Ubisoft lance un jeu gratuit de football sur Ethereum

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Un nouveau projet qui rapprochera un peu plus le marché des NFT au monde du football vient de voir le jour grâce à un partenariat conclu entre la Jupiler Pro League et Ubisoft. L’éditeur de jeux français a ainsi lancé un jeu de football fantasy totalement gratuit qui sera basé sur les tokens non fongibles. Ces derniers seront représentés par des cartes à collectionner à l’effigie des différentes équipes et joueurs du championnat belge de première division de football. Dénommé One Shot League, il a été développé sur Ethereum (ETH) avec la collaboration de Sorare.

La version beta testée avec les effectifs en compétition au cours de la saison 2020-2021

Dans cette version numérique de la Jupiler Pro league, les utilisateurs s’affronteront avec des équipes de 5 joueurs sélectionnés parmi ceux disputant réellement la saison 2020-2021 du championnat. Un classement hebdomadaire sera ainsi établi à l’issue des confrontations ayant eu lieu dans le jeu. Ce classement sera également influencé par les performances réelles des joueurs professionnels représentés par les jetons que possèdent les utilisateurs. En sortant victorieux des affrontements journaliers, ces derniers reçoivent des cartes de joueurs en édition limitée.

La présence de Sorare dans ce projet n’est pas liée uniquement à l’appui technique, mais également à l’amélioration l’expérience de jeu. Le partenariat conclu entre les deux parties permet ainsi d’utiliser les cartes de joueurs spéciaux aussi bien dans One Shot League que Sorare. L’utilisateur a ainsi la possibilité de constituer des équipes inédites pouvant jouer dans les deux univers. Avec encore 5 semaines de matchs restant pour la Jupiler Pro League, 25 cartes communes aux deux univers sont ainsi mises à disposition des gamers. Ces cartes seront distribuées de façon progressive à raison de 5 nouvelles cartes par semaine.

Rééditer l’exploit de NBA Top Shot

En s’intégrant à l’univers Sorare, One Shot League expose ses utilisateurs à un marché de NFT dynamique qui a déjà fait ses preuves en matière de football fantasy. Son prix moyen de cession des cartes est compris entre 5 et 10 dollars et peut même atteindre des sommes folles comme cette carte de Cristiano Ronaldo vendue pour 102 000 dollars le 21 février.

Le principal objectif de ce rapprochement effectué par One Shot League est de parvenir à faire mieux sinon aussi bien que la NBA Top Shots. Dans une version équivalente, le jeu de la NBA s’est démarqué dans le milieu avec un modèle économique dont les chiffres sont impressionnants. Il a notamment permis à un utilisateur ayant investi la somme de 600 dollars de se retrouver avec des cartes de joueurs d’une valeur totale qui approche les 7 millions de dollars de NFT.

Avec l’interdiction d’entrée aux stades et la baisse des revenus issus de la retransmission des matchs, les ligues sportives se tournent davantage vers l’univers de la Fantasy ligue alimentée par le marché des NFT. La recette fonctionnant à merveille, la NBA a décidé de s’associer à Dapper Labs pour lancer sa propre collection de NFT.

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Ils distribuent gratuitement leur cryptomonnaie artistique : pourrez-vous en profiter ?

Mieux vaut tard que jamaisUn airdrop est passé sous les radars de nombreux investisseurs. Pourtant, ils en auraient peut-être bien profité. Il s’agit de celui lancé par protocole Murall, qui a vu la valeur de son jeton multiplié par 3 durant le week-end, avant de corriger.

Jusqu’à 3 300 dollars distribués gratuitement

En février dernier, le protocole Murall, spécialisé dans les NFT, avait annoncé le lancement du PAINT, son jeton de gouvernance, sans que cette nouvelle ne fasse spécialement de bruit.

#Airdrop alert! 🚨

Verified artists of @KnownOrigin_io, @SuperRare @rariblecom and @AsyncArt (snapshot 15/11/2020) can claim 1,048,576 $PAINT, and #ERC721 #NFT hodlers (snapshot 18/12/2020) can claim 193,537 $PAINT 🎨🖌 on https://t.co/hUyqqVnFWM – what are you waiting for?!

— MurAll (@MurAll_art) January 27, 2021

Comme ce fut le cas pour Uniswap ou encore 1inch, les jetons PAINT ont été distribués aux utilisateurs sous la forme d’un airdrop.

Il y avait 2 manières de profiter de cette distribution :

  • Soit être un artiste vérifié sur l’une des plateformes de NFT suivantes : KnowOrigin, SuperRare, Rarible ou AsyncArt ;
  • Soit avoir utilisé l’une de ces plateformes avant le 18 décembre 2020.

Si vous faites partie de l’une de ces 2 catégories, il se peut que des jetons PAINT attendent patiemment que vous veniez les récupérer sur le site officiel du protocole Murall.

Le protocole laisse une période d’1 an aux utilisateurs pour réclamer leurs jetons. Au maximum, ces derniers auront donc pu percevoir un airdrop d’une valeur de 3 300 dollars, un joli cadeau momentané à n’en pas douter.

Bien que cet airdrop ait eu lieu, il y a plus d’un mois, il est revenu sur le devant de la scène suite à l’explosion du prix du PAINT ce week-end. En l’espace de 48 h, son cours avait augmenté de 350 %, en passant de 0,001 à 0,003 dollar. Une explosion du cours qui a depuis complètement dégonflé… Mais qui refuserait de la crypto gratuite ? Prenez tout de même garde aux potentiels frais de transaction, si vous êtes concernés par cet airdrop !

