Ponzi OneCoin : une autre complice de la Crypto Queen devant la justice

Responsable de la conformité d’un…Ponzi ! Irina Dilkinska se retrouve aujourd’hui devant la justice américaine, car elle était la responsable des affaires juridiques et de la conformité du projet OneCoin. Complice présumée de celle qu’on appelle la Crypto Queen, la Bulgare de 42 ans vient de plaider coupable devant le juge du district sud de New-York dans cette affaire tentaculaire où la principale intéressée fuit toujours les polices du monde.

Mais, en l’absence du cerveau de l’affaire, la justice poursuit tout de même ses investigations et s’occupe actuellement de tous ceux qui ont pu participer de près ou de loin à une des plus grosses arnaques crypto de l’histoire. On fait le point sur ce dossier hors norme.

Un responsable de OneCoin plaide coupable

À New-York, ce jeudi 9 novembre, le procureur des États-Unis pour le district sud de New York a annoncé qu’Irina Dilkinska venait de plaider coupable des faits qui lui sont reprochés et que le tribunal acceptait sa décision. L’accusé occupait à l’époque le poste de responsable des affaires juridiques et de la conformité, et c’est à ce titre que le tribunal fédéral de Manhattan l’accuse de « fraude électronique et de blanchiment d’argent en relation avec sa participation au système de fraude massive OneCoin ».

Damian Williams, le procureur en question, a tenu à souligner le côté baroque de la situation de l’accusée qui ose se présenter comme la responsable conformité d’un projet en tout point frauduleux :

« En tant que soi-disant responsable des affaires juridiques et de la conformité de OneCoin, Irina Dilkinska a finalement atteint l’objectif exactement opposé à celui de son poste. »

Damian Williams, procureur du tribunal du district sud de New-York – Source : justice.gov

Le magistrat a ensuite brièvement rappelé quel aurait été son rôle dans l’organisation, avant de lancer un avertissement aux autres complices toujours en cavale :

« Comme elle l’a maintenant admis, Irina Dilkinska a facilité le blanchiment de millions de dollars de bénéfices illicites générés par OneCoin grâce à son système de marketing multi-niveaux. Les procureurs dévoués de ce bureau et nos partenaires chargés de l’application des lois continueront de poursuivre cette affaire importante jusqu’à ce que tous les accusés soient traduits en justice. »

Damian Williams, procureur du tribunal du district sud de New-York – Source : justice.gov

Le FBI continue de rechercher Ruja Ignatova et propose 250 000 dollars pour toute information la concernant – Source : fbi.gov

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Le cerveau de l’opération toujours dans la nature, le FBI propose 250 000 dollars pour toute information

Et, justement, la principale accusée dans ce dossier, la légendaire Crypto Queen, court toujours. Du moins, elle échappe toujours à la justice, même s’il est impossible de savoir si elle est toujours vivante, en train de couler des jours heureux quelque part ou si elle est décédée comme certains l’affirment. Dans le doute, elle reste une des personnes les plus recherchées par la justice internationale et notamment par le FBI qui offre jusqu’à 250 000 dollars pour toute information à son sujet.

Cerveau présumé d’un Ponzi qui a détourné plus de 4 milliards de dollars, Ruja Ignatova a été vu pour la dernière fois en Grèce en 2017 et ce sont seulement quelques-uns de ses complices que la police a réussi à attraper. Karl Sebastian Greenwood, probablement cofondateur du système, a ainsi déjà été jugé et condamné à 20 ans de prison et à 300 millions de dollars d’amende après son arrestation en Thaïlande en 2018.

Le verdict définitif concernant Irina Dilkinska est attendu pour le 14 février 2024, elle risque cinq ans de prison pour complot en vue de commettre une fraude électronique et cinq ans de plus pour complot en vue de commettre un blanchiment d’argent. On lui reproche notamment d’avoir organisé un transfert de fond de 110 millions de dollars d’argent sale vers les Bahamas. Pour sa défense, la responsable juridique de OneCoin devra trouver un autre avocat que celui qui travaillait avant avec elle et qui se trouve actuellement derrière les barreaux.

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Crypto : Petale s’associe à Consensys pour booster les Real-World Assets (RWA)

L’écosystème des cryptomonnaies est rythmé par des tendances. Ainsi, tour à tour, ICO, DeFi ou NFT ont été au cœur de l’attention des investisseurs. Désormais, la tendance semble être aux Real-World Assets (RWA), des actifs du monde réel tokenisés sur la blockchain.

