La décentralisation de Bitcoin est-elle en danger ?

Un nouveau pool de minage fait son apparition et suscite déjà des controverses avec ses promesses inaccomplies. Lors de la conférence sur l’avenir du minage de Bitcoin, le 29 novembre dernier, OCEAN a lancé un nouveau pool de minage de Bitcoin, qui se veut à la fois décentralisé et transparent. Pourtant, bien qu’initialement bien accueilli par l’industrie comme un vent de fraîcheur, les sentiments ont rapidement tourné. L’espoir accordé à ce projet est dû au fait que l’industrie du minage du Bitcoin est grandement menacée par la centralisation.

La compagnie OCEAN, qui est le relancement de l’un des premiers pools de minage nommé Eligius, a plus de 6.2 millions dans ses coffres-forts pour s’attaquer à ce projet d’envergure. Le financement provient de Jack Dorsey, l’ancien PDG de Twitter, ce qui a renforcé considérablement les attentes que les mineurs ont envers ce projet. Le côté technique est dirigé par Luke Dash JR, un des développeurs Bitcoin les plus connus et anciens de l’industrie. Son expérience est un gage de confiance pour une partie de l’écosystème. Toutefois, dû à sa longue carrière, Luke Dash JR s’est également attiré son lot d’opposants.

Pour bien comprendre tous les aspects de cette annonce et pourquoi elle suscite autant de controverse, il faut d’abord comprendre l’histoire du minage et l’état de son industrie. Nous déconstruirons par la suite les promesses de OCEAN et les critiques que la compagnie s’est attirées jusqu’à présent.

L’histoire du minage et l’émergence inévitable des pools de minage.

Le minage de Bitcoin a été une solution astucieuse pour créer un système décentralisé d’actualisation de l’historique des transactions (la blockchain) de Bitcoin. Ce système, nommé preuve de travail (proof-of-work), est, en fait, comparable à une loterie à laquelle les participants adhèrent volontairement pour avoir une chance de résoudre le prochain bloc de Bitcoin.

Quand un bloc est découvert, il est validé avant d’être accepté de manière universelle par le réseau et ajouté à la blockchain. Le participant qui a trouvé le bloc reçoit une récompense pour l’effort de calcul qui a été consacré à la découverte du bloc et à la sécurisation du réseau. Comme le minage opère sur une base aléatoire, il n’y a pas d’agent centralisateur qui décide du prochain bloc valide et, par conséquent, n’importe qui peut théoriquement participer.

La preuve de travail fonctionne grâce à un système d’essai et d’erreur et est bien sûr calculée par des ordinateurs. Chaque essai génère un hash. Plus votre ordinateur est puissant, plus il est capable de générer de hashes et donc plus vous avez de chance de trouver le prochain et d’empocher la récompense qui y est associée. Cette récompense a été prédéterminée lors du lancement du réseau Bitcoin et est réduite de moitié tous les 210 000 blocs (environ tous les 4 ans). C’est le halving de Bitcoin.

Actuellement, nous sommes à la quatrième époque, soit 6.125 bitcoins récompensés toutes les 10 minutes environ. En plus de la récompense déterminée, les mineurs empochent également les frais associés aux transactions qui sont incluses dans un bloc particulier. Ces frais étaient relativement minimes comparés aux récompenses initiales des blocs. Cependant, ils deviendront de plus en plus importants lorsque les récompenses des blocs seront pratiquement nulles et que les frais de transaction devront justifier l’investissement et l’effort que les mineurs apportent au réseau Bitcoin.

Plus il y a de participants, plus cette loterie devient complexe grâce à un système d’ajustement de la difficulté. Ce mécanisme est nécessaire pour maintenir le temps moyen de résolution d’un bloc Bitcoin à environ 10 minutes.

Ainsi, lors du lancement du réseau Bitcoin, seuls quelques individus y participaient. Il était aussi possible de miner avec le CPU, une composante de base incluse dans chaque ordinateur. Cependant, la difficulté du minage a rapidement évolué, et les mineurs ont dû passer aux GPU, puis des fabricants ont commencé à produire des ASICs. Ces ordinateurs ultra-puissants, dédiés spécifiquement à la fonction de hachage unique du Bitcoin, ont rapidement pris le relais, la production devenant une méga-industrie évaluée à plus de 8,9 milliards de dollars en 2022.

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La naissance de pools de minage

Vu que la difficulté et le nombre de joueurs impliqués dans le minage a augmenté de manière exponentielle, il est rapidement devenu (presque) impossible de trouver un bloc en tant que mineur particulier et même en tant que petite entreprise. 

C’est alors que les premiers pools de minage voient le jour. 

Cette technique consiste à miner en groupe et combiner le hashage de plusieurs acteurs pour former un front commun afin d’avoir une plus grande chance de résoudre les blocs du Bitcoin et ainsi optimiser le revenu qui est associé à leur résolution. Le terme vient du terme anglais pooling

En théorie, chaque mineur qui rejoint un pool se voit attribuer une fraction des récompenses Bitcoin en fonction de sa proportion de travail qu’il a contribué à l’ensemble. Ainsi, même les petits mineurs peuvent contribuer à la sécurité du réseau et en bénéficier.

Les principales distinctions entre les pools actuels

Les différences résident dans leur juridiction et les lois qui y sont appliquées, les frais associés à leur service et leur méthode de distribution des récompenses. Évidemment, la juridiction et les frais associés de pool sont des variables importantes car ils constituent des facteurs qui peuvent influencer la décision des mineurs de s’y brancher. Une des raisons est que cela peut impacter leurs revenus de manière significative, mais également puisque certains mineurs vont éviter des pools qui ont des trop hautes exigences de conformité. 

Par contre, la méthode de distribution des récompenses est souvent le facteur qui joue le plus dans le revenu des mineurs et donc est fortement considérée par ceux-ci.

PPS, PPLNS, FPPS, les méthodes de distributions des récompenses expliquées

Actuellement, l’industrie s’est habituée à deux standards de distribution des récompenses, soit le modèle PPS (Pay Per Share) et le modèle Pay Per Last N Shares (PPLNS). Cependant, un nouveau modèle gagne en popularité actuellement, à savoir le Full Pay-Per-Share (FPPS).

