Enchères Sotheby’s : la collection NFT de 3AC bat tous les records

En croisade vers la quête du Grails – Pour les Indiana Jones des temps modernes, les trésors les plus recherchés sont désormais virtuels. Ils prennent la forme de NFT (non fungible tokens) et pas n’importe lesquels : ceux de la collection « GRAILS » de Sotheby’s, spécialiste des ventes aux enchères. Et, les prix explosent les prédictions.

Les NFT : un art moderne prêt à marquer l’Histoire ?

La collection GRAILS de la maison Sotheby’s défraie la chronique ces derniers jours dans le monde des collections d’art numériques, les fameux NFT. En effet, les NFT qui la composent sont particuliers à deux titres.

D’abord, parce qu’ils sont issus de la collection personnelle de Three Arrows Capital (3AC). Le fonds d’investissement en faillite a mis la clé sous la porte en juillet 2022 après avoir accumulé les risques, piégé par la catastrophe Terra (LUNA).

Ensuite, car ces œuvres numériques mises aux enchères par Sotheby’s ont été créées par des artistes renommés. Des œuvres incrustées dans l’histoire même de cet art numérique si récent que l’on appelle NFT. Parmi elles, nous retrouvons notamment :

Ringers #879 (The Goose), Dmitri Cherniak ;Fidenza #216, Tyler Hobbs ;Cryptopunk #6649, Larva Labs ;Archetype #397, Kjetil Golid.

Œuvres iconiques de la collection GRAILS de la maison Sotheby’s, issues de la collection personnelle du fonds 3AC en faillite

Toutefois, celles qui ont fait le plus parler d’elles ces jours-ci sont Fidenza #725 de Tyler Hobbs et Autoglyph #187 de Larva Labs. Les deux œuvres ont été mises aux enchères le 20 mai dernier, avec un prix de vente initialement estimé entre 120 000 et 180 000 dollars chacune.

Sotheby’s a organisé une mise aux enchères d’œuvres NFT qui a dépassé de loin toutes les espérances concernant les prix de vente

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Œuvres d’art numériques : le virtuel à un prix et celui-ci est élevé

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le prix de vente définitif de ces NFT a largement dépassé les attentes et déjoué tous les pronostiques.

« Impressionnant par son rythme et son mouvement, l’œuvre ‘Fidenza #725’ Tyler Hobbs vient juste d’être vendue pour 1 016 000 dollars, soit presque 5 fois la plus haute estimation de prix. »

Sotheby’s s’exprime sur la vente juste achevée de l’œuvre Fidenza #725 – Source : Twitter

L’œuvre Autoglyph #187 de Larva Labs s’est, quant à elle, vendue pour 571 500 dollars, soit tout de même 3 fois la valeur de l’estimation la plus élevée. Le Cryptopunk #1326 s’est vendu pour 165 000 dollars, tandis que Ringers #194 de Dmitri Cherniak est parti pour 152 400 dollars.

D’autre part, l’œuvre emblématique Ringer #879 de Dmitri Cherniak, plus connue sous le nom « The Goose », sera mise aux enchères le 15 juin prochain à New York. Le futur prix d’acquisition promet déjà de dépasser les plafonds.

Sotheby’s a d’ores et déjà récolté non loin de 2,5 millions de dollars via ces mises aux enchères successives. De quoi récupérer une partie des fonds perdus des créanciers de Three Arrows Capital à travers cette liquidation. De manière certaine, cette nouvelle vente aux enchères démontre que les œuvres NFT emblématiques de cet élan d’art moderne, ancré dans la blockchain, figé dans le numérique, ont un prix. Un prix très élevé. Une tendance dans laquelle plonge toute entière la maison Sotheby’s. Celle-ci a, en effet, récemment créé sa branche dédiée aux NFT : Sotheby’s Metaverse.

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Ordinals : Bitcoin est désormais la deuxième plus grosse blockchain en termes de volume de « NFTs »

Il y a encore quelques mois, les mots « Bitcoin » et « NFTs » n’apparaissaient pas souvent dans la même phrase. Mais depuis l’apparition du protocole Ordinals, qui permet de créer des équivalents de tokens non fongibles spécifiques à Bitcoin, les choses ont changé. Au point que Bitcoin est désormais le second plus gros réseau sur lequel viennent se créer des inscriptions de ce type. Retour sur un succès phénoménal, mais controversé.

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Inquiétude sur Ethereum ? Vitalik Buterin décrit un futur glaçant et appelle au minimalisme

Même si par sa nature même, Ethereum a vocation à évoluer de la manière la plus décentralisée et la plus autonome possible, Vitalik Buterin en tant que son cofondateur conserve une voix audible, une autorité forte et un impact conséquent sur les évolutions de sa création. Fort de cette autorité, l’intéressé prend la plume aujourd’hui pour alerter sur certains dangers qui pourraient fragiliser Ethereum, poussé au-delà de ses limites naturelles par un empilement enchevêtré de fonctions et services non prévus et mal anticipés.

Ethereum sous pression, victime de son succès

Le billet de blog de Vitalik Buterin est tout particulièrement intéressant, dans la mesure où il surgit dans la foulée de plusieurs épiphénomènes concernant les deux principaux actifs crypto du marché : Bitcoin et Ethereum.

Par l’évocation d’usages non-prévus (voire non conformes) sur Ethereum, il renvoie évidemment à la « hype Ordinals », ces « NFT sur Bitcoin », parfois dénoncés comme un usage parasite du réseau. Et par ailleurs, la prise de parole de Buterin intervient quelques jours après les multiples incidents ayant impacté la couche de consensus d’Ethereum, paralysant pendant de longues minutes la validation de nouveaux blocs sur le réseau.

