réduits dessus.

▶2 millions d’euros dérobés par le protocole TurtleDEX. Les fondateurs du protocole ont mis les voiles avec l’ensemble des liquidités détenus par le protocole. Malheureusement pour les utilisateurs, le protocole disposait d’une backdoor, qui n’avait pas été identifiée pendant les audits.

▶AMD fait une croix sur le bridage de ses cartes. À l’inverse de son concurrent Nvidia, la société AMD a fait le choix de ne pas appliquer de bridage sur ses nouvelles cartes graphiques. Une nouvelle qui ravit les mineurs du monde entier.

▶ L’entrée en Bourse de Coinbase entachée par des soupçons de washtrading. L’entreprise aurait payé une amende de 6,5 millions de dollars à la CFTC suite à des accusations portant sur des « rapports faux, trompeurs ou inexacts ».

▶Acheter une Tesla en Bitcoin est désormais possible. Alors qu’en 2017, tout le monde parlait de lambo’, le bull run de 2021 pourrait bien être celui de Tesla, qui permet dorénavant d’acheter des voitures en BTC.

▶Capet se met à la crypto et revient sur l’histoire de la monnaie, du troc à Bitcoin.

Les 5 métriques de la semaine

100 000 dollars, c’est le montant délirant qu’ont atteint les BTC échangés en Turquie sur la plateforme Local Bitcoins. Les Turques semblerait finalement enclins à protéger leurs économies face à l’inflation grandissante que connait leur monnaie nationale.

Valeurs d'échange du Bitcoin en Turquie.Valeurs d’échange du bitcoin en Turquie – Source : Local Bitcoins

100 000, c’est le nombre d’adresses qui sont créés quotidiennement sur Ethereum. Au total, il y a plus de 143 millions d’adresses qui ont été créés sur le réseau. De leur côté, les plateformes d’échange centralisées voient le nombre d’ethers qu’elles détiennent fondre comme neige au soleil.

Le nombre d'adresses Ethereum dans le tempsEvolution du nombre d’adresses sur Ethereum – Source : Etherscan

95 millions de dollars, c’est le volume record enregistré par la plateforme de vente de NFT OpenSea. Elle a connu un essor fulgurant en parallèle avec la tendance grandissante autour des NFT. En pratique, le volume a été multiplié par plus de 10 entre janvier et février.

10 milliards de dollars, c’est la capitalisation atteinte par le stablecoin USDC. Ce dernier réduit l’écart qui le sépare de l’USDT de Tether.

215 %, c’est la hausse qu’a connue le volume de BTC échangé au Maroc via Local Bitcoins depuis 2017. Une hausse pour le moins surprenante lorsque l’on sait que le Maroc a interdit les cryptomonnaies en 2017.

Nombre de BTC échangés au Maror par localbitcoinNombre de BTC échangés au Maroc – Source : Local Bitcoins

Le tweet de la semaine

Le tweet de la semaine revient à @EclairBlock qui revient sur la situation BlockFi qui a fait débat sur le crypto-twitter. Ainsi, l’entreprise qui propose de générer des intérêts sur vos cryptomonnaies, a refusé certains dépôts, car les BTC déposés sont passés par des solutions d’anonymisation.

J’en parle souvent, mais ça reste quelque chose de déprimant.

On pourra se consoler en se disant que le nombre grandissant de bitcoins considérés « tainted » augmentera la rareté des bitcoins cleans. En espérant que votre wallet ne se retrouve pas sur une liste noire🙃pic.twitter.com/FbsfmSD772

— Eclair ₿ (@EclairBlock) March 25, 2021

Bonne semaine sur le Journal du Coin ! 🙂

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CBDC : La Banque du Japon accélère sa réflexion sur les CBDC

Retour sur la genèse du projet 

Il y a plusieurs mois de cela, alors que la pandémie frappait de plein fouet l’ensemble du globe, l’archipel nippon par le biais de sa banque centrale annonçait alors le lancement d’un groupe de travail chargé d’étudier en profondeur l’intérêt des CBDC, dans la continuité du mouvement mondial.

En effet, comme nous avions pu l’évoquer dans de précédents articles, cela fait maintenant quelques mois que les attentions sont braquées sur les banques centrales à travers le monde, qui, soucieuses de penser l’avenir du système monétaire fortement menacé, souhaitent évaluer l’opportunité de lancer elles-mêmes des monnaies numériques.

