À 22 ans, il crée son propre jeu blockchain

Le Zebu Live de Londres réunis la pointe de l’écosystème web 3.0 et crypto, qui se réunissent pour parler régulation et adoption, sous couvert de conférences dont les salles sont remplies. Mais parmi tous ces vétérans un jeune homme se démarque avec son logo aux couleurs vives et une idée qui parait si simple, mais qui est pourtant très loin de l’être : créer un jeu blockchain avec une économie solide. Le créateur du jeu, Nico Rodriguez, a seulement 22 ans. Après avoir vu de multiple échec en matière de jeu web 3.0, Nico s’est lancé un défi : créer son propre jeu, avec une économie solide. Il nous raconte son parcours.

La vision audacieuse de Nico Rodriguez

CafeCosmos est bien plus qu’un simple jeu. C’est une expérience de gestion de café, entièrement basée sur la blockchain. Nico Rodriguez, à tout juste 22 ans, est le cerveau derrière le développement de CafeCosmos.io. Il nous explique que l’idée de créer un jeu dans l’univers du Web3 lui est venue alors qu’il explorait les méandres de l’ingénierie des tokens et de l’audit des systèmes économiques. Son objectif était clair :

« En fait, je voulais voir s’il était possible de construire un jeu en Web3 et je venais d’un milieu d’ingénierie économique : de l’audit des systèmes économiques, de la façon de construire des systèmes économiques qui peuvent durer… Ce qui est très important pour un jeu Web3. »

Mais le chemin n’a pas été facile. Dès le début, Nico a été confronté à des défis considérables :

« Quand j’ai lu comment faire, je me suis dit : « Oh, c’est extrêmement difficile. » Et puis, grâce à la recherche et à des années de travail, nous avons réussi. Nous en sommes presque à notre troisième année de construction, et nous avons été en mesure de développer un système qui n’existe nulle part ailleurs.  »

La Conception d’un Système Économique Durable

Il a vite réalisé à quel point il serait difficile de concevoir un système économique durable et d’éviter l’inflation excessive qui avait été le fléau de nombreux autres jeux blockchain :

« La première chose que j’ai remarquée lorsque, sur une serviette de table, j’ai créé mon premier modèle, c’est que ce n’était pas possible… Ce serait une inflation extrême. J’étais loin de me douter que c’était exactement ce que tous les autres jeux allaient faire plus tard dans l’année et qu’ils allaient complètement imploser. »

Toutefois, Nico et son équipe n’ont pas abandonné. Après des années de recherche et de développement, CafeCosmos est sur le point de voir le jour, avec des systèmes uniques et durables qui n’existent nulle part ailleurs.

Nico souligne l’importance de l’ingénierie responsable dans la création de CafeCosmos, mettant en avant la nécessité de concevoir des systèmes économiques robustes pour garantir une expérience de jeu enrichissante et équilibrée.

Plongez dans l’univers de CafeCosmos

CafeCosmos offre une expérience de jeu diversifiée et immersive, où chaque action compte. Les joueurs débutent en générant une certaine quantité de ressources, qu’ils peuvent ensuite investir dans la culture, le crafting, la création d’un espace et la préparation de nouvelles recettes. L’ensemble du processus est « similaire à l’univers de Minecraft » où l’on peut planter des arbres, tailler des roches, créer des objets, et bien plus encore :

« Vous générez des tokens de manière différente et vous pouvez générer un pourcentage qui va directement dans un pool. Je ne vais pas expliquer exactement comment cela fonctionne ici, mais ce que vous faites essentiellement, c’est que vous pouvez planter des arbres, couper des rochers, investir dans la recherche… »

L’une des caractéristiques les plus fascinantes de CafeCosmos est la possibilité de proposer des idées créatives et de participer à la construction d’un café prospère. Les joueurs peuvent cultiver, construire et cuisiner pour gagner une fraction des revenus générés par leur café. Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur document de présentation.

