Galaxy Digital fait le plein chez Celsius durant sa liquidation – GK8 rentre dans le rang

Le malheur des uns fait le bonheur des autres – La liquidation des plateformes de cryptomonnaie en faillite continue, et certains en profitent pour faire leurs courses. Cette fois, c’est le fonds d’investissement Galaxy Digital qui profite de la vente des avoirs de Celsius dans le cadre de la procédure de liquidation de celle-ci pour acheter l’entreprise GK8 dans le but d’attaquer un nouveau marché.

Plateforme sécurisée pour institutions cherche acheteur

La plateforme dirigée par l’investisseur américain Mike Novogratz, Galaxy Digital, a récemment remporté la vente aux enchères de la société GK8, précédemment détenue par Celsius. Pour rappel, celle-ci est désormais en faillite.

GK8 est un fournisseur de service pour les institutions qui cherchent à utiliser la blockchain sans déléguer la garde de leurs cryptomonnaies, le tout avec le plus haut niveau de sécurité possible.

« Nous avons travaillé dur pour devenir la plateforme la plus sécurisée pour les institutions financières qui souhaite prendre part à l’écosystème des cryptomonnaies. »

Lior Lamesh, CEO de GK8

Elle propose sa propre technologie brevetée, intégrée dans son produit « Cold Vault » (ou coffre froid, en référence au stockage à froid) qui permet à ses clients de stocker des cryptos, des NFT et d’interagir avec la blockchain sans être connecté à internet.

La solution « Cold Vault » de GK8 pour les institutions

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Galaxy Digital investit, mais a du mal à régler la note

Galaxy Digital a l’intention d’utiliser la solution de conservation développée par GK8 dans le développement de sa propre plateforme de trading GalaxyOne. Celle-ci sera une nouvelle plateforme pour les investisseurs institutionnels qui proposera notamment : une place de marché, le prêt, le trading sur marge et les produits dérivés de cryptomonnaies. L’offre sera soutenue par une gamme d’options de conservation pour ses clients, qui inclura donc les solutions de GK8.

Si le processus d’achat va à son terme, Galaxy Digital ajoutera l’équipe de 40 personnes de GK8 à ses effectifs, composée principalement de cryptographes et d’ingénieurs blockchains, ainsi que les bureaux de Tel-Aviv de l’entreprise. Les deux fondateurs de GK8, Lior Lamesh et Shahar Shamai, devraient également rester pour continuer à diriger le développement de la société.

« L’ajout de GK8 à notre offre principale en ce moment crucial pour notre industrie souligne également notre volonté continue à tirer parti des opportunités stratégiques pour faire croître Galaxy de manière durable et pérenne. »

Déclaration de Mike Novogratz, CEO de Galaxy Digital

Pour rappel, GK8 avait été achetée par Celsius pour un montant de 115 millions de dollars en 2021. En revanche, le montant de l’enchère de Galaxy n’a pas été communiqué par le fonds d’investissement. Pour autant, une autre entreprise en vente, BitGo, avait accusé Galaxy Digital en septembre dernier d’avoir retiré son offre d’achat de manière abusive une fois que celle-ci, d’un montant de 100 millions de dollars, avait accepté.

Prudence donc pour les équipes de GK8 qui attendent de connaître leur futur après la faillite de Celsius. L’entreprise et ses dirigeants espèrent pouvoir s’appuyer sur les fonds de Galaxy pour continuer à faire évoluer leurs solutions de stockage de clés privées à froid, à l’heure ou de plus en plus d’investisseurs quittent les plateformes centralisées.

