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Politique des petits pas. Même si Hong-Kong n’a pour l’instant délivré que trois licences cryptos, de nombreux projets sont dans les tuyaux et la région administrative spéciale voudrait être un des hubs Web3 les plus attractifs du monde. Mais les autorités veulent faire les choses dans l’ordre et pour certains politiciens locaux, les choses ne vont pas assez vite. C’est le cas d’un certain Johnny Ng, un élu local et une personnalité de la crypto locale, qui vient d’interpeler par écrit les autorités financières du pays pour les sommer de s’expliquer sur les lenteurs actuelles. Retour sur un échange qui confirme ce que l’on pressentait : Hong-Kong va accélérer (à sa façon) sur de nombreux sujets très prochainement.

Le politicien pro-crypto Johnny Ng interpelle les autorités de Hong-Kong sur la régulation crypto

Cet élu au Conseil législatif de Hong Kong, c’est-à-dire la chambre des représentants de la région, est un ancien entrepreneur du secteur technologique qui s’est tourné vers la politique en 2018 et qui défend depuis le secteur numérique en général et celui des cryptos en particulier. Johnny Ng, c’est son nom, vient d’écrire au Secrétaire par intérim des Services Financiers et du Trésor, Joseph Chan, pour lui soumettre les quatre points suivants et demander une réponse au nom du Conseil législatif :

Bien que l’industrie crypto soit en plein essor dans le monde, la règlementation actuelle à Hong-Kong doit encore être améliorée. Que fait le gouvernement à ce sujet ?

L’exécutif envisage-t-il de créer un nouveau département ou un commissariat dédié pour étudier et formuler des propositions concernant le secteur des cryptoactifs ?

Dans la mesure où les qualités de Bitcoin ont été reconnues par plusieurs pays et que certains envisagent d’en faire une réserve stratégique, quid de Hong-Kong et de son fonds souverain ?

Le gouvernement a-t-il étudié l’impact de telles réserves sur la sécurité de Hong-Kong et de la Chine ? Et si oui, que compte-t-il faire ?

Le secrétaire par intérim a bien pris connaissance de ces questions et il a répondu lors d’une allocution devant le Conseil législatif le 11 décembre.

Hong-kong avance doucement mais sûrement dans la règlementation des cryptoactifs

Le secrétaire (par intérim) des Services Financiers et du Trésor assure que la règlementation avance vite

À propos de l’évolution de la règlementation et des organes consultatifs réfléchissant à la question des cryptoactifs, Joseph Chan a rappelé que depuis 2022, les autorités appliquaient le principe de « mêmes activités, mêmes risques, mêmes réglementations ». Cependant, les Services financiers et le Bureau du Trésor (BSTF) sont chargés de formuler des « politiques pertinentes » et de coordonner divers ministères et organismes de réglementation financière à ce sujet. De plus, le gouvernement a modifié cette année la loi anti-blanchiment et lutte contre le terrorisme pour mettre en place un système de licence pour les fournisseurs de cryptoactifs.

Enfin, des consultations publiques sont en cours au sujet des échanges de particuliers à particuliers et un régime de licence est également à l’étude à propos des services de gardiennage de cryptoactifs ainsi que de l’émission de stablecoins. En ce qui concerne les investissements de The Exchange Fund, soit le fonds souverain de la région administrative spéciale, la réponse du secrétaire par intérim est moyennement claire :

« Le Fonds investit dans des classes d’actifs et des marchés diversifiés à l’échelle mondiale afin de répartir les risques et d’améliorer les rendements à long terme (…) et bien que ces cryptoactifs ne sont pas les actifs cibles, il ne peut pas être exclu qu’il puisse y avoir des investissements impliquant des cryptoactifs pendant les opérations d’investissement des gestionnaires externes à différents moments (…) mais la proportion pertinente est minimale. »

Joseph Chan, Secrétaire par intérim des Services Financiers et du Trésor – Source : info.gouv.hk

À propos de la stabilité de la région, il a rappelé que le Linked Exchange Rate System était opérationnel depuis plus de quatre décennies et qu’en dépit de nombreux cycles économiques, de multiples crises économiques et financières mondiales, voire régionales, il avait fonctionné correctement.

