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Uptober nous voilà ? Alors que la semaine commençait à peine, Bitcoin a flirté avec les 69 000 dollars. Mais, ce n’est finalement pas ce chiffre qui a attiré l’attention hier soir. C’est plutôt celui de la capitalisation de marché de la reine des cryptomonnaies qui a intrigué. En effet, cette dernière dépasse de plus de 1000 milliards de dollars celle d’Ethereum. Alors que le cours du BTC ce matin est légèrement redescendu à 68 700 $, à l’heure d’écrire ces quelques lignes, l’écart entre les deux géants de la crypto n’a jamais été aussi large.

Bitcoin : Le roi incontesté ?

La capitalisation de marché (ou market cap) d’un actif financier, comme une action ou une cryptomonnaie, est la valeur totale de cet actif en circulation. Elle est calculée en multipliant le prix actuel d’une unité de cet actif par le nombre total d’unités existantes. Par exemple, pour une cryptomonnaie comme Bitcoin, la capitalisation de marché est obtenue en multipliant le prix d’un Bitcoin par le nombre total de Bitcoins en circulation. Cela donne une estimation de la taille et de l’importance de cet actif sur le marché. En résumé, c’est un indicateur clé pour mesurer la valeur d’un actif. Il est souvent utilisé pour comparer des entreprises ou des cryptomonnaies entre elles.

Avec un prix flirtant avec les 69 000 $, Bitcoin (BTC) vient justement de franchir une étape importante. Sa capitalisation de marché atteint aujourd’hui 1,35 billion de dollars, surpassant celle d’Ethereum de plus de 1000 milliards de dollars. Oui, 1000 milliards. C’est l’écart le plus important jamais enregistré entre les deux cryptomonnaies phares.

Le 19 octobre, James Check, analyste en chef chez Glassnode, a déclaré sur X : « Bitcoin a maintenant une avance de 1000 milliards $ en capitalisation sur Ethereum, un nouveau record historique pour cet écart». Pour rappel, Ethereum occupe toujours la deuxième place du classement, mais sa capitalisation de marché reste à « seulement » 318,32 milliards de dollars.

Mais pourquoi Bitcoin se réveille Maintenant ?

Alors, qu’est-ce qui pousse Bitcoin à de nouveaux sommets pendant que le reste du marché crypto semble stagner ? Plusieurs facteurs sont en jeu.

L’inflation et la politique monétaire : Pour certains, cela renforce le besoin de valeurs refuges comme Bitcoin.

L’adoption institutionnelle : Des géants comme BlackRock et Tesla ont massivement investi dans Bitcoin, offrant ainsi une légitimité accrue à cette cryptomonnaie.

Le rôle croissant du Bitcoin dans les discussions macroéconomiques : Bitcoin est désormais comparé à des actifs comme l’or. D’ailleurs, avec sa capitalisation actuelle, Bitcoin est maintenant classé 10ᵉ parmi les plus grandes entreprises mondiales, juste derrière Meta (anciennement Facebook).

Ethereum : Le Grand Perdant ?

Ethereum, de son côté, se trouve toujours au cœur des innovations crypto avec des smart contracts, DeFi et NFT, mais il peine à rivaliser avec la trajectoire fulgurante de Bitcoin. Cependant dire qu’il est le grand perdant serait bien réducteur pour celui que l’on surnomme le prince des cryptomonnaies. Toutefois, certains experts ont remarqué la semaine dernière une baisse de 23 % de l’activité des dApps.

Mais attention à ne pas s’emballer trop vite. Comme on dit, « tout ce qui monte doit redescendre ». Si Bitcoin a franchi la barre des 1,3 billion $ de capitalisation, il reste encore beaucoup de chemin avant d’atteindre des sommets comparables à ceux de l’or, qui trône toujours en maître avec une capitalisation de 18 billions $.