Vitalik Buterin commence par dresser un constat s’agissant du fourmillement d’applications décentralisées (dApps) s’exécutant sur la couche de consensus, notamment les oracles et les bridges.

Et pour le dire simplement, le père fondateur craint que cette démultiplication parfois anarchique ne finisse par fragiliser l’ensemble de cette couche stratégique, sur laquelle s’exécute notamment la gouvernance on chain via le staking.

« Le but de ce billet est d’expliquer en détail les raisons pour lesquelles, à mon avis, un certain sous-ensemble de ces techniques apporte des risques systémiques élevés à l’écosystème et devrait être découragé et combattu. »

Au rang des utilisations potentiellement problématiques, le jeune ingénieur évoque donc notamment les « Oracles Ultimes », le re-staking au sein de protocole tiers, mais également l’idée de plus en plus répandue selon laquelle des bugs et des défaillances sur les divers L2 pourraient être rectifiés via des soft-fork sur la couche L1 d’Ethereum.

Et si Vitalik Buterin reconnaît volontiers que ces initiatives sont généralement bien intentionnées, il prévient que leur multiplication pourrait à terme altérer la substance même d’Ethereum.

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Ethereum : les risques pour l’avenir

S’agissant de re-staking au sein de protocole tiers, Buterin indique que si d’un point de vue technique l’approche est agnostique (et non nécessairement risquée), le « détournement » du consensus social d’Ethereum pose des problèmes plus inédits, catégorisés en plusieurs niveaux, par exemple :

« faible » (ex : Dogecoin décide de passer à la preuve d’enjeu, et pour augmenter la taille de son pool de sécurité, permet aux stakers Ethereum d’avoir un « double staking » et de rejoindre simultanément son ensemble de validateurs) « élevé » (ex : eCash fait la même chose que Dogecoin, mais les responsables du projet annoncent en outre que si la majorité des validateurs ETH participants s’entendent pour censurer les transactions eCash, ils s’attendent à ce que la communauté Ethereum fasse un hard-fork pour supprimer ces validateurs. Ils affirment qu’il sera dans l’intérêt d’Ethereum de le faire, car il est prouvé que ces validateurs sont malveillants et peu fiable.

Au final, Buterin estime que cette sorte de « détournement » pourrait être in fine nocif dans tout autre protocole qu’Ethereum lui-même, et appelle à « résister fermement à toutes les tentatives visant à créer de telles attentes. »

Consensus et géopolitique

Buterin déroule ses réflexions en décrivant un scénario géopolitique fictionnel (peut-être pas tant que ça) incluant le protocole Lido, un Brésil socialement et politiquement fracturé, des CBDC fonctionnant sur Ethereum et… Elon Musk. Sa projection est sans appel : si le consensus Ethereum commence à être éclaté, détourné, avili, les choses tourneront mal.

« La « pureté » d’une blockchain, dans le sens où il s’agit d’une construction purement mathématique qui tente de parvenir à un consensus uniquement sur des choses purement mathématiques, est un énorme avantage. Dès qu’une blockchain tente de se « connecter » au monde extérieur, les conflits du monde extérieur commencent à avoir un impact sur la blockchain également.

Too big to fail, à la sauce blockchain

Les L2 (et même désormais les L3) se multipliant, les dapps et les oracles proliférant, la question n’est probablement pas de savoir si les choses tourneront mal… mais quand.

Et si un fork de la L1 sera toujours invoqué comme la solution ultime, Buterin rappelle que les dégâts seront réels, mais probablement moins pour les « gros » acteur du réseau : « préférerez-vous avoir vos coins évoluant sur Arbitrum ou Optimism, où si quelque chose va mal Ethereum forkera pour sauver la situation, ou sur Taiko, où parce qu’il est plus petit (et non occidental, donc moins socialement connecté aux cercles de développement de base) ? »

Autrement dit – et c’est paradoxal – la croissance massive, la « démocratisation » tout azimut et sans contrôle d’Ethereum et de ses extensions pourrait aboutir au final à des catastrophes industrielles dont les projets les plus petits ne se relèveraient pas, ouvrant la voie à un risque de ploutocratie.

Vitalik Buterin conclut : « Il existe un besoin naturel d’étendre le cœur de la blockchain avec de plus en plus de fonctionnalités, parce que le cœur de la blockchain a le plus grand poids économique et la plus grande communauté qui le surveille, mais chaque extension rend le cœur lui-même plus fragile. […] au final, nous devrions plutôt cultiver le minimalisme ».

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Vous l’attendiez ? vous pouvez désormais utiliser Apple Pay pour acheter vos baskets NFT sur Stepn

L’achat de baskets Stepn est désormais possible via iOS et en passant par Apple Pay. Mais pour cela, il faudra régler la fameuse taxe Apple de 30 %. Stepn intègre Apple Pay et se plie à la taxe de 30 % ! Dans son déploiement et son ambition de devenir une référence absolue du web3,…

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Bitcoin – Les Ordinals projettent sa blockchain à la seconde place du marché des NFTs

Tout va très vite dans le secteur des cryptomonnaies. Et chaque nouvelle implémentation peut rapidement impliquer des développements totalement inattendus. Pour le Bitcoin ce fut sans aucun doute la mise à niveau majeur du nom de Taproot. Car depuis cette date désormais fatidique sa blockchain est en train de basculer vers un modèle économique totalement différent de son rôle initial de monnaie numérique. Et pendant que le débat faire rage au sujet de cette déviation numérique, son réseau pointe déjà à la seconde place du secteur des NTFs.

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