En conclusion, Joseph Chan a déclaré que la Securities and Futures Commission, le régulateur local, avait annoncé un certain nombre de mesures visant « à faciliter le développement des cryptoactifs à Hong Kong » et notamment un processus rapide d’octroi de licences pour les plateformes crypto et la création d’un « groupe consultatif pour les plateformes de négociation sous licence qui devrait fonctionner à partir du début de l’année prochaine ». Hong-Kong reste donc fidèle à sa manière de faire et fait sien l’adage italien : chi va piano, va sano e va lontano.

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Airdrop gâché. La place de marché Magic Eden pour les tokens non fongibles (NFT) est devenu célèbre tout d’abord sur le réseau Solana (SOL), avant de s’ouvrir à d’autres blockchains. Ce 10 décembre 2024, le projet lançait son token ME via un Airdrop, mais tout ne s’est pas passé comme espéré, comme nous allons le voir.

Magic Eden a lancé son jeton de gouvernance ME ce 10 décembre

Magic Eden est une marketplace pour NFT qui a rapidement connu un grand succès sur la blockchain Solana en 2021. La place de marché s’est rapidement étendue sur Ethereum (ETH) en 2022, avant d’également accepter les Ordinals de Bitcoin (BTC) en 2023.

C’était donc avec une grande fierté que les équipes de Magic Eden ont annoncé sur X le lancement de leur tout nouveau token de gouvernance « ME » ce mardi 10 décembre 2024. Ce jeton numérique est distribué via un Airdrop à réclamer (claim) par les utilisateurs de la plateforme.

« Aujourd’hui est le jour que vous attendiez. Le token ME est là.
Ne tentez pas de deviner [comment faire] : regardez la vidéo ci-dessous et apprenez comment réclamer [vos ME] en quelques minutes.
Vous avez jusqu’au 1ᵉʳ février 2025 pour les réclamer, les tokens non réclamés seront distribués aux stakers. (…) »

Compte X @MagicEden

Un Airdrop très difficile à obtenir à cause de divers bugs, ce qui fait chuter le cours du ME

Comme le rapporte notamment Cointelegraph, la vidéo explicative ci-dessus n’aura pas suffi à ce que l’Airdrop du jeton ME se déroule sans accrocs. En effet, de nombreux utilisateurs de Magic Eden semblent se plaindre de la difficulté d’accomplir leur claim.

L’application pour mobile de Magic Eden, qui est à priori nécessaire pour demande l’Airdrop, semble subir des bugs qui empêchent les utilisateurs de récupérer leurs tokens ME. Pour couronner le tout, la page Internet du site pour valider l’Airdrop aurait aussi connu des problèmes, avec plusieurs signalements d’impossibilité d’y accéder, sans doute à cause de sa trop forte sollicitation soudaine par les utilisateurs.

Selon les données de CoinGecko, ces cafouillages n’ont pas été sans conséquences pour le cours du ME. En effet, le token a été lancé avec un prix initial de 17 dollars, et se retrouve a à peine plus de 5,10 dollars moins de 24h après l’annonce de l’Aidrop. Soit une forte baisse de près de -70%.

Au sein de la quantité faramineuse d’airdrops que comporte la cryosphère, ce raté du ME ne passe malheureusement pas inaperçu. Il restera à voir si les équipes de Magic Eden arriveront à rapidement redresser la barre, pour que leurs utilisateurs ne soient pas trop frustrés par l’expérience, et qu’ils n’aient pas que l’envie de revendre leurs tokens, après avoir galéré pour les obtenir.