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On a testé NBA Top Shot, le phénomène de la Blockchain

Impossible de commencer ce test de NBA Top Shot sans définir ce qu’est un NFT. Un “Non-fungible Token” (Token non-fongible) est un élément inscrit dans la blockchain qui représente quelque chose d’unique. Il peut prendre la forme d’une image, d’une vidéo, d’une chanson… et devient un véritable actif numérique. Contrairement au Bitcoin ou à l’Ethereum, chaque token est unique. Les NFT sont utilisés pour permettre d’attester la rareté, la propriété et peuvent être échangés sur différentes plateformes de manière sécurisée.

Leurs utilisations sont multiples, de la collection d’oeuvres d’art numériques, aux jeux vidéo, en passant par des utilitaires, comme les noms de domaine en .eth. En 2018, la plateforme CryptoKitties avait fait parler d’elle avec un volume d’échange colossal de chats numériques.

NBA Top Shot est basé sur cette technologie, et est aujourd’hui la plateforme la plus puissante dans ce domaine. Ce test de NBA Top Shot est écrit après une semaine passée sur la plateforme.

Comment jouer à NBA Top Shot

Pour l’instant NBA Top Shot n’est pas officiellement lancé en France, il vous faudra obligatoirement un VPN pour ouvrir un compte. Ça tombe bien, on a un guide très complet sur le sujet.

Une fois votre compte créé sur la plateforme, vous devrez le lier à un compte Dapper Labs (le créateur de la plateforme), et alimenter (ou non) votre compte en transférant des cryptomonnaies. Vous pouvez utiliser le paiement via Coinbase, ou un transfert classique depuis votre wallet en Bitcoin, ETH et consorts.

Le paiement sur NBA Top Shot

Il faut envoyer des cryptomonnaies pour alimenter votre compte © Presse-citron

Attention cependant, en ce moment les frais sont assez conséquents. Si vous voulez investir sur Top Shot, ne faites pas plusieurs petits paiements, et choisissez bien votre somme de base. On vous conseille de prendre le temps de réfléchir avant d’investir, et de ne “jouer” que de l’argent dont vous n’avez pas besoin.

Le concept NBA Top Shot : la rareté comme Graal

NBA Top Shot est une plateforme lancée par un spécialiste canadien de la Blockchain, Dapper Labs. Comme tout projet basé sur la blockchain, j’ai fait en amont des recherches sur le sérieux du projet, avant d’investir. L’argument majeur de la plateforme est qu’elle est officiellement soutenue par la NBA.

Le but de Top Shot, c’est de collectionner des actions marquantes des matchs de NBA. Un dunk, un block, un trois point, un buzzer beater, tout y est. Ces temps forts sont appelés “moments” dans Top Shot, et sont au coeur du jeu. Si vous avez un VPN à disposition, voici un “moment” sur Top Shot, sinon voici une capture d’écran de la plateforme :

Un moment sur NBA Top Shot

Un moment sur NBA Top Shot © Presse-citron

Les “moments” sont tous construits de la même façon. À côté du nom du joueur, on retrouve la rareté (CC = Commun, LE = Limited Edition), le nom de l’action, sa date et un numéro de série. Les différents niveaux sont common, rare, legendary, platinium ultimate et genesis ultimate. Ces niveaux de rareté en font leur valeur, tout comme la cote actuelle du joueur. Quand un “moment” commun est disponible en plusieurs dizaine de milliers d’exemplaires, certains sont bien plus rares.

Pour devenir le possesseur d’un “moment”, il vous faut soit l’obtenir en achetant un pack (à partir de 9$), soit passer par la marketplace. Le prix des packs dépend de la rareté des “moments” qu’ils contiennent.

Le boom actuel de la plateforme rend très difficile l’accès aux packs. Voici mon expérience du week-end. En marge du All-Star Game, les packs Seeing Stars ont été distribués dans 3 ventes flash (drops) de 60 000 packs. Quinze minutes avant chaque vente, vous devez vous rendre sur une page de pré-vente, qui contient un compte à rebours jusqu’à l’heure du drop. Une fois le compte à rebours terminé, vous vous voyez attribuer un numéro au hasard dans la file d’attente.

Un pack à ouvrir

Un pack à ouvrir © Presse-citron

Les deux premières fois, je me suis positionné trop haut dans la file d’attente. La troisième tentative a été la bonne, avec une place dans les 60 000 chanceux. Ensuite, il faut s’armer de patience, et attendre que tous les acheteurs qui vous précédent paye leur pack (ils ont 20 minutes maximum). Pour le pack Seeing Stars, mon attente a été d’environ 1h30.

Dans le pack, j’ai reçu trois “moments”. Alors que le pack m’a coûté 14$, j’ai reçu deux moments classiques, et une édition limitée d’un 3 points de Steph Curry. Sa valeur moyenne sur la marketplace est de 400$ environ.

En fonction de vos besoins, vous pouvez commencer à créer des collections de “moments” pour le fun, participer aux challenges (qui permettent de regrouper des moments spécifiques pour en gagner d’autres), ou faire de l’achat-revente.

Les challenges sur NBA Top Shot

Les challenges sur NBA Top Shot © Presse-citron

Passion vs trading

Là où NBA Top Shot me semble avant le potentiel pour devenir un énorme succès, c’est qu’il s’adresse une très large cible. La première est celle des fans de Basket, qui chercheront à créer des collections de leurs idoles au fur et à mesure du temps avec les packs de base.

Ma collection actuelle de "moments"

Ma collection actuelle de “moments” © Presse-citron

La seconde, ce sont les investisseurs, qui chercheront à acheter et conserver dans le temps des moments, jusqu’à ce que leur valeur augmente. La carte la plus chère vendue à ce jour est partie à plus de 200 000 dollars. Les premiers arrivés sur la plateforme ayant des moments reçus dans les premiers packs ont de très fortes chances de faire de grosses plus-value.