Petale et Vortex : le pari des Real-World Assets

Petale est une entreprise fondée en 2021, qui se décrit comme le premier fonds tokenisé au monde. Celle-ci propose plusieurs produits crypto. 

D’une part, le jeton XPTL, un stablecoin à rendement indexé sur un panier d’actifs internationaux. Ainsi, il s’agit d’un stablecoin qui offre des rendements sous forme d’intérêt ou dividendes, et qui est indexé sur divers actifs tels que des obligations américaines ou européennes.

D’autre part, Vortex une blockchain imaginée pour développer l’écosystème des Real-World Assets. En effet, les RWA ont de nombreuses contraintes à la fois réglementaires et techniques, nécessitant la création d’une blockchain dédiée. Pour rappel, les Real-World Assets sont des actifs tangibles, existants dans le monde physique, qui sont tokenisés sur la blockchain. Cela peut autant concerner des biens immobiliers que des actifs comme des bons du Trésor américain.

De plus, comme Petale s’adresse majoritairement à des clients institutionnels, sa blockchain Vortex est permissionnées. Il s’agit d’un modèle de blockchain dans lequel les participants doivent obtenir la permission pour accéder au réseau. Notamment via une authentification KYC.

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Petale s’associe à Consensys

Le 9 novembre, les équipes de Petale ont annoncé un partenariat de taille avec le géant Consensys.

Ce partenariat permet l’intégration de plusieurs produits développés par Consensys. D’une part, cela permettra une meilleure interopérabilité entre la blockchain Vortex et le réseau Infura.

Dans un second temps, Vortex pourra utiliser une couche d’exécution optimisée pour les transactions zkEVM, via Linea.

« Petale étudie l’intégration de Linea de ConsenSys, une solution zkEVM de niveau 2, afin d’améliorer le déploiement d’actifs réels tokenisés sur le réseau Ethereum, élargissant ainsi les capacités cross-chain de Petale. »

Enfin, cela donne lieu à une compatibilité des wallets MetaMask et MetaMask Institutional avec la blockchain Vortex et les actifs tokenisés de Petale.

Grâce à ce partenariat, Petale ambitionne d’intégrer plus largement les Real-World Assets à l’infrastructure d’Ethereum.

De son côté, Ethereum se porte pour le mieux. En effet, des rumeurs d’ETF signé par Blackrock ont entraîné le cours de l’ETH au-dessus des 2000 $. Toutefois, cela a également engendré une hausse importante des frais de transactions.

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Roblox : les tokens non fongibles (NFT) bientôt dans le célèbre jeu vidéo ?

David Baszucki, fondateur et PDG de Roblox, a exprimé son rêve d’incorporer des tokens non fongibles (NFT) sur la célèbre plateforme du jeu multijoueur. Cette vision pourrait offrir une interopérabilité accrue et une participation potentielle de grandes entreprises comme Nike. D’ailleurs, Roblox avait précédemment introduit une fonctionnalité similaire appelée « Limiteds », offrant des produits avec des caractéristiques semblables aux NFT.

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C’est confirmé ! BlackRock travaille sur un ETF Ethereum spot

Rumeur validée ! L’actualité de cette fin d’année crypto aura été fortement soutenue par les Exchange Traded Funds (ETF) spot en attente d’approbation. Une course au sein de laquelle des géants de la finance comme BlackRock viennent côtoyer des acteurs plus anciens comme Grayscale. Et, cela concerne pour le moment plus principalement une version au comptant appliquée à l’emblématique Bitcoin. Pourtant, des rumeurs laissaient entendre hier en fin de journée qu’un dossier d’ETF Ethereum spot aurait également été déposé par BlackRock. Explications…

BlackRock officialise son ETF Ethereum spot

L’attente devient pesante dans le dossier des ETF Bitcoin spot. Et, les prévisions se succèdent afin d’anticiper une approbation de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis qui peine à arriver. Mais, selon un analyste de Bloomberg, ce dossier pourrait trouver un dénouement favorable durant la semaine prochaine. Tic, tac…

Une procédure durant laquelle un effet BlackRock est venu secouer le marché crypto, il y a un peu plus de deux semaines. Cela suite à une mention de son iShares Bitcoin Trust (IBTC) sur le registre de la Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC). Mais, cette mention officielle n’avait aucune valeur d’approbation. Une fausse joie de courte durée qui aura tout de même permis au BTC de revenir se placer sur le niveau des 35 000 $.