Le modèle PPS rémunère le mineur dans un pool selon le nombre de parts de hashage qu’il a contribué dans une ronde, peu importe si un bloc est résolu ou non. Cela garantit un revenu plus stable mais ne prend pas en compte les frais de transaction inclus dans les blocs ainsi que la chance qui joue un rôle important dans le nombre de blocs découverts. Le modèle PPLNS répartit les récompenses en fonction du nombre de parts qui ont été contribuées durant une certaine période avant la résolution d’un bloc. Ce modèle peut être plus rentable, mais aussi plus imprévisible puisqu’il est impossible de déterminer exactement le nombre de blocs qui seront résolus avec succès par un certain pool. 

En revanche, pour optimiser les revenus avec le modèle PPLNS, les mineurs sont généralement déconseillés d’effectuer du pool hopping, c’est-à-dire changer fréquemment de pools. 

Le modèle FPPS, quant à lui, se veut être une combinaison des deux modèles en offrant une récompense régulière en fonction du nombre de parts attribuées par les mineurs individuels au pool, mais cette récompense inclut également les frais de transactions qui accompagnent les blocs, ce qui contribue à augmenter le revenu des mineurs. 

La compétition entre les pools

Le premier pool, nommé Slush et qui est toujours en fonctionnement aujourd’hui, a vu le jour en 2010. Rapidement, plusieurs joueurs font leur entrée dans l’industrie et, au fil des années, des géants apparaissent et s’effondrent aussi rapidement qu’ils sont venus.

Aujourd’hui, le marché des pools est contrôlé par une douzaine d’acteurs et les quatre principaux contrôlent plus de 75 % du hachage total (comme vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous). Une tendance centralisatrice qui en inquiète plus d’un.

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Les problèmes liés à la centralisation des pools de minage

Économiquement parlant, il y a une forte tendance à la centralisation et à la monopolisation au niveau des pools de minage. Plus un pool a une grande part de l’ensemble du hachage, plus les revenus qui y sont associés deviennent prévisibles. Les mineurs ont donc intérêt à rejoindre les pools avec le plus de hachage, ce qui crée un cercle vicieux de monopolisation. 

Cependant, bien qu’il y ait peu de problèmes majeurs liés à cette centralisation sur le réseau de Bitcoin pour l’instant, il existe de nombreux problèmes théoriques qui pourraient survenir à l’avenir. 

Les attaques 51%

Une attaque 51% peut survenir lorsque plus de 50 + 1% de la puissance de calcul (minage) est contrôlée par un seul acteur qui pourrait alors décider d’attaquer le réseau de diverses manières. Bien que le succès d’une telle attaque ne soit pas garanti, il pourrait causer des dommages importants. Par exemple, un attaquant pourrait tenter de réaliser des transactions en double dépense ou de censurer des transactions. Actuellement, il suffirait que deux ou trois grands pools de minage complotent ensemble pour tenter le coup. 

Heureusement, les mineurs ont toujours la possibilité de se déconnecter d’un pool et de diriger leur puissance de calcul vers un compétiteur si les actions du pool ne leur conviennent pas. De plus, le coût d’une attaque à 51% est extrêmement élevé, ce qui constitue une protection supplémentaire susceptible de dissuader la plupart des tentatives.

Un contrôle juridictionnel accru

Avec les années, le contrôle juridictionnel des gouvernements est devenu de plus en plus prédominant dans l’industrie des pools de minage. Aujourd’hui, plus de la moitié du hachage est contrôlée par des pools conformes aux lois KYC (Know Your Customer ou Connaître son client). 

Cela rend Bitcoin beaucoup moins résistant à la censure, car certains mineurs pourraient se voir empêchés de participer à la sécurité du réseau. Inutile de dire que cela suscite de nombreuses inquiétudes parmi les plus fervents adeptes de Bitcoin, qui envisagent la possibilité d’une dérive fatale vers la prise de contrôle du minage.

Ocean – une bouée de sauvetage pour la décentralisation du minage ?

Cette mise en contexte, bien que longue, est nécessaire pour comprendre l’ampleur de la centralisation actuelle du minage de Bitcoin, et nous n’avons même pas abordé la question de la centralisation de la production d’ASIC et de la centralisation des machines de minage. Cela pourra néanmoins faire l’objet d’un article ultérieur.

Comme mentionné précédemment, le pool de minage OCEAN a été annoncé il y a quelques semaines et est déjà en fonction. D’ailleurs, il a déjà réussi à attirer de nombreux mineurs venus le rejoindre rapidement après l’annonce. Ce graphique démontre que plus de 463.8 Ph/s  y sont dédiés en date du 15 décembre 2023. 

Cela équivaut à environ 2300 machines de l’un des modèles de mineur les plus récents sur le marché actuellement, soit le Bitmain S21. Cela signifie que relativement parlant, OCEAN n’est qu’une goutte dans l’océan pour l’instant. 

Voici les arguments que le fondateur d’Ocean, Luke Dash Jr, a mentionnés lors du lancement du projet.

Frais de 0%

Le pool sera lancé avec des frais de 0% pour les deux premiers mois d’opération pour encourager les mineurs à se connecter au pool Ocean. Par la suite, le but sera de maintenir les frais les plus bas possibles.

Non-KYC

Dans l’esprit de garder le pool décentralisé et libre d’influences extérieures, les acteurs qui souhaitent se connecter au pool n’ont pas à révéler d’informations sur leur identité ou sur leur entreprise. Seule une adresse de réception Bitcoin est nécessaire pour commencer à miner.

Transparence et le modèle TIDES pour la distribution des récompenses

La transparence est un principe fondamental chez Ocean Pool. Le pool souhaite offrir une totale visibilité sur ses opérations, plus particulièrement dans le modèle de distribution des récompenses.

TIDES, (Transparent Index of Distinct Extended Shares), un acronyme ingénieux en lien avec OCEAN, propose une nouvelle méthode de distribution qui met l’accent sur une répartition plus équitable des frais de transactions liés à la résolution des blocs. De plus, le processus est complètement vérifiable afin que n’importe qui puisse vérifier s’il a bien reçu ce qui lui revient.