Avec plus de 1000 milliards de dollars d’avance sur Ethereum, Bitcoin s’affirme comme la cryptomonnaie leader incontestée du moment. Les analystes semblent unanimes sur une chose : Bitcoin a encore du potentiel, même si personne ne sait jusqu’où il peut aller. Alors, préparez-vous, car ce n’est peut-être que le début de quelque chose d’encore plus grand.

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Points clés sur la flat tax en France :

La commission des finances a rejeté l’augmentation de la flat tax à 33 %.

La flat tax pourrait atteindre 37,2 % pour les revenus fiscaux élevés, touchant notamment les investisseurs en cryptomonnaies.

Le débat continue à l’Assemblée nationale dès lundi, et les cryptos sont en ligne de mire.

Les investisseurs français, et en particulier ceux qui sont plongés jusqu’au cou dans les cryptomonnaies, viennent de vivre des montagnes russes émotionnelles. Après une semaine de débats houleux, la commission des finances a finalement rejeté la hausse de la flat tax de 30 à 33 %. Alors que la communauté crypto est au bord du « ouf de soulagement » une petite subtilité subsiste encore. Le sort des revenus fiscaux supérieurs à 250 000 euros (ou 500 000 euros pour un couple) reste suspendu. Et cette affaire pourrait encore coûter cher aux aficionados du Bitcoin et de l’Ethereum…

La flat tax : Un outil de simplification qui se complique

La flat tax, instaurée en 2018, avait à l’origine un but clair et louable. Elle devait simplifier la taxation des revenus du capital en appliquant un taux unique de 30 %. Peu importe votre statut fiscal ou la nature de vos revenus financiers, c’était un taux pour tous. Une solution « tout-terrain » qui a, pendant des années, mis fin aux calculs de casse-tête fiscal.

Cependant, les choses ont bien changé sous l’ère du gouvernement Michel Barnier. Avec des comptes publics de plus en plus dans le rouge, l’idée d’une hausse de la flat tax semblait inévitable. Ainsi, la commission des finances a-t-elle planché sur une série d’amendements qui visaient une augmentation de 30 à 33 %, voire jusqu’à 37,2 % pour les plus hauts revenus.

Bonne nouvelle donc ? Ce matraquage fiscal n’a finalement pas vu le jour pour la majorité des contribuables. Le projet d’augmentation générale à 33 % a été mis au placard. La mauvaise nouvelle ? Pour les hauts revenus dépassant les 250 000 € annuels (ou 500 000 € pour un couple), une flat tax de 37,2 % reste en lice. Elle sera débattue à l’Assemblée dès lundi. Et devinez quoi ? Les gains en cryptomonnaies ne seront pas épargnés !

Plan Finance 2025 : l’épée de Damoclès sur les français ?

Au-delà de cette annonce, le « Projet de loi Finance 2025 » inquiète de par ce qu’il annonce. Dans les détails, et sans vous assommer de bon matin, voici les points à retenir sur ce projet mené par le gouvernement Barnier :

Flat tax augmentée : Proposition d’augmenter la flat tax de 30 % à 33 % pour tous les contribuables (rejetée en commission des finances).

Flat tax à 37,2 % : Taux appliqué aux revenus fiscaux supérieurs à 250 000 € (ou 500 000 € pour un couple).

Exonération de la vente de la résidence principale : Proposition d’imposer une durée minimale de détention de 5 ans pour profiter de l’exonération dans certaines zones.

Suppression partielle des avantages sur l’assurance-vie : Les versements effectués avant 70 ans pourraient ne plus être exonérés de droits de succession au-delà de 152 000 € par héritier.

Impôt universel ciblé : Expatriés fiscaux quittant la France pour des pays à fiscalité plus douce (différence de plus de 50 %) pourraient être soumis à un impôt universel.

Durée de reprise fiscale allongée : Proposition de passer de 3 à 10 ans le délai pour la reprise fiscale sur les comptes non déclarés à l’administration fiscale (y compris les comptes crypto).

Assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) : Proposition d’inclure les cryptomonnaies dans l’assiette de l’IFI.