BlackRock est au centre de la dynamique des ETF au comptant

Et, de toute évidence, l’histoire se répète actuellement. À la différence que cela concerne dans le cas présent un ETF spot appliqué à Ethereum. Avec comme étape franchie hier dans le cadre de cette procédure, le dépôt officiel d’un dossier 19b-4 effectué par le Nasdaq. Un projet au sein duquel le dépositaire officiel serait la société Coinbase Custody Trust Company.

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Nouvel effet BlackRock sur Ethereum

Une annonce dont la principale conséquence a été de faire exploser le cours de la cryptomonnaie ETH à la hausse. Un mouvement de +10 % sur les dernières 24 h qui lui permet de revenir se placer sur le niveau des 2100 $ environ. Avec cette interrogation dans tous les esprits : sera-t-elle aussi durable que pour le Bitcoin ?

La cryptomonnaie ETH enregistre une hausse de +10 % sur les dernières 24 h

Une dynamique qui permet également de valider un véritable – et durable ? – bottom sur la paire ETH/BTC. Avec la perspective optimiste de voir s’amorcer une tendance haussière soutenue sur la fin de cette année. Mais, attention toutefois à la possibilité d’une correction très probable suite à de fortes hausses de ce type.

BlackRock, le plus important gestionnaire d’actifs au monde, serait-il en train d’imposer son empreinte sur le marché des cryptomonnaies ? La question mérite d’être posée lorsque l’on voit les effets de la moindre de ses étapes franchies dans le dossier des ETF au comptant. Et, de toute évidence, l’arrivée d’Ethereum dans cette course s’annonce épique.

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Le président de la SEC fait allusion au retour de FTX, tandis que la prévente de Memeinator entre dans la phase 6

La SEC a suggéré la relance de FTX s’il respecte les règles.

Memeinator a attiré l’attention des investisseurs avec sa promesse de mème.

Memeinator offrira un retour sur investissement de 132 % lors de sa prévente.

La bourse controversée FTX, qui s’est effondrée à la fin de 2022, pourrait être sur le point de réapparaître. Le président de la SEC, Gary Gensler, a fait allusion à un éventuel redémarrage au milieu des luttes juridiques en cours. L’essentiel est l’optimisme que la renaissance apporte à un secteur en difficulté. Cela permet à des projets de qualité comme le prochain projet de mème Memeinator de prospérer. Mais quel est l’impact des dernières nouvelles de FTX sur les crypto-monnaies sur le paysage de l’investissement ?

Redémarrage de FTX et ce que cela signifie pour le secteur

Les commentaires de Gensler interviennent alors que plusieurs investisseurs déclarent leur intérêt pour l’achat de FTX. Dans une interview lors de la DC Fintech Week, Gensler a répondu concernant FTX. Si Tom ou quelqu’un d’autre voulait travailler dans ce domaine, je dirais : « Faites-le dans le respect de la loi ».

Les opinions du président de la SEC suggèrent une position douce à l’égard des actifs numériques et des échanges de crypto-monnaies. Les sociétés de cryptographie se sont récemment battues avec le régulateur depuis l’échange FTX. Coinbase et Binance font partie des sociétés qui se battent actuellement avec la SEC.

Gensler affirme que le secteur est jonché de fraudeurs, appelant à davantage de travail pour protéger les investisseurs. Le président de la SEC a indiqué que tant que FTX respecte la loi, il n’y a aucun obstacle à sa renaissance. L’ancien président du NYSE, Tom Farley, fait partie des investisseurs qui ont exprimé leur intérêt pour l’achat de FTX.

Le point de vue de Gensler reflète les réformes sectorielles en cours qui appellent à une réglementation et à un contrôle du marché des crypto-monnaies. L’inévitable emprise du marché pourrait éliminer l’incertitude du secteur et permettre à des projets de qualité de prospérer. Sans aucun doute, Memeinator capitalise sur ce changement pour se positionner pour dominer dans une nouvelle ère crypto.

Memeinator : le terminateur ultime de pièces de mème

Pensez aux échecs catastrophiques enregistrés dans le secteur des pièces de mème, comme la crypto-monnaie autrefois célèbre du jeu de calmar. Ces faux projets ont disparu avec des millions de dollars d’argent des investisseurs. Mais cela touche à sa fin, grâce à une nouvelle sensation crypto, Memeinator.

Forgé à partir d’une société futuriste de 2077, Memeinator comprend que tous les mèmes ne méritent pas l’attention. Memeinator dispose d’une technologie d’IA de pointe qui lui permet de nettoyer le secteur des mèmes. En tant que tel, Memeinator applique un système de ciblage de mèmes impitoyable qui identifie et écrase les mèmes frauduleux. Les mèmes non originaux, faibles, pathétiques et laids tomberont sous la hache de Memeinator.