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NFT Paris nous embarque pour une nouvelle édition en février 2023

S’il y a un évènement à ne pas manquer dans l’écosystème crypto, c’est bien la Conférence Paris NFT qui aura lieu en février 2023. Après une première édition réussie en janvier 2022, cette fois-ci Paris NFT revient avec un évènement XXL. C’est un lieu iconique qui accueillera l’évènement, à savoir le Grand Palais Éphémère. Autant vous le dire tout de suite, des pointures de la communauté NFT ainsi que des dirigeants de grandes marques qui œuvrent pour la révolution numérique défileront durant deux jours au pied de la Tour Eiffel. Nous vous partageons tous les détails dans les prochaines lignes.

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NFT : les titres du Warner Music Group bientôt en version 3.0 sur Polygon

Place aux vinyles 3.0 – Après son partenariat avec OpenSea, le Warner Music Group s’associe avec une autre startup pour proposer des NFT liés à leurs chansons et d’autres objets de collection numériques sur une plateforme musicale web3.

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NFT x musique : le combo gagnant proposé par LGND Music

Le Warner Music Group et Polygon (MATIC) collaborent avec la startup LGND pour créer une plateforme musicale web3 baptisée LGND Music, dont le lancement est prévu au mois de janvier prochain.

Dans le cadre d’un contrat pluriannuel, les artistes qui signent avec le Warner Music Group pourront publier des NFT liés à leurs chansons sur LGND Music. Leurs fans pourront acheter et écouter ces œuvres NFT sur la plateforme musicale. Ils pourront également acquérir des objets de collection numériques proposés par leurs groupes préférés.

Le LGND Music sera disponible en janvier 2023 – Source : Twitter

Sur le volet technique, LGND Music veut proposer une expérience similaire à celle d’iTunes, mais pour le web3. Les utilisateurs de la plateforme pourront se servir d’applications desktops et mobiles pour interagir avec les NFT. Et bien que LGND Music soit hébergé sur Polygon, la plateforme musicale prend en charge les NFT provenant d’autres blockchains.

Le Warner Music Group multiplie ses partenariats dans le web3. Plus tôt cette année, la société a investi dans une parcelle de terres virtuelles dans The Sandbox pour mettre en place un parc d’attractions musicales virtuel.

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Les NFT sont-ils trop centralisés ? L’affaire FTX révèle un besoin de décentralisation

Les ennuis continuent pour les utilisateurs de FTX des semaines après la faillite de l’exchange. Cette fois, ce ne sont plus les cryptomonnaies qui étaient sur la plateforme qui pose un problème, mais l’hébergement des médias des NFT. 

NFT sur FTX : trop centralisés ?

Lorsque la plateforme FTX a fermé ses serveurs, il n’était plus possible de se connecter à son compte. Le problème, c’est que les collections NFT disponibles sur FTX l’étaient de manière extrêmement centralisée. Les premiers à en avoir fait les frais sont les collectionneurs de la collection NFT de Coachella. En effet, sans accès à leur compte, ils ne pouvaient plus profiter des avantages offerts par leurs achats.

Bien que l’organisation du festival ait assuré faire son possible pour trouver une solution, la collection a été créée de manière fermée. Elle ne peut donc pas être listée automatiquement sur d’autres marketplaces NFT ouvertes comme Magic Eden ou Opensea. De plus, sans possibilité de communiquer avec les équipes de FTX, il est impossible de récupérer la possession du smart contract.

Un dernier problème vient s’ajouter à cette liste : la centralisation de l’hébergement des médias.

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Vers plus de décentralisation pour les NFT

Aujourd’hui, la connexion sur FTX redirige vers le site Kroll qui informe de la restructuration en cours de l’exchange. Seulement voilà, toutes les métadonnées relatives aux fichiers images, vidéo, gif ou audio des NFTs étaient hébergées de manière centralisée sur leur serveur. Cela veut donc dire que les médias de n’importe quelle collection créée sur FTX sont aujourd’hui inaccessibles.

Tweet de jac0xb – Source : Twitter

Selon ClubNFT, un projet qui promeut l’usage de l’IPFS comme solution d’hébergement de média pour les NFT, aujourd’hui 40 % des collections NFT sur Ethereum seraient hébergées de cette manière… Ce chiffre est encourageant et prouve que la communauté NFT continue de chercher et trouver des solutions pour assurer l’intégrité et la longévité de leurs collections.

