Rugby : Essai transformé pour OVAL3 !

OVAL3 est une marque spécialisée dans le Web3 et le rugby, et elle vient de remporter la consultation lancée par la Ligue Nationale de Rugby (LNR). Elle se voit donc attribuer l’offre globale NFT Cards pour le rugby professionnel, dès la saison 2022/2023. Cette attribution des licences du TOP 14 et de la PRO D2 va permettre à OVAL3 et la LNR de faire entrer le rugby dans le monde des NFT et du Play & Own et partir à la conquête de nouveaux publics férus d’expériences immersives et de Web 3.0. 

L’article Rugby : Essai transformé pour OVAL3 ! est apparu en premier sur Cointribune.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Une Avalanche de NFT sur OpenSea – L’Ethereum killer renaîtra-t-il de ses cendres ?

Renaissance d’Avalanche en vue ?OpenSea est le leader incontesté de la vente de NFT et attire forcément les projets souhaitant avoir la meilleure visibilité possible. Dernièrement, la multinationale Warner Music Group a même débarqué sur la plateforme. Aujourd’hui, ce sont Avalanche et ses NFT qui vont désormais s’afficher sur la marketplace de tous les records.

Avalanche débarque sur la marketplace numéro 1…

La nouvelle est tombée mardi dernier et est venue des équipes d’OpenSea qui l’ont annoncé sur Twitter. Avalanche arrive sur la plateforme de NFT new-yorkaise et devient ainsi la septième blockchain à être présente après Ethereum, Polygon, Klaytn, Solana, Optimism et Arbitrum.

De son côté, les NFT d’Avalanche étaient déjà vendus sur les marketplaces suivantes : NFTrade, Kalao, Campfire et JoePegs. Mais, selon les données de Dune Analytics, ils n’attirent que quelques centaines d’acheteurs quotidiennement. C’est justement pour cela que les équipes d’Avalanche misent beaucoup sur leur présence sur OpenSea.

Avalanche arrive officiellement sur OpenSea – Source : Twitter

>> Sécurisez vos cryptos sur un portefeuille Ledger. Frais de port offerts (lien commercial) <<

… et espère bien en tirer profit

Surnommée – un peu trop vite – l’Ethereum killer, Avalanche peine à conquérir le grand public, du moins en ce qui concerne les NFT. CryptoSlam a comparé les données concernant Avalanche et Solana sur le seul mois de septembre, et les chiffres sont sans appel. 2,4 millions de dollars sur environ 25 000 transactions et 4 488 acheteurs pour la première contre 130 millions de dollars sur 3 millions de transactions et 143 000 acheteurs pour la seconde.

Mais tout n’est pas gravé dans le marbre. Fort d’une communauté fidèle et dynamique, Avalanche ne compte pas en rester là. Dominic Carbonaro, responsable du développement commercial d’Ava Labs, est même plutôt confiant pour l’avenir :

« La communauté NFT d’Avalanche a une identité et une passion unique pour expérimenter à la fois l’art et les applications des NFT. Les créateurs ne font, pour le moment, qu’effleurer la surface. »

Avalanche pourra donc présenter ses collections iconiques, comme les « Smol Joes » et les « Smol Lands » dans la plus grande vitrine virtuelle du monde. Et n’oublions pas les « Smol Turds », une sorte de « petits cacas » déclinés en plusieurs versions qui permettront peut-être à Avalanche de rattraper son retard sur la concurrence. Mais si vous n’êtes pas réellement collectionneur de ces NFT visuels à l’esprit très second degré, vous pourrez toujours vous rabattre sur l’élégance à la française et opter pour du Lacoste.

Profitez des opportunités d’achat de cryptos à bas coût que nous offre le marché ! Et, pour sécuriser vos actifs, investissez dans une clé Ledger, leader mondial des wallets personnels. Pour préserver votre pouvoir d’achat, les frais de port c’est cadeau (lien commercial).

L’article Une Avalanche de NFT sur OpenSea – L’Ethereum killer renaîtra-t-il de ses cendres ? est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Rugby et NFT : la Ligue Nationale de Rugby (LNR) confie sa tokenisation à OVAL3

Les NFT passent entre les poteaux – Les tokens non fongibles (NFT), de part leur caractère unique, se prêtent parfaitement à l’univers des cartes à collectionner de sport. Si le monde du foot et du ballon rond est déjà bien ancré dans le domaine, ce n’était pas encore totalement le cas du ballon ovale. Cela va changer, grâce à OVAL3 de Bamg Sports, qui vient de remporter un contrat d’émission de NFT pour la Ligue Nationale de Rugby.