Memeinator a également pour objectif de dominer et de devenir la crypto-monnaie de mème la plus populaire. L’objectif est d’atteindre une capitalisation boursière d’un milliard de dollars, en utilisant un marketing puissant assisté par l’IA. L’équipe investira dans une image de marque et un marketing puissants pour garantir que tout le monde parle de Memeinator. Cela inclut d’exploiter le pouvoir des influenceurs pour gagner du terrain en faveur du projet. De cette façon, le projet atteindra une énorme capitalisation boursière, générant des rendements élevés pour les investisseurs.

De plus, l’équipe a élaboré un portefeuille de produits passionnant pour permettre à Memeinator d’atteindre une valeur marchande élevée. Ceux-ci incluent un jeu, des NFT communautaires et une fonction de mise en faveur de rendements symboliques réguliers pour les investisseurs. Les opportunités illimitées font de Memeinator un projet de mème passionnant qui se bat pour une place de premier plan.

La prévente de Memeinator, est-elle attractive ?

Le rôle louable que joue Memeinator dans le secteur des mèmes est ce qui aurait pu attirer les investisseurs. Quelques semaines après le lancement de la prévente, les investisseurs ont acheté pour plus de 1,2 million $ de jetons. La prévente en est actuellement à l’étape 6. À la fin de sa prévente de 29 étapes, Memeinator sera prêt à être coté sur les bourses de niveau 1. Cela rend la prévente attrayante pour les investisseurs cherchant à capitaliser sur les gains post-cotation précoces.

Le retour sur investissement est également attractif pour les acheteurs en prévente Memeinator. Le jeton a rejoint l’étape 1 à 0,01 $ et est passé à 0,0133 $ à l’étape 6. La prévente se termine à 0,0485 $, ce qui représente un retour sur investissement de 132 % pour les premiers investisseurs. L’aspect passionnant est que les gains sont réalisés à chaque étape, ce qui le rend attrayant pour investir tôt.

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Les stablecoins sont-ils stables ? Non, répondent en chœur la BIS et Moody’s

Être ou ne pas être stable. Les stablecoins porteraient-ils si mal que ça leur nom d’usage ? Si on en croit le dernier rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI), la réponse est clairement oui. De son côté, Moody’s a même compté le nombre de fois où un stablecoin a perdu la parité avec l’actif auquel il est censé être indexé, et les résultats sont plutôt surprenants. Ces piliers de l’écosystème crypto attirent les investisseurs qui souhaitent profiter de la simplicité de la cryptomonnaie sans s’exposer à la volatilité légendaire du secteur ainsi que les inconditionnels des monnaies numériques qui les utilisent au quotidien pour éviter de repasser en devise dite Fiat (et éviter ainsi une déclaration fiscale contraignante).

Mais depuis le fameux depeg de l’UST et les sueurs froides du printemps autour du cours de l’USDC, on sait maintenant que ces monnaies numériques stables ne le sont pas toujours autant qu’on voudrait bien le croire. La parole est aux experts de la finance.

La banque des règlements internationaux pointe le manque de transparence et de crédibilité des stablecoins…

La Banque des règlements internationaux est une institution basée à Bâle qui assure la coopération entre les différentes banques centrales du monde. Depuis quelques années, celle qu’on surnomme la banque des banques centrales a décidé de s’atteler à la régulation des cryptomonnaies et elle publie régulièrement des études à ce propos. Plutôt favorable à la mise en place des monnaies numériques de banques centrales (MNBC), l’organisation présidée par le Français François Villeroy de Galhau alerte régulièrement sur Bitcoin et les autres cryptomonnaies et elle se demande aujourd’hui, dans sa dernière note de recherche, quand un réel stablecoin finira par arriver sur le marché.