Non-custodial

Un autre avantage important du pool OCEAN est qu’il sera non-custodial. C’est-à-dire que les bitcoins générés par les participants du pool ne seront pas sous le contrôle ou sous la garde du pool mais distribués presque immédiatement à ses participants. Ceci diffère du modèle des pools existants, dits “custodians”, car ils ont le contrôle total des fonds et pourraient finalement décider de ne pas distribuer les récompenses générées par leurs partenaires. Cependant, pour les petits mineurs, il leur faudra accumuler 0.01 btc avant de recevoir leur récompense et nous explorerons plus tard pourquoi cela pose un problème.

Les points de critique du nouveau pool et les solutions proposées par OCEAN

Bien que l’annonce ait été globalement bien reçue par l’industrie, il n’a pas fallu longtemps pour que OCEAN attire son lot de critiques. Luke Dash JR a également un certain nombre d’opposants dans l’industrie, ce qui n’a pas aidé à la situation. 

Plusieurs développeurs et acteurs de l’écosystème ont examiné le nouveau pool en profondeur pour en identifier les failles.

Le seuil de 0.01 BTC

Comme mentionné précédemment, les mineurs à petite échelle doivent attendre d’avoir accumulé 0.01 BTC avant de pouvoir recevoir leurs récompenses. Ce seuil, qui a été introduit de manière arbitraire par les développeurs de OCEAN, assure que le pool ne va pas distribuer toutes les récompenses collectées suite à la découverte d’un bloc aux participants de la ronde de minage réussie. Il serait économiquement non viable de distribuer à chaque fois toutes les récompenses accumulées, car chaque transaction qui rémunère les mineurs individuels implique  également des frais de transaction du réseau Bitcoin. Les petits et moyens mineurs doivent donc attendre d’accumuler 0.01 btc avant de pouvoir recevoir leur récompense.

Cela contredit en fait l’aspect non custodial vanté par OCEAN car une forme de garde est nécessaire pour pouvoir distribuer ultérieurement les bitcoins minés par les plus petits acteurs.

Peter Todd, un autre développeur bien connu dans le monde du Bitcoin, a fait valoir que ce seuil est également néfaste pour le réseau Bitcoin, car plusieurs mineurs seraient prêts à attendre avant de se faire payer une somme plus importante. Cela permettrait d’éviter de surcharger le réseau avec des transactions d’une valeur de 0.01 bitcoin. C’est d’autant plus pertinent lors des périodes où les frais de transaction sont élevés, une situation qui devient de plus en plus fréquente.

Cependant, OCEAN a également annoncé l’intégration du réseau Lightning d’ici la prochaine année pour pallier ce problème. Cela devrait en théorie éliminer les problèmes posés par ce seuil. 

Censure de transactions par OCEAN

Un sujet brûlant du moment dans le monde du Bitcoin concerne les NFT sur Bitcoin, les Ordinals. De nombreux fervents adeptes de Bitcoin pensent qu’il s’agit d’une utilisation de l’espace de bloc qui est considérée comme du spam et qui ne devrait pas être permise sur le Bitcoin.

Seth for Privacy, un autre acteur reconnu dans la sphère Bitcoin, a accusé OCEAN d’avoir censuré des transactions bitcoins qui contenaient des NFTs Bitcoin dans les blocs que OCEAN est parvenu à résoudre jusqu’à présent. En effet, lorsqu’un pool réussi à trouver un bloc, il a l’option d’inclure les transactions en attente dans le mempool selon ses préférences. Normalement, les mineurs sélectionnent les transactions avec les frais les plus élevés pour optimiser leurs revenus, mais ils peuvent également choisir d’inclure celles qu’ils souhaitent. Ce sujet divise fortement la communauté de Bitcoin, certains saluant cette censure tandis que d’autres la condamnent.

De plus, Samouraï, un portefeuille bitcoin qui protège la vie privée, a de nouveau soulevé des accusations de censure. Ils ont identifié des transactions CoinJoin, dont le but est d’anonymiser les détenteurs des bitcoins transigés, qui n’ont pas été incluses dans un bloc résolu par OCEAN. Luke Dash JR s’est défendu en affirmant que la censure n’était pas intentionnelle mais due à une erreur technique de la part de Samouraï. Un long débat s’ensuit avec plus d’un million de vues pour le post original. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un début assez tumultueux pour OCEAN.

Dans diverses sphères du Bitcoin, nous ressentons un tournant historique autour de la décentralisation de Bitcoin, qui peut fortement déterminer son avenir. Le minage de BTC n’y échappe pas. Comme nous avons pu le constater, la décentralisation est un sujet aux multiples facettes qui n’est pas conclu et qui risque de faire encore plus de bruit dans les mois à venir. 

Sources :

Graphique par Blockchain.com
https://foundrydigital.com/mining-services/
https://www.youtube.com/watch?v=Uql43yYa4Bs
https://x.com/peterktodd/status/1731365186580484402?s=20
https://x.com/sethforprivacy/status/1730233785923272947?s=20
https://twitter.com/wk057?lang=en
https://www.forbes.com/sites/digital-assets/2023/12/01/jack-dorsey-backs-ocean-in-shifting-toward-decentralized-bitcoin-mining/?sh=3ed8b762346c
https://bitcoinsinireland.com/eligius-bitcoin-mining-pool-review/
https://ocean.xyz/
https://www.linkedin.com/pulse/embracing-future-braiins-pools-strategic-shift-fpps-its-impact-jlubf/
https://www.nervos.org/knowledge-base/cryptocurrency_mining_pools_(explainCKBot)

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Fin de partie pour SafeMoon : retour sur la faillite d’une plateforme crypto

Tout ça pour ça. La pente était sacrément glissante et le miracle n’a pas eu lieu : SafeMoon est bel et bien en faillite et ses dirigeants sont poursuivis par la justice américaine. Le projet lancé en mars 2021 n’aura pas fait long feu et les nombreux signes avant-coureurs n’avaient (malheureusement) pas menti. Une crypto de plus qui tombe aux oubliettes de l’histoire pendant que des utilisateurs malheureux comptent leurs pertes sans aucun espoir de récupérer leurs fonds. Fonds qui, au passage, auraient été dépensés par les dirigeants pour leurs petits plaisirs personnels. Comme un air de déjà-vu dans la crypto, mais toujours aussi rageant.