Les NFT débarquent sur le terrain de rugby grâce à OVAL3

Parmi les crypto-actifs, les tokens non fongibles sont sans doute devenus les plus connus et populaires après Bitcoin lui-même. Il faut dire que ces jetons numériques ont de nombreux cas d’application, notamment dans l’art et dans le sport.

C’est dans ce second domaine qu’ils vont effectuer une nouvelle percée. En effet, c’est l’ovalie qui est cette fois à l’honneur. Ce 13 octobre 2022, les équipes d’OVAL3 (groupe Bamg Sports) viennent d’annoncer qu’elles seront en charge des futures « NFT Cards » de la saison 2022/2023 de la Ligue Nationale de Rugby.

Cette attribution de licences porte sur les compétitions du TOP 14 et de la PRO D2. Elle concerne 30 clubs professionnels. La création de ces NFT (dont la consultation avait été lancée en mai 2022) a été attribuée à OVAL3 par la Commission Développement Économique et Innovation (CDEI) de la Ligue de rugby.

Avec OVAL3, collectionner les NFT des joueurs de rugby de la LNR – Source : oval3.game

>> Que votre parole soit impeccable et vos cryptos bien gardées sur une clé Ledger. Frais de port offerts (lien commercial) <<

Créer un nouvel univers numérique Web3 pour les fans du ballon ovale

En plus de la saison 2022/2023, OVAL3 sera en charge des émissions de ces tokens non fongibles pour les 2 saisons suivantes, soit jusqu’en 2025. Avec plus de 1 500 joueurs sous contrat professionnel ou espoir, la tâche s’annonce importante.

Avec ces NFT, les fans de rugby bénéficieront d’une expérience « Play & Own ». En effet, ils pourront bénéficier de l’immersion numérique de Fantasy Rugby World d’OVAL3, un jeu qui permet de faire s’affronter ces cartes NFT à collectionner. Plus de 35 000 utilisateurs s’y confrontent déjà.

« Nous croyons à la puissance des NFT pour engager et élargir la communauté des fans de nos championnats, en France et au-delà. Nous entrons dans le monde numérique des NFT avec une offre à l’image de notre sport et de ses valeurs : un collectif sans faille avec les 30 clubs pros engagés, une solidarité dans la redistribution des revenus et une expérience de fans augmentée, avec un acteur expert : Bamg Sports (OVAL3). »

Emmanuel Eschalier, Directeur Général de la LNR

L’adoption des cryptomonnaies continue, tout en apportant de nouvelles opportunités aux fans d’exprimer leur passion pour leur sport favori, grâce aux NFT à collectionner. Un phénomène universel puisque, outre-Atlantique, les fans d’un autre ballon ovale – le football américain – ont également vu la National Football League (NFL) lancer des collections de NFT.

Vous souhaitez garder vos cryptomonnaies à l’abri plutôt que de les dépenser ? Choix judicieux, le marché est propice à l’accumulation ! Sécurisez vos actifs grâce à une clé Ledger. Cerise sur le gâteau, les frais de port sont offerts (lien commercial).

L’article Rugby et NFT : la Ligue Nationale de Rugby (LNR) confie sa tokenisation à OVAL3 est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

NFT et metaverse : la Formule 1 appuie sur le champignon

Un moteur 3.0 bientôt en marche – La Formule 1 veut protéger son abréviation dans le web 3 et montre ainsi son intention de courir sérieusement sur la piste des tokens non fongibles (NFT) et des cryptomonnaies.

La F1 accélère dans le web 3

Selon un tweet du 10 octobre dernier de l’avocat spécialisé dans les marques, Mike Kondoudis, la Formule 1 a déposé des demandes d’enregistrement de marque pour l’abréviation « F1 », le 5 octobre dernier.

Les huit demandes d’enregistrement couvrent les cryptomonnaies et les NFT, les places de marchés cryptos et NFT, les magasins de vente au détail pour les biens virtuels, les transactions financières sur la blockchain, le trading et le minage de cryptomonnaies.