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La foi aveugle. La cryptomonnaie est un secteur en plein essor. Il attire donc, comme tout eldorado numérique, son lot d’arnaqueurs en quête de proies faciles. Dans ce cas, toutes les méthodes sont bonnes pour tenter de déposséder les investisseurs naïfs de leurs précieuses cryptomonnaies. C’est la raison pour laquelle la vigilance est de mise. Car même un pasteur peut se cacher derrière un schéma de Ponzi à 6 millions de dollars comme le montre cette affaire révélée par la CFTC des États-Unis.

Un pasteur à la tête d’un Ponzi crypto

Les arnaques dans le secteur des cryptomonnaies sont une plaie bien réelle. D’autant plus avec l’essor des intelligences artificielles (IA) qui permettent de multiplier les tentatives à l’aide d’outils de plus en plus performants.

Mais certaines affaires restent toutefois très artisanales. Comme par exemple cette arnaque au schéma de Ponzi menée par un pasteur, récemment épinglée par la CFTC des États-Unis.

Une procédure qui concerne le pasteur Francier Obando Pinillo. Ce dernier accusé d’avoir dirigé une fraude et un détournement de fonds à l’aide de sa fonction. Cela afin de promouvoir une plateforme de trading fictive auprès de ses fidèles et autres victimes.

« La CFTC a annoncé aujourd’hui qu’elle avait déposé une plainte contre Francier Obando Pinillo pour fraude et détournement dans le cadre d’un stratagème de marketing à plusieurs niveaux impliquant des transactions sur des actifs numériques. »

Il siphonne 6 millions de dollars à ses victimes

Selon les informations disponibles, cette affaire aurait eu lieu entre novembre 2021 et décembre 2023. Et le pasteur concerné se présentait comme le PDG des entités Solanofi, Solano Partners Ltd. et Solano Capital Investments.

Des structures fictives à l’origine d’un écosystème Solano (ça ne s’invente pas) également imaginaire. Le tout supposément destiné à effectuer des opérations de trading sur des cryptomonnaies comme le Bitcoin ou l’Ether.

Dans les faits, il s’agissait d’une plateforme fictive dont le seul objectif était de siphonner les fonds de ses victimes. Cela à l’aide d’un robot de trading promettant des rendements mensuels de 34,9 %. Mais également à l’aide d’une offre de staking appliquée aux cryptomonnaies populaires comme le Bitcoin ou le Dogecoin.

Le pasteur Francier Obando Pinillo aurait réussi à détourner 6 millions de dollars. La CFTC réclame des dommages et intérêts à destination de ses victimes. Ainsi que la confiscation de tous les fonds générés.

Cette affaire rappelle une vérité essentielle et qui n’est pas exclusive au secteur crypto : il est primordial de faire preuve de prudence, surtout face à des promesses de rendements extraordinaires. Dans ce début de bull run, les opportunités fleurissent, mais aussi les arnaques. Prenez toujours le temps de vérifier les informations, d’éviter les plateformes douteuses et de ne jamais investir plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Et, lorsque les cryptomonnaies crash, ne perdez pas la foi.

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Il ne jure que par l’or et Bitcoin. En 2021, le fameux et chevronné investisseur Ray Dalio avait eu le déclic pour la géniale invention qu’est Bitcoin (BTC) et avait même révélé en posséder quelques-uns. Depuis, sa conviction s’est affirmée, et il met désormais le roi des cryptos à égalité avec l’or en tant que protection contre les crises économiques à venir.

Les endettements monstres des pays vont entraîner des crises monétaires et financières

Lors d’un discours donné ce mardi 10 décembre 2024 aux Émirats arabes unis, lors de l’Abu Dhabi Finance Week (ADFW), Ray Dalio s’est d’abord inquiété des dettes grandissantes des pays à travers le monde, États-Unis en tête.