L’exemple de FTX n’est pas isolé, d’autres exchanges comme Binance ou Crypto.com ont un fonctionnement similaire sur leur marketplace NFT. L’hébergement sur IPFS est une première étape, mais peut-être que l’avenir réside dans l’hébergement on-chain des médias ?

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Autant en emporte le Web 3 – Le metaverse est-il un échec ? Le Meta-Hebdo

On ne badine pas avec le metaverse – Nombreuses sont les fois, où, au travers de ces lignes, nous avons pu chanter les louanges du métavers. En théorie, le métavers est un univers virtuel dans lequel les utilisateurs peuvent se connecter et interagir avec d’autres participants et avec des objets virtuels en temps réel. Le terme a été popularisé par Neal Stephenson dans son roman Snow Crash. Dans ce livre, l’auteur décrit un monde virtuel dans lequel les personnages peuvent librement se déplacer et interagir avec d’autres personnages et avec des objets virtuels. Le metaverse est souvent considéré comme l’évolution des univers en ligne existants, tels que les mondes virtuels de jeux en ligne et les réseaux sociaux. En pratique, nous verrons aujourd’hui dans notre Meta-Hebdo que c’est tout autre chose.

Vecteur de valeur ajoutée pour les entreprises, réponse aux problèmes d’un web 2.0 qui s’essouffle : le metaverse est ainsi devenu, ces dernières années, l’espoir d’un renouveau pour les GAFAM et un potentiel développement pour de nombreuses entreprises en mal d’innovation.

Et, pourtant. Graphismes limités, expériences mauvaises, la liste des arguments contre le métavers pourrait s’allonger. Alors que le réalisme souffre et que la décentralisation est menacée par les GAFAM, qui ont toujours les dents aussi longues, le consommateur, lui, semble malgré tout s’accrocher à la notion de metaverse.

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2022 dans la mare au diable

L’hiver crypto et les illusions perdues

Nous avons pu l’observer depuis le début du mois de décembre. De nombreuses tempêtes ont frappé l’écosystème crypto ces derniers mois. Nous pouvons penser à l’épisode Terra (LUNA) et la chute de son stablecoin UST. Nous pouvons aussi, plus récemment, nous en référer à la chute de l’empire de Sam Bankman-Fried : FTX.

Perdu dans ce marasme, le metaverse a dû montrer sa force de résistance pour continuer de se développer. À la manière de nombreux altcoins, les cryptomonnaies du metaverse (MANA, SAND par exemple) et de certains jeux play to earn souhaitant développer des mondes virtuels sur un moyen long terme, se sont vus bousculer par l’ouragan. On retiendra notamment le fait que la paire de trading SLP/BNB a été supprimée le 09 décembre par Binance, confirmant des moments un peu sombres pour le token utilitaire d’Axie Infinity.

Par ailleurs, le contexte crypto catastrophique n’a de cesse d’avoir des conséquences sur le secteur du web 3. Les NFT, intrinsèquement liés au métavers, se retrouvent ainsi dans la tourmente. Leurs prix chutent.

Le metaverse réaliste : une chimère

En conséquence, le metaverse, encore jeune, semble pourtant déjà sur une pente descendante. Expérience limitée, graphisme réduit, nombreux sont les témoignages faisant part d’une immersion manquée, d’une économie bancale et parfois instable. Telle une chimère, le métavers devient ce dont tout le monde parle. Cependant, tout le monde n’arrive pas à le saisir.

Les problèmes d’interopérabilité sont également à souligner. Pour rappel, l’interopérabilité des métavers est la capacité des différentes espaces numériques à fonctionner ensemble et à échanger des données de manière transparente. Jeux, espaces de travail virtuels et lieux de rencontre en ligne : ces différents espaces devraient idéalement tous se croiser et se faire écho les uns aux autres.

Dans la réalité, nous sommes encore bien loin de ce métavers à la croisée des mondes. Et pourtant, certains acteurs de l’écosystème y travaillent. The Sandbox s’est développé sur la blockchain Polygon, et récemment, OpenSea intégrait la BSC à sa plateforme de NFT. Du côté des GAFAM également, Meta travaille à l’interopérabilité en multipliant les partenariats crypto avec Polygon, Solana ou encore OpenSea depuis le mois de novembre.

Cependant, depuis le mois de mars, le secteur opère un ralentissement très net qui va de pair avec la chute d’empires comme ceux de Terra (LUNA), Celsius ou encore FTX. Les NFT suivent également la chute des cryptomonnaies et la perte de valeur du secteur. Certaines collections ayant perdu plus de 90 % de leur valeur.

Par ailleurs, nombreux sont les retours d’expériences négatifs contre le métavers. Il est fréquent que nos sarcasmes s’arrêtent sur le metaverse de Meta, société mère de Facebook, Instagram ou encore WhatsApp. Toutefois, cette fois-ci nos sarcasmes ne s’attarderont pas sur le metaverse moche de Mark Zuckerberg.

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Le metaverse européen : les souffrances du jeune web 3

Nous préférons cette semaine vous faire découvrir le métavers à 387 000 euros de l’Europe, lancé en toute discrétion à la mi-octobre. D’autres investissements sont à venir. Il vise à promouvoir des activités numériques pour les 18-35 ans. Accessible à tous, ne prenez pas le risque de vous perdre dans ce métavers : il n’y aura personne pour vous aider à trouver votre chemin.

Dans les faits, le metaverse « Global Gateaway » s’inscrit dans un programme du même nom qui a un budget de 300 milliards de dollars (voté jusqu’en 2027) pour développer l’action durable de l’Europe :

« Nous soutiendrons les investissements intelligents dans des infrastructures de qualité, qui respectent les normes sociales et environnementales les plus élevées, conformément aux valeurs et aux normes de l’UE. La stratégie « Global Gateway» offre un modèle de la manière dont l’Europe peut établir des liens plus résilients avec le monde. »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne – Source : Commission européenne

Le metaverse européen a donc pour objectif de répondre aux problèmes de notre société :

« Climat, connectivité, santé, éducation – tous les défis mondiaux qui nécessitent une action mondiale. Rejoignez-nous sur notre nouvelle plateforme numérique pour voir comment nous abordons ensemble ces défis du monde réel. »

Acceuil du site internet «Global Gateaway » – Source : Global Gateaway

Cependant, lorsque l’on creuse, certains médias ont fait part du témoignage anonyme de membres du personnel développant ce metaverse. Aussi, en ce qui concerne l’expérience, nous pouvons lire que celle-ci est « déprimante et embarrassante ». Qualifié de « déchet numérique » une troisième source se demande qui a validé le lancement de ce métavers.

En d’autres termes, et surtout en image, il n’en reste pas moins que pour le moment, le metaverse européen, c’est ça :

Une fête d’avatar trombones dans le métavers européen – Source : Global Gateaway

2023 : au bonheur du metaverse ?

Metaverse et réalité : les liaisons dangereuses

Voulons-nous d’un métavers qui reproduit nos erreurs réelles, et les malformations de notre société ? En effet, au-delà du fait que les humains ne sont pas des trombones, le métavers européen questionne. Difficile d’utilisation, froid et vide, et donnant accès à des œuvres d’art peu expliquées, il semble délicat que cette expérience convienne au plus grand nombre.

Ce décalage entre ce qui est proposé et les attentes des consommateurs, reproduit ainsi des problématiques visibles de notre société réelle. Paradoxale et parfois déstabilisante, la notion d’un métavers réaliste semble parfois transposer nos problématiques et les conserver. Un récent rapport Mc Kinsey explore cette théorie d’un métavers qui reproduirait les erreurs de notre société. En s’établissant sur la présence des femmes et des hommes dans le metaverse, le rapport déplore le mimétisme du métavers sur les maux de notre société.

Ainsi le rapport révèle que :

41 % des femmes utilisent une plateforme metaverse contre 34 % des hommes interrogés ;35 % des femmes interrogées passeraient plus de 3 heures dans le metaverse contre 29 % des hommes.

Il en ressort également, toujours d’après le sondage, que les femmes sont plus susceptibles de s’engager dans des situations hybrides impliquant un impact réel du metaverse dans leur vie. Nous pouvons penser aux applications fitness ou autour d’une thématique éducative par exemple. En revanche, les hommes, eux, utiliseraient le metaverse pour des expériences plus numériques telles que les jeux ou encore les NFT. D’autre part, en s’établissant sur les sociétés participant au Metaverse Standard Forum, seulement 8 à 10 % des chefs d’entreprises sont des femmes. Cet écart est semblable à celui que l’on trouve dans des classements comme celui de Fortune 500 par exemple.

Face à cet échec du réalisme que nous pointons seulement ici – un futur Meta-Hebdo sera d’ailleurs l’occasion d’aborder ce point ensemble – les univers pixelisés et imaginaires, proposant des nombreuses possibilités, ont un grand succès. Un succès somme toute qui n’est pas une surprise lorsque l’on voit la réussite déjà tangible de géants du metaverse comme Roblox ou Minecraft.

Le metaverse : le jeu de l’amour et du hasard

Et oui, il est, en effet, facile de parler des échecs du métavers qui sont évidents. Toutefois, il ne faut pas oublier que le métavers est d’ores et déjà un succès pour certaines entreprises qui se jouent de l’hiver crypto. Ces dernières étant plus affectées par le contexte macroéconomique.

Ainsi, au jeu de l’amour et du hasard avec le public, le métavers arrive en second dans la liste des mots de l’année 2022 établie par l’université d’Oxford :

« C’est un environnement de réalité virtuelle (hypothétique) dans lequel les utilisateurs interagissent les uns avec les autres avatars et leur environnement de manière immersive, parfois présenté comme une extension ou un remplacement potentiel d’Internet, du World Wide Web, des médias sociaux. »

Suzie Dent – Source : Université d’Oxford

Après Jacques, Mark Zuckerberg le fataliste

Cependant, et même au mois de novembre, les marques ont su montrer leur intérêt pour le metaverse. C’est le cas de Mark Zuckerberg qui malgré des pertes de 9 milliards de dollars renouvèle ses vœux avec le monde virtuel et garde en tête cette fatalité : le metaverse est l’avenir.

Ainsi, face aux doutes émis quant à la réussite de ce métavers, Mark Zuckerberg répond au DealBook Summit du 30 novembre à New York. Il y expose alors une vision à long terme, en évoquant une transformation « des appareils informatiques » qui servent à communiquer « dans les années 2030 », et en soulignant que « quelqu’un doit construire cela, y investir et y croire ».

Mark Zuckerberg garde le metaverse dans le viseur

Le metaverse : les méta-morphoses

« Le potentiel du métavers est transformateur et la curiosité des consommateurs reste élevée. »

Charlton Monsanto, responsable de l’offre mondiale d’expériences immersives chez Capgemini

Malgré le portrait plus triste que nous dépeignons ici sur le secteur du métavers, de nombreux indices montrent que celui-ci pourra surpasser ses échecs. Soutenus par le fatalisme de Mark, charmeur des consommateurs, nombreux sont les rapports qui soulignent ce succès à venir pour le métavers.