Quand ces experts parlent d’un réel stablecoin, il faut comprendre à quoi ils font référence et voici pour cela un extrait du document :

« Pour que les stablecoins puissent être utilisées comme moyen d’échange, ils doivent pouvoir conserver leur valeur pendant toute une journée. Or, aucune de ces monnaies stables évaluées dans ce document n’a été en mesure de maintenir son cours de clôture à parité avec son ancrage. »

A. Kosse, M. Glowka, I. Mattei and T. Rice dans le rapport intitulé Will the real stablecoin please stand up? – Source : bis.org

Aucune variation de cours ne peut être selon eux acceptée pour prétendre au titre de stablecoin. Pour leur étude, les auteurs ont donc examiné, entre autres, les cours du Pax Gold, de l’USD Coin, de l’USDT Tether et leur conclusion est sans appel :

« Le manque de transparence sur la disponibilité des réserves et la qualité de ces dernières peut saper la confiance dans la crédibilité des stablecoins et remet en question leur capacité à maintenir leur ancrage. »

A. Kosse, M. Glowka, I. Mattei and T. Rice dans le rapport intitulé Will the real stablecoin please stand up? – Source : bis.org

Piliers de l’écosystème crypto, les stablecoins sont-ils autant stables qu’on le croit ?

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… qui ont d’ailleurs bien du mal à rester stable selon Moody’s

Pour illustrer ces fameux depeg, tournons-nous maintenant vers l’étude proposée par Moody’s, qui a lancé récemment un nouvel outil basé sur l’IA qui mesure et contrôle les différents prix de ces monnaies numériques surnommées stablecoins. Nommé Digital Asset Monitor, il suit la volatilité afin d’étudier les risques dans la finance décentralisée (DeFi). Et les premiers résultats sont tombés récemment :

« Depuis le début de l’année, il y a eu 609 depeg parmi les stablecoins à grande capitalisation adossées à des devises fiduciaires. »

Rapport de Moody’s sur le depeg des stablecoins importants du marché – Source : Moody’s Analytics

Yiannis Giokas, directeur principal de l’innovation produit chez Moody’s Analytics, justifie la mise en place d’un tel outil par sa volonté de rassurer les clients potentiels :

 « Nous avons vu le marché des pièces stables devenir une classe d’actifs de plusieurs milliards de dollars, représentant environ 10 % du marché de la crypto et la plupart des activités on chain. Cependant, compte tenu de la volatilité persistante de cette classe d’actifs, nous avons constaté une énorme demande de la part de nos clients pour un outil complet d’évaluation des risques de ces actifs. »

Yiannis Giokas, directeur principal de l’innovation produit chez Moody’s Analytics – Source : Moody’s Analytics

Moody’s ne sait donc pas encore s’il peut raisonnablement conseiller ce type de cryptoactif à ses clients et se laisse donc quelque temps pour analyser les résultats de son nouveau logiciel. Quoi qu’il en soit, le principe même de stablecoin continue de faire des émules puisqu’on a appris la semaine dernière que PayPal allait lancer le sien. Restera-t-il stable dans la durée ? L’avenir, mais surtout l’IA nous le dira !

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France : un régulateur souhaite que tous les smart contracts soient « certifiés UE »

Tuer le principe même de la décentralisation. Déjà cet été, les smart contracts des réseaux blockchains étaient menacés par la demande de l’Union européenne (UE) de mettre en place systématiquement des « kill switch » dans leur code. En gros, une porte dérobée permettant aux développeurs du smart contract de geler/annuler un échange lié à ce contrat intelligent. Dans une récente interview, c’est un représentant de la Banque de France (BdF) qui souhaite que les smart contracts soient modifiables pour se conformer à de futures normes de certification (obligatoires) de l’UE. Sinon ? Interdictions !

Les smart contracts devront-ils être modifiables pour être approuvés en UE ?

Les développeurs de la DeFi (finance décentralisée) vont-ils devoir réécrire la totalité de leurs smart contracts pour leur apporter un point de contrôle/centralisation ? C’est ce que semble sous-entendre une interview par DL News d’Olivier Fliche, directeur du pôle fintech et innovation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Cette dernière est une institution intégrée à la Banque de France.

Dans cet entretien, le cadre de l’ACPR semble remettre en cause l’immutabilité des réseaux blockchains. Car dans son idée, non seulement tous les nouveaux smart contracts devraient être d’abord certifiés conformes à des normes européennes (qui n’existent pas encore, soit dit en passant), mais pire, tous les contrats existants devraient être modifiés s’ils ne sont pas conformes.

« [Les smart contracts immuables des blockchains] ne sont pas gravés dans le marbre. Je ne vois pas pourquoi les smart contracts existants ne pourraient pas être soumis à un processus de certification. Et s’ils ne passent pas le test, ils pourraient aussi évoluer. (…) L’idée est d’obliger les intermédiaires en Europe à n’interagir qu’avec d’autres contrats certifiés-UE. »

Olivier Fliche, directeur de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution

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Des mises à jour impossibles, qui interdiraient l’usage de certains protocoles DeFi

Évidemment, cette proposition de dénaturer le principe même de la décentralisation des smart contracts de la DeFi a vivement fait réagir les défenseurs du secteur crypto. Notamment Mariana de la Roche Wills qui est membre de l’International Association for Trusted Blockchain Applications (INATBA) et du thinkBLOCKtank.