Règlement DAC8 : Imposer aux Prestataires de Services sur Actifs Numériques (PSAN) de collecter et de transmettre les données de transaction de leurs clients à l’administration fiscale.

Cryptomonnaies : Le nouveau dindon de la farce fiscale ?

Pour les amateurs de crypto, ce coup de massue pourrait bien laisser des traces. Si cette flat tax à 37,2 % est adoptée, elle concernera également les plus-values sur les actifs numériques. En effet, en France, les gains réalisés sur des investissements crypto comme le Bitcoin, l’Ethereum ou encore les NFT sont déjà soumis à la flat tax de 30 %.

Bon. Retenons que rien n’est encore gravé dans le marbre ! La décision finale est entre les mains des députés, et la version actuelle du texte sera débattue à l’Assemblée nationale. L’option d’un impôt minimum de 20 % (qui entraînerait la flat tax à 37,2 % pour certains contribuables) reste bel et bien sur la table.

Si l’augmentation à 33 % a été rejetée, le débat autour de la flat tax n’est clairement pas terminé. Les investisseurs crypto, en particulier ceux dont les gains explosent avec les bull runs, pourraient bien être les prochains à subir cette pression fiscale accrue. La France semble suivre la voie d’une taxation de plus en plus lourde sur les revenus du capital, tandis que d’autres pays européens adoptent des stratégies plus souples.

Dans les semaines à venir, les débats promettent d’être tendus à l’Assemblée nationale. Alors, pour les investisseurs, il est peut-être temps de réviser ses plans fiscaux… ou de songer à l’expatriation !

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Au cours de l’été 2020, s’est déroulée une période appelée « DeFi Summer » qui marquera l’essor de la finance décentralisée (DeFi). Alors que la DeFi fait maintenant pleinement partie de notre écosystème, d’autres domaines voient le jour. 

Dans un rapport daté du 15 octobre, les équipes de Nansens ont exploré le concept d’”Object-Oriented Finance”. Cela introduit de nouvelles tendances dans notre écosystème et explore les futurs usages potentiels qui seront faits de la finance décentralisée.

NFTfi : Quand la DeFi et les NFT se rencontre

Les NFT ont connu leur âge d’or lors du bull run précédent. Néanmoins, cet écosystème a depuis souffert d’une perte importante de vitesse. Néanmoins, Nansen envisage un possible retour de ces derniers grâce à la NFTFi.

Ainsi, alors que les NFT étaient jusqu’ici surtout perçus comme des objets de collection, de nouvelles applications financières voient le jour. Ainsi, nous avons vu se multiplier les plateformes qui permettent d’utiliser des NFT comme collatéral pour obtenir des prêts crypto.

« Cependant, étant donné que de nombreuses collections de NFT ne disposent pas d’un moyen intrinsèque de générer du rendement, elles ont souvent du mal à justifier leur valeur en dehors de l’engouement social. »

Malheureusement, malgré les promesses, cet écosystème ne semble pas être le plus prometteur selon Nansen. En effet, cet écosystème semble connaître le même destin que les celui des NFT auquel il est lié. À l’exception des NFT qui ont permis d’obtenir des airdrops, qui ont quant à eux réussi à obtenir une certaine attention de la part des utilisateurs.

« Bien que le marché NFT dans son ensemble – et par extension, le NFTfi – n’ait pas retrouvé sa gloire d’antan en 2024, le NFTfi a tout de même réussi à attirer l’attention en raison de la résurgence de la méta airdrop cette année. »

Ainsi, malgré des rendements proches de 30% et une TVL dépassant les 100 millions de dollars pour ces projets, il est peu probable qu’il s’agisse de la prochaine tendance crypto à suivre.

Gaming et Metaverse

Dans la suite de son rapport, Nansen explore l’écosystème des jeux vidéo Web3 et du Metaverse.

Deux sujets qui reviennent fréquemment dans notre écosystème, bien qu’aucun projet n’ait pour le moment atteint les utilisateurs plus mainstream.