Pour ce spécialiste de renom des marchés financiers, une grande crise de la dette semble inéluctable. Il exhorte les investisseurs à éviter à tout prix les marchés obligataires des pays les plus endettés :

« Face à ces niveaux sans précédent [d’endettement] (…) il est impossible que ces pays ne connaissent pas une crise de la dette dans les années à venir, ce qui entraînera une forte baisse de leur valeur monétaire [fiduciaire]. »

Ray Dalio

Bitcoin et l’or sont des « monnaies solides » face aux crises pour Ray Dalio

S’il faut « se détourner » des obligations et autres actifs liés aux dettes des États, Ray Dalio recommande en revanche de se protéger avec des actifs solides contre les crises (notamment inflationnistes) à venir.

Et c’est là que le milliardaire cite Bitcoin et l’or comme des « monnaies solides » (hard money). Pour le fondateur du grands fonds Bridgewater Associates, la crypto et le métal précieux sont les seuls capable de protéger pleinement leurs investisseurs et possesseurs de la perte de valeur des monnaies fiduciaires, suite à la perte de confiance envers les États à cause de leur dette.

Il est important de noter ici que le point de vue du célèbre investisseur sur le chef de file des crypto-actifs a clairement évoluer encore plus positivement depuis sa découverte personnelle de la cryptomonnaie en 2021. Car à l’époque, Ray Dalio préférait encore nettement l’or à Bitcoin. Ce n’est donc plus le cas aujourd’hui, puisque le milliardaire met désormais ce nouvel or numérique au même niveau que le bon vieil or physique en tant que protection.

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Timing réglementaire enclenché. La période est à la mutation crypto sur le territoire des États-Unis. En particulier du fait de l’arrivée promise de nouvelles perspectives réglementaires plus accueillantes pour les acteurs de cette économie numérique. Car le départ de l’actuel patron de la SEC, Gary Gensler, est désormais programmé pour janvier. Et cela semble permettre à certains acteurs de la finance traditionnelle d’envisager une plongée dans le terrier des cryptomonnaies. C’est en tout cas une possibilité « évaluée » par le PDG de Goldman Sachs, David Solomon.

Goldman Sachs envisage le trading spot de cryptomonnaies

Le secteur des cryptomonnaies est en pleine ébullition sur le territoire des États-Unis. Car la prochaine administration Trump promet de faire de cet écosystème un point désormais central de sa politique économique et financière.

Mais cette ouverture enclenche également des questionnements du côté de la finance plus traditionnelle. Car un assouplissement réglementaire confirmé pourrait permettre aux banques de s’inscrire dans cette aventure en toute transparence.

Le marché américain s’ouvre (encore plus) aux cryptomonnaies

Une régulation en faveur des cryptomonnaies

C’est en tout cas ce que vient de révéler l’actuel PDG de la banque d’investissement Goldman Sachs, David Solomon, au micro de l’évènement Reuters NEXT. Cela au moment où un journaliste lui a demandé s’il comptait mettre en place un service de trading spot appliqué au Bitcoin et à Ethereum.

« Je pense que ces technologies attirent beaucoup d’attention en ce moment, car l’opinion répandue est que le cadre réglementaire va évoluer plus favorablement. (…) Si la réglementation change, nous évaluerons cette possibilité, mais pour le moment, nous ne sommes pas autorisés à le faire. » 

David Solomon

Dans le même temps, David Salomon ne manque pas de rappeler qu’à ses yeux les cryptomonnaies sont essentiellement « des actifs spéculatifs ». Toutefois, il reconnaissait en juillet dernier un statut de réserve de valeur pour le Bitcoin. De ce fait, il admet comprendre l’intérêt grandissant des investisseurs pour ce marché.

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Deux géants pour un stablecoin. Binance, le leader mondial des plateformes crypto et Circle, le dauphin de Tether sur le marché des stablecoins, viennent de signer un accord de partenariat stratégique dans le cadre de l’Abu Dhabi Finance Week. Les deux géants du secteur des cryptomonnaies vont mettre leur force en commun pour « soutenir l’écosystème des services financiers et le développement des cryptoactifs mondiaux », comme l’ont déclaré des porte-paroles des deux sociétés. Direction la capitale des Émirats arabes unis pour le détail des annonces.