Le projet crypto qui avait tout l’air d’un scam…

Hackée en mars dernier, la plateforme SafeMoon montrait déjà des signes de faiblesse et les dirigeants peinaient alors à rassurer investisseurs et détenteurs du jeton maison, le SafeMoon ($SFM). Au mois de novembre, la SEC annonçait attaquer les dirigeants du projet pour fraude présumée et vente de titres non enregistrés. Dans la foulée, John Karony et Thomas Smith, deux des trois dirigeants étaient arrêtés et incarcérés alors que le dernier de la bande, Kyle Nagy, restait, lui, en liberté.

Le régulateur avait alors précisé que non seulement ils n’avaient pas réussi à engranger les bénéfices promis, mais qu’ils avaient en plus dépensé l’argent des utilisateurs à des fins personnelles. Il semble que cette mauvaise habitude colle maintenant au secteur crypto et il serait grand temps de faire le ménage dans ces pratiques. Voici un extrait de l’intervention de la SEC à ce moment-là :

« Les accusés ont menti aux investisseurs de SFM sur la question de savoir les liquidités bloquées était inaccessible aux accusés, ainsi que sur leur détention personnelle et leurs échanges de SFM. »

Procureurs en charge de l’affaire SafeMoon – Source : communiqué de presse

C’est maintenant à la justice américaine de décider du sort des dirigeants du projet SafeMoon

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… s’est fait harponner par la SEC et demande protection à la justice

Car au-delà de la mauvaise gestion de leur business, ce qu’on reproche aujourd’hui aux fondateurs de SafeMoon c’est d’avoir détourné, à leurs dépens, de l’argent qui n’était pas à eux ! Et la SEC insiste sur ce point :

« Alors que la capitalisation boursière de SFM atteignait plus de 8 milliards de dollars, les accusés ont détourné frauduleusement des millions de dollars de liquidités prétendument bloquées de SFM pour leur bénéfice personnel. »

Procureurs en charge de l’affaire SafeMoon – Source : communiqué de presse

Mais comme vous le savez maintenant, dans ce genre d’histoire, les ennuis arrivent par rafales et c’est maintenant à la justice de prendre la main sur les décisions du projet. Le responsable de la restructuration, Kenneth Ehrler, vient d’ailleurs de déposer une demande de protection auprès du tribunal des faillites des États-Unis dans le district de l’Utah, ce qu’on appelle le chapitre 7 en droit américain. Contrairement au chapitre 11, vu notamment dans le cas FTX, le chapitre 7 signifie une fermeture définitive de la société et une vente rapide de l’ensemble des actifs pour tenter de rembourser les créanciers qui peuvent l’être.

Échec et mat pour SafeMoon qui avait promis la lune à ses utilisateurs et qui finit sur le banc des accusés d’un tribunal américain. La justice de l’Oncle Sam a décidément un rôle prépondérant à jouer dans l’assainissement de l’écosystème crypto et ses juges se retrouvent en première ligne pour répondre aux appels désespérés des consommateurs floués par des dirigeants de projet sans foi ni loi qui les ont simplement volés.

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Guerre anti – crypto aux USA : La CFTC serre encore plus la vis

Encore des répliques du séisme FTX. Il y a un peu plus d’un an, le monde de la crypto assistait, incrédule, à la chute de ce qui fut la deuxième plateforme de cryptomonnaie du monde, et qui entraina avec elle des centaines de milliers d’utilisateurs. Cet événement tristement historique aura durablement traumatisé l’industrie crypto et les utilisateurs des exchanges centralisés, mais il ne faut pas sous-estimer l’impact que cette faillite a eu et aura sur la règlementation du secteur crypto aux États-Unis et dans le reste du monde. Les régulateurs américains, SEC et CFTC en tête, se sont fait tirer les oreilles pour avoir, en quelque sorte, laissé faire ça et n’avoir pas suffisamment protégé les usagers.

Ces instances ont depuis largement rectifié la mire et on pourrait même dire qu’ils sont tombés dans l’excès inverse ! Focus aujourd’hui sur de nouvelles dispositions souhaitées par la CFTC afin de protéger les consommateurs américains de produits dérivés.

 La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) renforce la protection des usagers…

La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) est le régulateur qui est chargé Outre-Atlantique de superviser et d’encadrer le secteur des matières premières, mais aussi des produits dérivés. Or, à certains égards, la cryptomonnaie (ou tout du moins certains aspects du secteur) relève de cette autorité et elle a donc son mot à dire sur le cadre règlementaire qui le régit. Ainsi, mercredi dernier, lors d’une réunion de travail de la CFTC, ses membres ont voté majoritairement en faveur d’une proposition de loi intitulée Protection des fonds des membres compensateurs détenus par les organismes de compensation de produits dérivés.

Ce titre un peu indigeste cache en réalité une règle plutôt simple : les Derivatives Clearing Organizations (ou organismes de compensation de produits dérivés) ne doivent plus mélanger leurs fonds avec ceux de leurs clients. Ces entreprises, qui doivent déjà être enregistrées auprès de la CFTC, auront donc maintenant l’obligation de gérer leurs fonds selon les termes de l’agence de régulation.

Bitnomial, nouveau venu sur le marché des produits dérivés crypto américains – Source : compte X

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… avec de nouvelles obligations sur les produits dérivés

À première vue, cela semble relever du bon sens, mais apparemment ce n’est pas le cas actuellement. Cette nouvelle directive fait bien évidemment suite au cas FTX qui a révélé une gestion de la trésorerie et des fonds de l’entreprise calamiteuse, voire carrément malveillante, mais aussi et surtout un mélange explosif des fonds des clients avec ceux de l’entreprise. Cette commissaire de la CFTC l’a confirmé lors de la réunion :

« Ce qui a beaucoup pesé sur la décision, à mon humble avis, est l’exemple de la faillite et des échecs importants en matière de gouvernance d’entreprise et en matière de gestion des risques chez FTX. Ils illustrent l’ampleur des pertes que les clients peuvent subir en l’absence de réglementation interdisant le mélange des fonds des clients ou des biens des membres. »

Kristin Johnson, commissaire auprès de la CFTC – Source : The Block

Le texte entend donc combler un vide juridique concernant la protection des clients de ces DCO qui est actuellement inférieure à celle concernant les contrats à terme par exemple. Il s’agit donc d’équilibrer la loi et de tenir compte des évolutions du marché et des structures qui le composent.