Ce secteur, qui inclut des projets comme Axie Infinity et The Sandbox, a permis aux utilisateurs de générer des revenus en jouant.

En pratique, avec une moyenne de 50% de rendement annuel, ces jeux peuvent être une aubaine pour les investisseurs. Malheureusement, au même titre que le marché des NFT, le domaine du gaming Web3 n’a plus sa ferveur d’antan.

« À l’instar du marché des NFT, les marchés des jeux et des métavers ont connu des jours meilleurs. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de développements passionnants, mais les valorisations et les prix des actifs sont généralement orientés à la baisse. »

Un domaine qui ne semble pas convaincre Nansen. Ainsi, selon le rapport, le gaming Web3 partage les mêmes désavantages que les NFT. À savoir, volatilité et rendements sous la forme d’un jeton volatile et aux tokenomics souvent discutables.

Real-World Assets (RWAs)

Si vous suivez l’écosystème crypto de près, impossible que vous soyez passés à côté de la tendance Real-World Assets (RWA).

En effet, la tokenisation des actifs réels (RWA) est sans doute l’un des secteurs les plus prometteurs pour attirer des investisseurs traditionnels dans la finance décentralisée. 

L’objectif est de prendre des actifs physiques, comme des biens immobiliers, des matières premières ou des obligations, et de les tokeniser sur une blockchain publique.

Cet écosystème semble plus intéressant pour Nansen. En effet, il permet d’obtenir des rendements et même de décorréler ces derniers de notre écosystème. Une aubaine notamment lorsqu’on sait que de nombreux observateurs critiquent les métriques cryptos qui sont artificiellement gonflées par les boucles de prêts en crypto.

Avec un rendement annualisé moyen de 5 à 20% et une TVL de 6,5 milliards de dollars, les RWA semblent être une aubaine pour les investisseurs. Également, leur lien avec le monde de la finance traditionnelle peut en faire une porte d’entrée intéressante pour les investisseurs institutionnels.

NodeFi : une infrastructure rentable

Dans la suite de son rapport, Nansen aborde la NodeFi, un domaine qui a émergé depuis peu.

« NodeFi est un nouveau récit et une méthode émergente pour collecter des fonds pour des projets. Les licences d’exploitation des nœuds de la blockchain sont tokenisées (généralement sous forme de NFT) et vendues, les récompenses (token) pour les opérateurs de nœuds étant généralement très substantielles. »

Ainsi, la tokenisation s’étend désormais à l’infrastructure des nœuds blockchain avec le concept de NodeFi.

En pratique, les trois plus importantes ventes qui ont permis d’obtenir un nœud pour les projets XAI, Aethir ou Sophon, ont permis de lever près de 250 millions de dollars.

« Ces licences sont des actifs productifs et peuvent générer des revenus lorsqu’elles sont associées à un nœud en fonctionnement ou lorsqu’elles sont déléguées. »

Néanmoins, tout n’est pas tout rose. Malgré un rendement moyen aux alentours de 100% et une FDV de plus de 3 milliards de dollars, ces projets ont tout de même des limites.

Comme le souligne Nansen, le rendement de ces projets est dépendant du marché et basé sur un jeton émis par le protocole, dont la valeur peut être très volatile.

DePIN : Réseaux physiques décentralisés

Enfin, Nansen explore le concept des DePIN (Decentralized Physical Infrastructure Networks). 

L’idée derrière DePIN est d’utiliser les cryptomonnaies pour décentraliser la gestion des infrastructures physiques.

Par exemple dans des domaines comme l’intelligence artificielle (IA) et le machine learning. 

D’autres projets comme Helium tentent de créer des réseaux physiques décentralisés pour l’internet des objets (IoT). Dans ce modèle, les utilisateurs peuvent contribuer au réseau tout en étant récompensés par des tokens.