Binance et Circle, les deux géants de la cryptomonnaie, viennent de conclure un partenariat stratégique

Le principal exchange de la planète crypto vient donc d’annoncer que l’USDC allait être plus largement disponible dans les multiples services et produits financiers proposés à ses plus de 240 millions d’utilisateurs, mais voici tout de suite la déclaration du porte-parole de Binance :

« Les utilisateurs auront encore plus de possibilités d’utiliser USDC sur notre plateforme, c’est-à-dire plus de paires de trading avec l’USDC, des promotions spéciales sur l’USDC dans le commerce et d’autres produits sur notre plateforme. »

Porte-parole de Binance à la presse spécialisée – Source : Cointelegraph

La question de l’importance des stablecoins dans la finance 3.0 fut également abordé avec la presse et le point de vue du leader mondial est sans équivoque :

« Binance estime que les stablecoins ont des cas d’utilisation importants dans l’écosystème financier global qui vont de l’utilisation d’un stablecoin en dollars américain pour se couvrir contre l’inflation dans les pays en développement, à un outil de transfert de fonds moins coûteux et plus efficace, en passant par un moyen d’acheter et de vendre d’autres cryptomonnaies. »

Porte-parole de Binance à la presse spécialisée – Source : Cointelegraph

Le PDG de Circle annonce un partenariat stratégique avec Binance – Source : Compte X

L’Abu Dhabi Finance Week a été le théâtre de plusieurs autres news importantes pour les deux sociétés

Du côté de Circle, on se réjouit également de ce partenariat et Jeremy Allaire, le PDG, a détaillé les implications de l’accord :

« Circle fournira à Binance la technologie et les liquidités nécessaires et aidera l’entreprise à établir des relations dans le domaine de la finance et du commerce international, sachant que l’adoption et le développement des cas d’usage de ces cryptomonnaies indexées sur le dollar est au cœur du système financier de Binance. »

Jeremy Allaire, PDG de Circle, à propos du partenariat avec Binance – Source : Cointelegraph

Au-delà de cette nouvelle importante pour ces deux acteurs majeurs de l’industrie crypto, Circle a aussi annoncé un autre partenariat avec LuLu Financial Holdings et ses filiales pour faciliter les envois de fonds et les paiements transfrontaliers en utilisant l’USDC. Enfin, du côté de Binance, Richard Teng a été invité à commenter les récentes révélations de Reuters à propos du futur siège social de Binance à Abu Dhabi et le responsable est resté vague en déclarant simplement que c’était « une question très compliquée avec plusieurs paramètres complexes ».

Dans le secteur des stablecoins, la bataille fait rage pour se positionner et venir grignoter des parts de marché au leader incontesté Tether et à son USDT qui dominent pour le moment outrageusement les débats en termes de capitalisation. Mais de plus en plus d’acteurs ont compris l’intérêt de ces cryptos pas comme les autres et on a récemment vu FORGE-Société Générale, PayPal ou Paxos proposer le leur, sans parler du très médiatique Ripple et de son RLUSD qui est sur le point d’être lancé.

Enfin, cerise sur le gâteau, la famille Trump est en train de préparer également le lancement d’un énième stablecoin en dollar dans le cadre du projet World Liberty Financial. Binance et Circle ont bien fait de s’associer, car la concurrence va faire rage !

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Trump the moon ! Le Bitcoin est définitivement entré dans une nouvelle ère avec l’élection de Donald Trump. Car sa campagne électorale très clairement pro-crypto semble se concrétiser dans les faits au sein de son futur gouvernement. Et la promesse de voir l’actuel patron de la SEC, Gary Gensler, éjecté de son siège en janvier redonne un élan de vitalité au secteur des cryptomonnaies made in US. Un rapprochement qui ne semble pas parti pour disparaître. Car le candidat Républicain promet déjà un BTC à 150 000 $ au moment de son arrivée effective au pouvoir. Et son fils vise encore plus haut, avec un objectif à 1 million de dollars… pour un de ces jours !