Publication de Mike Kondoudis – Source : Twitter

Ces demandes peuvent être interprétées comme un signal fort. L’intention de la F1 étant de lancer différents projets dans le domaine des NFT et des cryptomonnaies.

>> Conservez vos cryptomonnaies à l’abri sur une clé Ledger. Frais de port offerts (lien commercial) <<

Une course aux NFT déjà bien engagée

La Formule 1 avait déjà couru auparavant sur la piste des cryptomonnaies et des NFT. Au mois d’août de cette année, son département des marques avait réalisé deux dépôts pour la marque et le logo du circuit de Las Vegas Strip, et pour des biens et services qui seront proposés lors de cette course l’année prochaine.

Ces dépôts mentionnent notamment des offres liées aux NFT et aux cryptomonnaies, et des services basés sur la blockchain. Outre ces demandes à l’intersection de la catégorie reine du sport automobile et du web 3, des acteurs cryptos ont lancé, de pair avec la F1, des initiatives concrètes dans le domaine des tokens non fongibles.

Au mois de mai dernier, lors du Grand Prix de F1 à Miami, Crypto.com, qui sponsorisait l’évènement, a créé une collection de NFT inédite et originale. Elle représente notamment la vitesse, le son et d’autres données qui ont été enregistrées durant cette course.

La Formule 1 continue ainsi son rapprochement avec l’industrie crypto, avec notamment certaines écuries qui ont rejoint la course des NFT l’année dernière. Elle a déjà négocié le virage du web 3 et décide dorénavant d’accélérer.

Les certitudes de l’ancien monde financier s’érodent… mais ce n’est pas à cause de Bitcoin ! Mettez vos cryptos à l’abri des turpitudes économiques actuelles en les stockant sur une clé Ledger. Coup de pouce pour votre pouvoir d’achat, les frais de port sont offerts (lien commercial).

L’article NFT et metaverse : la Formule 1 appuie sur le champignon est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

De 600 000 à…10 $ Logan Paul est pire que vous en investissement NFT

Être une « star » ne met pas à l’abri d’un mauvais investissement, bien au contraire ! Là où une personne qui démarre dans notre écosystème (que ce soit dans les NFT, les cryptos ou autre) va placer un peu d’argent pour tester, les stars ont tendance à sortir le chéquier.

>> Que votre parole soit impeccable et vos cryptos bien gardées sur une clé Ledger. Frais de port offerts (lien commercial) <<

Le bourdon de la discorde

Souvent pour surfer sur une vague, généralement pour faire parler d’elles (Logan Paul est connu pour ses frasques), les stars font de lourds investissements, qui peuvent rapporter énormément d’argent.

Ce ne fut pas le cas (ou en tout cas pas encore) pour Logan Paul qui a investi dans un NFT de la collection Azuki. Acheté pour 623 000 dollars, son exemplaire Bumblebee (bourdon) en vaut aujourd’hui seulement… 10 $

La perte, qui semble être plutôt bien prise, a été annoncée par Logan lui-même sur ses réseaux sociaux.

Entré dans le marché en plein bull run l’année passée, le catcheur aurait investi au total plus de 2,5 millions de dollars dans les NFT.

Le marché étant cyclique, rien ne prouve que cet achat ne reprendra pas de la valeur dans quelques mois (années ?) si la hype autour des NFT est toujours d’actualité dans quelque temps.

Mais, il y a tout de même une chance que cet achat ne rapporte pas plus que la valeur d’un paquet de cigarettes. Tout est possible, surtout dans le Web 3 où tout change en un claquement de doigts. Chute des prix, hack, tokens qui disparaissent du jour au lendemain, l’écosystème réserve son lot de surprises jour après jour.

Vous souhaitez garder vos cryptomonnaies à l’abri plutôt que de les dépenser ? Choix judicieux, le marché est propice à l’accumulation ! Sécurisez vos actifs grâce à une clé Ledger. Cerise sur le gâteau, les frais de port sont offerts (lien commercial).