La troisième catégorie est celle des traders, qu’ils soient expérimentés ou non. La valeur des moments évolue chaque jour, et vous pouvez voir NBA Top Shot comme un marché sur lequel vous pouvez faire de l’achat revente. Des outils comme Evaluate.market vous permettent de connaître à l’instant T la valeur d’une carte en fonction de ces dernières ventes.

Evaluate Market NBA Top Shot

La valeur actuelle de ma carte rare de Steph Curry © Evaluate.market

Valeur Collection NBA Top Shot

La valeur de ma collection © Evaluate.market

Avant de vous lancer, prenez le temps de regarder les tutos de Top Shot. Le prix d’un moment varie énormément dans le temps. Une des règles de base sur la marketplace par exemple, c’est que plus le numéro de série est bas, plus il est populaire. En prenant l’exemple de ma carte Seeing Stars de Steph Curry, le numéro de série est le #9379 sur 10 000. Il a donc bien moins de valeur que le top 10, et surtout le numéro 30, celui porté par le joueur. Oui, les collectionneurs sont superstitieux.

L’atout numéro 1 des NFT, est qu’ils authentifient l’unicité de votre “moment”, et ce même s’ils sont numériques. Qui pensait à l’époque qu’une carte Pokémon Dracaufeu de première génération vaudrait aujourd’hui des centaines de milliers de dollars ? Top Shot vous permettra peut être de “packer” un rookie qui deviendra le futur Lebron. Que vaudra son “moment” dans 10 ans, quand il sera le meilleur de la ligue ? Pas besoin de le garder dans un carton scellé pour conserver sa valeur, contrairement aux cartes physiques.

Pour l’instant, Top Shot ne va pas plus loin que la collection et la revente de cartes, mais les choses devraient bouger. Une application est dans les tuyaux, et un modèle à la Sorare n’est pas à exclure dans les prochaines semaines. Mais la plateforme est aujourd’hui loin d’être parfaite.

Les limites de NBA Top Shot

Après cette semaine de test pour me faire un avis sur NBA Top Shot, j’ai noté quelques limites qui devront être franchies pour devenir un succès planétaire.

La première est très locale : NBA Top Shot n’est pas disponible en France pour l’instant. L’utilisation d’un VPN est donc indispensable pour accéder au service, tout comme la compréhension de l’anglais.

La seconde est la stabilité de la plateforme. Avec l’explosion du marché des NFT, Top Shot a eu un afflux majeur de nouveaux joueurs, avec un pic de 42 millions de dollars échangés le 22 février sur le site. Depuis, les mises à jour et les maintenances s’enchaînent, et entraînent la fermeture de la marketplace. Le “moment” de Steph Curry que j’ai tenté de mettre en vente à 500$ ne peut toujours pas être acheté par un autre joueur.

Maintenance NBA Top Shot

La marketplace est souvent en maintenance © Top Shot

La troisième c’est la procédure de retrait des fonds, qui peut à l’heure actuelle prendre jusqu’à 30 jours. Je mettrai à jour ce test de NBA Top Shot après mon premier retrait de fonds.

Il ne faut également pas perdre de vue que Top Shot est un jeu développé pour le marché américain à la base, les drops arrivent donc souvent au milieu de la nuit. Il faut donc être motivé pour tenter sa chance à chaque fois.

Mon avis sur NBA Top Shot : un jeu d’avenir ?

La plateforme a pour moi un immense potentiel. La première raison est la fanbase gigantesque de la NBA dans le monde. Les fans ont déjà l’habitude d’acheter des cartes physiques, et toute sorte de merchandising. Top Shot leur permet de certifier leurs “moments”, et la blockchain fait office de tiers de confiance décentralisé. L’expérience est top, et les bugs sont pour moi acceptables tant que Top Shot est en bêta.

J’ai cependant pris moins de plaisir à tester Top Shot que Sorare, qui me semble aujourd’hui bien plus ludique, comme la performance des joueurs est essentielle pour votre progression dans le jeu. Si NBA Top Shot apporte un gameplay similaire, la plateforme deviendra encore plus intéressante.

Les fondamentaux y sont en tout cas pour moi. Avec 5% de commissions sur les transactions, auxquels se rajoutent la vente des packs, Dapper Labs a un modèle stable et scalable. Reste maintenant à encaisser l’afflux d’utilisateurs…

Retrouver l’article original de Vincent Bouvier ici: Lien Source

Qui va acheter le premier tweet de Jack Dorsey, le patron de Twitter?

La course pour acheter le tout premier tweet du patron de Twitter Jack Dorsey, un tweet qui date de 2006 et qui est sous forme de jeton non fongible (NFT), s’accélère.
just setting up my twttr— jack (@jack) March 21, 2006
Le patron de Tron, Justin Sun, a ainsi fait deux offres pour ce jeton.
Hi @jack, I made an half million USD offer to buy your

Energivore, spéculatif, non réglementé… A qui profite vraiment le « crypto art » ?

ethereum



Le CEO de Twitter, Jack Dorsey, a mis en vente ce week-end son premier tweet datant de mars 2006 sous forme de NFT (non-fungible token). Les enchères ont atteint les 2,5 millions de dollars grâce à la mise de Sina Estavi, dirigeant de Bridge Oracle et Cryptoland, deux plateformes de cryptomonnaie.

Quelques jours plus tôt, c’est le groupe de rock américain Kings of Leon qui annonçait la sortie de son nouvel album en NFT.  En février dernier, la célèbre maison de vente aux enchères Christie’s a également mis en vente pour la première fois une œuvre numérique, signée de Mike Winkelmann, alias Beeple sur Internet, prenant la forme d’un collage constitué de 5000 images.