Le côté révolutionnaire de CafeCosmos

CafeCosmos n’est pas seulement un jeu, c’est une révolution. Nico Rodriguez, avec son amour pour la technologie et son désir de voir un monde plus décentralisé, nous explique comment il est passé d’un étudiant universitaire ennuyé à un développeur de jeux Web3 passionné :

« Depuis mon enfance, j’ai toujours été passionné par l’idée d’un pouvoir de masse imparable, et de réseaux interconnectés. Dès mon plus jeune âge, en piratant des logiciels, j’ai réussi à me débarrasser de toute contrainte d’argent, et ça m’a permis de développer mes compétences. »

Il pense que CafeCosmos est en train de changer la donne. Le jeu se déroule entièrement sur la blockchain, et tout est open source :

« Chaque joueur a la possibilité de créer son propre contenu et de participer à une expérience de jeu véritablement décentralisée. »

Nico souligne l’importance de la décentralisation, avec des rendus et d’autres aspects gérés à un niveau quantique.

Participez à l’aventure CafeCosmos

L’aventure CafeCosmos est sur le point de commencer. Avec une Alpha prévue avant la fin de l’année, il est temps de vous préparer à rejoindre la communauté dynamique et bienveillante de CafeCosmos. Vous pouvez participer en utilisant un portefeuille et en vous rendant sur le site Web de CafeCosmos.io.

Rejoignez Nico Rodriguez et l’équipe de CafeCosmos dans cette aventure passionnante où la créativité Web3 rencontre la passion pour le gaming. Une opportunité unique de posséder votre propre café virtuel, de collectionner des objets rares en NFT, et de participer à une communauté qui partage votre enthousiasme pour le monde décentralisé du Web3.

Entretien réalisé au Zebu Live London 2023.

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Coup dur pour les utilisateurs de Binance à Hong Kong : 450 000 $ dérobés

Alerte aux voleurs de cryptos. La plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance est déjà bien occupée à se défendre contre la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis. Mais cette fois, les problèmes viennent de Hong Kong. En effet, les utilisateurs locaux de Binance y sont victimes d’une vaste campagne de phishing (hameçonnage) et d’escroquerie selon les forces de police hongkongaise.

Une nouvelle arnaque au faux sms Binance à Hong Kong 

Le phishing, ou hameçonnage, est un véritable fléau au sein de la cryptosphère. Il part souvent d’un message tentant d’imiter un acteur légitime, pour faire cliquer sur un lien qui demandera des informations et/ou des actions de la victime qui permettra aux arnaqueurs de dérober ses biens.

Cette fois, c’est donc à Hong Kong que le crime a frappé. Les forces de police la région administrative spéciale chinoise ont publié ce 9 octobre 2023 le message d’alerte ci-dessous sur leur page Facebook intitulée CyberDefender.

« Récemment, des fraudeurs se faisant passer pour Binance ont envoyé un sms affirmant que les utilisateurs doivent cliquer sur le lien du message pour vérifier leur identité avant la date limite, sinon leur compte serait désactivé. Évidemment, cela permet en fait de voler leur compte et mot de passe, puis de siphonner les crypto-actifs depuis leur portefeuille. »

Extrait du communiqué d’alerte de la police de Hong Kong

Compte Facebook CyberDefenderHK (police de Hong Kong)

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11 clients détroussés de leurs précieuses cryptomonnaies

En tout, ce sont donc 11 cas qui ont été reportés aux forces de l’ordre locale au cours des deux dernières semaines. Le montant global des pertes pour les utilisateurs de Binance se chiffre à 3,5 millions de dollars de Hong Kong en actifs numériques. Soit environ 450 000 dollars.

On notera au passage que les policiers reprochent au passage à Binance de ne pas posséder une licence à Hong Kong. Et donc de présenter des « risques supplémentaires » pour les investisseurs particuliers en cryptomonnaies, selon leurs dires.