L’article De 600 000 à…10 $ Logan Paul est pire que vous en investissement NFT est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Girles lance la prévente publique de son token décentralisé NFT GameFi

L’écosystème innovant Metaverse, Girles, annonce le lancement du token Girles, un jeton NFT GameFi décentralisé basé sur la plateforme Ethereum avec plusieurs utilisations. Qu’est-ce que le projet Girles ? Les développeurs du projet Girles sont sans doute les premiers à remettre en question le statu quo dans le domaine de la blockchain. En effet, le lancement de la prévente publique du token Girles pourrait bien faire bouger les choses. Ainsi, le token Girles, basé sur la Smart Chain d’Ethereum, propose plusieurs caractéristiques innovantes qui le distinguent d’un token décentralisé ordinaire. Dans ce contexte, la prévente publique offre une opportunité aux […]

L’article Girles lance la prévente publique de son token décentralisé NFT GameFi est apparu en premier sur Cryptonaute.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Les autorités françaises inculpent 5 personnes pour le vol de NFT de BAYC

Cinq personnes ont été inculpées par la police française pour le vol de NFTs parmi lesquels ceux de la collection Bored Ape Yacht Club (BAYC). 

Selon les informations révélées, les présumés voleurs auraient utilisé un site de hameçonnage pour arnaquer les victimes et dérober un pactole de plusieurs millions de dollars….
Lire la suite: Les autorités françaises inculpent 5 personnes pour le vol de NFT de BAYC

Publié le
Catégorisé comme Non classé

DeFi : les transactions multipartites avec Anoma

Comme je l’avais expliqué dans ma première vidéo, Anoma apporte d’incroyables innovations en ce qui concerne l’échange de valeur, notamment grâce à son système d’intentions et de prédicats de validité qui permet de personnaliser les requêtes. Mais, ce n’est pas le seul nouvel élément apporté : Anoma dispose également d’une machine d’état (state machine) capable de gérer efficacement des transactions concernant plus de deux personnes.

Contrairement à la plupart des plateformes de contrats intelligents actuelles, qui ont du mal avec un grand nombre de participants, Anoma n’a aucun problème avec des transactions où 10, 50, 100 personnes participent. Pourquoi une telle différence ? En fait, c’est essentiellement parce que ce genre d’échanges fonctionne beaucoup mieux avec des intentions et des prédicats de validité. Ou pour tout dire, c’est même plutôt l’inverse : c’est extrêmement difficile d’y parvenir sans le système d’intentions et prédicats.

Vous savez déjà comment ce système fonctionne si vous avez regardé la première vidéo, donc je ne vais pas le décrire de nouveau. Nous allons plutôt nous pencher sur les nouvelles possibilités offertes par Anoma et son système d’intentions/prédicats de validité, comme dans le cas des transactions multipartites.

Le futur du commerce décentralisé, chez vous demain

Comme expliqué dans l’introduction, les nombres de gens impliqués dans les transactions multipartites peuvent être énormes. Nous pourrons certainement voir de temps en temps des enchaînements de 100 intentions combinées les unes aux autres pour former une seule transaction valide. Mais ça n’est pas très pratique comme exemple dans un article comme celui-ci, donc pour illustrer les choses, nous allons nous contenter d’une transaction impliquant 3 personnes.

Disons que cette transaction multipartite hypothétique comprend les participants suivants :

Alice, qui a une vingtaine de tickets pour un concert et veut se débarrasser de ceux qu’elle n’utilisera pas en échange d’ETH, BTC ou USDC,Bob, qui veut acheter 2 tickets pour un maximum de 1.5 ETH,Charlie, qui veut acheter 3 à 5 tickets pour un maximum de 0.2 BTC.

Cette transaction sera ajoutée à un bloc si tous les prédicats de validité sont satisfaits. En l’occurrence il s’agit des prédicats de validité d’Alice, Bob et Charlie, mais pas seulement : il faudra aussi que les prédicats de validité des actifs utilisés soient satisfaits. Par exemple, si Charlie paye en USDC et que le prédicat de validité de l’USDC dicte qu’il est sur une liste noire et qu’il a l’interdiction de déplacer ses actifs, alors la transaction ne pourra pas avoir lieu avec lui. En principe, à cause de ça, aucun nœud solveur ne proposera de solution dont Charlie fait partie. En revanche, si un solveur fait erreur et l’inclut dans la transaction, cette transaction sera simplement rejetée.

