Bitcoin : les Ordinals établissent un nouveau record d’inscriptions

Les Ordinals reviennent en force – Arrivées en janvier 2023, les Ordinals ont été à l’origine d’un regain d’engouement sur Bitcoin. En effet, ce protocole permet d’associer de la donnée à chaque satoshi. Ainsi, de nombreux utilisateurs ont commencé à lier des images à des satoshis, lançant une vague de NFT sur Bitcoin.

Les Ordinals en péril ?

Ordinals est un protocole qui permet de lier de la donnée à un satoshi, la mesure minimale du système monétaire de Bitcoin. Pour ce faire, il utilise un procédé appelé Inscription, qui vise à inscrire la donnée dans les métadonnées du satoshi.

Rapidement, ce nouveau protocole a permis de nouvelles applications sur Bitcoin. Dans un premier temps via les NFT. Puis, via la création de jetons sur Bitcoin, sous la forme des BRC-20.

Bien que lancée en janvier 2023, il aura fallu attendre le mois d’avril pour voir la tendance des Ordinals se répandre. Entre avril et août 2023, l’engouement est sans précédent pour les NFT sur Bitcoin, puis des BRC-20, les jetons sur Bitcoin.

Toutefois, à la mi-septembre, l’engouement retombe brutalement. Ainsi, presque du jour au lendemain, le nombre d’inscriptions Ordinals est passé de 200 000 par jour à 30 000.

Une nette diminution qui a pu laisser à croire que la tendance était définitivement passée et que les utilisateurs étaient partis sur de nouveaux horizons. Et pourtant, les Ordinals viennent de faire un retour en force.

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Les Ordinals refont la Une

Dans la première semaine de novembre, la plateforme d’échange Binance a entrepris de lister le jeton BRC-20 ORDI sur sa plateforme. Ni une ni deux, c’est l’explosion pour le jeton.

En l’espace d’une heure, le cours de l’ORDI explose de 54%, passant de 7$ à 11,5$. Bien que cet événement puisse sembler anodin, il aura été le déclencheur d’un regain d’intérêt concernant les Ordinals.

Effectivement, l’ajout à une plateforme telle que Binance ouvre ces jetons à des marchés bien plus liquides et massifs. De plus, la hausse importante du prix a rappelé à Bitcoin les chercheurs d’or 2.0.

Ainsi, après un mois de septembre et d’octobre au plus bas, les inscriptions Ordinals sont reparties à la hausse. Plus encore, ils battent de nouveaux records. En effet, le 12 novembre, le nombre d’inscriptions Ordinals quotidiennes a battu son record avec plus de 500 000 inscriptions.

Hausse des Inscriptions Ordinals depuis le début novembre – Source : Dune.

Évidemment, cela n’est pas sans répercussion sur le Bitcoin. En effet, le regain d’intérêt a engendré une hausse du nombre de transactions sur le réseau. Sans surprise, cela a engendré une congestion sur le réseau, entraînant une importante hausse des frais de transactions. Il faut débourser en moyenne entre 10 et 20$ par transaction. À titre de comparaison, les frais de transactions étaient de l’ordre de 2$ aux mois de septembre et octobre.

En parallèle, les Ordinals ouvrent la porte à bien d’autres applications. Ainsi, un développeur a récemment dévoilé BitVM, une solution qui permettrait de décupler les capacités calculatoires de Bitcoin. Celui-ci se base sur Ordinals pour publier des preuves de validités on-chain.

Ledger est le leader mondial du hardware wallet. Une très large gamme de produits adaptés à tous les usages, du simple amateur au plus professionnel. En cliquant sur ce lien, bénéficiez d’un bonus de 20$ en BTC pour un Nano S, 30$ pour un Nano X et 50$ pour un bundle des deux




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Ace Good : rencontre avec le CEO de la solution événementielle de la blockchain

Grégory Monfort, PDG de Ace Good, la solution artistique, culturelle et évènementielle sur la blockchain, a bien voulu nous accorder une interview. Issu du milieu du rap et du hip hop, il nous raconte son parcours et nous présente son projet.

La genèse d’Ace Good : du Théâtre à la Blockchain



L’art, la culture et l’événementiel. Trois domaines étroitement liés qui, à première vue, ne semblent pas trouver leur place sur la blockchain. Pourtant, la technologie qu’elle propose tend à prouver le contraire. Grégory Monfort est le PDG de Ace Good, une solution qui propose des produits et services dans ces trois domaines.

Issu du milieu du spectacle et de la musique, il nous raconte son parcours et son cheminement, des planches de la scène à la blockchain :

« Je suis artiste de formation. J’ai d’abord fait du théâtre À côté, j’étais rappeur. Je me suis mis dans la culture hip-hop en 2009 de manière professionnelle, et c’est là que j’ai commencé à organiser des concerts, des évènements, des émissions radio, et festivals, pendant plus de 10 ans. Je faisais de la mise en relation et je programmais les artistes. » déclare-t-il.

Tout comme d’autres avant lui, il se retrouve confronté à une question qui reste malheureusement souvent sans réponse : comment trouver des financements ?

Selon lui, la problématique majeure repose dans la centralisation des financements. En parallèle, ces derniers possèdent des critères parfois trop exclusifs du fait de leur nature :

« J’ai fini par comprendre que les financements étaient centralisés. Le ministère de la culture à des critères qui amènent à financer davantage l’opéra que le hip-hop. […] J’ai alors découvert la blockchain. J’ai aidé une entreprise à organiser une ICO et j’ai réalisé l’importance des tokens. Je me suis alors spécialisé dans un domaine que j’appelle les RTO (Royalties Token Offering). » explique Grégory Monfort.

Au cinéma comme dans la musique, les œuvres sont immatérielles. Dans le cadre d’une RTO, il est alors possible d’employer le modèle de l’avance sur recette. Dans les faits, une avance est faite avant la production d’une œuvre. En contrepartie, une partie des ventes de l’œuvre revient à celui qui a financé la production. Ainsi est né Ace Good.

Des débuts aussi encourageants que prometteurs

 

Ace Good est né dans la tête de Grégory Monfort en 2020. Cependant, il s’agit également de l’époque où l‘épidémie de Covid a commencé à faire rage.

« Je n’avais aucun intérêt à lancer une entreprise qui n’aurait pas marché, raconte le PDG, j’ai eu l’idée en 2020, mais j’ai fondé Ace Good en 2021. »

La blockchain s’est tout de suite imposée comme la meilleure idée pour répondre aux besoins de cette industrie si particulière, pour Grégory. Après avoir travaillé sur une ICO pendant quelque temps, il lui a semblé plutôt naturel d’utiliser la blockchain.

« Nous avons créé une plateforme qui s’appelle Indecrew où n’importe qui peut venir financer des projets en achetant des avances sur recette tokenisées. Il y a évidemment un contrat entre l’acheteur et l’émetteur du token. » explique-t-il.

Et c’est bien là où la blockchain s’avère être un outil très puissant. L’industrie musicale n’est pas de tout repose. Le chemin est parsemé d’embûches, et les requins sont bien souvent là où on les attend le moins. Un peu de sécurité et de transparence n’est donc pas de refus dans pareilles circonstances.

« Entre 2021 et 2023, énormément d’artistes ont vendu leur catalogue. Dr Dre, par exemple, a vendu le sien, soit tous ses droits. Sting a fait la même chose, ZZ top, et Justin Bieber aussi.[…] Nous proposons ce modèle là en Peer-to-Peer. Nous nous chargeons de la mise en contact avec les émetteurs de projet, sur une plateforme sécurisée avec des mesures KYC. Les paiements sont sécurisés, et la blockchain fait foi concernant la traçabilité des transactions. L’émetteur et les investisseurs peuvent travailler en toute confiance grâce à la transparence offerte par la blockchain. » précise Grégory.