Donald Trump aimerait un Bitcoin à 150 000 $

La situation aurait certainement paru improbable si elle avait été annoncée il y a encore quelques mois. Pourtant c’est bien vrai, le nouveau président-élu des États-Unis a fait du Bitcoin et des cryptomonnaies un thème central de sa dernière campagne électorale.

Une incursion de Donald Trump dans le domaine qui est en train de passer de l’état de promesses à celui de réalisations concrètes. Comme par exemple avec l’éviction confirmée de l’actuel patron de la SEC, Gary Gensler, annoncée pour le mois de janvier.

Jusqu’où l’élection de Donald Trump va-t-elle porter le Bitcoin ?

Dans le même temps, Bitcoin flirte désormais avec un nouveau sommet fixé au-dessus des 100 000 $. Et, selon un récent rapport du média américain Axos, Donald Trump aurait déclaré qu’il « aimerait » voir le BTC atteindre les 150 000 $ au début de sa présidence.

« Les sociétés crypto représentent un tiers de toutes les contributions directes des entreprises aux super PAC lors de cette élection. Dans les courses à la Chambre, les donateurs de l’industrie ont eu un taux de victoire de 85 % parmi les 29 républicains et 33 démocrates qu’ils ont soutenus. »

Axos

Eric Trump vise le million de dollars

Une ambition qui semble quelque peu dérisoire si l’on se penche sur le berceau entrepreneurial de la famille Trump pour y piocher le fils Eric. Ce dernier identifié comme un homme d’affaire, actuellement vice-président exécutif de l’Organisation Trump.

En effet, il est intervenu lors de l’évènement Bitcoin MENA organisé à Abu Dhabi ce 10 décembre. L’occasion de féliciter le BTC pour son dernier sommet et son statut confirmé « d’actif mondial » désormais courtisé par les gouvernements. Mais également de sécurité politique… et même météorologique et divine !

« C’est une réserve de valeur. C’est une couverture contre l’inflation, les troubles et l’instabilité politiques, les actes de Dieu, les ouragans, les incendies, les inondations, les tornades. C’est ce qui le rend si puissant »

Eric Trump

Chacun se fera sa propre idée sur cet emballement. Quoi qu’il en soit, ces perspectives multiples permettent visiblement à Eric Trump d’envisager un Bitcoin qui va « frapper le million de dollars ». À quelle échéance ? L’information n’a pas été mentionnée…

Le prix du Bitcoin semble devenir une affaire centrale au sein de la famille Trump. Avec un président-élu qui se dit « très concentré » sur cette question au moment de se prépare à entrer à la Maison-Blanche. Espérons simplement que leurs ambitions au sujet du BTC seront plus rentables que celles affichées dans le cadre du lancement de leur projet World Liberty Financial !

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Vendre, vendre, vendre ! Le célèbre anti-Bitcoin et pro-or Peter Schiff n’en est pas à sa première déclaration contre le roi des cryptos. Mais cette fois, il s’adresse directement au président sortant Joe Biden pour lui demander de vendre tous les bitcoins détenus par les États-Unis. Une provocation qui intervient alors que le candidat élu Donald Trump a promis de créer une « réserve stratégique » de BTC.

Peter Schiff veut que Joe Biden vende tous les bitcoins des USA

Le célèbre détracteur de Bitcoin Peter Schiff a lancé un appel provocateur au président Joe Biden, l’exhortant à vendre tous les bitcoins détenus par le gouvernement américain. Selon Schiff, cette liquidation permettrait de réduire le déficit budgétaire de 2024 et de mettre fin aux spéculations sur la création d’une « Réserve Stratégique de Bitcoin » par Donald Trump.