Lors de cette entrevue, le régulateur en a profité pour accorder à Bitnomial, une bourse de produits dérivés crypto, une licence lui permettant d’être un DCO. Cet exchange devient donc, de facto, la première plateforme crypto native américaine à avoir l’ensemble des licences requises pour être à la fois une bourse crypto, une chambre de compensation et un courtier. Il faut saluer la performance, car obtenir tous les feux verts de l’administration américaine n’est jamais chose aisée !

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Bitcoin à 1 million de dollars : Arthur Hayes vous souhaite un joyeux Noël !

Méthode Coué ou réelle intuition ? Le monsieur est un habitué des colonnes de la presse crypto avec ses prédictions qui font battre le cœur des bitcoiners convaincus qui se mettent soudainement et frénétiquement à calculer ce que serait alors la valeur de leur portefeuille avec Bitcoin à 1 million de dollars ! Avec des étoiles (et des lasers) plein les yeux, on se prend alors à rêver qu’Arthur Hayes aura raison un jour et que ses vaticinations de 2023 étaient bel et bien sérieuses. Retour aujourd’hui sur sa dernière déclaration publiée sur le réseau X qui a, une nouvelle fois, agité le microcosme crypto, partagé entre espoir fou et doute raisonnable.

Arthur Hayes poursuit ses prophéties avec Bitcoin à 1 million de dollars…

Le cofondateur et ancien PDG de BitMEX adore faire ce genre de prédiction et ses 400 000 abonnés aiment tout autant les lire ! Envisager Bitcoin à 1 million de dollars a forcément de quoi ravir la cryptosphère qui imagine toujours sa cryptomonnaie préférée devenir cette fameuse valeur refuge tant espérée. Mais en attendant, le BTC est toujours autour de 42 000 dollars au moment où on écrit ces lignes, même si ce n’est pas du tout un souci pour notre optimiste du jour.

Arthur Hayes n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà prédit le million au mois d’octobre dernier et à 760 000 dollars quelques semaines avant. Lors de ces précédentes prophéties, il était principalement question de la conjoncture macroéconomique internationale et des taux d’intérêt de la banque centrale américaine. C’est sur ce thème précis qu’il revient à la charge, quelques jours seulement après le maintien du gel de la hausse des taux de la FED.

Arthur Hayes est résolument bullish sur la crypto et sur Bitcoin en particulier – Source : compte X

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… Sur fond de pivot de la FED et de retour des liquidités sur les marchés

Cette situation lui a donc inspiré le message suivant :

« À ce stade, il n’y a aucune excuse pour ne pas être long sur la crypto.

Combien de fois encore devront-ils vous dire que le fiat dans votre poche ne vaut rien.

Croyez au Seigneur, et il vous libérera. »

Arthur Hayes est très bullish sur la crypto – Source : compte X

Cette position haussière sur le secteur crypto fait écho aux réactions du marché consécutives aux dernières décisions de la FED, qui laisseraient présager une baisse à moyen terme des taux directeurs, ce qu’on appelle dans le milieu « le pivot de la FED ». Les professionnels de la finance auraient donc déjà anticipé le retour des liquidités sur les marchés financiers et cela profitera également au secteur crypto et plus particulièrement à Bitcoin dans un avenir proche.

Voici notamment la déclaration de Jerome Powell qui a suscité cette vague d’optimisme :

« Même si nous pensons que notre taux directeur est probablement à son maximum ou proche de son sommet pour ce cycle de resserrement, l’économie a surpris les prévisionnistes à bien des égards depuis la pandémie et les progrès continus vers notre objectif d’inflation de 2 % ne sont pas assurés. »

Jerome Powell, président de la réserve fédérale américaine – Source : Cointelegraph

Et même si le boss de la FED souhaite rester mesuré, certains veulent lire entre les lignes la fin de cette période compliquée et la reprise d’un nouveau cycle économique haussier. Arthur Hayes est de ceux-là et en plus, il est persuadé que les grandes devises du monde comme le dollar ou l’euro sont actuellement touchées par une dévaluation importante qui va avoir comme conséquence de pousser le prix de Bitcoin vers le haut, en même temps que certains actifs refuges comme l’or physique. D’où le million de dollars.

Concernant les allusions au Seigneur, on respecte les croyances du monsieur, mais on ne peut pas vraiment vous conseiller de vous en remettre seulement à cela pour l’avenir. D’ailleurs, au lieu de faire brûler un cierge en espérant voir Bitcoin à 1 million de dollars, on vous recommande plutôt de participer à notre calendrier de l’Avent, vous aurez plus de chance de voir votre vœu exaucé et d’être gâté avant les fêtes.

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Après une année de Formule 1 incroyable, l’écurie Red Bull lance sa collection NFT

L’écurie de Formule 1 Red Bull fait son entrée dans l’univers numérique en lançant sa propre collection de NFT. Avec ses pilotes, Max Verstappen et Sergio Pérez, en tête du classement, Red Bull fini l’année en fanfare. Une année historique pour l’écurie Red Bull Red Bull a en effet établi des records en termes de…

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SOL chute de 10 %, puis remonte alors que GFOX atteint le million de dollars

Solana ($SOL) a connu une forte augmentation et s’est momentanément approché du seuil de 80 $ avant de se heurter à une résistance baissière. Alors que la crypto-monnaie connaît actuellement une baisse, les investisseurs surveillent de près le niveau de support de 65 $.

Pendant ce temps, le nouvel altcoin Galaxy Fox ($GFOX) a franchi une étape phénoménale en collectant 1 million $ au cours des premières semaines de sa prévente. Pourquoi une pression à la vente frappe-t-elle le cours du $SOL, et pourquoi tant d’investisseurs se précipitent-ils vers $GFOX ? Découvrons-le.

Analyse des prix de Solana

Solana a connu une hausse significative ces derniers jours, franchissant la barrière critique de 65 $. Cette hausse a suivi la même tendance à la hausse observée pour Ethereum et Bitcoin, soulignant la force du sentiment positif observé dans l’industrie des crypto-monnaies.

$SOL a même dépassé la barre des 72 $ pendant cette période, culminant à environ 77,72 $. Mais finalement, les baissiers se sont redressés et le prix du $SOL a chuté en guise de correction. La monnaie numérique est tombée en dessous de 72 $ et tente maintenant de tester le niveau de support situé à 70 $.