Capgemini, conseiller en stratégie commerciale et technologique, l’expliquait dans un dernier rapport intitulé « Immersion totale : comment les expériences immersives et dans le métavers profitent à l’expérience client et aux opérations ». En interrogeant 8 000 consommateurs, ainsi que 1 000 organisations dans 12 pays et dans différents secteurs, de nombreux éléments statistiques ont pu être mis en avant :

90 % des consommateurs sont curieux de connaître le métavers ; 75 % des interrogés s’attendent à ce que leur interaction avec les marques se passe dans le métavers ; 7 interrogés sur 10 pensent que le métavers et les expériences immersives seront des facteurs de différenciation du marché en termes d’expérience client ;93 % des consommateurs interrogés ont déclaré être curieux du métavers ;51 % ont déclaré qu’ils utiliseraient le métavers lorsqu’il leur sera plus accessible.

L’enquête a également abordé le type d’interactions souhaitées par les consommateurs dans le métavers :

43 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles aimeraient interagir avec leurs amis et leur famille ; 39 % souhaitent des interactions avec des collègues ; 33 % espèrent des expériences liées aux jeux ;28 % attendent des activités commerciales.

Nous comprenons alors que malgré les conditions de marché turbulentes, le métavers et son utilité potentielle restent stables dans l’esprit des consommateurs. Des nations entières ont même commencé à utiliser le métavers pour préserver leur patrimoine ou encore pour interagir avec leur citoyen. Certaines, comme nous avons pu le voir avec le metaverse européen peuplé de trombones, sont encore en cours de développement. Mais elles saluent, au-delà des limites que nous avons pu exposer, la mise en place d’une adoption progressive du secteur.

Après avoir vu que le métavers avait quelques difficultés sur cette fin d’année, il n’en reste pas moins que ce jeune secteur semble porté par les grandes marques, et d’incorrigibles défenseurs comme Mark Zuckerberg. Encouragé par des consommateurs qui acceptent le terme jusque dans leur vocabulaire quotidien, la volatilité des cryptomonnaies n’a pas empêché le metaverse de gagner en potentiel pour les entreprises, mais aussi pour ses utilisateurs.

Ainsi, le développement des bridges, et autres Layer 2 du côté du domaine cryptographique, laisse entrevoir les possibilités d’une interopérabilité. Face aux échecs du réalisme, les blocs et autres pixels et voxels, gagnent du terrain et permettent finalement plus de liberté dans l’espace numérique. C’est d’ailleurs, un thème que nous aborderons dans notre prochain Meta-Hebdo. En revanche, gardons en tête que lorsque les premiers échecs seront résolus, l‘éducation et l’accessibilité devront eux être des succès pour permettre une croissance pour les technologies émergentes telles que le metaverse.

Vous êtes en droit de ne rien comprendre à la tendance métavers. En revanche, ne pas vous intéresser à Bitcoin est impardonnable ! N’attendez donc plus pour préparer l’avenir. Inscrivez-vous dès maintenant sur la plateforme eToro (lien commercial).

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Starbucks dévoile son nouveau programme de fidélité Web3 avec des récompenses exclusives

La célèbre chaîne de cafés américaine Starbucks va étendre ses activités avec une entrée dans le Web3 et le secteur des NFTs suite au lancement de la version beta de Starbucks Odyssey, un nouveau programme de fidélité réservé à un groupe de membres composé de clients et d’employés américains….
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Offrir un NFT à Noël ? Une idée non fongible

À l’approche des fêtes, vous êtes peut-être à court d’idées pour gâter vos proches. Les boutiques sont pleines, et comme chaque année, il devient de plus en plus difficile de trouver des cadeaux originaux. Si vous n’êtes pas tenté par le fait de rejoindre la cohue et les interminables files d’attentes en caisse, occasionnées par les achats de Noël, nous avons peut-être une solution pour vous : que penseriez-vous d’offrir un NFT à vos proches ? Si ce mot ne vous évoque rien de particulier, ou si vous ne savez pas comment procéder, pas de panique, nous vous détaillons tout […]

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