Il faut dire que, pour l’instant, seuls les exchanges HashKey et OSL ont trouvé grâce (et licence) auprès des autorités de régulation financière d’Hong Kong. Quelle que soit « l’urgence » prétendue d’un message semblant provenir d’une source connue, la première urgence est d’être méfiant et de prendre le temps de voir ce qui pourrait trahir un faux message de phishing (orthographe, adresse d’expédition étrange, erreurs dans le nom du site lié…).

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Inde : le leader mondial de l’adoption crypto veut un cadre réglementaire unifié

G20 et réglementation crypto. Tous les pays n’offrent pas le même cadre légal au secteur des cryptomonnaies. Pour être plus précis, de nombreux gouvernements – et acteurs de cet écosystème – se heurtent actuellement à un manque de clarté réglementaire afin de superviser cette économie numérique décentralisée. Une situation qui fait de l’Europe l’une des premières zones au monde à avoir validé son projet de loi MiCA. Un texte dont le principal mérite est de simplement proposer quelque chose de concret dans le domaine. Et un exercice auquel l’Inde semble vouloir s’atteler du haut de son siège à la présidence du G20.

Inde : présidence du G20 et réglementation crypto

La position occupée par l’Inde dans le secteur des cryptomonnaies mérite d’être soulignée. En effet, le dernier rapport de la structure Chainalysis au sujet de l’adoption de cette économie numérique place la population de ce pays à la tête de cette dynamique mondiale. C’est la raison probable pour laquelle elle semble bien décidée à clarifier les choses dans le domaine.

Dans le même temps, l’Inde occupe actuellement le fauteuil de la présidence du G20 depuis le 1er décembre 2022. Un mandat d’une année au cours de laquelle le sujet des actifs numériques aura été plusieurs fois abordé. Avec comme ambition globale affichée en août dernier par son Premier ministre, Narendra Modi, d’accompagner une démocratisation « unifiée » des cryptomonnaies.

Cette banque indienne noue un partenariat avec un exchange crypto.

Une stratégie apparemment soutenue par la ministre indienne des Finances, Nirmala Sitharaman. Cela lors d’une rencontre effectuée en préambule de la réunion du G20 programmée les 12 et 13 octobre à Marrakech. Un évènement regroupant les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des pays concernés. Avec comme principal ordre du jour : la réglementation du secteur des cryptomonnaies.

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Une réglementation crypto unifiée au niveau mondial ?

Le gouvernement indien semble bien décidé à construire une réglementation harmonisée de cette économie numérique au niveau mondial. Et la réunion de Marrakech devrait être destinée à clarifier une feuille de route afin d’entamer ce chantier colossale. Cela dans le but de garantir que les bases posées lors de la Déclaration de New Delhi soient bien respectées. En particulier une fois que sa présidence sera arrivée à terme.

« Nous continuons de surveiller de près les risques liés aux évolutions rapides de l’écosystème des crypto-actifs. Nous approuvons les recommandations de haut niveau du Conseil de stabilité financière (FSB) concernant la réglementation, la supervision et la surveillance des activités et des marchés de crypto-actifs ainsi que des accords mondiaux sur les stablecoins. Nous demandons au FSB et aux SSB de promouvoir la mise en œuvre efficace et opportune de ces recommandations de manière cohérente à l’échelle mondiale afin d’éviter les arbitrages réglementaires. »

Déclaration de New Delhi

Des efforts coordonnés également destinés à mettre en place un « paquet fiscal international ». Une volonté dont la version appliquée aux cryptomonnaies porte le nom de code CryptoAsset Reporting Framework (CARF). Son but : standardiser la déclaration des informations fiscales sur les transactions crypto en vue d’un échange automatisé. Une volonté dont les différentes juridictions concernées souhaitent un démarrage d’ici 2027.