« L’introduction récente des jetons non fongibles (NFT) et de la technologie blockchain a permis aux collectionneurs et aux artistes de vérifier le propriétaire légitime et l’authenticité des œuvres d’art numériques », écrit Christie’s dans son communiqué affirmant que sa première vente NFT marque un véritable « tournant » pour le milieu de la vente d’art.

Les NFT sont très énergivores

Mais bien que le concept de « crypto art » puisse séduire en apparence par son côté novateur (voire révolutionnaire pour certains), il cache une réalité bien moins réjouissante. En plus de constituer une bulle spéculative avec tous les risques que cela engendre, les œuvres d’art numériques enregistrées sur la blockchain engendrent des coûts environnementaux très importants. Une problématique majeure dans le contexte actuel du réchauffement climatique qui nécessite une maîtrise accrue des émissions de gaz à effet de serre.

Les NFT des jetons numériques stockés sur une blockchain avec des caractéristiques uniques. Contrairement au Bitcoin, à l’Ether et autres cryptomonnaies, ils sont non fongibles, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas interchangeables, comme les pièces de collection. Ainsi, deux NFT provenant du même émetteur n’ont pas les mêmes attributs et ne sont pas égaux.

Mais au-delà de l’aspect technique du terme, les NFT se définissent avant tout par leur usage, car c’est ce qui leur donne leur valeur. Ils ont été popularisés par le jeu CryptoKitties, développé par la société canadienne Axiom Zen, qui permet aux joueurs d’acheter, de vente et de collectionner différents types de chats virtuels via la blockchain Ethereum.

Des plateformes de ventes dédiées

Une des premières applications de ces jetons sont les jeux vidéo, et en particulier la gestion d’objets dans les jeux en ligne. Un autre cas d’usage est donc la tokénisation d’œuvres d’arts immatérielles. Il peut s’agir d’un tweet, d’une image, d’un texte, d’une vidéo… Ces actifs sont mis en vente sur des plateformes dédiées. Jack Dorsey a par exemple choisi Valuables, qui propose à n’importe quel compte Twitter de tokeniser son tweet sous forme de NFT. Il existe également Nifty Gateway, SuperRare, MakersPlace…

Dans ce cas, les NFT deviennent des sortes de titres de propriété numérique qui attestent de l’appartenance et de l’authentification du bien virtuel. A noter que la valeur marchande de l’œuvre mise en vente ne dépend pas que de sa valeur individuelle mais également de la valeur des NFT et de l’Ether. Et, évidemment, ce « titre de propriété » n’a d’autre valeur que celle qu’il incarne symboliquement. Contrairement à une œuvre d’art physique que l’on peut posséder chez soi et dont une réplique ne sera jamais parfaite, les œuvres numériques sont réplicables facilement et les copies sont indissociables de l’original. La notion de propriété est donc toute relative.

Réduire les déplacements 

Plusieurs artistes ont écrit sur les coûts environnementaux liés au « crypto art ». Sur son blog, Joanie Lemercier, spécialisé dans les projections de lumière dans l’espace, explique s’être intéressé à cette nouvelle façon de vendre ses œuvres numériques afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre liées à ses déplacements entre les festivals, les galeries, les événements, les foires…

Cependant, même si le coût environnemental des NFT varie en fonction des circonstances, il reste toujours très élevé. Le site cryptoart.wtf propose une estimation de l’empreinte carbone du « crypto art ». Par exemple, la consommation énergétique liée à la tokénisation sous forme de NFT de l’image « Fish Store » de l’artiste belge Stijn Orlans est de 323 kilowattheures, ce qui équivaut à la consommation d’électricité mensuelle d’un citoyen européen, d’après cet outil.

Le PoW nécessite des calculs puissants

Pourquoi ce mécanisme utilise-t-il autant d’énergie ? Les principales cryptomonnaies reposent sur un système de validation par « preuve de travail » (Proof-of-work ou PoW) qui a pour objectif de dissuader les attaques informatiques, les spams et les fraudes. En pratique, il s’agit d’un algorithme qui permet la validation des blocs de transaction. C’est le premier mineur ayant fourni la preuve de travail au reste du réseau qui obtient le droit de miner le nouveau bloc et touche une récompense sous la forme d’un token (jeton) dans la cryptomonnaie correspondante.

Or, ce mécanisme est très gourmand en énergie car il nécessite une importante puissance de calcul qui ne fait que croître à mesure que le nombre de blocs augmente, ce à fin de limiter la vitesse à laquelle de nouveaux blocs sont créés. Une étude de l’Université du Nouveau Mexique, publiée en janvier 2020 dans la revue Energy Research and Social Science, a estimé qu’en 2018, chaque Bitcoin créé était responsable de 0,49 dollar de dommages pour la santé et le climat aux États-Unis et de 0,37 dollar en Chine. Des coûts qui sont majoritairement supportés, rappelons-le, par les populations les plus défavorisées et les jeunes générations.

La preuve d’enjeu, une alternative écologique ?

Mais la PoW n’est pas le seul schéma existant. Pour amoindrir le coût environnemental du minage, certains rappellent l’existence d’une méthode alternative, la « preuve d’enjeu » (Proof-of-Stake ou PoS) : un système qui tire au sort celui qui détermine quel nœud aura le droit de créer le nouveau bloc de la blockchain. La probabilité est proportionnée à la valeur réelle que les validateurs ont misée sur la blockchain.