En plus de rappeler que certains protocoles DeFi ont des conceptions immuables, qui ne peuvent donc pas être mises à jour pour répondre à des normes de certification, cette idée de régulation remet en cause les fondements mêmes des blockchains décentralisées :

« Cela pourrait bouleverser dramatiquement le marché [crypto]. (…) Cela peut avoir des effets similaires à ceux d’une interdiction en termes pratiques [pour les smart contracts non certifiés-UE]. (…) Les écosystèmes cryptos pourraient être divisés entre les contrats certifiés conformes à l’UE et les autres. (…) Limiter l’interaction aux seuls smart contracts certifiés pourrait potentiellement avoir un impact sur la décentralisation, qui fait toute la réputation d’écosystèmes tels qu’Ethereum (ETH). »

Mariana de la Roche Wills, membre de l’INATBA et du thinkBLOCKtank

Heureusement, Olivier Fliche (le cadre de l’ACPR) reconnait lui-même qu’ils « ne pourront probablement pas interdire les smart contracts non certifiés ». Mais, est-ce qu’à la place, ils chercheront à criminaliser les utilisateurs des contrats intelligents non certifiés-UE ? En tout cas, un récent rapport de l’ACPR parlait « d’interdire les interactions pour tous les utilisateurs » avec ces contrats intelligents non approuvés, comme le rappelle DL News. Si les particuliers pourront peut-être passer à travers ces interdictions, les PSAN (Prestataire de services sur actifs numériques) seront certainement contraints de se conformer à ce bannissement.

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Bitcoin, rétrospective : la journée mémorable du 10 novembre 2021

Il y a deux ans jour pour jour, le 10 novembre 2021, le prix du bitcoin imprimait son record historique (all-time high) à 68 991 dollars. Le marché crypto était alors en pleine ébullition ! Les prédictions des analystes et des commentateurs financiers étaient plus folles les unes que les autres…

Retour sur une journée mémorable dans l’histoire de Bitcoin, et sur les déceptions qui s’ensuivirent.

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Bitcoin réalise son all-time high

Après un avoir réalisé un premier sommet à 64 787 dollars le mercredi 14 avril 2021, le prix du bitcoin corrigea de plus de 50 % dans les mois qui suivirent. Durant le début de l’été, son cours taquina à maintes reprises le support des 30 000 dollars.

Cette zone est aussi surnommée « zone Elon Musk» car elle correspond aux annonces de l’entrepreneur milliardaire en ce qui concerne notre cryptomonnaie favorite.

Il s’agit en effet d’un niveau de prix très important, qui se comporta alors comme un support solide. En effet, le 21 juillet 2021, le prix du BTC rebondit enfin pour amorcer son ascension vers son nouvel all-time high.

Le double top de Bitcoin en 2021 : deux ATH en quelques mois !

Les autres cryptomonnaies n’étaient pas en reste, et de nombreux altcoins virent leur capitalisation propulsée vers de nouveaux sommets. Les memecoins les plus improbables, comme le Shiba Inu, accompagnèrent Bitcoin dans sa lancée.

La folle performance du Shiba Inu, signe de l’irrationnalité du marché.

Ainsi, le 10 novembre 2021, la capitalisation totale du marché des cryptoactifs s’élevait à plus de 3 trillions de dollars… L’équivalent de la capitalisation boursière de l’entreprise Apple.

Le 10 novembre 2021 chez le Journal du Coin

Au sein de l’équipe du JdC, le 10 novembre fut une journée excitante. Certains étaient à Lisbonne à l’occasion du premier Solana Breakpoint, en train de regarder les cours s’affoler sous le soleil portugais. La rédaction devait trouver ce qu’il était intéressant de publier, à travers la multitude d’annonces plus enthousiastes les unes que les autres.

Le Journal du Coin le dernier jour du bull market…

Entre la hype du métavers, les annonces de partenariats divers entre le monde « normal » et l’industrie crypto, l’arrivée des infrastructures cross-chain… Difficile de faire un choix ! Ceux qui avaient une âme de trader discutaient fébrilement de cet ATH, et de l’éventualité de take profit… Il faut dire que voir le Dogecoin à 30 centimes était quelque peu inquiétant !

Dogecoin, un indicateur de top de marché ?