Une clarification du cadre légal appliqué au secteur des cryptomonnaies qui semble donc prendre forme au niveau des acteurs du G20. Mais cette harmonisation souhaitée pourrait rapidement être remaniée par des acteurs du G7 bien souvent en désaccord sur le sujet dès que les pays émergents ne font plus partie de l’équation. Autant dire que ce dossier ambitieux porté par l’Inde a encore de belles années de débats animés devant lui…

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Les raisons pour lesquelles le prix d’Ethereum (ETH) est en baisse

Dans le contexte d’un marché crypto qui traverse actuellement une période orientée à la baisse, il apparait comme légitime de s’interroger sur les différentes raisons qui expliquent la chute brutale du prix de l’Ether (ETH). Au cours de cet article, nous allons analyser en détail les performances récentes de l’ETH en comparaison avec le reste du marché crypto.

Retour sur l’évolution du prix de l’Ether pour la période actuelle

Avec l’arrivée des ETF à terme sur Ethereum il y a un peu plus d’une semaine suite à l’autorisation de la SEC, la période s’annonçait globalement positive pour le prix de l’ETH. Néanmoins, la situation présente apparait comme très différente de ce qui était précédemment envisagée en raison d’une crise multifactorielle. Dans un premier temps, il convient de mentionner que le prix du second actif numérique le plus important de l’écosystème crypto en termes de capitalisation boursière a enregistré une chute notable de 4,22 % sur la période hebdomadaire.

En conséquence, le cours de l’Ether a récemment chuté jusqu’à atteindre le point bas de 1 585,36 dollars, ce qui correspond à une baisse de 0,509 % dans les dernières 24 heures. Par ailleurs, on observe que le volume de trading de l’ETH gravite désormais aux alentours de 6,28 milliards de dollars sur la période journalière, ce qui implique une augmentation considérable de 45,32 % par rapport aux chiffres de la veille.

Graphique sur la période hebdomadaire pour Ethereum (ETH) — Source : LunarCrush

En analysant la progression de l’ETH à une échelle temporelle un peu plus étendue, il est possible de constater que le prochain niveau de support se situe au moment de la rédaction de cet article à 1 538,38 dollars. Ce point de contrôle ayant précédemment été atteint à la date du mardi 12 septembre. Le phénomène décrit dans les paragraphes précédents souligne la gravité de la situation actuelle et laisse supposer que le prix de l’Ether va continuer à subir une dynamique négative à un horizon court voire moyen terme.

Quelles sont les raisons qui expliquent ce mouvement orienté à la baisse ?

L’ensemble de la communauté crypto et des investisseurs positionnés sur le secteur Web3 font face à une vague d’inquiétude au sujet d’Ethereum. Ce climat de peur est principalement lié à certaines révélations en provenance d’Arkham Intelligence, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données blockchain. Cette dernière a indiqué qu’un portefeuille crypto en lien avec Vitalik Buterin, le cofondateur de la blockchain Ethereum, a envoyé 3 999 ETH en direction de plusieurs plateformes d’échange importantes de l’écosystème au cours des cinq dernières semaines.

BREAKING: Vitalik Buterin just SOLD a whopping 1,700 $ETH for $2.7 million

And guess what? He’s gone stable, converting it all into $USDC pic.twitter.com/z6nf1ncTre

— Keyur Rohit (@CryptoKingKeyur) October 9, 2023

À noter que ce transfert de fonds correspond à un montant relativement conséquent, avec un total d’environ 6,4 millions de dollars. Cet événement a soulevé de nombreuses interrogations de la part des traders, notamment en raison de l’ampleur de la vente et d’un lien potentiel avec le fort ralentissement du marché des NFTs.

Sur la base des dernières données disponibles, la transaction la plus récente associée à Vitalik Buterin date du samedi 7 octobre et aurait été effectuée sur la plateforme Bitstamp contre de la monnaie fiduciaire. De son côté, la Fondation Ethereum a elle aussi récemment procédé à une vente massive, avec un transfert de 1 700 ETH vers des stablecoins pour une valeur totale de 2,74 millions de dollars. Ce mouvement datant du lundi 9 octobre et ayant été réalisé sur la plateforme décentralisée Uniswap.

D’autres altcoins avec un fort potentiel de croissance à considérer

Même si Ethereum va probablement se relever dans un avenir plus ou moins proche, l’évolution du prix de l’ETH à un horizon court terme s’annonce globalement assez maussade. Pour cette raison, les investisseurs avisés n’hésiteront pas à s’intéresser à de nouveaux projets disposant d’un potentiel de croissance particulièrement important sur la période actuelle. C’est notamment le cas d’yPredict, une nouvelle plateforme qui se focalise sur la thématique de l’intelligence artificielle (IA) et de la création de contenu à grande échelle.

Unleash the Power of AI with $YPRED!

Dive into the world of AI and trading advantages like never before. Hold $YPRED tokens to secure privileged access!

Discover the yPredict ecosystem, offering discounted access to data repositories, prediction platforms,… pic.twitter.com/k3sogrbDzr

— yPredict.ai (@yPredict_ai) October 3, 2023

L’objectif principal de la plateforme yPredict (YPRED) est de fournir à sa base d’utilisateurs une large gamme d’outils d’analyse, ces derniers permettant aux traders de prendre les meilleures décisions possibles vis à vis de leurs différents investissements. L’ensemble des fonctionnalités proposées par le projet sont basées sur la puissance de l’intelligence artificielle et permettent d’avoir accès en temps réel à divers rapport concernant l’état de santé des marchés. À noter que le prix unitaire du jeton YPRED est actuellement fixé à 0,1 dollar.

Si vous êtes intéressés par le projet yPredict, n’hésitez pas à consulter le site officiel du projet dès maintenant. Vous pouvez également rejoindre la communauté sur Twitter et Telegram.

Cliquez ici pour participer à la prévente du projet yPredict

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Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.

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BitVM : la prochaine grande révolution de Bitcoin

Une révolution pour BitcoinBitcoin est un protocole dit ossifié. Une propriété qui priorise la sécurité au détriment de l’évolutivité. Ainsi, les innovations y sont bien moins fréquentes que sur d’autres réseaux plus flexibles. Néanmoins, cela pourrait changer avec l’apparition de BitVM.

BitVM : Calculer n’importe quoi avec Bitcoin

Le 14 novembre 2021, le réseau Bitcoin a connu une évolution de taille avec le déploiement de Taproot, via un soft fork.

Sans entrer dans le détail, Taproot introduit une amélioration de la programmabilité de Bitcoin. Cela se fait via l’introduction d’arbres syntaxiques abstraits merkélisés (MAST).

Cette évolution a notamment donné naissance à Ordinals qui ont permis la création de NFT sur Bitcoin, puis celle des jetons BRC-20 sorte d’altcoins sur Bitcoin.

Cependant, le 9 octobre, une nouvelle innovation majeure a été dévoilée au grand public. Ainsi, Robin Linus a présenté le whitepaper de BitVM, sobrement intitulé “Calculer n’importe quoi avec Bitcoin”.

Rapidement, la communauté s’est embrasée à la lecture du whitepaper. Certains internautes, tels que Super_Testnet ont été jusqu’à qualifier BitVM comme étant « la découverte la plus passionnante de l’histoire du script bitcoin. »

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BitVM : qu’est-ce que c’est ? 

BitVM est un paradigme de calcul permettant d’exprimer des contrats Bitcoin Turing-complets. Il a l’importante particularité de ne nécessiter aucune modification des règles de consensus du réseau. Par conséquent, il peut être implémenté sans avoir besoin d’effectuer de fork sur Bitcoin.

En effet, Bitcoin a été conçu avec un langage script intentionnellement limité. Cela permet notamment de prioriser la sécurité. Cependant, cela empêche le réseau de réaliser des calculs complexes, comme ça peut être le cas sur Ethereum.

Mais alors qu’est-ce que cela a de si novateur ? Et bien, BitVM va permettre d’utiliser Bitcoin pour réaliser n’importe quel calcul sur Bitcoin. Enfin, pas tout à fait “sur Bitcoin”.

En effet, plutôt que d’exécuter les calculs sur Bitcoin, ces derniers sont simplement vérifiés hors-chaine. En pratique, cela fonctionne de manière similaire aux optimistic rollups déployés sur Ethereum.

Ainsi, plutôt que d’exécuter les calculs directement sur le réseau (ce qui ne serait pas possible), BitVM permet de vérifier des calculs complexes off-chain, sans avoir à les exécuter sur Bitcoin.

Vérification de la validité

Pour assurer la validité des calculs, un prouveur va soumettre une affirmation de validité sur les calculs à réaliser. Cette preuve est publiée on-chain et dispose d’une période durant laquelle elle peut être contestée. Si celle-ci s’avère invalide et est contestée par un autre utilisateur du réseau, une preuve de fraude est produite et l’affirmation est invalidée.

En permettant une programmation plus avancée tout en conservant les propriétés de sécurité de Bitcoin, BitVM pourrait ouvrir la voie à de nouvelles applications sécurisées et fiables. Par exemple, la création de rollups sur Bitcoin. Ainsi, Bitcoin ferait office de layer de sécurité sur lequel pourrait se baser un rollup.

Évidemment, BitVM n’est pas la première solution à explorer la création de rollups sur Bitcoin. En mars dernier, Rollkit a dévoilé une solution de rollups qui pourraient être applicables à Bitcoin.

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La Chine cherche des développeurs pour créer une plateforme NFT

Des NFT made in China. La Chine… Ce pays qui aimait tant il y a quelques années de cela déclencher des mouvements artificiels sur le marché crypto à l’aide de déclarations alarmistes. Celui-là même qui chassa les mineurs de BTC en 2021 alors qu’il hébergeait (bien) plus de 50% de la capacité mondiale de minage du Bitcoin. Un territoire définitivement en avance sur le développement d’une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) avec son yuan numérique aux ambitions dollaricides. Et contre toute attente, une destination devenue depuis quelque temps le terrain privilégié pour l’émergence des jetons non fongibles avec la création annoncée d’une plateforme NFT officielle.

La Chine déteste Bitcoin, mais adore les NFT

L’incursion du gouvernement chinois – actuellement au bord du gouffre – dans le domaine des cryptomonnaies et de la blockchain pose de nombreuses questions. En premier lieu sur la fiabilité de ses annonces officielles, bien souvent annulées quelque temps plus tard suite à un changement de cap répressif. Mais également, car ce pays est tout sauf un exemple à suivre dans le domaine du respect de la vie privée, cette base cryptographique essentielle sur laquelle tout cet écosystème est censé reposer.

La Chine n’aime pas le Bitcoin, mais apprécie de plus en plus les NFT

Un grand écart idéologique dont ne semble pas s’embarrasser le gouvernement chinois. Il suffit en effet de constater comment son intérêt grandissant pour le métavers est envisagé avec une option nauséabonde de crédit social intégré par ses soins. Mais une autre fonctionnalité crypto attire également son attention depuis quelque temps…

Car de toute évidence, le gouvernement chinois s’intéresse aux NFT. En premier lieu pour leur capacité à fournir des documents légaux sous une forme numérique fiable. Mais un autre projet semble enfin destiné à sortir de ses cartons. Une plateforme officielle dédiée aux NFT en capacité « de télécharger, d’afficher et de gérer des collections numériques et de prendre en charge les formulaires multimédias et plusieurs types de collections ».

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Une plateforme NFT chinoise dans 3 mois ?

L’information émane du média anglophone China Daily associé au département de communication du Parti communiste chinois. Cela au sujet d’un appel d’offre officiel à destination d’une « entreprise chinoise ou étrangère ». Le tout inscrit dans un cadre plus large dédié à la mise en place d’un métavers national pour le moment principalement centré sur la ville de Pékin.

Une entité en capacité de construire une plateforme dédiée au « développement créatif et à la promotion de collections numériques NFT nationales et étrangères ». Avec la promesse d’une relation ouverte avec d’autres acteurs du secteur comme Opensea et LooksRare. Le tout dans un délai de 3 mois à compter de la signature du contrat de projet. Budget annoncé :  2,813 millions de yuans (390 000 $).

Le gouvernement chinois lance un appel d’offre pour créer une plateforme NFT

« Le projet de recherche et développement de produits commerciaux metaverses de China Daily comprend quatre aspects : la construction de la plateforme centrale d’émission de données quotidiennes, le développement créatif et la promotion des collections numériques NFT nationales et étrangères, le développement créatif et la promotion des œuvres AR/VR et la construction créative et la promotion de l’espace métavers. »

Les entreprises et les développeurs intéressés ont jusqu’au 17 octobre pour déposer leurs candidatures. Cela afin de construire une plateforme NFT en capacité « d’améliorer la propagation de l’influence de la civilisation chinoise ». Tout cela en prenant en compte des domaines innovants comme la réalité augmenté (AR) ou la réalité virtuelle (VR).

Quelle forme va bien pouvoir prendre cette plateforme NFT commandée par un gouvernement chinois surtout réputé pour sa capacité à tout surveiller et contrôler ? En particulier si l’on considère que les plaintes liées aux NFT sont en hausse de 30 000 % dans son pays. La question reste en suspens… et pas sûr que la réponse soit vraiment intéressante.

Vos NFT ont une grande valeur et méritent une protection maximale ! Pour dormir l’esprit tranquille, équipez-vous d’un wallet hardware sécurisé Ledger, il y en a pour toutes les bourses. Votre sécurité n’a pas de prix (lien commercial).

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Ce simple NFT vendu pour 1.6 million de dollars éveille les soupçons

Le monde des NFT possède ses raisons que la raison ignore. C’est ce que pourrait se dire un internaute qui tomberait sur le dernier NFT en date vendu pour 1.6 million de dollars. Derrière son allure anodine, l’acquisition de ce NFT fait débat. Un NFT CrypToadz vendu 2 000 fois son prix sur OpenSea Le…

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Château EDMUS invente les allocations NFT

Château EDMUS continue d’innover. Après une expérience réussie de vente de NFT en 2022, le domaine de Laurent David, néo-vigneron féru d’innovation, va proposer un concept inédit pour la filière : la distribution exclusive de son vin sous forme d’allocations NFT au sein du Club EDMUS. L’objectif : répondre à la demande grandissante de ses vins rares d’exception et continuer de fédérer ses clients autour du projet EDMUS. 

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NFT Paris, le plus grand évènement Web3 lance son token

Après deux éditions qui ont fait croître la communauté de 800 à 18 000 membres, l’évènement NFT Paris va sortir le grand jeu. Pour l’édition 2024, le projet se dote du token $NFTPARIS, un SoulBound token gratuit et non spéculatif exclusivement destiné à sa communauté. Émis à 100 milliards d’unités, le token n’est pas destiné à la spéculation. Essentiellement utilitaire, il a pour objectif de booster la fidélité des membres de la communauté autour de l’évènement. Le lancement est prévu pour ce mercredi 18 octobre 2023. Apprêtez vos wallets, il va bientôt pleuvoir 100 milliards de tokens !

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Vin : Le domaine Château Edmus vend son dernier millésime en NFT sur Intercellar

Le Château Edmus, domaine viticole de Saint-Emilion, se lance dans l’allocation de ses vins sous forme de NFT et intègre la plateforme Intercellar ce jeudi 12 octobre 2023.

Petite « boutique winery » de 1,6 hectares reprise en 2019, le domaine Château Edmus est un peu le domaine viticole « geek » de Saint-Emilion. Ce n’est pas sa composition, élaborée pourtant à partir de vieilles vignes de cabernet franc cultivées en biodynamie, élevée en œuf de Beaune et sans sulfites, qui fait parler d’elle aujourd’hui. Ni même son classement dans le top 10 «des grands crus bordelais les plus attractifs du moment», selon la plateforme spécialisée iDealWine.

Ancien cadre chez Apple, Laurent David, son propriétaire, a trouvé un moyen original d’associer la tech et le vin, avec un système d’allocation NFT. Après avoir séjourné cinq ans dans les caves du château, son millésime 2017 sera commercialisé exclusivement sur Internet, ce jeudi 12 octobre 2023 à des amateurs de vin, membres du Club Edmus.

280 cartes de membres sous forme de NFT

Pour en faire partie, il faudra posséder une carte de membre sous forme de NFT, qui ouvrira la voie à certains avantages : accès paux cuvées, journée au domaine, invitation à un repas… mais aussi droit de vote et de décision sur les futures étiquettes, ou les nouvelles cuvées.

Trois niveaux de membership allant de 280 € à 1000 € offriront de 5% à 15% de réduction à valoir sur 6 à 24 bouteilles allouées. Au total, 280 cartes d’allocataires NFT seront ainsi digitalisées sur la blockchain Ethereum, “ce qui permettra de garantir un stockage de vin sécurisé (offert pendant la première année), une traçabilité des mouvements de chaque bouteille et la revente facilitée des cartes ou des allocations”.

Pour le domaine Château Edmus, c’est un joli coup marketing, mais pas seulement. “Nous réinterprétons les terroirs de Saint-Emilion avec audace sans crainte de casser les codes et avec cette volonté de déconstruire les préjugés autour des vins de Bordeaux”, détaille Laurent David.

Une première vente NFT à succès en 2022

En mai 2022, son domaine avait déjà fait les gros titres en réalisant une première vente NFT avec 10 magnums numérotés reliés à des œuvres d’art en série limitée. Le magnum n°1 s’était adjugé 5 300 €, pour un prix moyen de la vente de 2 608 € par magnum… très loin de la soixantaine d’euros habituels pour les bouteilles de Château Edmus.

Qu’un domaine viticole de Bordeaux investisse l’univers numérique n’est pas une surprise, pour Louis de Bonnecaze, CEO de la plateforme Intercellar. “La vente de vins sur Internet représente un marché de 600 millions d’euros. Il était de 500 millions en 2020, et le projections prévoient 700 millions en 2025.”

En terme d’usage pratique aussi, le NFT a son utilité. “Quand on sait que les grands vins sont revendus six à sept fois avant d’être consommés, cela induit une empreinte carbone importante. Nous apportons de la traçabilité, en luttant contre la contrefaçon, mais aussi une clientèle plus jeune, qui a entre 25 et 45 ans, et des conditions de stockage avantageuses pour l’amateur de grands crus.”

Chaque bouteille physique possède ainsi un “jumeau digital”, le terme préféré à celui de NFT, souvent associé à la spéculation. Le propriétaire de la bouteille peut décider de se la faire livrer, ce qui entraîne la destruction du NFT.

Intercellar veut se tailler la part du lion

Dans l’écosystème Web3, Intercellar est la suite logique du Wine Bottle Club, ce groupe de 855 passionnés de vins et de NFT créé en 2018, qui se retrouvent à travers des évènements physiques et des ventes privées. La startup a noué des partenariats avec les plus grands domaines, comme le Château Malartic-Lagravière, sponsor de la cérémonie des Oscars, ou encore le Champagne Carbon, partenaire des courses de Formule 1, tous les deux sold-out.

Incubée par Pyratzlabs, elle travaille sur d’autres projets, comme un metaverse du vin, où il sera possible de stocker, manipuler et s’échanger les bouteilles en 3D. “Nous sommes est en train de finaliser notre proof-of-concept, conclut Louis de Bonnecaze, mais à terme l’objectif est de prendre une part du marché, qui est tout de même la deuxième balance excédentaire en France, juste derrière l’aéronautique”.

Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre et d’effectuer vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement.

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