Mais la Proof-of-Stake n’est pas une solution parfaite non plus, et peu de blockchains l’ont concrètement mise en place (on peut citer Avalanche). En effet, certains experts estiment qu’elle ne présente pas le même niveau de robustesse et d’immutabilité que la PoW. De plus, elle crée un mécanisme de sélection puisque seuls ceux qui sont suffisamment riches peuvent rejoindre le processus de validation et de minage.

L’énergie verte n’est pas une solution miracle non plus

Aujourd’hui, 39 % du minage basé sur la PoW fonctionne avec des énergies renouvelables – principalement de l’énergie hydroélectrique – d’après une étude de l’Université de Cambridge publiée en septembre 2020 sur l’industrie des « crypto-actifs ». Mais l’énergie verte n’est pas gratuite dans le sens où pour être produite, elle nécessite la construction d’infrastructures importantes. De plus, elle pourrait être utilisée à d’autres fins que du minage de cryptomonnaie.

D’autant qu’en plus de l’aspect environnemental, le crypto art soulève des problématiques réglementaires importantes. En effet, il n’offre aucune protection en matière de droit d’auteur, contrairement au marché classique de l’art qui malgré certains travers, est encadré par des lois. En pratique, rien n’empêche une œuvre d’être tokenisée (et vendue) sans le consentement de son créateur. Cela se produit d’ailleurs déjà régulièrement. Or, une fois qu’un NFT est frappé, il n’y a aucun moyen de le supprimer.

La fausse solution des smart contracts

Pour sécuriser ce mécanisme, certains avancent l’argument des « smart contracts », un protocole informatique qui grave dans la blockchain les termes de l’accord. Ainsi, il n’exécute ce qui est écrit dans son code qu’à partir du moment où certaines conditions sont remplies. Or, encore une fois, aucune réglementation n’encadre cette pratique.

Ce manque d’encadrement porte nécessairement préjudice aux artistes qui pourraient se faire voler leurs œuvres sans avoir de recours possible. Cela pose plus généralement la question de savoir si le « crypto art » profite réellement aux artistes, notamment les moins célèbres, ou plutôt aux spéculateurs davantage intéressés par l’aspect économique d’une œuvre que par son esthétisme, son histoire, son originalité, le travail qu’elle a nécessité…

Retrouver l’article original de Alice Vitard ici: Lien Source

2gether annonce le lancement du jeton utilitaire 2GT sur Uniswap après la campagne de rebond

2gether a fait un pas de géant vers la promotion de l’économie tokenisée, alors que la plate-forme annonce le lancement prochain de son jeton utilitaire sur Uniswap, à la suite d’une campagne d’émission sur Bounce. Bounce est une plateforme décentralisée spécialisée dans les ICO et les NFT de type enchères. 2gether émettra 10 millions de jetons 2GT dans les sept jours précédant l’éventuel […]

La poste 2gether annonce le lancement du jeton utilitaire 2GT sur Uniswap après la campagne de rebond est apparu en premier le TechBullion.

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Comment une vidéo s’est elle vendue 6,6 millions de dollars ? Le boom des NFT

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NFT. Pas un jour ne se passe sans entendre parler de ces 3 lettres derrières lesquelles on peut lire “Non Fungible Token” ou “Token non fongible” en français. Si les technologies blockchain ont permis l’émergence des cryptomonnaies, celles-ci peuvent aussi servir à créer des actifs numériques uniques. La vente d’une vidéo NFT réalisée par l’artiste Beeple pour près de 6,6 millions de dollars a fait la lumière sur l’émergence des NFT dans le monde de l’art. Eh oui, si certains s’étaient moqués à l’époque du phénomène Crypto Kitties sur la blockchain Ethereum, détenir des token non fongibles peut s’avérer très rentables. Alors, accrochons notre ceinture et partons à la découverte du nouveau monde des actifs numériques version blockchain ! 

Retour sur la vidéo qui valait des millions 

Il y a peu, un certain Pablo Rodriguez Fraile a réalisé une très belle plus- value. En effet, ce collectionneur basé à Miami avait fait l’acquisition en Octobre dernier d’une vidéo de 10 secondes réalisée par l’artiste Beeple pour la modique somme de 67 000 $. C’est cette même vidéo qui s’est vendue pour 6,6 millions de dollars. La valeur de cette œuvre numérique a donc été multipliée par 98 en un peu moins de 6 mois

Dès lors, comment une vidéo de 10 secondes que tout le monde peut visualiser en ligne peut-elle se vendre à un tel prix ? Il faut dire que cela représente quand même plus de 660 000 $ la seconde ! 

C’est à ce moment-là que le concept de NFT entre en jeu. La technologie blockchain permet de créer des actifs uniques qui ne peuvent pas être copiés dans le monde digital. C’est en partie sur ce principe que repose le fonctionnement du réseau Bitcoin, il n’existera en tout et pour tout que 21 millions de Bitcoins en circulation. En revanche, là où se différencient les tokens non fongibles des cryptomonnaies c’est par leur caractéristique d’unicité. En effet, si les Bitcoins sont rares, rien ou presque ne pourra différencier un bitcoin d’un autre. Dans le cas des NFT, chaque token est unique ou presque, ces NFT peuvent représenter des œuvres d’arts, des cartes à collectionner etc… Le concept de token non fongible permet de transposer des actifs rares et uniques dans le monde numérique. Toujours pas clair pour vous ? On vous conseille d’aller creuser le sujet sur cet article dédié qui permet d’aller plus dans le détail sur la définition d’un NFT et les différentes formes qu’il peut prendre. 

Prenons un simple exemple pour mieux comprendre pourquoi les NFT sont un véritable “Game Changer” qui utilise les caractéristiques intrinsèques de la technologie blockchain. 

Imaginons que vous preniez vous-même une photo de Mona Lisa au Louvre, au-delà de la valeur sentimentale et du souvenir que cela représente pour vous, cette photo ne vaudra pas grand-chose sur le marché. Pourquoi ? Car vous n’avez aucune manière de prouver que cette photo est unique et vous ne pouvez pas démontrer tout l’historique de la traçabilité de cette photo. En effet, il pourrait s’agir d’une simple photo que vous avez trouvées sur le web par exemple. 

Il y a donc plusieurs éléments qui vont venir explique la valeur des actifs de type NFT : 

  • La traçabilité grâce à la technologie blockchain qui permet de retracer chaque propriétaire jusqu’à l’artiste qui a réalisé l’œuvre. 
  • L’artiste qui a émis l’oeuvre et le token associé est un élément essentiel qui permettra d’établir la valeur d’un NFT, en effet si vous créer une oeuvre vous-même et que vous émettez un NFT, à moins que vous ne deveniez célèbre, peu de chance pour que votre oeuvre soit achetée au prix fort. 
  • Le caractère unique “One of One” des œuvres. Moins il y aura d’œuvres similaires réalisées par un artiste, plus le fait de détenir numériquement la propriété de cette œuvre sera valorisable.  
  • Enfin et il ne faut pas l’oublier dans le monde de l’art, l’appréciation des critiques sur la portée artistique de l’œuvre est également un critère qu’on ne peut pas omettre.  

Reprenons ces 4 critères point par point pour la vidéo vendue par Pablo Rodriguez Frail fin février. 

  • Traçabilité : en créant un NFT unique sur la blockchain, il est possible de tracer l’ensemble des transactions qui représentent les changements de propriétaire de l’œuvre. Il est ainsi possible de remonter à l’émetteur du token qui n’est autre que l’artiste. 
  • L’artiste : Beeple est un motion designer spécialisé dans les courts- métrages, il a notamment fait des réalisations artistiques pour les concerts de Katy Perry ou Justin Bieber. Récemment une série de ses œuvres ont été utilisées pour une collection Louis-Vuitton. Autant dire que ce n’est pas n’importe qui. Ce fameux Beeple représente sûrement ce qui s’apparente comme le créateur d’un nouveau mouvement artistique digital. 
  • Le caractère unique One of One :  il y a plusieurs éléments qui vont venir jouer ici sur la rareté de son œuvre. En effet, celle-ci représente un film de 10 secondes où l’on voit un géant Donald Trump couché face contre le sol, un oiseau ressemblant à celui de Twitter venant émettre un dernier Tweet dans un paysage bucolique. 
  • Le caractère artistique: tient donc ici à la fois de la réalisation technique de la vidéo mais aussi et surtout du message artistique et politique que reflète ce court-métrage. Enfin, le timing restera dans l’histoire comme correspondant à la chute de Donald Trump concordant avec la fermeture de son compte Twitter

Des plateformes spécialisées aux maisons historiques, les NFT cartonnent ! 

En quelques années maintenant, les NFT sont devenus une nouvelle niche en matière d’actif numérique. Ici, actifs numériques et marché de l’art se confondent. Et il est intéressant d’observer, que de la même manière que des plateformes d’exchange de cryptomonnaies ont vues le jour avec l’essor du marché crypto, des plateformes d’échange de NFT connaissent en ce moment même un formidable essor. 

Quelques plateformes d’échange de NFT se démarquent actuellement, parmi elles, OpenSea ou encore Rarible ont observé des pics de fréquentation et une augmentation exponentielle des volumes de NFT échangés sur les plateformes ces derniers temps. Ces plateformes représentent de véritables cavernes d’Alibaba pour des collectionneurs d’un nouveau genre, des collectionneurs qui s’il y a des années pouvaient passer pour des précurseurs un peu perchés sont aujourd’hui rejoints par des amateurs d’art bien plus select. Eh oui, puisque ce n’est autre que la maison de vente vieille de 250 ans Christie’s qui s’est mise à la mode NFT en mettant à la vente plusieurs oeuvre dont une de Beeple dont les enchères sont toujours ouvertes si vous avez un peu plus de 3,5 millions de dollars à mettre sur le tapis

Par exemple, les volumes mensuels de la plateforme OpenSea qui ne dépassent pas le million de dollars en 2018 et 2019 ont bondi depuis Octobre 2020 pour dépasser les 10 millions de dollars en janvier puis le boom du mois de Février où les volumes ont été multipliés par 8 par rapport au mois dernier avec un pic à 80 millions de dollars de valeur en NFT échangés sur la plateforme. 

oeuvre d'art

De son côté, la maison Christie’s a également été surprise de l’engouement provoqué par le listing d’une œuvre d’art NFT. Noah Davis, spécialisée dans les œuvres contemporaines pour la période d’après-guerre à déclaré qu’il s’agissait d’un phénomène nouveau et que Christie’s naviguait dans un territoire encore inconnu. 10 minutes seulement après la mise aux enchères de l’œuvre de Beeple, plus de 100 personnes ont réalisé des enchères pour faire monter le prix très rapidement au-dessus du million de dollars, actuellement les enchères sont à 3,5 millions de dollars. Si on ne peut pas éluder le caractère spéculatif du secteur des NFT actuellement, l’adoption de la technologie NFT par une telle maison de vente est une petite consécration pour le secteur sans aucun doute. Nous assistons potentiellement à l’émergence d’un nouveau marché de l’art

exemple de NFT

Le monde du sport a été l’un des premiers à comprendre le potentiel des NFT 

Le monde du sport est un terrain fertile pour les NFT. Depuis plusieurs années maintenant, on voit apparaître des cartes de joueurs à collectionner qui sont des NFT et dont la valeur augmente en fonction de sa rareté, du joueur en question et de l’évolution de ses performances ou de sa popularité

La levée de fonds de 50 millions de dollars la startup française Sorare est l’illustration parfaite de l’énorme potentiel des NFT dans le monde du sport. En effet, les grands clubs sportifs, qu’il s’agisse de football en Europe ou encore de NBA aux USA y trouvent un moyen de parfait de réinventer la carte panini d’antan en version numérique. Et aujourd’hui, les tarifs de ces NFT peuvent littéralement s’envoler ! 