Néanmoins, si nous regardons la situation dans son ensemble, la croissance de la plate-forme de Solana est restée constante en 2023. Cela a naturellement accru la demande de jetons $SOL. Après une année 2022 difficile marquée par des pannes, sa TLV a augmenté de plus de 300 % cette année. Dans l’ensemble, si l’on considère les mesures actuelles, l’avenir de $SOL, l’un des 10 meilleurs altcoins, semble prometteur.

Qu’est-ce qui fait de $GFOX la meilleure ICO de 2023 ?

Le problème avec $SOL est que, compte tenu de l’agressivité avec laquelle les traders ont encaissé leurs bénéfices récemment, il faudra peut-être quelques mois de baisse avant de renouer avec la croissance. Dans ce contexte, les investisseurs en quête de rendements à court terme devront peut-être envisager d’autres options. Et l’un des meilleurs endroits pour obtenir des revenus supérieurs à la moyenne en 2023 est via les jetons de prévente.

L’une des préventes les plus importantes en cours concerne Galaxy Fox, une pièce déflationniste ERC20 qui a permis de récolter 1 million $ en quelques semaines seulement.

Cette crypto-monnaie combine le plaisir des pièces de mème avec l’excitation des jeux P2E. Ce faisant, Galaxy Fox vise à établir une nouvelle classe de pièces de mème pouvant être utilisées de manière pratique.

L’objectif principal du jeu est d’utiliser des personnages pour combattre dans un univers sur le thème de l’espace. Les joueurs se lanceront dans une aventure incroyable après avoir choisi leurs personnages spéciaux pour le jeu intrigant de Web3. Pour leurs compétences et leurs réalisations, les meilleurs joueurs recevront des biens en jeu et des jetons $GFOX.

De plus, $GFOX est en train d’établir sa réputation de meilleure crypto-monnaie pour les revenus passifs. Une porte stellaire, qui collecte 2 % de chaque transaction $GFOX et l’utilise pour créer un pool de fonds récompensant les jetons $GFOX jalonnés, constitue le fondement de l’écosystème de la pièce.

De plus, $GFOX propose une sélection de 3 000 NFT distincts, chacun basé sur un personnage de l’univers de $GFOX. Le site Web de $GFOX proposera prochainement ces NFT. Une fois qu’ils ont été créés, vous pouvez commencer à les échanger sur différents marchés comme OpenSea.

En regardant la réponse positive concernant $GFOX sur le marché des crypto-monnaies lors de la prévente en cours, les experts prédisent que cette nouvelle ICO a un brillant avenir.

Conclusion

Actuellement, $GFOX coûte 0,001122 $. Vous pouvez participer à la prévente via le site officiel de Galaxy Fox. Cependant, il est conseillé d’agir rapidement, car lors de sa prévente qui se déroulera en dix étapes, le prix augmentera à chaque étape, ce qui signifie que plus vous adhérez tôt, plus vous obtenez des gains élevés.

Jusqu’à présent, $GFOX a déjà apporté une augmentation de prix de 70 % aux investisseurs de la première étape, et compte tenu de sept étapes supplémentaires et, naturellement, de sept augmentations de prix supplémentaires à l’horizon, les taux de profit de $GFOX devraient surpasser ceux des 10 principaux altcoins.

Pour en savoir plus sur $GFOX, visitez le site de prévente de Galaxy Fox ou rejoignez la communauté.

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Airdrop Kamino sur Solana : comment se positionner pour en profiter ?

Depuis la fin du mois de novembre, les airdrops se multiplient sur Solana. Tour à tour, Pyth, Jito et bientôt Jupiter ont annoncé un airdrop communautaire. Rapidement, d’autres protocoles ont annoncé ou laissé entendre qu’ils feraient de même. Récemment, nous avons couvert ensemble comment se positionner pour un potentiel airdrop de MarginFi. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur un autre protocole de Solana : Kamino.

Le protocole de lending Kamino

Kamino Finance est un protocole de lending déployé sur le réseau Solana. Celui-ci permet de réunir, de manière décentralisée, épargnant et emprunteur.

Ainsi, les épargnants peuvent déposer des cryptomonnaies pour générer un rendement. De l’autre côté, les emprunteurs peuvent effectuer un prêt en utilisant les fonds déposés, en échange de frais d’emprunt. De plus, l’emprunteur doit déposer un collatéral sous forme de crypto, celui-ci fait office de gage au cas où le prêt venait à être insolvable.

Depuis le début du mois de novembre, Kamino Finance a enregistré un afflux massif de fonds. En effet, sa TVL a été multipliée par 10, passant de 12 à 120 millions de dollars. En parallèle, l’ensemble de l’écosystème de Solana a vu sa TVL doubler.

Récemment, Kamino a dévoilé sa volonté de mettre en place un système de points, afin de quantifier l’activité de chaque utilisateur. En effet, le site internet du protocole affiche un encart « Points are coming soon ». Ce type de système a déjà été aperçu sur des protocoles tels que Jito, qui ont utilisé ces points pour définir les allocations d’airdrop.

Alors que le système de points arrive à grands pas sur le protocole, et que Kamino n’a pour le moment pas de jeton, il pourrait être intéressant de se positionner en prévision d’un potentiel airdrop.

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Se positionner sur l’airdrop de Kamino

Prérequis

Si vous avez déjà suivi notre premier tutoriel, vous devriez disposer d’un wallet Solana ainsi que de fonds. Si ce n’est pas cas, procurez-vous le wallet Phantom et abondez le en SOL via votre plateforme d’échange favorite ou via un bridge depuis une autre blockchain.

À savoir que pour l’instant, les systèmes de points ont souvent pris en compte aussi bien le volume que la durée d’implication des fonds. Ainsi, plus le montant impliqué est haut et plus les fonds sont déposés longtemps sur la plateforme, plus vous amassez de points.

Le montant à utiliser est propre à chaque profil et appétence au risque. Il est important de rappeler que cette stratégie n’est pas sans risque.

Interagir avec Kamino

Lorsque vous disposez de votre wallet abondé en jetons SOL, nous allons pouvoir nous rendre sur le site officiel de Kamino : app.kamino.finance.