Aujourd’hui, Ace Good jouit d’une croissance intéressante. L’année 2022 aura surtout été l’année de la sortie de la période Covid, et 2023 représente la véritable première année d’activité. Grégory Monfort s’attend à un chiffre d’affaires annuel de 100,000€ pour cette année, et compte bien multiplier ce chiffre par 10 l’année prochaine.

Ace Fund, Ace Good et l’avenir du projet

 

En termes de produit, Ace Good n’en possède pour l’heure qu’un seul, dont il est vraiment propriétaire : Ace Fund.

« Ace Good est une sorte d’agrégateur de solution blockchain pour le secteur art culture et évènement. Ace Fund est la plateforme de tokenisation, et d’avance sur recettes tokenisées. Il s’agit du seul produit dont nous sommes propriétaires. Comme nous travaillons majoritairement sur le secteur de l’événementiel, nous démarquons les festivals qui pourraient avoir besoin de financement, d’une avance de trésorerie ou qui veulent tokeniser son avance de billetterie sous forme de NFT. Nous pouvons proposer des solutions de fontaine à boisson cashless, basé sur la blockchain, par exemple. »

En parallèle, Ace Good tente coûte que coûte de rétablir un peu d’équilibre au sein de l’industrie musicale. Actuellement, un artiste doit faire environ 240,000 écoutes par mois sur Spotify afin de pouvoir générer la modique somme de 1,000€.

« 80% des artistes indépendants n’arrivent même pas à générer 1,000€ par an. Après calcul, chanter dans le métro s’avère plus rentable. » s’insurge Grégory Monfort.

Pour palier au problème, Ace Good proposera bientôt un on-boarding sur Artys, une plateforme qui permet d’attribuer 95% des revenus aux artistes avec 100% des flux monétaires inscrits sur la blockchain. Date prévue : mai – juin 2024.

Par ailleurs, Ace Good souhaite également travailler avec Allfeat, la blockchain réservée à 100% au milieu de la musique.

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98# – Bilal El Alamy présente Pyratz Labs et BBS, l’école Web 3 (podcast)

Deux fois par semaine Thibault Coussin vous partage à travers son podcast ses réflexions sur la technologie blockchain, le Web 3 et réalise des interviews d’acteurs de l’écosystème.

Dans cet épisode retrouvez une interview avec Bilal El Alamy qui est :

 Co-fondateur de la NFT Factory, un espace dédié aux NFTS en plein cœur de Paris
 Co-fondateur de Dogami, un jeu Web 3 interactif qui consiste à élever des chiens afin de gagner des épreuves et des cryptos.
 Co-fondateur de PyratzLabs, l’un des plus grands incubateurs Web 3 en Europe
 Co-fondateur de BBS, la blockchain business school, une école Web 3 qui va particulièrement nous intéresser aujourd’hui dans cet épisode.
 Co-fondateur de Securd Labs un protocole de finance décentralisée lancé cette année.

 

Lien vers l’épisode

 

Cet épisode en bref :

Petit rappel de son parcours
Présentation du jeu Web 3 Dogamí
Création de l’un des plus grands incubateurs en Europe PyratzLabs
Zoom particulier sur l’école Web 3, la Blockchain Business School
Détails sur son dernier projet en date, Securd Labs

 Liens de l’invité

BBS : https://www.bbschool.fr/
Pyratz Labs : https://www.pyratzlabs.com/
Dogami : https://dogami.com/
Securd Labs : https://www.securd.org/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/bilal-el-alamy/

 

Vous êtes porteur de projet ? N’hésitez pas à me contacter si vous voulez passer dans le podcast

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Est-il temps d’investir dans Memeinator alors que la prévente approche de sa 7e étape et que les prix augmentent ?

Memeinator vise à détruire les jetons de mème faibles et à dominer le secteur.

Le jeton a une immense valeur spéculative et des cas d’utilisation dans les jeux, le jalonnement et les NFT.

La prévente de Memeinator est attrayante car elle offre des retours à chaque étape.

Avec plus de 1,43 million $ sur les 1,5 million $ offerts lors de l’étape 6, la prévente de Memeinator (MMTR) est opérationnelle. La prévente se déroule en 29 étapes, chacune marquée par des augmentations de prix. Par exemple, alors que le prix est de 0,0133 $ à l’étape 6, la valeur du jeton sera de 0,014 $ à l’étape 7. Les investisseurs peuvent profiter de ces gains de prix en achetant le jeton sur le site Web du projet.

Qu’est-ce que Memeinator ?

Memeinator est un prochain projet de crypto-monnaie qui utilise l’IA pour devenir viral et puissant. L’objectif principal de Memeinator est de détruire les crypto-monnaies faibles et de les dominer. En bref, Memeinator vise à devenir un géant de la capitalisation boursière d’un milliard de dollars. L’objectif devrait générer un retour sur investissement important pour les investisseurs. Mais comment le projet atteint-il l’objectif ?

Grâce à leurs mouvements de prix et à leurs rendements robustes, les investissements en crypto-monnaie sont devenus populaires. Cependant, les nombreux jetons de mème ont constitué un investissement décevant. De nombreux projets se sont effondrés ou n’ont pas été à la hauteur du battage médiatique qu’ils avaient initialement généré.

Memeinator a pour mission de détruire ses pairs faibles à l’aide d’un système de ciblage de mèmes froid et impitoyable dirigé par l’IA. L’IA met à jour la « liste des tueurs » des mèmes, qui seront la cible de Memeinator. Grâce à ce mécanisme, Memeinator ne laissera que des projets de qualité capables de survivre dans le futur.

De plus, dans le but de gagner en audience et en popularité, Memeinator investira massivement dans le marketing de projet. Le marketing comprend des partenariats avec les meilleurs influenceurs et plateformes pour garantir la notoriété de Memeinator.

Pour pousser son ciblage de mème encore plus loin, Memeinator lancera un jeu à la fin de la prévente. Le jeu présente des concours passionnants de mèmes ennemis, écrasant, tirant et brûlant. Le cas d’utilisation renforce le rôle de Memeinator dans le démantèlement des mèmes ennemis. Le jeu est également un utilitaire supplémentaire pour garantir que Memeinator attire la demande et augmente la valeur.

Faut-il investir dans Memeinator ?

Memeinator pourrait être l’un des meilleurs jetons de mème dans lesquels investir. Premièrement, le projet ne correspond pas aux schémas de pump and dump habituels qui existent dans le secteur des mèmes. Il a une feuille de route claire, une communauté et une vraie proposition de valeur. La feuille de route comprend un plan pour la création de l’équipe Memeinator, le lancement de MMTR sur le marché et le marketing. Le projet présente également un plan de croissance et explique comment Memeinator parviendra à dominer le secteur des mèmes.

Deuxièmement, Memeinator résout un problème du monde réel. Essentiellement, nous devrions nous attendre à ce que les crypto-monnaies de mème continuent de croître grâce à la technologie de la blockchain. Avec la croissance vient le défi de localiser des pièces de mème de qualité. Ciblant les jetons de mème faibles, Memeinator aidera les investisseurs à prendre des décisions d’investissement judicieuses. En tant que tel, le jeton attirera la demande, favorisant ainsi la croissance durable de la valeur.

Peut-être que les investisseurs pourraient être enthousiasmés par l’application d’IA de Memeinator. En 2023, l’IA est devenue un mot à la mode grâce à son utilisation dans la modélisation prédictive, l’analyse des sentiments, etc. Memeinator tirera de la valeur des développements de l’IA. Par exemple, le projet utilise la technologie d’OpenAI et les API Twitter. À mesure que ces domaines d’application se renforceront, cela stimulera les projets associés tels que Memeinator.

Memeinator a également les yeux rivés sur d’autres domaines d’utilitaires de cryptographie. Ceux-ci incluent le jalonnement et les NFT, qui sont des moyens par lesquels les investisseurs génèrent des revenus passifs. Les cas d’utilisation débloquent la valeur de Memeinator grâce à une utilisation accrue du jeton.

