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Nike et RTFKT sont accusés de Rug Pull par leur communauté, après avoir annoncé lundi abandonner définitivement leurs activités dans le domaine des NFT. Sur X et sur les réseaux sociaux, de nombreux investisseurs accusent les fondateurs de “Rug Pull”. RTFKT, des NFT symboles d’une époque L’annonce, lundi, de la fin de RTFKT, la marque…
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Relai de communiqué de presse. L’octogone nous ouvre ses portes. Le principe des jetons numériques uniques que sont les NFT (non-fungible token) a rapidement trouvé un cas d’utilisation pour moderniser les bonnes vieilles cartes à collectionner. Le phénomène c’est notamment bien développer au sein du domaine sportif. Aujourd’hui, c’est le sport de combat MMA (Mixed Martial Arts) qui plonge dans cette innovation, avec le projet MetaFight qui lance son token MFT.
Avant d’en arriver à l’info principale du jour, rappelons déjà que le projet MetaFight propose aux fans des combats de MMA de collectionner des cartes numériques, sous forme de tokens non fongibles, qui représentent chacune un des combattants de ce sport.
Via une plateforme multijoueur en ligne, les joueurs-collectionneurs peuvent ensuite faire s’affronter leurs cartes NFT Fighter au sein de ligues MMA.
MetaFight se présente d’ailleurs comme la seule marque sous licence mondiale pour le secteur du MMA. Ce mardi 3 décembre 2024, le projet a été pleinement lancé avec le TGE (Token Generation Event, ou « événement de génération de token ») de son jeton numérique propre, le MFT.
Le projet de NFT à collectionner MetaFight possède une licence mondiale pour le MMA.
C’est sur Base, la layer 2 d’Ethereum (ETH) proposée par Coinbase, que les tokens MFT ont été lancés ce 3 décembre. L’offre totale (total supply) pour ce nouveau token se monte à 100 millions de MFT. Les jetons numériques sont notamment disponibles sur le DEX Uniswap.
Dans le jeu de carte à collectionner MetaFight, les tokens MFT jouent un rôle clé, car les joueurs peuvent les utiliser pour faire évoluer les cartes. Cela, en débloquant « des améliorations visuelles exclusives, telles que des positions de combat et des effets animés », chaque transformation étant rare et limitée.
Les MFT permettront aussi aux joueurs d’échanger les anciennes éditions des cartes contre des nouvelles dès leur sortie, ce qui « ajoute un élément stratégique à la gestion des cartes ».
Et d’ailleurs, plus globalement, les jetons MFT seront également la principale monnaie d’échange des cartes à collectionner. Ils permettront aux joueurs d’acheter, de vendre et de lister des cartes sur le marché du jeu.
@MetaFightOff
Après notamment le football, c’est donc désormais le sport de combat MMA qui a son univers complet de cartes à collectionner numériques sur blockchain. Si la folie des NFT était un peu retombée depuis le précédent marché haussier de 2021, certains se vendent toujours pour des fortunes. Et le nouveau bull run qui s’amorce sur le marché crypto devrait également contribuer à relancer un grand enthousiasme pour les tokens non fongibles.
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Ethereum est de retour ? Suite à la pause initiée par le Bitcoin sous les 100 000 $, certains altcoins profitent de la tendance pour exploser. Une course actuellement dominée par les projets Ripple (XRP) et Tron (TRX) à la surprise générale. D’autant plus avec un Ethereum inscrit aux abonnés absents, avec des rendements bien en dessous de la moyenne générale. Pourtant, cela ne l’empêche pas d’enregistrer quelques records collatéraux. Comme, par exemple, une accélération importante de son volume on-chain, propulsé à presque 184 milliards de dollars en novembre.
Difficile de comprendre la dynamique qui opère au sujet de la cryptomonnaie ETH. Car le réseau Ethereum a connu de nombreux changements structurels et stratégiques depuis le dernier marché haussier de 2021. Et autant dire que pour le moment, les performances ne sont pas au rendez-vous.
Une situation qui touche en premier lieu les rendements associés au staking en train de s’effondrer face à la concurrence. En effet, ces derniers pointent actuellement à un peu plus de 3 %, contre 5,6 % au moment de son passage au Proof of Stake en septembre 2022. À titre de comparaison, Solana (SOL) offre environ 6 % à l’heure actuelle.
Dans le même temps, le cours de l’ETH peine à enclencher une hausse notable au moment où l’ensemble du marché s’emballe. Avec une paire ETH/BTC qui parvient difficilement à inverser sa descente aux enfers, malgré un BTC en vol stationnaire sous les 100 000 $.
Paire ETH/BTC – TradingView
Serait-ce le déclin d’un géant en cours ? Ou la quête de sens d’une blockchain dont les problèmes de scalabilité sont résolus par l’apparition d’une horde de réseaux parallèles basés sur un modèle instable et incertain ? Avec la dissolution de liquidité que cela implique…
Quoi qu’il en soit, Ethereum – et ses layers 2 – continue de supporter la grande majorité des innovations actuelles. Et sa cryptomonnaie ETH réussit tout de même à mettre plus de 90 % de ses détenteurs en profit, malgré sa position toujours à 25 % sous son dernier ATH.
Serait-ce la promesse d’un réveil explosif imminent ? Un espoir pas si impossible que cela, si l’on considère la hausse de l’activité on-chain enregistrée sur son réseau au cours du mois de novembre. Avec un nouveau sommet annuel fixé à 183,7 milliards de dollars.
Volume on-chain Ethereum (mensuel) – The Block Data
Bien évidemment, nous sommes encore loin de 405 milliards de dollars enregistrés en mai 2021. Mais cela représente tout de même une hausse de 9 % par rapport à son dernier record de mars 2024. Et une multiplication par 2 en comparaison de son plus bas enregistré en septembre (91 milliards de dollars).
La principale explication de ce regain d’activité serait une redistribution des capitaux détenus sur les exchanges centralisés (CEX) pour réaliser des opérations on-chain. Pour preuve, la récente et fugace renaissance du marché des NFT à la fin novembre. Mais là encore, le réseau Solana est en embuscade avec sa plateforme Pump.fun grande amatrice de volumes on-chain pour créer ses memecoins !
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Fin de partie pour RTFKT. Le 20 décembre 2021, le géant de l’équipement sportif Nike annonçait l’acquisition de la société RTFKT spécialisée dans les objets numériques de collection et les chaussures virtuelles. L’objectif était alors de renforcer la présence du groupe américain dans le métavers et de profiter de la mode des NFT qui battait alors son plein. Mais trois ans plus tard, le marché a bien changé et les ventes de NFT sont au plus bas. Dans ce contexte, Nike vient d’annoncer la fermeture de RTFKT et la fin de ses projets NFT. Retour sur une aventure qui n’aura pas duré longtemps.
Le compte X de RTFKT a donc annoncé la nouvelle hier soir :
« Aujourd’hui, nous annonçons le plan de fermeture de RTFKT. Pour honorer et préserver cet héritage pionnier, nous lancerons un site Web mis à jour qui présente le travail révolutionnaire qui a défini le parcours de RTFKT. »
La société sera définitivement fermée d’ici à la fin du mois de janvier 2025 mais les tokens basés sur la blockchain Ethereum resteront accessibles.
Lancé en 2020, RTFKT s’était rapidement fait un nom dans le milieu des NFT grâce à des collaborations prestigieuses avec des artistes comme Takashi Murakami ou le designer de sneakers Jeff Staple.
La société proposait des collections de chaussures virtuelles et d’objets numériques de collection sous forme de NFT, surfant sur la vague du métavers et de la pandémie mondiale qui laissait beaucoup de monde à la maison.
Mais depuis, le soufflé est retombé et le grand public a perdu de l’intérêt pour ces accessoires numériques. Même si certains passionnés continuent de collectionner les sneakers estampillées RTFKT, la demande n’est plus au rendez-vous et Nike a décidé de mettre un terme à l’aventure.
Le groupe américain avait pourtant dépensé plusieurs millions de dollars pour acquérir la startup en 2021, mais la conjoncture économique difficile et la baisse des ventes ont eu raison de ses ambitions dans le métavers.
RTFKT aura tout de même marqué l’histoire des NFT avec des collections à succès comme CloneX qui a généré plus d’1,5 milliard de dollars de volume d’échange selon The Block Research. Le projet se classe même à la neuvième place des projets NFT par revenus selon DeFiLlama avec près de 50 millions de dollars de revenus totaux. Mais cela n’aura pas suffi à convaincre Nike de poursuivre l’aventure.
La fermeture de RTFKT marque la fin d’une époque où les grandes marques se lançaient à corps perdu dans le métavers et les NFT. Aujourd’hui, la réalité économique reprend le dessus et même un géant comme Nike préfère se recentrer sur son cœur de métier. Les NFT ne sont peut-être pas morts pour autant, certaines collections historiques reprennent même du poil de la bête.
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RTFKT, la division Web3 de Nike, va fermer ses portes. Cette décision qui sera effective d’ici quelques semaines peut surprendre puisque le marché des tokens non fongibles (NFT) a su profiter de la hausse globale du marché des cryptomonnaies pour se donner une nouvelle santé.
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Les tokens non fongibles (NFT) profiteraient-ils de la hausse globale du marché des cryptomonnaies pour refaire parler d’eux ? C’est ce que semble indiquer les données on-chain, les collections « blue chip » voyant leur floor price augmenter de manière importante ces derniers temps.
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Le métavers et les cryptos représentaient à un moment donné un duo qui faisait rêver les acteurs de la technologie.
Leur combinaison laissait entrevoir de nouvelles possibilités : des mondes virtuels où tout est connecté, des expériences immersives, et des écosystèmes où chacun serait maître de ses actifs numériques. Mais bon, la réalité est un peu moins éclatante.
On se retrouve vite face à des plateformes fermées, des objets virtuels bloqués sur une seule blockchain et une expérience utilisateur qui peut parfois être un vrai casse-tête.
Aujourd’hui, le métaverse c’est comme une série de boîtes hermétiques qui fonctionnent aux antipodes de l’idée de communauté d’internet.
En effet, tout ce que vous pouvez gagner, acheter ou construire dans une plateforme reste coincé sur cette dernière.
Il vous sera incapable de les déplacer en dehors de cet écosystème, un peu comme si vous essayiez de faire passer un fichier Apple sur un PC des années 2000.
Et c’est là qu’arrive l’interopérabilité, un concept qui consiste à permettre aux joueurs de transporter leurs avatars, objets ou terrains virtuels d’une plateforme à une autre, le tout grâce à la blockchain.
Ainsi, après avoir passé des heures à fabriquer un personnage dans le jeu Farcana, vous pouvez directement le transférer dans Decentraland au lieu de devoir repartir de zéro dans un autre jeu.
Pour les développeurs, l’interopérabilité est également un véritable filon d’or.
En ouvrant leurs jeux à d’autres écosystèmes, ils peuvent attirer plus de monde, créer des économies hyper dynamiques, et filer aux joueurs une vraie sensation de contrôle sur ce qu’ils possèdent.
Si l’interopérabilité, sur le papier, c’est génial, en pratique, c’est beaucoup moins glamour.
Première embûche : la scalabilité. Les blockchains populaires du moment, Ethereum, galèrent encore à gérer un volume élevé de transactions.
Avec ses 30 transactions par seconde, Ethereum est à des années-lumière de PayPal qui atteint des niveaux de 193 TPS. Autre problème, et pas des moindres : la complexité du système pour l’utilisateur lambda.
Créer un portefeuille, acheter des crypto-monnaies, gérer des NFT… tout cela, c’est déjà un casse-tête pour un initié, alors pour quelqu’un qui n’y connaît rien, c’est juste excessivement compliqué.
En plus, il y a cette image persistante des jeux blockchain comme étant des machines à spéculer plutôt que des jeux funs et immersifs.
Les joueurs traditionnels ne veulent pas d’un casino numérique, ils veulent du divertissement, et pour l’instant, l’industrie crypto n’a pas encore réussi à casser ce stéréotype.
Enfin, il demeure encore un flou juridique autour de la propriété numérique, puisque les lois peinent à suivre l’évolution technologique. Tout cela freine l’adoption et empêche l’interopérabilité de vraiment décoller.
Malgré tous ces freins, l’avenir du métaverse connecté commence à se dessiner, et certains projets montrent déjà la voie.
Prenons Quantum Hosky, le nouveau projet de Charles Hoskinson, fondateur de Cardano. C’est un métavers multichaîne qui veut connecter différentes blockchains pour créer un espace où tout fonctionne ensemble.
En gros, c’est comme un hub central qui permettra à ses utilisateurs de naviguer entre plusieurs univers sans perdre ses actifs en route.
Et ils ne s’arrêtent pas là : ils intègrent même des IA et des systèmes futuristes comme des “personnages non joueurs” hyper réalistes ou objets virtuels qui évoluent selon le contexte.
Côté marché, les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus d’un milliard de dollars investis dans les jeux blockchain rien qu’au deuxième trimestre 2024, et une projection qui mise sur un marché du Metaverse à 168 milliards de dollars d’ici à 2030.
Les plateformes comme Farcana et Decentraland continuent de travailler sur des écosystèmes ouverts où les joueurs peuvent utiliser, échanger ou monétiser leurs actifs entre différents jeux.
Ce genre d’approche pourrait bien transformer le métavers en un réseau mondial où chaque joueur, chaque développeur et chaque actif trouve sa place, créant un univers numérique où les frontières n’existent plus.
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