Une fois sur le site, nous atterrissons dans la partie “Borrow/Lend” de l’application. C’est ici que nous allons réaliser nos actions, après avoir connecté notre wallet.

Lending et borrowing

Premièrement, nous allons déposer des SOL en lending sur le protocole. Pour cela, repérez le SOL et cliquez sur « Supply ». Nous allons déposer 0.5 SOL dans la pool dédiée. Cliquez sur « Deposit » et validez votre dépôt en signant la transaction.

Maintenant, afin de maximiser nos chances, nous allons également emprunter sur le protocole. Pour cela, retour sur l’interface “Borrow/Lend”. Pour ce tutoriel, nous allons emprunter de l’USDT en cliquant sur « Borrow » sur la ligne de l’USDT.

Nous allons emprunter 10 USDT afin de ne pas trop exposer notre position aux liquidations. Cliquez sur « Borrow USDT » et signez la transaction pour finaliser l’opération.

Fournir des liquidités

Le protocole Kamino dispose également d’un système de vaults. Ces derniers permettent de maximiser les rendements sur des liquidités déposés sur un échange décentralisé.

Attention, cette méthode implique plus de risques. En effet, en plus du risque de défaillance de Kamino, nous venons ajouter les risques liés à la plateforme d’échange du vault. À savoir Orca ou Raydium.

Pour cette partie, nous allons nous rendre dans la section « Liquidity » du protocole Kamino. Vous y retrouverez la liste de l’ensemble des pools de liquidités supportées par le protocole. Pour ce tutoriel, nous allons déposer dans une pool stable, à savoir la pool USDT-USDC. Kamino a un avantage de taille, la plateforme permet de faire des dépôts monojeton.

Ainsi, nous allons déposer les 10 USDT que nous avons empruntés sur le protocole dans la pool USDT-USDC. Entrez le montant, cliquez sur « Deposit » et validez la transaction.

Et voilà ! Nous nous sommes positionnés sur les différents produits de Kamino, en vue d’un potentiel airdrop. Ainsi, lorsque les points arriveront, nous serons déjà prêts pour les farmer.

Vous pouvez retrouver un récapitulatif de vos positions et de leur état de santé en haut de l’interface de « Borrow/Lend ».

Désormais, il va falloir prendre son mal en patience et attendre des nouvelles de la part des équipes de Kamino Finance quant au lancement du système de points. Pour cela, vous pouvez suivre le protocole sur X.

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The Winkyverse décroche une aide de « France 2030 » pour son métavers éducatif

La société Mainbot qui développe le projet de métavers éducatif et ludique The Winkyverse vient de recevoir le soutien du plan “France 2030” destiné à favoriser les pépites de demain dans le domaine de l’innovation.

Une aide de l’Etat jusqu’à 6,4 millions d’euros



La nouvelle a été validée par la Première ministre, Elisabeth Borne. Le gouvernement a donné un avis favorable pour attribuer au projet The Winkyverse une aide financière de l’Etat pouvant aller jusqu’à 6 398 334 € jusqu’en 2026.

Cette aide s’inscrit dans le cadre du plan “France 2030” lancée par Emmanuel Macron, le Président de la République, et sera allouée en deux volets, une subvention et une avance remboursable, gérées par Bpifrance, le bras armé de l’Etat français dans l’investissement et le soutien aux startups.

Fondée à Paris en 2017, Mainbot se positionne sur le créneau de l’edtech, en voulant “réinventer l’apprentissage pour tous à travers des expériences éducatives immersives” en mêlant robotique, gaming et Web3. En sept ans d’existance, et après 25 millions d’euros levés via une ICO (Initial Coin Offering), la startup a produit “Winky”, un robot-compagnon visant à aider les enfants à apprendre la programmation en s’amusant, et The Winkyverse, le premier métavers éducatif basé sur le jeu et organisé au sein d’une DAO (organisation autonome décentralisée).

Des objectifs à réalisés à chaque étape clé



Pour l’instant, les visiteurs peuvent naviguer gratuitement au sein des “Académies”, des espaces éducatifs et interactifs en 3D réalisés par des entreprises, dont TV5 Monde, qui à terme ont vocation à être intégrés à des “lands” monétisables du métavers.

L’argent public sera débloqué progressivement, à mesure que le projet atteindra les résultats attendus à chaque étape clé, jusqu’au 30 juin 2026 : vente d’Académies, de NFTs et de Lands dans le métavers.

TV5MONDE intègre The Winkyverse

Découvrez dès maintenant l’Académie de @TV5MONDE “Bienvenue en francophonie” qui vient d’ouvrir ses portes sur notre #métavers éducatif
https://t.co/4KQTaPpSQ2 @TV5MONDE_pro pic.twitter.com/Al3bdegZ68

— Mainbot (@mainbotme) December 13, 2023

Une cité Maya en 3D



La première Académie immersive destinée à la vente aux entreprises sortira début 2024. Elle se présentera sous forme de module d’apprentissage clé en main et aura pour objectif d’initier les collaborateurs aux enjeux du développement durable. Selon l’entreprise, le projet plongera les participants dans une cité Maya en 3D, “mettant en évidence des parallèles historiques avec les préoccupations actuelles”. Les participants seront invités à remplir des quêtes pour valider les notions acquises et recevoir un certificat électronique.

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Guerre anti-crypto : La SEC dit non à Coinbase et campe sur ses positions

Non, non et non. Presque cinq mois après avoir déposé une requête auprès de la SEC pour demander de nouvelles règles pour le secteur crypto, Coinbase a finalement eu sa réponse et elle ne va sûrement pas plaire à Brian Armstrong. Dans un courrier d’une page publié aujourd’hui, Gary Gensler en personne répond point par point aux éléments apportés par la plateforme américaine et rejette toutes les propositions. Voici les trois points importants retenir.

Gary Gensler répond à Brian Armstrong

La première idée de cette déclaration est que l’ensemble des lois et des règlementations qui existent actuellement sont applicables en l’état au marché des titres numériques. Et ici, le mot titre (security) est important car il sous-entend que, jusqu’à preuve du contraire, les cryptomonnaies rentrent dans cette catégorie d’actifs. Extrait :

« Rien dans les marchés des valeurs mobilières cryptographiques ne suggère que les investisseurs et les émetteurs méritent moins la protection de nos lois sur les valeurs mobilières. »

Gary Gensler à propos des cryptomonnaies – Source : communiqué de presse

La SEC campe sur ses positions, reparle du test de Howey, maintient ses déclarations des mois passés et rejette les requêtes de Coinbase à ce sujet. Ensuite, le second point veut sûrement répondre au débat actuel entre la SEC et la CFTC à propos de la régulation du secteur crypto et pour M. Gensler la crypto devrait être régulé par son agence. Point. D’ailleurs, selon lui, c’est déjà le cas dans les faits, et les collaborations entre la SEC et les entreprises se multiplient.

La SEC contre-attaque avec une déclaration de son patron

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La SEC garde la main sur la crypto malgré ce qu’en pense Coinbase

Enfin, dernier point, la SEC réaffirme la nature de son mandat qui vient du Congrès, donc du peuple, et en appelle donc au respect de ses prises de décisions et de son propre agenda. A l’heure où une forte pression s’exerce sur la commission, le patron rappelle à tous qui décide et quand :

« Une part importante de la responsabilité de la Commission consiste à déterminer la meilleure façon de déployer les ressources que le Congrès nous confie. Nous réfléchissons soigneusement au calendrier et aux priorités (…) et à la meilleure façon d’utiliser notre personnel (…). Le pouvoir discrétionnaire pour déterminer nos priorités (…) en ce qui concerne l’élaboration de nouvelles règles (…) est un élément essentiel de notre capacité à exécuter fidèlement le mandat du Congrès. »

Gary Gensler à propos des cryptomonnaies – Source : communiqué de presse

Il rappelle au passage que le secteur crypto ne pèsent pas beaucoup comparé aux autres marchés économiques même s’il représente par contre une grande partie des affaires judicaire en cours ! Et une balle perdue pour la cryptomonnaie. La SEC traite donc les sujets dans l’ordre qu’elle veut et en fonction de l’importance de la demande. La crypto n’est pas forcément prioritaire et il faut du temps pour s’occuper du reste de l’économie.

Conclusions ? La SEC garde la main sur la crypto, elle continuera d’appliquer le cadre règlementaire existant et c’est elle qui décidera quand (éventuellement) le modifier. Gary Gensler remet élégamment Coinbase à sa place et réaffirme son autorité quasi constitutionnelle. Réponse cinglante du patron de la régulation américain encore récemment exposé à des critiques venant de l’intérieur même de l’institution.

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1 clic, 1 chien et 100 000 $ : les memecoins sont de retour sur Solana

Finie la vie de chien ! Nous y voilà. Alors que Bitcoin et les cryptomonnaies retrouvent des couleurs et que la saison des airdrops sur la DeFi bat son plein, les trades ambitieux, et parfois inutiles, sont de retour.

Au cœur de cette dynamique retrouvée, les memecoins, avec leurs gains parfois stupéfiants, refont surface. Parmi ces histoires, celle d’un trader s’est distinguée hier : il a transformé un investissement modeste de 1 000 $ en une fortune de 100 000 $ grâce à Dogwifhat, un memecoin à l’effigie canine sur la blockchain Solana.

Memecoin, une crypto qui a du chien

Avant de nous immerger dans notre histoire, faisons un rapide tour d’horizon des memecoins. Ces cryptomonnaies, nées des mèmes internet et de la culture populaire, se caractérisent par leur volatilité et leur aspect ludique. Leur valeur, souvent déconnectée des fondamentaux traditionnels, repose majoritairement sur leur popularité et leur charme culturel. Autant dire sur rien.

Prenons l’exemple du Dogecoin (DOGE), le précurseur des memecoins, qui a vu le jour comme une plaisanterie. Avec le temps, il a su conquérir cœurs et marchés, gagnant en crédibilité grâce à une communauté en ligne solide et le soutien de personnalités influentes, comme Elon Musk. De la même manière, le Shiba Inu, autre memecoin célèbre, a progressivement acquis une réputation presque aussi distinguée que celle d’une cryptomonnaie lambda.

Ce trader fou fait le beau pour Dogwifhat

Dogwifhat, le memecoin dont il est question aujourd’hui, incarne à merveille le phénomène que nous venons d’explorer. Son attrait ? Un simple chien coiffé d’un chapeau. Oui, vous avez bien lu. Rien de plus, rien de moins. Car derrière le nom de ce memecoin, le WIF, se cache la contraction de Dog with a hat ( Dogwifhat).

Notre trader vedette, surnommé Blockgraze, a su transformer ce qui n’était au départ qu’un amusement en une opération financière. Son pari, guidé par le sens de l’humour, s’est avéré gagnant. S’exprimant à CoinDesk, il a révélé avec une pointe d’ironie : « J’ai trouvé le chien avec le chapeau très drôle et j’en ai donc acheté ». La cryptomonnaie s’est ensuite envolée.

Le Dogwifhat (WIF) en quelques variations – Source : Reddit

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Le retour du grand n’importe quoi ?

Alors que le marché baissier avait temporairement assoupi les memecoins, à l’exception notable des tokens BRC-20, le vent semble tourner. Le marché haussier actuel ravive des passions parfois déraisonnées, témoignant de la jeunesse et de l’immaturité de notre secteur.

Blockgraze, avec une pointe d’autodérision, résume d’ailleurs bien la situation : « Le secret, c’est d’être un idiot, je pense. »

Il reste essentiel de se rappeler que derrière chaque histoire de succès se cachent de nombreux échecs. L’investissement dans les memecoins reste un pari risqué pour les investisseurs, mêlant opportunités de gain et risques substantiels. Les investisseurs avisés doivent aborder ces aventures avec prudence, sachant que pour chaque Blockgraze qui transforme des milliers en fortune, beaucoup d’autres subissent des pertes.

Pour conclure, l’affaire Dogwifhat reflète une fascination pour la richesse rapide dans notre écosystème et un attrait pour l’argent magique. Mais il est important de bien comprendre le marché et ses technologies. Explorer les potentiels airdrops sur Solana peut s’avérer être une démarche plus judicieuse pour ceux qui cherchent à acquérir des cryptomonnaies, plutôt que de miser sur un memecoin dont le seul atout est un chien affublé d’un bob rose.

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