Dans quelle mesure la prévente de Memeinator est-elle attractive ?

Memeinator offre un retour sur investissement significatif de 132 % tout au long de sa prévente en 29 étapes. Le prix du jeton augmente à chaque étape. Par conséquent, un investissement à un stade précoce permet aux investisseurs de recevoir davantage de jetons de valeur.

Le jeton offre également plus de valeur aux investisseurs cherchant à capitaliser sur les gains potentiels post-cotation. Les analystes ont prévu un gain potentiel de 10x plus pour les jetons une fois qu’il sera coté en bourse. Les acheteurs en prévente ont un avantage puisqu’ils détiennent déjà des jetons à prix réduit pour profiter du mouvement de prix initial.

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Keenest veut révolutionner l’investissement responsable grâce à la blockchain

La plateforme fondée par l’entrepreneur Jérémie Sicsic, permet d’investir dans des projets ayant un impact positif sur la planète et certifiés par la blockchain, à partir de 100 €.

Le problème des fonds “verts”



Investir son argent dans des projets verts revient à jouer au pile ou face. Dans la moitié des cas, les fonds labellisés ISR (investissement socialement responsable) financent des projets à énergies fossiles, comme l’a révélé le journal “Le Monde”. Le secteur est en plein essor : 2000 milliards d’euros sont investis chaque année dans les placements verts. Mais en pratique, s’y retrouver est bien souvent complexe, coûteux et opaque.

C’est pour répondre à ces problèmes que l’entrepreneur Jérémie Sicsic a fondé Keenest, qui veut dire “le plus enthousiaste” en anglais, une plateforme qui permet d’investir à partir de 100 € dans des projets certifiés comme ayant un impact positif sur la planète, et qui utilise la blockchain pour apporter de la transparence et de la liquidité dans le processus.

Des “preuves d’impact” certifiées par la blockchain



“Chaque année, il manque l’équivalent du PIB français, 3000 milliards d’euros, pour financer la décarbonation”, explique le serial-entrepreneur de 35 ans. “Je me suis dit que le plus gros impact que je pouvais avoir c’est en lançant une plateforme d’investissement dédiée à 100% aux Climate Techs, qui permettent de réduire les émissions de CO2 ou de les séquestrer.” L’objectif est de “démocratiser” l’investissement responsable aux particuliers.

Les projets sont sélectionnés en collaboration avec Team For The Planet, un comité de plus de 110 000 investisseurs qui a identifié plus de 2000 innovations. “Cela nous permet d’avoir un deal flow qualifié”. Keenest a noué un partenariat avec Solar Impulse, la fondation de l’aviateur Bertrand Piccard qui labellise des projets de décarbonation selon 300 critères. “Le critère économique est très important, mais on veut aussi que les projets puissent délivrer un impact aux investisseurs.”

Comment garantir que les fonds servent réellement à financer des projets à impact ? Les investisseurs reçoivent chaque année des “preuves d’impact” décarbonant, sous forme par exemple du nombre de tonnes de CO2 évitées ou “séquestrées”. “On a voulu que ces informations soient fiables et transparentes, d’où l’utilisation de la blockchain”, poursuit Jérémie Sicsic. Le registre étant public, vérifiable et auditable par tous, le risque de “green washing” est réduit à zéro.

“Il y a énormément de défiance sur le marché des crédits carbone, dont une bonne partie n’a aucune utilité. A 80% ils ne permettent pas réellement de séquestrer du CO2. Avec ces preuves d’impact, on remet de la confiance dans un secteur qui en fait cruellement défaut.”

“Casser les codes de la finance traditionnelle”



Dans sa structure aussi, Keenest innove. A l’inverse de la plupart des startups, créées sous la forme d’une société à but commercial, la plateforme s’est constituée en association. Une singularité assumée. “On veut casser les codes de la finance traditionnelle. C’est un choix que l’on a fait pour permettre à Keenest, demain, d’être gérée par ses investisseurs, d’être une organisation décentralisée.”

“J’ai été moi-même dirigeant d’entreprise, avec une dimension très pyramidale. J’ai toujours été intéressé par le concept d’entreprise libérée, et je trouve que la blockchain est une excellente manière de générer la décentralisation, un modèle plus vertueux.”

La plateforme permet aussi à ses investisseurs de prendre part à la DAO (organisation autonome décentralisée), grâce à un jeton de gouvernance, le $KEEN.

Dans les faits, Keenest prend des participations au capital des sociétés, puis tokenise ces parts en émettant des tokens, qu’elle met ensuite à disposition des investisseurs. La valeur du token est donc en quelque sorte liée à celle de la société. Le détenteur peut l’échanger à tout moment sur des places de marché NFT telles qu’OpenSea, sans attendre un évènement de liquidité comme c’est le cas avec les plateformes de crowdfunding traditionnelles. Un atout considérable qui rend l’actif liquide.

Keenest ambitionne de convertir au vert 100 000 investisseurs d’ici 5 ans, avec un objectif d’encours de 200 millions d’euros.

« Nous visons un million d’euros collectés d’ici la fin d’année 2023 auprès de 5000 investisseurs avec le financement de 2 projets, et 5 millions d’euros d’ici fin 2024 pour financer une vingtaine de Climate Techs.

Un premier projet lancé la semaine prochaine



Alors que la Présidente de l’Autorité des marchés financiers (AMF) s’interrogeait encore récemment sur l’utilité économique et sociale de l’écosystème crypto, Keenest veut relever le défi de valider sa première preuve de concept. La plateforme, qui ouvre son premier projet à la souscription la semaine prochaine (OpenClimat), utilise la blockchain Polygon, neutre en carbone depuis 2022.

“En l’espace de deux ans, la deuxième plus grande blockchain qu’est Ethereum a réduit son empreinte environnementale de 99,99%. J’aimerais bien voir les plus grandes banques faire pareil un jour…” En 2024, la plateforme envisage de passer de sept à une vingtaine de personnes pour passer à l’échelle.

D’autres projets sont également en préparation, comme la création d’un “indice Keenest” qui permettra d’investir à travers non pas un seul projet mais un ensemble de projets en un seul clic.

Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.

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Tutoriel Bitget Wallet (ex BitKeep) : le portefeuille crypto ultime ?

Au moment de choisir son wallet, l’utilisateur crypto se trouve souvent bien embarrassé par l’offre pléthorique proposée sur ce marché. Faut-il jeter votre dévolu sur un portefeuille hyper spécialisé qui ne sera utilisable que sur un seul réseau blockchain ? Un hardware ou encore un hot ? Vous l’avez compris, le choix s’avère cornélien et le « métalangage » qui colore l’industrie ajoute encore aux légitimes interrogations de tout néophyte qui se respecte. Pour vous aider à y voir plus clair, le Journal Du Coin publie régulièrement des guides destinés à informer nos lecteurs, en toute simplicité. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le « Bitget Wallet » qui, au-delà des opérations classiques, se positionne comme une véritable porte d’entrée pour l’univers du Web3 en proposant de nombreuses fonctionnalités réunies au sein d’une même application.

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Bitget.

À l’origine était BitKeep

Revenons quelques années en arrière. En 2018, c’est le début de l’aventure. À cette époque, BitKeep est encore un wallet ordinaire permettant simplement de stocker et de gérer des actifs numériques. Au fil du temps, l’entreprise va faire évoluer son produit et l’enrichir de capacités en lien avec le Web3.

Le credo est de rendre accessible au plus grand nombre l’univers blockchain et les cryptomonnaies. BitKeep se transforme peu à peu en une véritable plateforme tout-en-un, réunissant des fonctionnalités de swap, une marketplace de NFT, des dApps… Un dynamisme qui séduit les investisseurs

En mars 2023, la société annonce avoir réalisé une levée de fonds de 30 millions de dollars auprès de Bitget. Cet investissement permet à l’exchange de renforcer sa position et de devenir actionnaire majoritaire de BitKeep.