Imaginons plutôt que Charlie paye avec un actif qui n’a pas de problème de centralisation dans ce genre-là, et que rien ne s’oppose à sa participation. Tant que tous les prédicats de validité de toutes les adresses dont l’état sera modifié ne s’opposent pas à cette transaction, alors les changements d’état seront mis en œuvre, et la transaction sera validée.

Et puisqu’on parle de prédicats de validité, voilà à quoi pourrait ressembler celui d’Alice, qui veut conserver au moins 3 tickets pour elle-même et ses amis, peu importe la quantité qu’elle réussit à vendre.

use anoma_vm_env::*;
[validity_predicate]
fn validate_tx(
tx_data: Vec,
addr: Address,
keys_changed: HashSet,
verifiers: HashSet,
) -> {
post_state[“NFT_CONCERT/Alice/balance »] >= 3
}

Avec ce prédicat de validité, toute transaction qui amènerait le total de tickets dans le portefeuille d’Alice à moins de 3 serait rendue invalide. Et ce, peu importe ce qu’elle pourrait écrire dans son intention.

Elle n’a donc pas vraiment besoin de spécifier de montant maximal dans l’intention, et elle peut faire confiance au système pour lui laisser ce dont elle a besoin. Tout ce qui est nécessaire au niveau de l’intention, c’est d’exprimer quel actif est mis en vente, quel prix est désiré, et quels actifs sont acceptés comme moyen de paiement. Ensuite, elle n’aura plus rien à faire à part attendre et profiter du concert. En supposant qu’elle ait fixé un prix raisonnable. Si personne ne souhaite acheter parce que le prix est trop élevé, ce n’est pas le système d’intentions qui va résoudre le problème.

Et ce qui est intéressant également, c’est que si Alice change d’avis et ne veut plus aller au concert, elle peut simplement modifier son prédicat de validité ou le supprimer pour que la ligne concernant le nombre minimal de tickets à garder n’apparaisse plus ou soit ≥ 0.

Tout cela permet donc de valider des transactions impliquant plusieurs personnes, mais qu’en est-il de la négociation multipartite qui peut parfois la précéder ?

L’étape préliminaire : la négociation multipartite

Le scénario ici est assez simple : imaginez un groupe d’amis qui partent en vacances et veulent louer un appartement ou une maison quelque part à la plage. Dans ce cas, nous avons un groupe qui souhaite collectivement négocier avec une entité unique, le bailleur. Il y a peut-être 10 personnes dans l’histoire, mais seulement deux « groupes » : les locataires et le propriétaire.

Le groupe d’amis devra d’abord se mettre d’accord sur les caractéristiques de la location recherchée, le prix, la répartition des coûts, etc. Une fois que c’est fait, c’est très simple : ils devront tous publier la même intention. Pour éviter de se retrouver casés avec des inconnus, ils devront certainement également préciser la liste des participants attendus, en plus de toutes les autres caractéristiques de la transaction. Ensuite, on passe par le procédé normal, les prédicats de validité sont vérifiés, les montants présents sur l’adresse, et cetera.

Des micro-DAO instantanées : les engagements collectifs décentralisés

Vous savez sans nul doute ce qu’est une DAO, et au fond, on peut dire que ceux qui en sont membres s’engagent à œuvrer pour accomplir les missions de ladite DAO, dans un grand nombre de cas. Mais les DAO, ce ne sont pas des solutions multipartites universelles, notamment lorsque les utilisateurs du réseau ont besoin d’un moyen plus éphémère de faire alliance pour atteindre un objectif quelconque. Comment faire sans avoir recours à une DAO ?

Pour l’instant, sur les réseaux traditionnels, il n’y a pas réellement de réponse à cette question, mais vous avez de la chance : Anoma dispose d’une solution.

Imaginons, pour expliquer tout ça, qu’un groupe d’utilisateurs souhaite s’unir comme consommateurs pour inciter les grandes sociétés à fabriquer des produits de manière écoresponsable. Ces gens n’ont pas envie de monter une association. En effet, c’est un procédé chronophage et qui ne garantit pas de résultats : ils préfèrent directement taper dans le portefeuille des fabricants.

Sur Anoma, ils peuvent avoir recours aux engagements collectifs : il s’agit simplement de publier une intention selon laquelle ils déclarent tous désirer la même chose, c’est-à-dire l’achat d’un produit qui respecte certaines normes de pollution, ou par exemple l’achat d’un produit dont le producteur a prouvé qu’il avait acheté X unités de crédit carbone.