Cartes Sorare

Le 22 février dernier, une vidéo NFT de Lebron James s’est vendue pour 208 000 $ tout de même. En France, c’est Kylian Mbappe qui détient le record de la plus belle vente de cartes NFT sur la plateforme Sorare. Sa carte la plus rare s’est ainsi vendue pour une valeur de 116 Éthers soit environ 60 000 $ selon le cours Ethereum de l’époque. Au cours de l’Ether à date de rédaction de cet article, 116 Ethers représentent tout de même 175 000 $. 

En parallèle du développement des cartes NFT, le monde du football explore également le concept des tokens fongibles à travers la startup Chiliz qui a développé un partenariat récent avec le géant Binance. Leur premier produit est la plateforme Socios qui permet aux fans d’acheter des tokens pour rejoindre une communauté exclusive de supporters qui pourront prendre part à certaines décisions prises par leur club préféré

Vous l’aurez compris, le monde du sport n’en a pas fini d’explorer le potentiel de la technologie blockchain et les NFT auront une place importante à prendre

Les stars américaines surfent sur la vague NFT 

Certains investisseurs se sont aujourd’hui spécialisés dans les NFT. Parmi ces collectionneurs d’un nouveau genre, l’un d’entre eux s’est fait connaître sous le pseudonyme de “Pransky”. Interviewé à ce sujet par Reuters il a expliqué avoir investi pour une somme de 600 $ début 2017 dans des NFT alors que le marché commençait à se créer, depuis il aurait construit un portefeuille de plusieurs millions de dollars en NFT qu’il considère comme des investissements à part entière

Si certains parlent d’une bulle qui peut exploser autour des NFT, d’autres continuent de surfer sur la vague des NFT et de nombreuses stars outre-Atlantique ont très bien compris comment proposer des actifs numériques rares à leurs fans pouvait représenter un business très lucratif. 

Dernièrement c’est le youtubeur star américain Logan Paul qui totalise près de 22 millions d’abonnés, qui a expérimenté le marché des NFT. Il a en effet vendu pour 5 millions de dollars de cartes NFT à son effigie. Peu après il a déclaré sur son compte Instagram que depuis qu’il avait lancé de nombreux business, le secteur des NFT était celui qui représentait selon lui le plus de potentiel de croissance.

Logan Paul sur ses réseaux sociaux

Il y a quelques jours encore, c’est l’entrepreneur devenu influenceur et auteur à succès Gary Vaynerchuk qui a déclaré que le potentiel disruptif des NFT était énorme. Dans un récent tweet il déclarait ainsi “Vous pensiez que Napster était disruptif, attendez un peu que le secteur des NFT investisse le monde de la musique… “ Selon lui ces tokens non fongibles seront bientôt incontournables pour l’industrie du show-business pour rassembler les fans autour de pièces exclusives, rares et extrêmement valorisables. 

Au-delà du marché de l’art, les NFT créent un nouveau paradigme  

La question qui se pose maintenant est de savoir si vous devez acheter des NFT en tant qu’investissement alternatif ? Ce qu’il faut avoir en tête est que ces investissements comme tous les investissements alternatifs présentent un risque relativement plus élevé que les investissements classiques tels que les actions ou… les cryptomonnaies. En bref, même si les NFT boom aujourd’hui nous sommes encore au début d’un nouveau marché, un nouveau paradigme où il est encore difficile d’évaluer la valeur de ceux-ci. Néanmoins le fait de pouvoir détenir un actif numérique de collection dont la date d’émission correspond à l’émergence même du marché pourrait aussi représenter un investissement fort judicieux. On vous laissera juger de ce dernier point, une chose est sûre, ce nouveau paradigme s’annonce fascinant ! 

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Le premier tweet de l’histoire mis aux enchères sur Ethereum – Qui paiera plus de 2,5 millions de $ ?

Quand un tweet fait fureur – Après s’être échangé des œuvres d’art, les aficionados de NFT sur Ethereum s’échangeront désormais des tweets. Ce mouvement a été initié par le fondateur de Twitter, Jack Dorsey lui-même.

2,5 millions de dollars pour un tweet, qui dit mieux ?

Après les Hashmask ou encore les œuvres de Beepl, la communauté NFT a de nouveaux collectibles à s’arracher, à savoir des tweets.

En effet, c’est en décembre 2020 que Jack Dorsey, fondateur de Twitter, a tokenisé son premier tweet publié en mars 2006. Durant le mois de décembre, celui-ci s’est vu proposer plusieurs offres aux alentours des 3 000 dollars. Mais jusqu’ici rien de bien affolant !

just setting up my twttr

— jack (@jack) March 21, 2006

Cependant, le 6 mars, les évènements ont pris une toute autre tournure. Effectivement, les offres se sont multipliées, et celles-ci vont jusqu’à atteindre les 2,5 millions de dollars, au moment de rédiger cet article.

C’est actuellement l’internaute @SinaEstavi qui propose l’offre la plus haute avec 1 630 ETH (les 2,5 millions de dollars évoqués plus haut). D’après l’historique des offres, cet utilisateur semble être au coude-à-coude avec Justin Sun, le fondateur de Tron.