Et Bitget Wallet fut

S’ensuivra un rebranding donnant naissance au Bitget Wallet le 10 août 2023. Cependant, la mue va bien au-delà d’un simple changement de nom. En effet, le portefeuille, déjà bien étoffé, proposera désormais une intégration de services propres à Bitget tels que le Swap de la bourse. De plus, les utilisateurs bénéficieront du fonds de protection de l’exchange actuellement estimé à 350 millions de dollars.

Bitget Wallet ambitionne de devenir le portefeuille d’échange Web3 le plus convivial, permettant d’effectuer des transactions plus rapides et d’obtenir de meilleurs actifs numériques. Pour mener à bien sa mission, il aligne d’ores et déjà des arguments de poids. Regardez plutôt !

Intégration de plus de 90 mainnets ;

support de 250 000 actifs numériques ;

8 milliards de dollars en valeur totale de swap ;

12 millions d’utilisateurs répartis dans 168 pays.

Vous brûlez d’impatience de tester ce bijou ? Suivez le guide.

Installation de Bitget Wallet

Vous pouvez installer l’application sur votre mobile ou utiliser l’extension Chrome.
Pour ce faire, rendez-vous sur la page de téléchargement ou sur votre store favori App Store ou Google Play
Quel que soit votre choix, assurez-vous que le développeur est bien BitKeep Global Inc.

Vérifiez le créateur de l’application pour éviter les mauvaises surprises

Une fois passés les quelques messages de présentation, on rentre dans le vif du sujet, à savoir la création du portefeuille. Vous pouvez également importer la seed phrase ou la clé privée d’un wallet existant. Néanmoins, il est fortement déconseillé d’importer votre wallet hardware (Ledger, Trezor…). Votre coffre-fort deviendrait beaucoup plus vulnérable, car la clé serait alors stockée en ligne.

L’application vous permet de créer un portefeuille mnémonique classique ou un MPC. 

Vous cherchez une plateforme sûre, complète et régulée ?




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La technologie MPC ou Multi-Party Computation, en français, calculs multipartites, permet de créer un portefeuille sans seed phrase. Pour être tout à fait précis, plusieurs fragments de clés sont générés sur différents sites contrôlés par plusieurs parties. Cela apporte une facilité d’accès aux utilisateurs tout en garantissant un excellent niveau de sécurité. Nous avons choisi cette option.

Choisissez le type de portefeuille

1ʳᵉ étape : définissez votre code PIN à 6 chiffres.
2ᵉ étape : choisissez un mode d’identification (Apple, Google ou e-mail).
3ᵉ étape : saisissez le code de vérification envoyé sur votre e-mail.
4ᵉ étape : définissez un mot de passe de paiement à 8 chiffres afin de sécuriser les transactions.
5ᵉ étape : activez Face ID si votre téléphone offre cette option.
6ᵉ étape : génération et vérification des fragments de clés et sécurisation du portefeuille.

En réalité, le processus est plus rapide.

Vous voilà fin prêt pour explorer les possibilités de votre nouveau portefeuille.

Les fonctionnalités de base

Changer de mainnet

La réception et l’envoi des tokens se fait de façon assez intuitive. Nous n’aborderons pas cet aspect ici. En revanche, jetons un œil à la gestion des multiples mainnets.

Par défaut, huit réseaux sont déjà installés sur l’application. L’information se situe en haut à droite de l’écran. Il est très facile de basculer de l’un à l’autre en choisissant le réseau qui vous intéresse dans la liste. 

Vous remarquerez également que votre adresse principale change lorsque vous switchez de blockchain. Les frais de gas (ou de transaction) sont affichés juste à côté. C’est une aide précieuse pour effectuer un transfert quand les frais sont plus raisonnables.

Changez de mainnet facilement !

L’option « Modifier » quant à elle, permet de masquer les réseaux dont vous ne vous servez pas.

Ajouter un mainnet

Vous souhaitez une blockchain qui ne figure pas sur la liste ? Simple ! Nul besoin d’errer sur Google pour trouver les paramètres à renseigner en priant qu’ils soient exacts. Avec Bitget Wallet, tout se fait nativement au sein de l’application.

Il vous suffit de cliquer sur le bouton « Ajouter un mainnet » en bas de l’écran de gestion vu précédemment et d’utiliser la barre de recherche pour trouver le réseau dont vous avez besoin. Un petit effleurement du bout du doigt sur le signe + à droite et le tour est joué !

Ajoutez un réseau devient un jeu d’enfant !

Vous trouverez forcément votre bonheur dans la longue liste des réseaux proposés par l’application. Liste qui s’allonge régulièrement. Par exemple, le wallet web3 a récemment intégré la Chiliz Chain.

Échanger des cryptomonnaies sur Bitget Wallet

Le portefeuille embarque la solution Bitget Swap, ce qui garantit une liquidité abondante. En tant qu’agrégateur, Bitget va rechercher les meilleurs prix parmi des centaines de DEX. Cela permet d’offrir des conditions d’échanges les plus favorables aux utilisateurs. L’opération est assez simple.

Depuis l’écran d’accueil de l’application, touchez l’icône « Swap » située en bas.

La page qui s’affiche contient de nombreux renseignements comme l’évolution du prix des tokens. Sélectionnez celui qui vous intéresse pour accéder à des informations supplémentaires et afficher le graphique en chandeliers japonais.

Pour effectuer votre transaction, appuyez sur « Acheter » ou « Vendre » pour accéder à la page de négociation et entrez le montant que vous voulez échanger. Vous pouvez modifier le réseau et le type de jeton. 

Après avoir rempli les détails nécessaires, appuyez sur « Confirmer » et suivez les instructions qui s’affichent à l’écran pour vérifier et terminer votre transaction.

Les étapes de votre swap Source : Bitget

Sachez que vous pouvez accéder à l’interface de swap en touchant un de vos tokens sur l’écran d’accueil, puis sur le bouton « Swap ».

Vous cherchez une plateforme sûre, complète et régulée ?




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Si l’échange direct s’avère pratique, vous pouvez également fixer votre prix d’achat en appuyant sur l’onglet « Limit ». Cela permet de « programmer » votre transaction sans avoir à surveiller l’évolution du marché.

Le portail Web3 ultime

Bitget Wallet ouvre l’accès à plus de 20 000 applications décentralisées sur tous les réseaux supportés. Vous pourrez ainsi explorer les dApps de la DeFi, staker vos cryptomonnaies et tester les derniers jeux sur blockchain.

Si vous souhaitez parcourir la marketplace NFT, il faudra passer par la version Android du portefeuille ou utiliser l’extension pour Chrome. Apple a en effet contraint Bitget Wallet à retirer cette fonctionnalité. Une position difficilement compréhensible tant le service qu’offre le Bitget Wallet est intéressant à bien des égards.

Ainsi, en tant qu’agrégateur de NFT de premier plan, Bitget NFT Market les prend en charge sans restriction directement depuis les plateformes tierces. Une innovation qui permet d’acheter les NFT en utilisant n’importe quelle cryptomonnaie, ce qui améliore encore l’accessibilité globale et l’expérience de l’utilisateur. Actuellement, Bitget NFT Market prend en charge la gestion et l’échange de NFT sur plusieurs réseaux blockchains, notamment Ethereum, BNB Chain, Polygon, Klaytn, Arbitrum, Optimism, Heco et Ethereum Classic.

En quête de sécurité

Depuis que les équipes du portefeuille Web3 Bitkeep sont entrées en collaboration avec les ingénieurs de l’exchange Bitget, un effort particulier a été produit pour renforcer la sécurité des fonds. Il en résulte des améliorations tout à fait significatives : 

Les clés privées sont sécurisées par un algorithme de chiffrement original ;

Les smart contracts sont audités par les sociétés Certik et SlowMist ;

Le code de la fonctionnalité Swap est développé en open source ;

Les utilisateurs bénéficient du fonds de protection de Bitget.