Ces travaux d’initialisation sur le yen numérique devaient initialement se concentrer sur l’examen d’une CBDC de détail, les problématiques juridiques et la faisabilité d’un tel projet. En début d’année 2020, la BOJ (Banque centrale du Japon) s’était en effet jointe à un groupe de travail composé de cinq autres banques centrales : Canada, Europe, Suède et Suisse, ainsi qu’à la banque des règlements internationaux (BRI) afin de mettre en commun les recherches sur les CBDC. Ce projet baptisé stella, lancé en 2016 est un projet de recherche conjoint de la BCE et la BOJ et contribue au débat mondial autour des CBDC via des travaux expérimentaux et des études explorant l’opportunité et les défis de la blockchain pour les banques centrales. Ces travaux ont d’ailleurs donné lieu à différents rapports permettant d’avancer sur les réflexions.

Contrairement à la Suède par exemple, le Japon ne souffre pas d’une dépossession de l’argent liquide. La réalité est plutôt que 4 paiements sur 5 se font encore en cash, cependant il existe de multiples applications de paiement numérique, les japonais ayant toujours été historiquement à la pointe dans le numérique. C’est face à ce constat que le gouverneur adjoint de la BOJ, Masayoshi Amamiya, a expliqué qu’au Japon, une CBDC pourrait potentiellement jouer un rôle dans l’interopérabilité entre l’éventail croissant de fournisseurs de services de paiement du Japon. Par exemple, le plus grand groupe bancaire japonais, MUFG, a déclaré dans le même temps qu’il lancerait sa monnaie numérique et sa solution de paiement dans le courant de l’année. Outre la monnaie MUFG, Mizuho a lancé le J-Coin avec 60 banques. En outre, il y a PayPay de Softbank, MoneyTap de SBI pour les paiements interbancaires, l’application de chat Line Pay et Rakuten Pay. Sans compter les applications étrangères telles que Google Pay, Apple Pay, Alipay et autres, le catalogue est grand.

Image du gouverneur japonais de la BOJImage du gouverneur japonais de la BOJ

Dans ce cadre, le 2 juillet 2020, la Banque du Japon a publié un rapport intitulé “Technological Challenges for Central Bank Digital Currencies to Function as Cash Equivalents“, qui peut être considéré comme l’un des principaux points de vue sur la recherche et le développement de la CBDC nippone.

Plus tard, en octobre de la même année, la BOJ a publié un rapport indiquant son souhait de lancer des expérimentations sur le lancement d’une CBDC courant 2021, dans un premier temps à travers un PoC. La Banque du Japon estime qu’il est possible que la demande du public pour une CBDC augmente fortement, compte tenu du développement rapide de l’innovation technologique, et a ainsi publié un rapport intitulé “The Bank of Japan’s Approach to Central Bank Digital Currency” dans lequel elle y décrit les conditions de faisabilité d’un tel projet.

Il faut dire que le Japon ne souhaite pas se précipiter, et avec la rigueur et le minimalisme qui les caractérise, souhaite tirer partie de l’ensemble des tests qui sont fait à travers le monde. Si certains pourraient penser qu’accuser un retard de 6 ans par rapport à la Chine ne les place pas dans le peloton de tête, ils répondent à l’inverse que : 

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« L’avantage du premier arrivé est quelque chose dont nous devrions avoir peur », indique ainsi le Vice-ministre des Finances pour les affaires internationales du Japon. Si cette sortie réaffirme le souhait des autorités de ne pas subir à terme la domination du yuan numérique, cet avis n’est pas partagé par la Banque Centrale du Japon, qui, elle, comme nous le voyons souhaite au contraire avancé et pense profondément qu’une monnaie numérique unique ne peut pas dominer le monde aujourd’hui.

Une étude de faisabilité lancée en 2021 pour expérimenter une CBDC

Gouverneur de la banque du japonGouverneur de la banque du japon

Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a souligné il y a quelques jours la nécessité pour la banque centrale de se “préparer minutieusement” au moment où elle pourrait avoir besoin d’émettre sa propre monnaie numérique, dans le cadre des projets de recherche lancés sur les CBDC.

Le gouverneur a annoncé le planning prévisionnel des expérimentations qui seront lancées : 

  • La BOJ commencera les expérimentations sur une CBDC à partir du printemps 2021 afin de rester dans la course aux CBDC, déjà bien engagée à travers le globe 

« Dans l’optique de garantir la stabilité et l’efficacité de l’ensemble des systèmes de paiement et de règlement, il est important de se préparer minutieusement à répondre de manière appropriée aux changements de circonstances »

Haruhiko Kuroda

  • La banque centrale a déclaré qu’elle mènerait une première phase d’expériences sur les fonctions de base de la CBDC, telles que l’émission et la distribution, au début de l’année fiscale qui commence en avril.

Dans le cadre des expérimentations lancées, la priorité est d’abord donnée à l’étude de faisabilité technique des fonctions et caractéristiques essentielles d’une CBDC à travers un premier PoC.

Pour cette première phase, la BOJ développera un environnement de test pour le système CBDC, y compris des expériences sur ses étapes d’émission, de distribution et de rachat. Dans la phase suivante, elle mettra en œuvre des fonctions supplémentaires et les testera également. 

Dans le cadre de ces expériences, la BOJ coopérera également avec d’autres banques centrales et coordonnera son action avec d’autres parties prenantes telles que les banques commerciales, les prestataires de services de paiement, les experts juridiques, les spécialistes informatiques et les autorités publiques.

Dans le document rendu récemment, la banque centrale nippone a également souligné les caractéristiques essentielles qui étaient attendues d’une potentielle CBDC, et notamment : 

  • la sécurité 
  • l’accès universel
  • la résilience
  • la capacité de paiement instantané
  • l’interopérabilité 

A noter que la relation d’une CBDC avec les prix et la stabilité financière, sa promotion de l’innovation, sa gestion des relations avec les paiements transfrontaliers et sa gestion de la vie privée et des données personnelles doivent être prises en compte d’après le rapport.

Si la BOJ continue de garder le mystère sur le lancement effectif d’une CBDC, elle a toutefois intégré dès juillet 2020 un yen numérique dans son plan économique officiel.

Le Japon, terre de blockchain ?

Au-delà des projets liés au lancement d’une CBDC, le Japon a toujours été à la pointe technologique et ce, depuis des décennies. C’est donc tout naturellement qu’ils sont positionnés depuis quelques années déjà sur différents projets liés à la blockchain et aux cryptomonnaies. Regardons de plus près.

Rakuten, géant du e-commerceRakuten, géant du e-commerce

Tout d’abord, Rakuten, le géant du e-commerce japonais, qui mène depuis 2016 des projets autour de la blockchain a lancé en 2019 un exchange crypto, puis un Rakuten Wallet afin de convertir ses points en Bitcoin, Ether ou Bitcoin Cash. 

Plus récemment, Rakuten permet aux utilisateurs cryptos d’utiliser son service Rakuten Pay pour charger du Rakuten Cash. 

Les utilisateurs du Rakuten App peuvent charger ce dernier avec du Bitcoin (BTC), de l’Ether (ETH) ou du Bitcoin Cash (BCH), afin d’acheter des articles chez Familymart, Mcdonald’s, 7-11, et Mister Donut

Les utilisateurs cryptos peuvent également recharger en cryptomonnaies via la fonction Rakuten Cash-buying. Même si Ripple est une des crypto favorite des japonais, elle n’est pas encore à la carte de Rakuten, mais qui sait!

Regardons maintenant du côté du gaming avec le projet EnjinCoin qui a fait s’enflammer les bourses.

Enjin CoinEnjin Coin

Enjin Coin (ENJ) est un projet de la société Enjin qui fournit un écosystème de jeu interconnecté et basé sur la blockchain et permet aux développeurs de tokeniser des objets dans un jeu. Suite à une ICO de 18,9 millions de dollars en 2017, Enjin a commencé à concevoir une gamme de produits, permettant de créer, de gérer, d’échanger, de stocker, d’explorer, de distribuer, et d’intégrer, facilement des actifs sur blockchain. 

Enfin, une cryptomonnaie a été créée pour la communauté des joueurs, des développeurs de jeux et des créateurs de contenu afin d’échanger les tokens ENJ contre les marchandises virtuelles. Enjin Coin est sans doute la plus grande cryptomonnaie destinée à acheter et échanger des jeux et des objets numériques, une première dans le monde du gaming !

Pour l’anecdote, en Janvier 2021, lorsqu’a été officialisée l’introduction d’ENJ comme token officiel pour les jeux au Japon, le cours du token a explosé de +71%. Depuis cette date, le token de gaming peut maintenant être tradé et rejoindra bientôt d’autres cryptos sur Coincheck.

Plus récemment, Labs Group, la société immobilière basée sur la blockchain a intégré Enjin pour émettre des NFT afin de tokeniser des propriétés immobilières.

Grâce à ce partenariat entre Enjin et Labs Group, les clients pourront acheter des biens immobiliers fractionnés à partir de 100 USD.

Si le Japon est aujourd’hui un acteur incontournable du monde de la blockchain et des cryptomonnaies, parviendra-t-il à se faire une place dans le boom des CBDC ?

Retrouver l’article original de Karen Jouve ici: Lien Source

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