« Si le concept général de DePIN existe depuis un certain temps (la blockchain d’Helium a été mise en service en 2019), l’essor de l’IA – en particulier depuis la publication de ChatGPT-3 en novembre 2022 – a suscité un engouement important, en particulier pour les projets de calcul adjacents à ce secteur. »

Avec un rendement allant de 30 à 100%, la DePIN peut être une opportunité intéressante pour les investisseurs. Contrairement 

Néanmoins, Nansen fait une différence entre les projets DePIN qui permettent des calculs décentralisés ou qui proposent de l’IA et les autres. En effet, il semblerait que l’engouement soit principalement mené par les protocoles qui permettent de louer sa carte graphique ou spécialisée dans l’IA.

Quel domaine a le plus d’avenir ?

Pour finir son étude, Nansen a réalisé un tableau récapitulatif, dans lequel plusieurs éléments sont notés, tels que le potentiel de croissance, le potentiel de rendement, la volatilité des actifs et enfin la complexité.

Une ressource très intéressante, qui pourrait vous permettre de vous positionner en prévision d’un potentiel bull run à venir. 

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En janvier 2023, un protocole d’un nouveau genre a vu le jour sur Bitcoin : les Ordinals. Pour rappel, ces derniers ont permis l’essor des NFT puis la création de jetons BRC-20 sur Bitcoin. Désormais, ils permettent une nouvelle prouesse avec la tokenisation de l’or sur Bitcoin.

L’or arrive sur Bitcoin

Le Bitcoin est souvent surnommé « l’or numérique ». Celui-ci vient de franchir une étape symbolique avec la tokenisation de l’or physique grâce au protocole Ordinals. 

Jeudi 17 octobre, le protocole Swam Markets spécialisé dans les Real World Assets (RWA) a annoncé avoir « lancé l’or sur Bitcoin ».

Ainsi, les utilisateurs peuvent maintenant acheter et échanger des lingots d’or tokenisés sur Bitcoin, via Swarm Markets.

En pratique, Swam Markets se base sur les Ordinals pour tokeniser l’or en partenariat avec OrdinalsBot.

« La proposition de valeur de l’or et du bitcoin est celle d’une valeur refuge et d’une réserve de valeur. Pour l’or, cela remonte à des millénaires. En comparaison, le bitcoin n’en est qu’à ses débuts en tant qu’alternative aux classes d’actifs traditionnelles. »

Pour rappel, les Ordinals utilisent des satoshis (la plus petite unité du Bitcoin) pour y inscrire des informations. Jusqu’à présent, les Ordinals étaient surtout utilisés pour stocker des images ou du texte, les transformant en NFT. 

Dans le cadre de l’or tokenisé par Swarm Market, les numéros de série de lingots d’or sont inscrits sur des satoshis. C’est OrdinalsBot qui est chargé de l’inscription des numéros de série.

De son côté, le cours du Bitcoin a repris du poil de la bête. En effet, celui-ci vient de passer la barre des 68 000$. Les utilisateurs ont désormais les yeux rivés sur la prochaine étape symbolique : les 70 000$.

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Présentation de Mattin & Aleksander autour du Lightning Network : Où ? – 10 Allée Marie Politzer à Biarritz Quand ? – Samedi 19 octobre de 10h00 à 13H Café et viennoiserie à disposition. Nombre limité de participants. Inscription : https://www.meetup.com/le-meetup-basque-sur-crypto-blockchain-nft-et-web3/events/303685947/

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Péter Szilágyi, l’une des figures clés de la Fondation Ethereum, a récemment jeté un pavé dans la mare en exprimant ses réserves quant aux valorisations actuelles des cryptos. Alors que les ERC20, NFT, et meme coins se négocient parfois à des millions de dollars, Szilágyi appelle à une prise de recul. Pour lui, la question […]

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Duo de choc. En 2016, la plateforme Bitfinex est piratée et 119 754 bitcoins disparaissent dans la nature, ce qui en fait un des plus gros vols de l’histoire de la cryptomonnaie. A la tête de ce coup monumental, il y a un certain Ilya Lichtenstein, petit génie de l’informatique introverti et entrepreneur dans le numérique, accompagnée de sa complice et compagne dans la vie Heather Morgan, rappeuse et femme d’affaires à succès. Selon la justice, lui aurait volé la crypto et elle l’aurait aidé à tenter de la blanchir.