Gageons que toutes ces mesures offriront un environnement serein pour stocker vos chères cryptomonnaies.

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141 – The Game

Il est sans doute peu commun de publier le compte-rendu d’un ouvrage paru en 2018 et traduit en 2019. Cela conduit évidemment à avouer qu’on ne l’avait pas vu passer, malgré les éloges de Libé. Comme je ne suis pas le plus mal informé du canton crypto, on peut suggérer que je ne suis pas le seul, ce qui légitime ma démarche et donne quelque utilité à ma publication. Ce qui la rend plus étrange encore, c’est que le livre ne traite pas de Bitcoin. Le lecteur a beau savoir que j’ai tendance à exhiber mes autres marottes sur la Voie du Bitcoin, il peut être tenté de passer son chemin. Qu’il n’en fasse rien !

Il me semble en effet que The Game (le titre reste en anglais dans toutes les traductions) répond plutôt bien à certaines questions auxquelles le très médiatisé ouvrage de Nastasia Hadjadji, No Crypto répondit plutôt mal 5 ans plus tard.

The Game c’est, on le comprend dès la couverture (du moins pour ceux qui y ont jadis joué) évidemment Space Invaders dont le design iconique a inspiré la couverture à la traduction française (chez Folio) et dont les caractéristiques et les promesses servent de fil conducteur à la réflexion d’Alessandro Baricco, philosophe et musicien de formation, journaliste, romancier et essayiste traduit dans de nombreuses langues.

Une citation de Stewart Brand (dont il sera question plus tard) se trouve mise en exergue : Beaucoup de gens croient pouvoir changer la nature des personnes, mais ils perdent leur temps. On ne change pas la nature des personnes. En revanche, on peut transformer les outils et les techniques qu’elles utilisent. C’est ainsi qu’on changera le monde .

Là où Hadjadji se fonde sur l’hypothèse (étayée croit-elle par quelques exemples arbitrairement privilégiés) d’un complot relativement récent de machiavéliques cypherpunks libertariens, férocement hostiles aux impôts et animés d’une idéologie à la Pinochet qu’ils voudraient refiler sournoisement à des crétins, Baricco, lui, aborde le changement paradigmatique du numérique sans se concentrer sur la monnaie ni sur la privacy. Et surtout il va y voir bien plus en amont. Ces deux différences rendent son analyse largement plus intéressante et stimulante que le brûlot anti-crypto qui a occupé les esprits un temps.

Baricco, ne parle pas, ou pas seulement, des geeks ou des cypherpunks. Il parle de nous tous, les humains, que nous soyons nés avec Arpanet, avec Internet, avec le Web ou avec Google, nous qui utilisons Wikipedia et Facebook, Youtube et Netflix, Twitter et Whatsapp et quelques autres encore, nous que nos aînés ont d’abord pris pour des barbares, nous les humains qui avons (tous) mutés, qui avons (tous) migrés et qui vivons aujourd’hui dans une révolution qui s’est installée dans la normalité et adoptons des usages qui, quelques décennies plus tôt nous auraient paru la preuve de la mauvais éducation des jeunes gens.

L’idée (presque universelle il y a quelques décennies) d’avoir été envahis a en effet été largement remplacée par le sentiment de vivre une humanité augmentée, d’avoir commencé de « coloniser des zones de nous-mêmes que nous n’avions jamais explorées ».

Je renvoie à la citation de Montaigne dont nous nous étions servis Adli et moi en première page du premier chapitre de l’Acéphale : « notre monde vient d’en découvrir un autre ». Baricco décrit ces humains nouveaux comme des conquistadors et il ne dissimule aucune des peurs que cette situation peut générer : métamorphose anthropologique sans contrôle, artificialité, superficialité.

Son historique impeccable et simple la numérisation du monde est imagé par l’établissement d’une posture, la nôtre, qui n’est plus Homme-Épée-Cheval mais Homme-Clavier-Écran. Là où il renverse la table c’est quand il dit « nous pensions que la révolution mentale est un effet de la révolution technologique ; or nous devrions comprendre que c’est le contraire qui est vrai ». C’est bel et bien un nouveau type d’intelligence qui a généré les ordinateurs et non le contraire.

Alors, quand il emploi lui aussi le mot matrice il ne désigne pas une volonté de primate désireux d’éviter l’impôt, mais « l’intelligence qui a donné le jour à la révolution numérique ». Et cette intelligence, il part d’un jeu pour en écrire le déploiement. Et ce jeu, c’est en historien qu’il l’inscrit dans une séquence qui saute aux yeux : baby-foot/flipper/space invaders.

J’ai un an de plus que l’auteur. Comme lui j’ai eu le privilège de m’exercer à ces trois jeux. Je vais même dire où, car il me semble frappant d’avoir des souvenirs aussi précis de choses que je vivais aussi légèrement : dans le salon d’un hôtel au bord d’un lac marocain durant mes vacances, dans un bistrot en face de Normale Sup après les cours, sur l’unique ordinateur du bureau que nous occupions à trois au premier étage de la Banque Paribas. Oui, un ordinateur pour trois, alors que le PC existait depuis 6 ans. La chose était plantée au centre du bureau où nul n’aurait songé à installer un baby-foot ou un flipper. J’ajoute que dans aucune de ces circonstances je n’ai joué avec des fascistes et que, pas plus malin que tant d’autres, je n’ai pas alors réfléchi sur le fait que l’écran, d’abord absent, puis simple tableau où compter les points gagnés, était devenu finalement le terrain de jeu lui-même.

La seule transgression dont j’ai eu conscience était de jouer sur mon lieu et durant mon temps de travail. J’ai vite compris que tout le monde le faisait, certains au moins à mi-temps, sans que cela ne saute aux yeux ou aux oreilles de ceux qui passaient dans le couloir, voire de leur vis-à-vis, parce que matériellement la posture de jeu et celle de travail (dans une banque, dans une bibliothèque, dans un bureau d’étude) était désormais exactement la même et que le nouveau « terrain de jeu » avait vocation à être le terrain tout court.

« Une certaine façon d’être au monde commence à se mettre en place (…) une idée différente de l’ordre et de l’emprise sur la réalité ». Un monde dont les entrepreneurs emblématique allaient être ceux « qui sautaient les étapes, préférant être en prise directe sur les choses » indifférant à l’immédiate conséquence la destruction des intermédiaires, des médiateurs et celle des élites. « Il n’y a ni haut ni bas dans le Web » disait Berners-Lee.

Sécession ? Baricco rappelle que rien de ce qui se pense aujourd’hui (un mouvement perpétuel se jouant des frontières) ne se peut comprendre sans le souvenir de l’horreur globale du monde des frontières et des grands principes du 20ème siècle. Oui, même de cela dont des politiques réactionnaires nous rebattent encore les oreilles, « de principes et de valeurs qui s’étaient révélés aussi sophistiqués que destructeurs ». Une civilisation très raffinée n’offrant qu’une fin tragique.

De cela, les conquistadors du monde numérique (plus proches en fait des pilgrim fathers si je peux corriger Baricco dans ses emprunts à l’histoire) ont pris la fuite : des principes, des valeurs et de « l’élite indestructible qui les promouvait ».

Ils auraient pu ensuite (comme cela se fit au temps des Lumières) attaquer l’ordre vétuste et l’ancien régime avec des idées. Ils l’ont fait en s’attaquant au fonctionnement des choses et en optant systématiquement pour ce qui shuntait le système et ses élites en permettant le plus de mouvement, la plus grande mobilité.

Alors bien sûr tout ce qu’écrit Baricco est loin de nous concerner, nous les bitcoineurs et nos cryptos ! Mais j’ai été ébloui par tant de phrases qui, pourtant, semblent écrites pour nous, voire par certains d’entre nous et que je reporte en les faisant ressortir.