Les médias financiers traditionnels, n’en croyant pas leurs yeux, tentaient d’y trouver une explication logique. Les détracteurs de Bitcoin grinçaient des dents et, tels des oiseaux de malheur, piaillaient quant à l’explosion de la bulle.

Bitcoin et son ATH furtif, une correction prévisible ?

Avec le recul, cet all-time high était-il annonciateur d’une correction sévère, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire de Bitcoin ? Y avait-il des signes avant-coureurs d’un cycle baissier à venir ? Probablement.

Les analystes techniques qui tentaient de raison garder avaient certainement remarqué cette énorme divergence baissière sur le RSI en hebdomadaire :

La divergence baissière sur le RSI en hebdomadaire durait depuis plusieurs mois.

Cependant, les émotions noient souvent le plus aguerri des traders sur ce marché volatil et cruel ! Dès le 11 novembre, le prix du bitcoin commença à flancher.

Dès le 11 novembre, les couvertures du bulletin BTC passèrent au rouge !

S’ensuivirent alors des mois de plongée lente et douloureuse vers les abysses… Avant de marquer un bottom à 15 700 dollars environ.

Le 10 novembre 2021 est donc une date qui restera gravée dans les mémoires. Elle marque la fin d’un cycle, mais aussi un beau souvenir pour ceux qui ont vécu l’effervescence folle des deux années post-covid. La planche à billets aura alimenté le marché des cryptomonnaies et des actions technologiques. Les entreprises de l’industrie blockchain recrutaient à tout-va. De nombreux projets pouvaient attirer des millions de dollars, avec une simple page web joliment décorée.

Certains, tels Icare, se sont brûlés les ailes, bien avant d’atteindre la Lune. C’est le prix à payer pour qu’un marché libre mature, et pour trier le bon grain de l’ivraie !

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La DAO d’Arbitrum (ARB) vote une enveloppe de 24 millions de $

Arbitrum est la première solution de seconde couche d’Ethereum en termes de TVL. Après avoir distribué 40 millions de dollars dans son premier programme de subventions, Arbitrum envisage d’étendre ce programme à 26 projets supplémentaires.

Short-Term Incentive Program : Arbitrum distribue 40 millions de dollars

Le 31 août 2021, OffChains Labs a officiellement annoncé le lancement de son layer 2 Arbitrum. Depuis, le réseau a bien évolué, atteignant les 7 milliards de dollars de TVL.

Airdrop Arbitrum

Désormais, le protocole souhaite financer le développement de son écosystème DeFi. Pour cela, la DAO d’Arbitrum a finalisé à la mi-octobre sa première la première ronde de subvention de son Short-Term Incentive Program (STIP).

Au total, 49,6 millions d’ARB ont été distribués à 29 projets, totalisant l’équivalent de 40 millions de dollars.

Parmi les projets sélectionnés, nous retrouvons des géants d’Arbitrum tels que GMX, Camelot ou encore Lido Finance. GMX a notamment été le protocole profitant de la plus importante subvention, en recevant 12 millions de jetons ARB.

En pratique, il semblerait que les protocoles de trading perpétuels ont été les principaux bénéficiaires de cette ronde de financement. Ainsi, GMX, MUX Protocol, Vertex Protocol ou encore Perennial ont reçu 44% du total des subventions distribuées.

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24 millions de $ supplémentaires pour les retardataires

Malheureusement, cette première ronde n’aura pas permis de financer l’ensemble des protocoles ayant posé des candidatures au programme de subvention.

Ainsi, le 7 novembre, la DAO d’Arbitrum a proposé l’allocation d’une enveloppe supplémentaire de 24 millions de dollars pour son programme STIP.

Cette enveloppe vise à subventionner les protocoles qui avaient été approuvés, mais non financés.

« La proposition augmente le budget total de 21,4 millions d’ARB pour le porter à 71,4 millions d’ARB, tout en augmentant le nombre total de protocoles participants de 26, pour un total de 56 projets financés. »

Désormais, la proposition doit passer l’étape du temperature check qui permet de quérir l’avis communautaire. Si elle est validée, la proposition fera l’objet d’un Arbitrum Improvement Proposal en bonne et due forme, qui sera finalement voté on-chain par la communauté.

Une bonne nouvelle pour les protocoles Gain Network, Synapse ou encore Wormhole, qui pourraient profiter de rab de subvention.