Après avoir plaidé coupable l’année dernière, on attend maintenant l’audience de verdict prévue en novembre mais on connait déjà les réquisitoires du procureur et ils sont un peu moins sévères que prévu. On fait le point sur cette affaire définitivement hors norme.

Le dénouement est proche pour cette affaire hors norme à 119 754 bitcoins

A l’heure de déterminer les responsabilités de chacun et donc de proposer une peine, il semblerait que les procureurs aient tenu compte de certains circonstances atténuantes pour chacun des mis en cause même si Ilya Lichtenstein devrait passer plus de temps en prison. Il fait dire qu’il est officiellement le cerveau de l’opération et qu’il ne s’en ait jamais caché.

Dans le document judiciaire déposé par l’accusation, les procureurs ont déclaré que M. Lichtenstein correspondait parfaitement au profil « de ces jeunes cybercriminels dont l’activité en ligne trop normalisée a banalisé l’impact sur les victimes » et qu’il fallait donc « une forte peine pour briser ce cycle ».

Cependant, le principal accusé a aidé la justice plus tôt cette année dans le procès de Bitcoin Fog, en expliquant à la Cour le fonctionnement de ce mixeur de cryptomonnaie et cela lui aurait valu une remise de peine.

Les voleurs de Bitfinex n’auront pas profiter longtemps de leur butin de presque 120 000 bitcoins

Ilya Lichtenstein et Heather Morgan seront fixés sur leur sort en novembre prochain

C’est pour cela que les procureurs ne demandent plus la peine maximale dans le dossier Bitfinex et qu’ils ont revu le réquisitoire à la baisse. Selon les sources judiciaires citées par la presse américaine, Ilya Lichtenstein ferait face à une peine de cinq ans de réclusion criminelle pour le vol et les stratagèmes complexes qu’il a élaborés pour blanchir les bitcoins.

Concernant Heather Morgan, qui s’est elle-même surnommée la « Crocodile de Wall Street », les procureurs devraient demander 18 mois de prison pour sa participation aux activités criminelles de son compagnon et notamment pour avoir orchestré les achats de NFT, d’or physique et de cartes-cadeaux Wallmart supposés permettre de blanchir les bitcoins volés plus facilement et surtout plus discrètement. L’audience finale de jugement est attendue en novembre prochain.

Quand on reprend les détails de cette affaire, on comprend que les ShowRunners de Netflix s’en soient emparés ! Milliards de dollars volés, Bitcoin, couple sulfureux, chanteuse de rap, cavale, FBI, collaboration avec la justice, il y a de quoi faire quelques saisons palpitantes d’une série qui saura conquérir une large audience même si malheureusement elle associera encore dans l’esprit du grand public cryptomonnaie et escroquerie.

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Un nouveau scandale de phishing menace les détenteurs de cryptomonnaies. Cette fois-ci, les escrocs ont ciblé l’entreprise Ledger et ses utilisateurs. Sans grande surprise, ils ont recours à des attaques de type phishing, qui se basent sur l’inattention de leur victime. Un problème qui devient de plus en plus récurrent dans l’écosystème crypto, où chaque faille peut coûter des millions.

Ledger ciblé par une attaque phishing

Les attaques de type phishing sont malheureusement très répandues dans l’écosystème crypto. Pour ce faire, les escrocs vont usurper l’identité d’un protocole ou d’une personne afin de tromper la vigilance de la victime. En effet, cette dernière pense interagir avec un site légitime, ce qui la pousse à signer une transaction frauduleuse.

Récemment, les utilisateurs de Ledger ont été ciblés par une campagne d’emails de type phishing. Cet e-mail les incitait à activer une prétendu fonctionnalité de sécurité nommée « Clear Signing ». Une terminologie conçue pour inspirer confiance.