Historique des offres depuis le 6 mars – Source : Cent

Cent : le tokenisateur de tweets

Tout cet engouement a été rendu possible par le projet Cent, spécialisé dans la tokenisation de tweets.

Celui-ci propose un service appelé Valuable, qui permet aux utilisateurs de Twitter de tokéniser leurs tweets, apposé d’un autographe. Le service fait également office de marketplace, pour acheter et vendre lesdits tweets.

Suite à l’engouement autour du tweet de Jack Dorsey, des centaines de nouvelles publications ont été tokenisées sur la plateforme.

Toute la sphère s’en donne à cœur joie. Nous retrouvons ainsi plusieurs gros noms de l’écosystème qui mettent en vente leurs tweets, comme Changpeng « CZ » Zhao, le fondateur de Binance, ou encore Vitalik Buterin, le créateur d’Ethereum.

Il reste maintenant à savoir si ces tweets tokenisés sauront garder leur valeur dans le temps ou s’ils ne sont qu’un phénomène de mode, comme bien d’autres dans la cryptosphère.

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EvidenZ & BCDT, vous n’avez pas les bases ? On reprend tout !

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Existant depuis 2018, le projet EvidenZ ne cesse d’attirer de nouveaux partenaires. Universités francophones, canadiennes, américaines ou même Binance, tous ont compris la puissance d’EvidenZ. Pourtant nombre d’entre nous se posent encore des questions quant au lien entre BCdiploma et Evidenz. Et d’ailleurs quid du Blockchain Certified Data Token (BCDT), leur token natif ?  Aujourd’hui nous allons revoir tout ça ensemble, afin que vous puissiez sereinement aborder ce projet novateur.

Une ICO pour résoudre un problème mondial  

Début 2018, à l’heure où les ICO se portaient encore relativement bien, une compagnie française se lance avec un objectif : lutter contre la fraude et l’usage de faux certificats. Si à première vue, ce sujet peut sembler de niche, sachez que près de 33 % des français qui répondent à une offre d’emploi, mentent ou falsifient leur diplôme ! Au niveau mondial, le marché du Background checking, représente aujourd’hui la coquette somme de 3 milliards de dollars ! Malheureusement pour tous ces usurpateurs, la blockchain de par son immutabilité permet de régler ce problème, mais encore faut-il qu’une entreprise s’en occupe ! C’est là qu’EvidenZ entre en jeu, avec son premier use case : l’application BCdiploma.

BCdiploma, blockchain, EvidenZ et BCDT, quel est le lien ?

Tout d’abord, il convient de dissocier le protocole blockchain EvidenZ derrière ce projet, de leur première application grand public BCdiploma. BCdiploma est à EvidenZ ce que Windows est à Microsoft, à savoir l’application clé en main pour répondre au problème de la falsification. Si l’application phare du projet  s’appelle certes BCdiploma, réduire l’entreprise au seul champ de diplôme infalsifiable serait une erreur. Microsoft n’est-il concentré que sur un seul secteur ? Eh bien non et il en est de même d’EvidenZ. S’il est possible de falsifier un document, quelle que soit sa nature, la solution EvidenZ ne sera jamais bien loin pour l’en empêcher. C’est clair ? Parfait ! Continuons ensemble notre métaphore en nous attaquant maintenant au rôle central de la blockchain. 

La blockchain Ethereum, sur laquelle se base à l’origine la solution EvidenZ représente tout simplement votre ordinateur portable ou votre mobile. Sans lui, aucune application ne fonctionnerait et vous ne seriez d’ailleurs pas en train de lire ces quelques lignes… S’il existe plusieurs marques d’appareils pour répondre aux besoins et à la vision de chaque utilisateur, engendrant même parfois des guerres idéologiques (Apple VS le reste du monde), pourquoi EvidenZ ne devrait-il fonctionner que sur une seule blockchain ? Ne souhaitant pas se limiter et se voulant véritablement utilisable par tous, EvidenZ fonctionne également sur la Binance Smart Chain de Binance, qui a récemment récompensé ses utilisateurs français par des diplômes et NFT haut en couleur.

 Avoir un appareil c’est bien, avoir un appareil qui marche, c’est mieux ! Mais que faut-il pour que ceux-ci puissent fonctionner ? Beaucoup de choses certes, mais accordons-nous sur l’électricité. Si cette énergie n’est que consommée lorsque votre appareil est allumé, il en va de même du BCDT, le token natif d’EvidenZ. Sans lui, aucun document ne pourrait être certifié et la falsification continuerait à battre son train. 

Cette métaphore trouve d’ailleurs son apogée dans la nature presque fossile du token. À la manière dont l’uranium est consommé chaque jour pour notre production électrique, diminuant petit à petit son supply et augmentant sa rareté, des BCDT sont quant à eux burn à chaque appel au smart contract d’EvidenZ. Rassurez-vous, ici nul besoin de gérer des déchets toxiques, mais juste d’apprécier la future croissance exponentielle d’un token utilitaire, d’une solution déjà existante, utilisée entre autres par Binance, Em lyon business school, l’Afnor, Alyra, Berkeley…et soutenue depuis ses débuts par Microsoft. Implanté sur 4 continents et 16 pays, la liste est assez longue, ainsi si vous êtes curieux, je vous invite à vous rendre directement sur l’annuaire des institutions onboardées dans le smart contract d’EvidenZ.

La prochaine fois que vous aurez un doute sur le lien entre ces éléments, rappelez-vous : la blockchain est mon mobile, sur lequel fonctionne le protocole EvidenZ, alimenté par des BCDT. Alors, était-ce vraiment si difficile ? 

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