Jusqu’à présent le vote semble bien parti, avec 93% des votants en faveur de la proposition. Toutefois, celle-ci n’a reçu que 8,9 millions d’ARB en participation. Par conséquent, l’arrivée d’une whale pourrait renverser la balance du vote. Les détenteurs de jetons ARB ont jusqu’au 14 novembre pour se prononcer.

En parallèle, Arbitrum envisage de mettre en place un système de staking, visant à récompenser les utilisateurs ayant bloqué leurs jetons ARB.

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Wallet Web 3 : la prochaine évolution des plateformes centralisées (CEX) ?

Wallets Web 3 en approche. Depuis l’effondrement de la plateforme FTX les exchanges crypto se cherchent une nouvelle identité, entre réglementation et attentes de leurs clients. Il faut dire que les instances de régulation mondiales s’accordent presque toutes pour imposer ce changement de cap. Mais comment concilier la décentralisation et l’auto-conservation des cryptomonnaies avec une dynamique de plateforme centralisée (CEX) approuvée ? La solution semble en partie se trouver dans le déploiement de portefeuilles crypto nouvelle génération. Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?

Binance lance un Wallet Web 3 auto-hébergé

La plateforme Binance navigue actuellement en eaux troubles. En effet, de nombreuses instances de régulation tentent de contenir son développement, parfois effectué sous les radars. Et le fait de jouer les prolongations dans le cadre du dernier bear market aura été une épreuve difficle, même pour ce leader des exchanges crypto.

Quoi qu’il en soit, la plateforme Binance poursuit son développement afin de devenir le partenaire privilégié d’une adoption du secteur des cryptomonnaies encore timide. Avec comme objectif affiché, une volonté « d’éliminer les barrières à l’entrée de cet écosystème ». Cela afin de permettre à ses utilisateurs de profiter de tout le potentiel offert par « ce paysage numérique transformateur ».

Binance annonce le lancement de son Wallet Web 3

Une stratégie récemment répétée dans le cadre d’un communiqué de presse au sujet de la mise en place d’un tout nouveau portefeuille crypto version Web 3. Ce dernier présenté comme la nouvelle passerelle sécurisée et auto-hébergée entre la finance centralisée (CeFi) et sa version décentralisée (DeFi).

« Binance est ravi d’annoncer le lancement du Binance Web3 Wallet, un portefeuille crypto sécurisé et auto-hébergé intégré à l’application Binance. Développée avec un engagement envers l’innovation, la sécurité et une expérience utilisateur transparente, cette passerelle conviviale sert de pont entre Exchange et Web3. »

Binance

Au programme, plus de 30 blockchains disponibles dont l’interopérabilité est assurée par « la puissance du Binance Bridge ». Avec une procédure de transfert présentée comme simplifiée entre l’exchange et ce portefeuille nouvelle génération. Et des clés privées protégées à l’aide d’une technologie de calcul multipartite (MPC) destinée à « créer trois « partages de clés » stockés séparément » afin d’éliminer le risque d’un point de défaillance unique.

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Bitget Wallet : le « portefeuille Web 3 ultime »

Mais la plateforme Binance n’est pas la seule à s’inscrire dans cette dynamique innovante. En effet, sa concurrente Bitget a également enclenchée une stratégie du portefeuille Web 3, depuis son arrivée en tant qu’actionnaire majoritaire au capital du wallet Bitkeep en mars dernier. Et il s’agit dans le cas présent du service Bitget Wallet.

« Le Bitget Wallet est le portefeuille multi-chaînes Web3 ultime, offrant une plateforme complète avec des fonctionnalités de portefeuille, Swap, NFT Market, DApp Browser et Launchpad. Notre mission est de créer un portefeuille crypto Web3 décentralisé de classe mondiale qui offre une expérience de trading sécurisée et pratique pour tous les utilisateurs crypto. »

Bitget

Bitget propose un Wallet Web 3 décentralisé

Un portefeuille qui permet d’interagir avec plus de 90 blockchains publiques. Et un service axé sur « les plus importants marchés DEX et NFT pour offrir aux utilisateurs les meilleurs opportunités de trading ». Le tout dans une version décentralisée qui permet une auto-conservation de ses cryptomonnaies sécurisée à l’aide d’un algorithme de cryptage DESM présenté comme unique.

Comme l’explique la plateforme Bitget, proposer un simple portefeuille crypto ne suffit plus. Et l’émergence de ces excroissances Web 3 associées aux exchanges centralisés pourrait bien changer le visage de cet écosystème. Une dynamique à laquelle l’emblématique portefeuille MetaMask va rapidement devoir s’adapter. Car de toute évidence la concurrence sera rude.

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