Exemple d’un mail de phishing reçu par un utilisateur de Ledger.

Cette arnaque utilise plusieurs méthodes pour duper les victimes. D’une part, le mail prétexte une amélioration de la sécurité. Ainsi, pas de promesses farfelues d’airdrop ou de collection de NFT, ce qui semble plutôt cohérent de prime abord pour une entreprise tel que Ledger.

De surcroît, l’e-mail crée un sentiment d’urgence auprès de la victime en imposant une deadline au 31 octobre. Un lien malveillant y est bien évidemment caché, invitant les destinataires à télécharger un logiciel vérolé. Spoiler : ça ne finit pas bien.

Ledger, l’éternelle cible

Mais pourquoi les utilisateurs de Ledger sont-ils affectés si largement ? Pour comprendre cela, revenons quelques années en arrière.

En effet, en décembre 2020, Ledger a fait face à une fuite de données massive. En effet, près d’un million d’adresses mail ont ainsi été dérobées par les hackers.

Ces dernières se sont ensuite retrouvées en vente sur internet au sein de bases de données regroupant des utilisateurs de cryptomonnaies. Une aubaine pour les escrocs qui n’ont qu’à se servir dans ces adresses mail pour trouver leur prochaine victime. Une faille qui, aujourd’hui encore, alimente les campagnes de phishing.

Le fléau du phishing

Le phishing est une réelle épidémie dans le monde des cryptomonnaies, comme le révèlent les chiffres partagés par Scam Sniffer. Ainsi, rien qu’en septembre, ce type d’arnaque a coûté 46 millions de dollars aux utilisateurs. Sur cette même période, ce sont plus de 10 000 victimes qui sont à déplorer. 

Les dégâts du phishing au mois de septembre.

La leçon ? Ne cliquez jamais sur des liens suspects, même si l’email vous semble sérieux. Et rappelez-vous : Ledger ne vous demandera jamais d’activer une fonctionnalité de sécurité à partir d’un lien inconnu.

Évidemment, les utilisateurs de Ledger ne sont pas les seules cibles des arnaqueurs. En effet, ces derniers ont récemment mené une importante campagne de phishing et de social engineering via Gmail. Les attaques deviennent plus sophistiquées, employant des méthodes qui dépassent le simple e-mail frauduleux. Les malfaiteurs exploitent également des failles humaines, manipulant les utilisateurs pour obtenir des informations sensibles.

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Alors que le soleil se lève sur la France, de l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump a officiellement lancé son projet crypto, le World Liberty Financial (WLFI). Avec la promesse de révolutionner la DeFi, d’être le « président crypto » et d’attirer des millions de dollars, ce lancement très médiatisé est au cœur de débats. Mais, après un premier jour mitigé, les résultats sont loin d’être à la hauteur des attentes. Retour sur ce que nous n’avons pas pu suivre.

Un lancement timide : 9 Millions de dollars levés

La vente de jetons WLFI a débuté le 15 octobre 2024. Son objectif était alors de lever 300 millions de dollars. Cependant, après les premières 24 heures, « seulement » 9 millions de dollars ont été récoltés. L’équipe espérait vendre 20% de l’offre totale de jetons, soit environ 610 millions de jetons à 0,015 dollar l’unité. Mais des interruptions techniques et des pannes de site Web ont ralenti les ventes. Dans ce contexte, plus de la moitié des ventes, soit 5 millions de dollars, ont été réalisées durant la première heure de la vente.

Pour rappel, le WLFI est un jeton de gouvernance qui permet à ses détenteurs de participer à des votes concernant les évolutions de la plateforme. L’idée est d’intégrer la finance décentralisée avec des fonctionnalités comme les prêts, les emprunts, et la création de pools de liquidité.