En ayant recours à un oracle fiable qui fournit des données sur la production des produits concernés, il est possible de rédiger une intention qui bloque toute transaction liée à des produits polluants.

Avec ce système, les producteurs pourront voir combien de clients exigent le respect de ces normes, et pourront par conséquent calculer l’impact de ces exigences sur leurs bénéfices. Si suffisamment de gens s’engagent, les producteurs seront naturellement incités à respecter leurs exigences pour pouvoir vendre leurs produits.

Le seul inconvénient potentiel de tout ce système, c’est que dans le cas de produits existant dans le monde réel et pas sur la blockchain, on doit disposer d’un oracle fiable, bien sûr… S’il n’y a pas d’oracle fiable, c’est plus difficile à mettre en œuvre. Cela dit, une solution « fait maison » où des participants se contentent de communiquer sur un forum et de décider en interne quels produits correspondent à leurs critères pourrait tout à fait fonctionner. En fait, en pratique, ça ne serait pas si différents des « listes adblock » que l’on a aujourd’hui : des utilisateurs militants pourraient se réunir et compiler une liste de produits agréés dans une liste, puis publier cette liste à une adresse bien définie, sur internet ou sur une chaîne comme Arweave et Ceramic. Ensuite, les utilisateurs finaux pourraient simplement s’abonner à ces listes, les intégrer à une intention ou à leur prédicat de validité, et c’est tout. Si les portefeuilles intègrent nativement cette fonctionnalité de listes, ou permettent l’utilisation de plugins qui le feront, les utilisateurs finaux pourraient tout de même concrétiser leurs convictions très facilement.

Les engagements collectifs permettent donc aux consommateurs de s’unir d’une nouvelle manière sans avoir à se soucier des intermédiaires. Ils peuvent directement influencer les fabricants de leurs produits préférés, d’une manière totalement décentralisée, sans avoir à véritablement s’organiser formellement et créer une association ou un groupement quelconque. Les intentions, qui ne sont que des bouts de code, pourront se propager par email, entre amis, entre inconnus sur des plateformes comme Twitter, Telegram, ou même 4chan… Et permettront quand même d’aboutir à des résultats concrets.

Les intentions relationnelles : des intentions complexes mais très utiles

Ce type d’intentions a été conçu pour répondre aux demandes les plus complexes que peuvent avoir les utilisateurs du réseau. C’est-à-dire qu’elles permettent de conditionner la validité d’une intention à celle d’une autre intention, de sorte à ce qu’une transaction ne soit validée que si certaines intentions bien spécifiques en font toutes partie simultanément.

Le cas le plus emblématique que l’on peut imaginer, c’est celui de quelqu’un qui a besoin de voyager, de trouver un hôtel sur place, et d’aller faire quelque chose une fois arrivé, comme aller à un concert ou une pièce de théâtre. Pour satisfaire cette personne, chacune des opérations doit respecter certains critères (date, nombre d’étoiles de l’hôtel, temps de trajet en train…), et l’ensemble des trois ne doit pas dépasser un certain prix total.

C’est là que les intentions relationnelles deviennent utiles. Pour atteindre les objectifs fixés, il est possible de publier une intention un peu particulière qui dispose de son propre prédicat de validité, lequel fait référence à 3 « sous-intentions », chacune de ces sous-intentions portant sur une des trois transactions à réaliser. Il y a une sous-intention pour le train, une sous-intention pour l’hôtel, une sous-intention pour le ticket de spectacle/théâtre, et un prédicat de validité dictant que les trois doivent être satisfaits simultanément pour qu’une transaction puisse être validée. De cette manière, même les utilisateurs les plus exigeants pourront être satisfaits… Tant qu’il y a bel et bien des vendeurs prêts à leur céder les produits demandés aux conditions demandées, bien sûr.

Grâce aux intentions et prédicats de validité, Anoma est capable de satisfaire tous les besoins des utilisateurs, y compris les plus excentriques. Et en plus, il n’y a pas de limite réelle au nombre de participants si une transaction concerne plusieurs personnes, ce qui en fait vraiment un système adapté au grand public.

L’article DeFi : les transactions multipartites avec Anoma est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé