Personne ne l’aura manqué, le mois dernier, Elon Musk, célèbre CEO du géant Tesla annonçait un investissement de son entreprise à hauteur de 1,5 milliard de dollars en Bitcoin, dans un courrier adressé à la SEC (Securities and Exchange Commission). La somme représente près de 8% du montant global de sa trésorerie et ouvre une porte pourtant peu explorée jusqu’alors : l’investissement d’entreprises dans des actifs alternatifs pour diversifier leur trésorerie ou leurs avoirs. Mais le phénomène n’est pas nouveau, car de nombreuses entreprises diversifient déjà leur épargne notamment à travers des supports comme l’immobilier, les énergies renouvelables ou encore des classes d’actifs particulières comme les SCPI. Mais alors que l’or ou le Bitcoin, son pendant digital, montrent de vraies potentialitées en matière de diversification et de rentabilité, comment prendre le virage alternatif et permettre à sa trésorerie de trouver un nouveau souffle en dehors des canaux traditionnels de la finance ? On a enquêté pour vous dans ce nouvel article de la tribune des investissements alternatifs.
Avertissement : Cet article vous est présenté par la société Veracash. Les investissements crypto sont risqués par nature, faites vos propres recherches et n’investissez que dans les limites de vos capacités financières. Cet article ne constitue pas une incitation à l’investissement
Investir dans un actif alternatif : le nouveau bouclier de Brennus des entreprises en mal de dévaluation des monnaies fiat
Qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’un individu, le principe reste globalement le même : opter pour des investissements alternatifs revient avant tout à diversifier son portefeuille, bénéficier de rendements nettement plus avantageux que dans la finance classique mais aussi créer un nouveau standard en optant pour des solutions innovantes.
L’Asset Management qui signifie en français la gestion d’actifs est souvent externalisée dans les entreprises ou alors assumée par le rôle d’asset manager. Leur rôle est d’établir la bonne allocation d’actifs en fonction d’études de marché, de la situation économique et des particularités de l’entreprise en question. Ils ont ainsi à leur main des actifs financiers négociés sur les marchés internationaux mais aussi des actifs non cotés ou alternatifs. Afin de trouver le meilleur rendement, qui représente évidemment le nerf de la guerre, l’asset manager doit choisir le meilleur niveau de risque en fonction du portefeuille dont il dispose.
Selon une étude de JP Morgan datant de ce début d’année, 11% des institutionnels et donc des entreprises auraient aujourd’hui investi dans les cryptomonnaies, et ce chiffre devrait monter à 22% à l’avenir. Ils sont tout de même 58% à estimer que ce type d’actif est prometteur, ce qui laisse entrevoir de belles avancées.
L’arrivée d’acteurs tels que Tesla et Microstrategy dans le monde des investissements alternatifs lance un sacré signal au reste du marché. En effet, se plaçant en totale défiance face à un système financier dominé par les plans de relance, les taux d’intérêt négatifs et la dévaluation des monnaies traditionnelles, la sortie alternative semble de plus en plus séduire. Mais cela ne s’arrête pas qu’aux cryptomonnaies puisque comme vous le savez, pour les plus fidèles d’entre vous sur cette tribune, l’or et plus largement les métaux précieux représentent tout autant des alternatives intéressantes.
De la même manière que les particuliers semblent désavoués de supports financiers classiques qui ne rapportent plus, les entreprises elles aussi cherchent à diversifier leurs investissements et trouver des solutions innovantes pour faire marcher le couple risque/rendement autant que possible.
Quand on voit récemment le mouvement de boom des NFT, on aurait même tendance à se dire que les entreprises pourraient bientôt investir dans des actifs numériques uniques comme des œuvres d’art de la même manière que certaines grandes entreprises qui investissent dans des œuvres d’art pour défiscaliser.
Une trésorerie en or pour les entreprises ?
L’or, en tant que trésor de tous les temps, peut tout à fait être investi par des entreprises au même titre que des placements financiers et il continue une fabuleuse opportunité de diversifier ses avoirs.
Comme vous le savez sans doute, l’or est une valeur sûre depuis 6000 ans maintenant et a prouvé depuis le temps sa robustesse et sa sécurité en cas de crise économique, résistant ainsi aux turbulences de notre système financier.
L’or est également un actif facile à digitaliser comme Veracash l’a fait : créé par Jean-François Faure pour révolutionner le monde du néobanking et de l’investissement dans les métaux précieux, Veracash permet d’investir, de payer et d’épargner en or, en argent mais aussi en diamants.
Cours de l’or depuis 6 mois
Il est ainsi facile pour une entreprise de placer une partie de sa trésorerie sur les métaux précieux et plus particulièrement l’or, comme l’explique Aucoffre.com sur cet article.
Qui n’a jamais entendu cette réplique ?
“Ta trésorerie est plus importante que ta mère” (Cash is more important than your mother).
En effet, la trésorerie est sans doute l’élément indispensable d’une entreprise et ainsi choisir la bonne direction pour ses investissements est aujourd’hui indispensable.
L’indépendance financière semble ainsi comme un idéal à atteindre même si le chemin est semé d’embûches. Ainsi, pour obtenir cette indépendance, elles se doivent de diversifier leurs investissements en se tournant plutôt vers des actifs alternatifs.
L’or en tant que valeur refuge représente ainsi à bien des égards un investissement intéressant même pour des entreprises : qu’il s’agisse d’investir dans l’or physique ou dans l’or digital, voire les deux, cela peut leur permettre de sécuriser son argent.
Pour autant, investir dans l’or se révèle particulièrement intéressant en période de crise économique, là où dans d’autres périodes, il peut se révéler ennuyeux car le cours risque de ne pas bouger tant que cela. Alors voici 2 raisons pour lesquelles les entreprises investissent aujourd’hui dans l’or :
- Pour sa réserve de richesse lorsque la valeur d’autres actifs se détériore dans le temps
- Des rendements réels négatifs qui deviennent intéressant seulement quand les taux sont négatifs et que les monnaies traditionnelles se dévaluent.
Même si l’or n’a pas vocation à permettre des rendements aussi importants que certaines cryptomonnaies par exemple , il permet à des entreprises de sécuriser de l’épargne et sortir une partie de ses avoirs des fourches caudines du monde financier.
Investir dans les cryptomonnaies : phénomène FOMO ou nouvelle voie pour la trésorerie d’entreprise ?
Si en 2017 l’adoption progressive des cryptomonnaies avait davantage été poussée par les particuliers, permettant une croissance de 1700% du cours du Bitcoin, l’année 2020 a plutôt été celle des institutionnels et ouvre ainsi la porte à un nouveau phénomène : le crypto asset management.
Si l’année 2020 a démarré au plus bas avec un cours de la cryptomonnaie star à moins de 5 000 $ au début de la crise sanitaire, son ATH est vite arrivé dépassant mois après mois des records jamais égalés. Ainsi en Février 2021, le Bitcoin a atteint son plus haut historique dépassant la barre des 58 000$ notamment entraîné par la folle course d’Elon Musk (Tesla) et de MicroStrategy dans les investissements en Bitcoin.
Cela a même fait dire à la banque américaine JP Morgan dans une note que «l’impulsion des flux institutionnels est certainement ce qui distingue 2020 de 2017». Selon la holding financière américaine, le bitcoin serait même en train de supplanter l’or se positionnant comme une vraie monnaie alternative et ayant le potentiel, selon eux, d’atteindre les 146 000 $. Lorsque l’on sait que la capitalisation de la cryptomonnaie a atteint 1 trilliard de dollars, rien ne paraît impossible. Toutefois, la banque américaine considère qu’avant d’égaler la vieille relique barbare, il lui faudra se stabiliser davantage, pour espérer atteindre la capitalisation de l’or.
« La raison est que pour la plupart des investisseurs institutionnels, la variabilité de chaque cours compte pour la gestion des risques du portefeuille, plus elle est élevée, plus le capital-risque est élevé », JP Morgan.
Parmi les success story d’entreprises ayant misé une partie de leurs fonds sur le Bitcoin, on retrouve dans les news des dernières semaines :
- Blackrock, le plus grand gestionnaire d’actifs au monde avec 7,81 billions de dollars sous gestion, qui se lance dans le bitcoin. La société a déposé une demande auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine pour que deux de ses fonds investissent sur des contrats à terme sur bitcoin.
Le PDG de Blackrock, Larry Fink, avait déclaré en Décembre dernier :
“Le Bitcoin peut-il évoluer vers un marché mondial ? C’est possible. Le fait d’avoir une monnaie numérique rend le besoin du dollar américain moins pertinent.”
Blackrock rejoint ainsi plusieurs sociétés de gestion d’actifs qui investissent dans le bitcoin, comme le gestionnaire de fonds britannique Ruffer et Skybridge, qui devrait être suivi prochainement de Guggenheim en attente de l’approbation de la SEC.
- Grayscale, un fonds d’investissement spécialisé notamment dans les produits dérivés de Bitcoin est un de ceux qui ont largement investi dans les cryptomonnaies : Bitcoin certes, mais aussi Ethereum. En Janvier, ils déclarent détenir plus de 27 millions de dollars de Bitcoin, soit près de 10% de l’ensemble des BTC en circulation.
- Tesla, personne ne l’a manqué, a investi plus de 1,5 milliard de dollars de Bitcoin, frappant un grand coup dans l’univers crypto et faisant d’Elon Musk l’homme le plus riche de la planète pour quelques heures devant Jeff Bezos.
- Microstrategy dispose à ce jour d’environ 2,17 milliards de dollars, mais surtout le chiffre a avoir en tête est le sacré retour sur investissement puisqu’ils ont gagné 100% depuis le début de leur stratégie d’investissement affichant un bénéfice de 4,48 milliards de dollars, chapeau !
Qu’il s’agisse de Tesla ou Microstrategy, on voit également la confiance que ces grandes entreprises mettent dans la cryptomonnaie malgré son cours haussier et donc un prix élevé.
Pour autant, il faudra que les entreprises intègrent ces nouvelles pratiques à leur comptabilité, ce qui n’est pas encore le cas et peut donc poser quelques difficultés de gestion.
Cet intérêt des institutionnels s’explique pour plusieurs raisons.
Premièrement, une défiance généralisée vis-à-vis des monnaies fiat qui se dévaluent. En complément, une situation de taux d’intérêt négatifs et de gigantesques plans de relance créant beaucoup de liquidités et amenant les investisseurs à se tourner vers des débouchés alternatifs. Enfin, face à cela, un marché des cryptomonnaies de plus en plus professionnalisé et mature avec des rendements nettement plus intéressants que les marchés financiers traditionnels voire même que l’or sous certains points. La réticence que l’on pouvait voir lors des premières années glorieuses des cryptos en 2017, ainsi que les amalgames infondés autour du blanchiment d’argent laissent ainsi la place à une confiance et une régulation de nature à professionnaliser l’écosystème.
Ce cocktail subtil crée ainsi un regain d’intérêt des entreprises vers les investissements crypto et donc un bond des cours. Alors à qui le tour dans les prochaines semaines parmi les grandes entreprises connues comme Apple ?
VeraOne, a bien compris tout le potentiel des actifs alternatifs et c’est pour cette raison sur Jean-François a décidé de lancer ce produit unique sur le marché : un token VRO adossé entièrement sur l’or et sécurisé en or physique dans les ports francs de Genève.
Alors face à cet océan de possibilités qu’il s’agisse de métaux précieux ou de cryptomonnaies, comment les entreprises vont-elles prendre le virage des investissements alternatifs ? Rendez-vous chaque semaine sur cointribune dans la tribune des investissements alternatifs pour continuer d’explorer le champ des possibles.
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