Il est prévu que le jeton soit utilisé sur des plateformes de DeFi telles que Aave, un des leaders du secteur. En outre, 35% de l’offre totale de WLFI sera vendue lors de différentes phases de vente, tandis que 32,5% seront alloués à des initiatives de croissance communautaire.

En peu de temps Donald Trump se paye des burgers en Bitcoin et lance sa crypto

Le WLFI ne fait pas l’unanimité

Cependant, malgré l’enthousiasme apparent, les critiques n’ont pas tardé à émerger. Seuls les investisseurs accrédités – c’est-à-dire ceux ayant des revenus élevés ou des actifs conséquents – peuvent participer à cette vente. Cela a provoqué une levée de boucliers sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs dénonçant un projet réservé aux plus riches, trahissant l’idéal de décentralisation et d’égalité souvent associé à la crypto.

De plus, certains observateurs pointent du doigt le manque de transparence autour de la vente. Il y a eu très peu d’informations concrètes avant le lancement. Et le projet a souffert d’un manque de communication claire sur ses objectifs et son utilité.

L’implication de Trump dans ce projet pose également des questions éthiques. Avec l’élection présidentielle en ligne de mire, beaucoup se demandent si le WLFI ne pourrait pas être utilisé pour financer indirectement sa campagne. Si cela n’est pas explicitement mentionné, la proximité des dates et l’importance des fonds levés peuvent laisser planer des doutes. Même si le projet n’a atteint que 3,4% de l’objectif financier. À titre de comparaison, la somme récoltée avec le WLFI reste supérieure à ce que Donald Trump a réussi à récolter lors de la vente de sa collection NFT. Soit 7 millions de dollars.

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Hyperliquid est une plateforme d’échange décentralisée spécialisée dans le trading perpétuel. Elle propose également des effets de levier, ainsi que des marchés exotiques tels que les pré-markets. Depuis plusieurs mois, Hyperliquid mène une campagne de points en prévision de son airdrop. Une campagne qui va bientôt toucher à sa fin avec l’annonce du jeton HYPE et de son airdrop.

Hyperliquid annonce l’airdrop de son jeton HYPE

Lundi 14 octobre, les équipes d’Hyperliquid ont annoncé la création de la Hyper Foundation sur le réseau social X. Sans grande surprise, celle-ci aura pour mission d’accompagner le développement et la croissance du protocole.

En parallèle, la Fondation Hyper a annoncé la prochaine étape pour Hyperliquid, à savoir le lancement de son jeton HYPE.

« Un jeton natif est essentiel pour le consensus HyperBFT proof-of-stake, l’HyperEVM et d’autres développements sur la roadmap. »

Ainsi, les utilisateurs éligibles pourront recevoir un airdrop en jeton HYPE, ainsi qu’un NFT Hypurr. Pour valider votre éligibilité, il faudra toutefois accepter les conditions du Genesis Event d’Hyperliquid avant le 11 novembre.

Cela se passe sur le site officiel de la Fondation Hyper : https://hyperfoundation.org/genesis.

Plus d’informations sur le jeton HYPE et les conditions de son lancement devraient être révélées dans les jours ou semaines à venir.

HyperEVM : la prochaine évolution de taille

En pratique, le lancement du jeton HYPE marquera également le déploiement de HyperEVM.

« Avec le lancement de l’HyperEVM, toute application construite sur Hyperliquid aura également accès à cette liquidité profonde et à d’autres primitives financières natives. Pour la première fois, la finance sera performante, liquide et accessible. »

Ainsi, la solution HyperEVM permettra à n’importe quel protocole DeFi qui l’intègre de profiter des liquidités disponibles sur Hyperliquid. Une proposition intéressante face au phénomène croissant de fragmentation des liquidités.

En parallèle, Hyperliquid continue de gagner du terrain. Ainsi, un peu plus d’un an après son lancement, Hyperliquid est devenu la plateforme de trading perpétuel qui enregistre le plus de volume de l’industrie. Rien que le 30 septembre, Hyperliquid a enregistré pas moins de 3 milliards de dollars de volume.

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