A-t-on assez (et souvent sottement) reproché à Bitcoin de ne pas être tangible (en frottant son pouce et son index droits l’un sur l’autre, geste presque obscène). Quelle incompréhension !
C’est, nous dit Baricco (Folio, p. 107) « comme si l’instinct de ces premiers organismes était toujours de limiter le contact avec la réalité physique (…) comme s’ils avaient un besoin urgent de fondre leurs richesses en or léger, facile à cacher, facile à transporter, suffisamment souple pour s’adapter à n’importe quelle cachette, assez résistant pour supporter n’importe quelle explosion ».

Le Web ayant créé une « copie numérique du monde » en additionnant les mille petits gestes de chacun de nous, copie plus artificielle ou compressée diront les uns, plus smart et accessible diront les autres et finalement plus proche, par sa démarche non linéaire (les hyperliens) de notre façon naturelle de penser, cette copie numérique nous offre « une expérience relativement réelle, pour peu qu’elle ne le soit pas du tout ».

Et encore cette brillante formule ne marque-t-elle qu’une étape qui doit être dépassée car aux yeux d’une personne du nouveau millénaire, le smartphone (entre autres) n’est pas une médiation mais « une articulation de son être au monde » (leur troisième main, ai-je dit parfois en voyant mes jeunes amis).

Donc, là où Hadjadji dénonce avec une émotion que l’on veut croire sincère le refus de principe (via l’outil technologique) de la « délibération collective », Baricco montre une fuite loin d’une « civilisation en ruine ». Il me semble que celui qui chercherait dans l’actualité des traces de délibération collective risquerait de faire moins ample moisson que celui qui y collecterait les indices d’effondrement du système legit. Ce qui impliquerait qu’il y a eu, de la part des « pères de l’insurrection numérique » ce que Barocco nomme une fuite, plutôt que ce qu’Hadjadji dénonce comme un complot.

Cette évasion, Baricco ne l’attribue pas à un plan mais à « une sorte de boussole collective » indiquant la ligne de fuite et à une (contre) culture partagée, celle du Whole Earth Catalog (et oui, il a repris le thème de sa couverture…) dont les racines étaient bien antérieures à l’Internet ! L’auteur, Steward Brand, à 85 ans, n’est toujours pas facho. Il servit de référence à Steve Jobs, qui le confessa en 2005 dans son discours de Stanford. Brand avait prédit en 1974 l’ordinateur (et le pouvoir) personnels et il voyait alors depuis des années le code comme un geste anti-système.

Il y a quelques années, Jean-Jacques Quisquater avait fait visiter aux participants d’un Reas du Coin le Mundaneaum de Mons, reste d’un autre et grandiose projet (plus ancien encore) : celui du socialiste, pacifiste et mondialiste Paul Otlet (1868-1944) qui voulut lui-aussi construire une terre nouvelle, plus propre et plus sage, faite d’information librement partagée. Un  Google de papier .

Tout ce qui s’élabora dans les années 90s, bain culturel des cypherpunks, venait de loin, de très loin. Cela dépassait infiniment l’évitement de l’impôt (ce dernier soit-il délibéré en commun, comme dans le petit ouvrage de la bibliothèque rose fuchsia) et même d’échanger gratuitement de la musique compressée, comme un jeune homme de 19 ans le proposa dans l’avant dernière année du siècle dernier.

Une bonne part du vieux monde ricana de l’effondrement de la bulle dot.com et partit en guerre « à l’ancienne » après le 11 septembre. Mais le nouveau monde numérique poursuivit son déploiement, dont la naissance de Wikipedia fut tellement emblématique, à tant d’égards, suivi de la naissance de LinkedIn, premier réseau où les humains déposèrent des copies numériques d’eux-mêmes, suivie de celle du BlackBerry Quark qui rendit enfin la posture Homme-Clavier-Écran mobile et potentiellement soutenable 24/24. L’auteur déroule les Annales jusqu’en 2007, soit jusque à l’iPhone dont l’écran digéra même le clavier et que Steve Jobs présenta ‘’comme un jouet’’, non par simple packaging mais par ce qu’il avait été conceptuellement pensé comme un jeu video.

La monnaie qui naît le 3 janvier 2009 (date absente du livre) avait au berceau, je l’ai toujours dit, les caractéristiques d’une monnaie de jeu. Si Baricco n’en parle pas, il dit clairement que « le jeu vidéo a été une sorte de berceau pour de nombreux protagonistes de cette insurrection » numérique.

Une autre remarque de Baricco m’interpelle, au sujet des icônes. Mon professeur d’égyptologie (trente ans avant l’iPhone, s’il vous plait) nous disait que les hiéroglyphes allaient fleurir. Or « non sans ironie, ces icônes utilisaient l’image stylisée des outils qu’elles étaient en train de détruire : le combiné du téléphone, l’enveloppe des lettres ». Et soudain, alors que la pièce d’or Bitcoin m’a si souvent agacé, je me suis dit qu’elle pouvait être perçue comme ironique !

Baricco ne fait pas l’impasse sur la casse – que ce soit la destruction de (toutes) les élites ou le fait que « nous avons fini par accepter non seulement de nouvelles formes d’intelligence de masse, mais aussi d’anciennes formes de stupidité individuelle » – et ajoute (situant cela en 2007, pour mémoire) que « pendant un long moment, qui n’est peut-être pas encore terminé, il a fallu un regard froid et entraîné pour distinguer les prophètes des crétins ». J’aurais pu reprendre cela dans mon discours de Biarritz.

Il ne fait pas non plus l’impasse sur ce qui saute aux yeux à savoir les « montagnes de pognon » que certaines dot.com se sont mises à gagner : « tous ces profits étaient-ils le but de l’insurrection numérique » ? On ne peut pas dire que cela ne nous concerne pas. Et sa réponse est « oui et non » car il rappelle que le Web a été offert à l’humanité, que Wikipedia ne fait pas de profit et que Satoshi est resté petit-bourgeois. Bien sûr « le succès commercial vertigineux de certaines entreprises est devenu la traduction compréhensible par tous d’une prise de contrôle du centre de l’échiquier ». Voici qui nous change de la pyramide comme figure géométrique, sans nous rassurer car « il y a toujours un moment, où, lorsqu’elles l’emportent, les rebellions contre un système deviennent à leur tout système » – ce que j’ai dit à ma façon à Biarritz : tout attendre de l’hyper-bitcoinisation de l’économie est du même ordre que de reconstruire les villes à la campagne en espérant que l’air y sera meilleur !

Une chose que Baricco montre, c’est combien ce changement est intime : « s’il existe un deuxième monde, il est naturel que les gens s’y rendent (et) la personnalité ‘’authentique’’ des gens devient le résultat d’une somme de présences, dans le premier monde et dans le deuxième, qui réagissent ensemble telles des substances chimiques et fournissent une sorte ». A mettre en regard (en ringard) de la sempiternelle « vraie vie » dont les no-coineurs nous infligent l’épais truisme. Ce qu’il écrit de notre « humanité augmentée » (p. 226 et suiv.) me paraît très fin mais nous entraînerait trop loin.

Pour ce qu’il en est de la « matrice idéologique » on ne trouvera chez Baricco que des réflexions trop larges pour nous (le Game est universel, Bitcoin reste marginal) et fondées sur l’expérience italienne du Mouvement 5 étoiles, qui naît lui aussi en 2009 et qui malgré de bruyantes promesses a fini généralement considéré comme un attrape-tout vaguement centriste quoique populiste, non comme un mouvement de type alt-right américaine.

Certaines considérations pourraient en apparence être reliées de papier fuschia : « je remarque au moins deux points où l’insurrection numérique et le populisme peuvent se rencontrer, se reconnaître et vivre ensemble. L’un réside dans la haine viscérale des élites, l’autre dans un penchant instinctif vers l’égoïsme de masse ». Mais pour Baricco il y a convergence, pas engendrement. C’est une tendance, une chose qui arrive parfois, pas une fatalité. De même pour le passage de l’individualisme de masse à l’égoïsme de masse.

Le plus étonnant est que Baricco n’aborde pas Bitcoin dans les pages où, sur la fin, il décrit les paradoxes, les oppositions, les mouvements de résistance et même les outils de résistance qui se font jour contre le Game. C’était sans doute là sa place « logique » dans son exposé, aux mains de la seconde des forces d’opposition qu’il décrit (entre les vétérans du 20ème siècle et les perdants : les puristes du Game) et dont il laisse penser que les combats seront perdus. Il ne cite pas non plus Bitcoin et son indestructible vérité lorsqu’il traite de la pot-vérité. Qu’un esprit aussi averti l’ait (volontairement ou non) ignoré m’a paru troublant durant toute ma lecture.

Ce qu’il écrit de la révolution numérique s’applique fort bien cependant, avec un décalage dans le temps de la révolution crypto dont elle est, finalement, la vraie matrice.

« Il y a trente ans, seuls quelques hackers marginaux qui bricolaient dans la contre-culture californienne auraient pu imaginer une telle chose. Nous savons maintenant qu’ils ne déliraient pas. De façon incroyable, leur idée d’utiliser les ordinateurs pour briser les privilèges séculaires et redistribuer le pouvoir à tous les êtres humains avait quelque chose de sensé. Je jure que je n’aurais pas misé un dollar là-dessus. Et pourtant ».

J’en étais là de ma lecture, j’avais presque fini. Je me disais que Baricco n’avait (toujours en 2018) simplement pas « vu » Bitcoin. Ne venait-il pas d’avouer pas que de toute façon, initialement il avait ou aurait sans doute tout loupé ? Que celui qui a « vu » Bitcoin avant 2012 et l’a embrassé du premier coup lui jette la pierre orange.

Et puis soudain, en haut de la page 320, alors que je rêvassait quelque peu, je sursautai !

Apparition modeste, en réalité. L’auteur confesse qu’il aurait aussi bien pu écrire sur autre chose, que pour, comprendre les hommes de son temps, il n’aurait été  pas moins utile d’étudier le Prozac ou la Slow Food, la théologie du pape Jean-Paul II, les Simpson, Pulp Fiction, le programme Erasmus le règne des sneakers, la disparition de la salle à manger, l’avènement des sushis, Amnisty International, MTV, Dubaï, les bitcoins, le réchauffement climatique ou encore la carrière de Madona .

Malgré la dénégation initiale et l’humour détaché dont il use souvent, on sent bien que dans ce bazar de l’actualité, ce n’est pas une place centrale qu’il assigne à Bitcoin. Et encore, je me frotte les yeux, il écrit  les bitcoins . Mais avant d’éructer (on n’est pas sur X) je suis allé voir le texte italien original. La faute est du traducteur, que l’on n’accablera pas.

Un dernier mot sur Baricco : son Novecento, monologue théâtral publié en 1994, est devenu un audio-livre lu par l’auteur pour en faire un NFT sur la plateforme OpenSea, où il a été mis aux enchères en mars 2022.

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Galxe : rejoignez des communautés Web 3 en gagnant des récompenses

Vous voulez savoir quelles seront les prochaines tendances et dégoter des projets prometteurs ? Galxe est une plateforme qui peut vous aider ! Son approche « Learn To Earn » ou « Apprendre pour gagner » en français, permet aux projets et écosystèmes Web 3 qui se lancent de se faire connaître, et à ses utilisateurs de gagner diverses récompenses en effectuant différentes tâches. Dans cet article, nous vous présenterons cette plateforme en détails, afin que vous sachiez comment faire pour en tirer avantage et ne rien manquer des futures opportunités qu’elle offrira.

Temps de lecture estimé : 9 minutes

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Présentation générale de Galxe

Histoire et chiffres de la plateforme

L’entreprise est lancée en 2021 sous le nom de « Project Galaxy », avec l’idée de permettre aux projets Web 3 de créer des NFT servant à identifier les utilisateurs ayant réalisé certaines quêtes.

Ses fondateurs sont Harry Zhang (aussi cofondateur de Lino Network et de DLive.tv), diplômé en informatique de l’université de Berkeley, et Charles Wayn (aussi cofondateur de DLive.tv) un ancien de BitTorrent.

Le succès est rapidement au rendez-vous et Project Galaxy noue de nombreux partenariats. Il développe de plus en plus de fonctionnalités au fil du temps (voir paragraphe suivant) et attire de plus en plus d’utilisateurs.

En 2023, Project Galaxy est renommé Galxe, et lève 10 millions de dollars US de fonds auprès d’une vingtaine d’investisseurs dont Multicoin Capital, Dragonfly Capital, Coinbase Ventures ou encore Binance Smart Chain Growth Fund.

À l’heure actuelle, Galxe compte une centaine d’employés (dont une majorité de développeurs), plus 12 millions d’utilisateurs et a déjà collaboré avec plus de 3 300 partenaires à travers 36 000 campagnes. Et avec une moyenne d’environ 300 quêtes hebdomadaires, ces chiffres n’ont pas fini d’augmenter !

Si Galxe aide les projets et écosystèmes à créer une communauté, force est de constater qu’elle a avant tout su développer la sienne, avec 1,1 million d’abonnés sur X, près de 600 000 sur Discord et 65 000 sur Telegram.

Les services proposés par Galxe

Galxe se revendique comment étant un « réseau ouvert et collaboratif de données d’identification ». Il vise à aider les développeurs Web 3 à créer des communautés et à tirer parti des données d’identification disponibles. Galxe fait en quelque sorte de jonction entre les projets Web 3 et les utilisateurs. La plateforme permet aux premiers de se faire connaître par les seconds et vice versa.

Pour ce faire, les projets peuvent mettre en place des quêtes à réaliser en ligne, qui, après vérification, donnent accès à des récompenses pour ceux qui les ont réalisées. C’est en effet par le biais de la spéculation, qu’une très grande partie des utilisateurs Web 3 s’intéresse aux nouveautés (les campagnes qui fonctionnent le mieux sont souvent celles qui des projets qui n’ont pas encore de token).

Les récompenses peuvent être de différents types, notamment des cryptomonnaies, des NFT, des OAT, des rôles Discord, des points, des airdrops …

Les OAT (Online Achievement Tokens) sont des NFT typiques de Galxe qui symbolisent l’accomplissement de certaines missions. Ils présentent l’avantage d’être simple à créer pour les projets, et peu cher à minter pour les utilisateurs.

Depuis septembre 2023, Galxe est devenu Galxe 2.0 avec le lancement de son application mobile.

En plus des quêtes à réaliser, la plateforme propose à ses utilisateurs de créer l’équivalent d’un LinkedIn Web 3, le Galxe Score (voir plus loin).

Vous pouvez aussi créer l’équivalent votre carte d’identité Web 3 sous forme de NFT en passant un KYC : le Galxe Passport.

La plateforme a lancé son propre jeton en avril 2022 via un Lauchpool sur Binance, le GAL. Le token a plusieurs utilités et sert en particulier à voter sur l’évolution du protocole en cours de développement.

Galxe propose des missions sur plus de 20 blockchains et en intègre souvent de nouvelles. Pour apparaître sur la plateforme, un minimum de 10 à 15 dApps doit déjà y être déployé.

De nombreuses nouveautés devraient aussi voir le jour dans les mois qui viennent.

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Tour d’horizon de la plateforme

Pour avoir accès à toutes les fonctionnalités, vous devrez commencer par vous connecter à l’aide du bouton « login » situé en haut à droite.