« La seule bonne chose que Biden peut faire avant de quitter ses fonctions est de vendre tous les bitcoins actuellement détenus par le gouvernement américain. Non seulement l’argent récolté réduirait le déficit budgétaire de 2024, mais cela mettrait fin à toutes les absurdités sur la création d’une ‘réserve stratégique’ nuisible en Bitcoin. »

Source : X

Le monde entier veut des bitcoins, mais cet ennemi du BTC continue de nier l’évidence

Alors que des pays comme la Russie, le Brésil ou encore la Pologne envisagent leurs propres réserves en Bitcoin, Schiff reste campé sur ses positions, préférant l’or comme valeur refuge. Il a même critiqué les fonds négociés en bourse (ETF) basés sur Bitcoin, affirmant qu’ils compromettent la nature décentralisée de la crypto.

Malgré ses critiques incessantes, les actions de Schiff racontent une autre histoire. Le mois dernier, alors que Bitcoin atteignait des sommets historiques, il a tenté de vendre sa propre collection d’Ordinals Bitcoin, profitant de la hausse du marché qu’il condamne publiquement.

Schiff a également souligné que Donald Trump s’était engagé uniquement à conserver les réserves existantes de Bitcoin, sans en acquérir davantage. Il a suggéré que Biden pourrait empêcher Trump de mettre en œuvre de tels plans en vendant immédiatement tous les BTC. On notera d’ailleurs à la marge que les USA ont vendu des bitcoins récemment.

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MicroStrategy est devenue une entreprise emblématique de l’écosystème Bitcoin. En effet, depuis 2020, l’entreprise n’a eu de cesse d’acheter du bitcoin. Elle en a même accumulé plus de 400 000 BTC. Une stratégie qui a largement payé, car la valeur de l’entreprise a explosé au cours des derniers mois. Si bien, que MicroStrategy pourrait bien rejoindre le prestigieux indice du Nasdaq 100. Explications.

MicroStrategy bientôt dans le Nasdaq 100 ?

Le Nasdaq 100 est un indice boursier regroupant les 100 plus grandes entreprises non financières cotées sur le Nasdaq. Ainsi, il est utilisé comme référence pour les secteurs de la technologie, des services aux consommateurs et de la santé.

Selon les récentes publications de James Seyffart et Eric Balchunas, analystes chez Bloomberg, MicroStrategy pourrait bien rejoindre cet indice.

« Selon notre meilleur calcul, MicroStrategy sera ajouté au Nasdaq 100 lors de la reconstitution annuelle de l’indice le 20 décembre. Cela entraînera environ 2,1 milliards de dollars d’achats par des ETF. »

En pratique, cela pourrait amener jusqu’à 2,1 milliards de dollars d’achats de la part des ETF suivant le Nasdaq 100.

Toutefois, Seyffart souligne qu’il ne s’agit là que d’une estimation. Ainsi, l’ajout de MicroStrategy n’est pas encore garanti.

Une entrée dans le S&P 500 à prévoir ?

En plus de son entrée potentielle dans le Nasdaq 100, MicroStrategy pourrait également rejoindre le S&P 500 dans les années à venir. Pour rappel, le S&P 500, ou Standard & Poor’s 500, est un indice boursier emblématique qui suit la performance de 500 des plus grandes entreprises cotées aux États-Unis, réparties entre le NYSE et le NASDAQ.

Toutefois, cela dépendra des changements de comptabilité liés à Bitcoin comme l’expliquent les experts Bloomberg :

« L’inclusion dans le S&P 500 est plus délicate en raison des exigences de rentabilité, mais les prochains changements de comptabilité Bitcoin pourraient ouvrir cette porte d’ici 2025. »

Évidemment, il ne s’agit là que de spéculation. Toutefois, cela reste envisageable au vu de la croissance de l’entreprise.

De son côté, MicroStrategy continue d’accumuler les BTC. Ainsi, l’entreprise a dévoilé l’achat de 21 550 BTC supplémentaires le 9 décembre. Cela porte son total à 423 650 BTC.

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C’est déjà demain. Clarify Capital est un spécialiste des crédits aux petites entreprises et ses équipes ont mené une étude auprès d’employés et de dirigeants d’entreprises pour connaître leur appétence pour la crypto dans le cadre professionnel. 800 salariés et 200 patrons ont été interrogés, l’âge moyen des premiers est de 39 ans et celui des seconds est de 45 ans, et tout ce petit monde a répondu à plusieurs questions à propos de crédits ou de versement de salaire en crypto, et vous allez voir que les réponses sont surprenantes ! C’est parti pour les résultats d’une étude qui démontre, s’il en était besoin, que l’entreprise est prête pour un changement de paradigme financier.

Clarify Capital a enquêté auprès de dirigeants et d’employés américains pour connaître leur appétence pour la crypto

On commence tout d’abord par les propriétaires d’entreprise qui sont 25 % à envisager de contracter un prêt professionnel en crypto, avec bien sûr une prédominance de oui parmi les plus jeunes d’entre eux. Parmi les possibilités offertes par le secteur, ils sont 47 % à préférer un prêt centralisé (CEX), 37 % en peer-to-peer (P2P), 21 % en passant par une structure décentralisée (DEX), 11 % à envisager un crédit flash et 8 % à penser à un crédit sur marge. Enfin, les secteurs les plus enclins à basculer dans ce type de produits sont les technologies de l’information, les petits commerces, la finance, le divertissement et l’industrie hôtelière.

On a ensuite demandé aux responsables d’entreprise, s’ils étaient prêts à payer leurs employés en cryptomonnaie et ils sont 10 % à avoir répondu favorablement. Les raisons invoquées sont de moins compter sur les banques traditionnelles, d’augmenter la confidentialité et la sécurité, de suivre les évolutions technologiques, de donner aux salariés une chance d’investir et de simplifier les paiements transfrontaliers. Mais laissons les patrons un instant pour nous intéresser maintenant aux employés et à leur volonté d’être payé en crypto avec, là encore, une bonne part de réponses positives.

Et vous, vous le voulez en quoi votre salaire ? Bitcoin ? Ethereum ? litecoin ? Dogcoin ? Ou vous préférez jouer la sécurité avec l’USDC ? – Source : clarifycapital.com

1 employé sur 3 est prêt à recevoir son salaire en crypto et 1 patron sur 4 se verrait bien emprunter en ETH

Ainsi, parmi les salariés, ils sont 30 % à être ouvert à un paiement en crypto, avec une préférence pour les cinq possibilités suivantes : Bitcoin (72 %), Ethereum (43 %), USDC (28 %), Litecoin (17 %) et Dogecoin (15 %). Parmi les avantages avancés, on trouve un potentiel de valeur accrue (54 %), une diversification des revenus (33 %), plus de confidentialité et de sécurité (24 %), un traitement plus rapide (16 %) et une façon d’éviter les frais bancaires (15 %).

Du côté des inconvénients, les sondés citent la volatilité des cryptos (68 %), une acceptation limitée pour les achats du quotidien (47 %), l’avenir incertain des cryptos (34 %), des implications fiscales complexes (32 %) et une absence de réglementation, voire de protection juridique (30 %). Parmi ces employés, ils sont finalement 20 % à penser que les cryptomonnaies deviendront une partie importante de la rémunération au cours de cinq prochaines années.

L’étude de Clarify Capital montre donc qu’1 patron sur 4 est prêt à s’ouvrir à la crypto pour contracter un prêt et qu’1 employé sur 3 est aussi partant pour recevoir son salaire en BTC, en ETH ou en USDC. Signe du changement des temps ? Il est bien trop tôt pour affirmer que le monde de l’entreprise sera profondément impacté par l’avènement des cryptomonnaies, mais si le phénomène prend de l’ampleur dans la société, il ne tardera pas à s’étendre au milieu professionnel. À moins que ça ne soit le contraire ?

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