Réfléchissez bien à l’adresse que vous utiliserez ainsi qu’aux comptes de réseau sociaux auxquels vous la relirez, car ces informations pourront être publiques et éventuellement reliées à votre identité réelle. Anticipez en pensant aux données que vous avez envie de partager, et à celles que vous souhaitez garder privées.

Les campagnes

Il s’agit de la page phare de la plateforme si vous cherchez de nouveaux projets ou que vous chassez les airdrops. Vous trouverez toutes les campagnes sous l’onglet « Explore » (1).

Liste des campagnes sur Galxe

Vous pouvez les classer par type de récompenses (2). Il est aussi possible de faire apparaître toute une série de filtres (3) pour trier les quêtes suivant de nombreux autres critères, vous permettant ainsi d’affiner facilement vos recherches.

Une fois que vous avez trouvé celle qui vous intéresse, cliquez dessus pour afficher le détail.

Détails d’une campagne sur Galxe

Sous un rapide descriptif du projet concerné (4), vous trouverez les missions à réaliser pour obtenir vos récompenses (5).

Une fois que vous aurez effectué les tâches demandées, cliquez sur le bouton « Actualiser » (6) pour mettre à jour leur statut. Une icône verte (7) apparaîtra pour montrer qu’elles ont bien été validées.

Lorsqu’elles auront toutes été validées, vous pourrez alors réclamer votre récompense (8).

Il arrive qu’il soit nécessaire d’attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour que certaines de vos actions soient bien prises en compte par la plateforme. Certains utilisateurs ont déjà manqué leurs récompenses à cause de ces délais. Essayez donc de réaliser les quêtes au moins quelques jours avant la date de fin annoncée pour plus de sécurité.

Spaces

Cet onglet (1) regroupe tous les projets et écosystèmes qui ont mis en place des quêtes sur la plateforme.

Onglet Spaces de Galxe

Vous pouvez suivre ceux qui vous intéressent pour être alertés en cas de nouvelle quête, ou consulter celles qui sont déjà disponibles en cliquant dessus.

Liste des campagnes liées à un projet sur Galxe

Galxe ID

Galxe ID est en quelque sorte votre identité Web 3. La plateforme traque votre activité on et off chain pour la construire. Les développeurs des projets Web 3 peuvent y accéder suivant leur besoin (avec la permission des utilisateurs).

En allant sur « Profile » vous verrez la liste de toutes les récompenses que vous avez déjà obtenues, classables par catégories (1).

Galxe Profile

Pour 5 USDT par an, vous aurez accès au Galxe Score, un NFT qui représente une sorte de CV Web 3. Sans être obligatoirement rattachée à votre identité réelle, Galxe vous attribue un score en fonction de 5 paramètres :

Votre expérience : Galxe retrace le « parcours » de votre adresse dans le Web 3.
Votre influence : la plateforme mesure votre impact sur les réseaux sociaux.
Votre expertise : elle dépend du nombre de campagnes auxquelles vous avez participé.
Les jetons que vous détenez : vos points augmentent si vous possédez certains tokens ou NFT.
Votre humanité : en fonction de votre activité on-chain et d’autres paramètres, Galxe estime les chances que votre adresse soit celle d’un bot ou d’un humain. De nombreux projets font en effet la chasse aux robots et aux multi-wallets pour n’avoir que des utilisateurs réels et uniques.

Galxe Score

Vous pourrez aussi minter votre Galxe Passport si vous acceptez de passer un KYC.

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Solutions et protocole

Ces 2 onglets s’adressent aux développeurs.

« Solution » permet au projet Web 3 de monter une campagne.

Galxe Protocol

« Protocole » présente Galxe Protocole, une infrastructure de données d’identité Web 3 en cours de développement qui devrait s’appuyer sur la technologie Zero Knowlegde Proof pour stocker, gérer et partager les informations.

Les plus curieux d’entre vous peuvent aller consulter le whitepaper du projet ici.

Pour conclure

Galxe est une plateforme qui n’a pas fini de faire parler d’elle. En plus d’offrir la possibilité aux projets de se faire connaître et aux utilisateurs de gagner des récompenses, elle est en passe de devenir un pilier de l’identité Web 3.

Si vous ne l’avez pas encore découverte, c’est peut-être le moment de vous lancer. Il y a fort à parier que, comme l’année dernière, Galxe lance une campagne promotionnelle avant les fêtes pour célébrer la fin d’année. Vous pourriez ainsi récolter quelques cadeaux avant l’heure !

Pour explorer le monde la DeFi et des cryptomonnaies, n’hésitez pas à consulter les autres articles de cette série. Vous trouverez de la documentation sur Nansen, De.fi et ChainlistDefillamaDune, Arkham IntelligenceGlassnodeToken TerminalTradingViewCoinGlassBubblemaps, Coingecko et GeckoTerminalAirdrops.ioLayer3.xyzCoinMarketCap, Staking RewardsVestlab et Crypto-fundraising.

 

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L’un des plus importants musées du monde possède désormais deux NFT dans sa collection permanente

Les NFT gagnent l’univers de l’art et s’immiscent même dans les collections des plus gros musées du monde. Le musée d’art moderne MoMA de New York vient d’ajouter deux NFT dans sa collection. Les deux NFT portent le nom de “Unsupervised – Machine Hallucinations” et de “3FACE”. MoMA veut encourager les artistes qui utilisent les…

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La ligue américaine de hockey lance sa plateforme de NFT “NHL Breakaway”

Dans un contexte où l’ensemble du marché crypto profite d’une tendance orientée à la hausse, le secteur des NFTs commence également à se rétablir progressivement. L’actualité récente est rythmée par la Ligue nationale de hockey qui vient d’annoncer la mise en place d’une nouvelle plateforme dédiée à la technologie NFT. Cette dernière sera désignée sous le nom de NHL Breakaway et sera consacrée à l’échange d’actifs numériques entre les différents acteurs du marché.

La ligue américaine de hockey lance sa plateforme de NFT “NHL Breakaway”



Avant de poursuivre, il apparait comme crucial de souligner que cette initiative intervient un peu plus de deux ans après que plusieurs autres ligues sportives majeures se soient ralliées à la tendance NFT. La plateforme NHL Breakaway a été présentée en collaboration avec Sweet, une structure qui offre la possibilité aux marques de créer des objets de collection NFT selon la norme Ethereum ERC-721 à la fois sur le réseau principal Ethereum (ETH) et sur la blockchain Polygon (MATIC). Toutefois, les termes exacts de l’accord entre la NHL et Sweet n’ont pas été communiqués auprès du grand public.

Jack Eichel makes great use of an open lane!

Kick off the season and your collection with an #NHLBreakaway Starter Pack: https://t.co/HvqxsJAZIH pic.twitter.com/bMM8OBdax2

— NHL Breakaway (@NHLBreakaway) November 14, 2023

 

La collection NHL Breakaway est générée sur la blockchain Polygon, cette dernière étant une solution de scaling réputée pour l’écosystème Ethereum. Par ailleurs, la plateforme NHL Breakaway a été inaugurée au début de l’année 2023 dans une version beta pour les premiers utilisateurs, avant d’être récemment ouverte pour le grand public. À ce propos, David Lehanski, le directeur adjoint pour le pôle innovation de NHL Breakaway a déclaré via un communiqué de presse :

« Notre volonté principale est de développer des objets de collection numériques conçus et personnalisés pour la NHL. L’ensemble de notre projet est focalisé sur le fait de créer un véritable lien avec les fans de hockey de la manière la plus authentique et la plus intéressante possible. »

Pour rappel, les NFTs en lien avec des ligues sportives ont connu un véritable emballement en 2021, au moment où la National Basketball Association s’est lancée dans la course avec NBA Top Shot et où la National Football League a annoncé un partenariat avec Dapper Labs. Il est aussi important de citer le cas de Sorare, une licorne française qui domine le secteur des NFTs sportifs depuis son lancement initial dans le courant 2019.

Source : Decrypt

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