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Un acte crypto manqué – L’envie de web 3 et de blockchain de Meta, le roi des réseaux sociaux, n’est pas une nouveauté. NFT sur Instagram et Facebook, développement du métavers Horizon World, l’entreprise accumule les essais réussis. Cependant, dans ce nid de beaux projets, un vilain petit canard n’a pas fait l’affaire : Novi, le portefeuille de cryptomonnaies développé par Meta. Explications.

Novi, c’est fini

Meta a donc annoncé la fermeture de son wallet crypto Novi. Les essais pilotes prendront fin le 1ᵉʳ septembre après 10 mois. Pour rappel, le projet d’essai Novi est utilisé par un public choisi aux États-Unis et au Guatemala. L’expérience teste la mise en place d’un portefeuille de cryptomonnaies (avec des stablecoins) sur les réseaux sociaux associés à Meta.

Pour entamer cette fermeture, les utilisateurs sont donc invités à retirer leurs fonds sur leurs comptes bancaires pour les Américains. Les Guatémaltèques, eux, devront retirer leurs fonds en espèce selon certaines conditions. Par ailleurs, les utilisateurs ne pourront plus faire de dépôt à partir du 21 juillet.

« Novi ne sera plus disponible après le 1ᵉʳ septembre. Avant que Novi ne disparaisse, nous avons facilité la récupération de votre solde restant et le téléchargement de vos informations Novi. »

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Novi, le fiasco crypto de Meta

C’est de ce fait une expérience plutôt ratée pour Meta à l’image des péripéties que la société a pu connaître précédemment. En effet, malgré le potentiel, la mise en place de Libra, renommé Diem, le stablecoin de Meta a connu de nombreux échecs.

En effet, cette fermeture intervient presque cinq mois après la vente de la propriété intellectuelle de Diem à Silvergate. La pression réglementaire aux États-Unis avait alors conduit à cette vente. À l’époque, Diem avait comme objectif de devenir le jeton natif de l’écosystème Meta. Il était à ce moment-là prévu que Novi déménage sur l’écosystème blockchain Diem une fois les problèmes de paperasses réglés.

Ce n’est que le début pour le Web 3

Malgré cet échec, Meta a su confirmer la tendance, continuant de développer son approche NFT. Ainsi, après Instagram, l’ex-Facebook va bientôt pouvoir proposer d’utiliser les NFT d’Ethereum et de Polygon en guise d’avatar. Il sera également possible de les partager. Outil d’interaction pour les uns, avantages marketing pour les autres, Meta confirme son amour pour les jetons non fongibles.

Dans cette dynamique, les résultats positifs de Meta Pay, la plateforme remplaçant depuis le 22 juin Facebook Pay sont soulignés par l’entreprise. Marc Zuckerberg annonçait alors l’introduction d’un portefeuille prévu pour évoluer en toute sécurité dans le métavers :

« À l’avenir, il y aura toutes sortes d’articles numériques que vous pourriez vouloir créer ou acheter vêtements numériques, art, vidéos, musique, expériences, événements virtuels, et plus encore. La preuve de propriété sera importante, surtout si vous voulez emporter certains de ces articles avec vous dans différents services. Idéalement, vous devriez pouvoir vous connecter à n’importe quelle expérience métavers et tout ce que vous avez acheté devrait être juste là. Il y a un long chemin pour y arriver, mais ce genre d’interopérabilité offrira des expériences bien meilleures aux gens et des opportunités plus grandes pour les créateurs. »

Marck Zuckerberg – Source : Facebook

Même si la fermeture de Novi reste l’image de tout un échec, semé de péripéties parfois risibles, Meta continue de tisser sa toile au-dessus du métavers, conscient de l’avenir florissant des NFT. Meta Pay permettra alors un accès à cet univers virtuel. Reste à savoir quelle sera la place réservée aux cryptomonnaies dans ce nouveau portefeuille.

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En termes de volumes, le mois de juin a vu la pire performance des NFTs depuis le début de l’été 2021. Alors que le mois de janvier avait enregistré des records, l’activité du secteur a depuis grandement diminué. Mais cette tendance n’est pas complètement corrélée au marché crypto.

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OpenSea, l’un des plus populaire marketplace NFT a mis en garde ses utilisateurs. En effet, potentiellement 1,8 million d’entre eux ont pu recevoir un email d’hameçonnage. Ce risque fait suite à une violation du système de messagerie du géant du Web 3.0 valorisé à près de 13 milliards de dollars en janvier 2022. La violation des adresses email […]

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Unhosted wallets and decentralized finance were left largely unscathed by two landmark crypto laws agreed to last week, but left-wing lawmakers may seek another go as they discuss dirty-money rules.

Ethereum à nouveau accessible – Depuis l’émergence de la DeFi à la fin de l’année 2019, le réseau Ethereum (ETH) a souffert d’importants problèmes de congestion… si bien que les frais de transaction ont par moment atteint la dizaine, voire la centaine, de dollars. Un phénomène qui s’est largement calmé depuis l’avènement du bear market. 

1,6 dollar : Ethereum affiche enfin des frais raisonnables

Cela fait maintenant 2 années que le réseau Ethereum nous avait habitués à des frais de transaction démentiels. En effet, en mai 2021, nous déboursions en moyenne 61 dollars pour réaliser une malheureuse transaction.

Sur la fin de l’année 2021, même pas la peine d’imaginer voir une transaction passer sous les 20 dollars, considérés à ce moment-là comme peu coûteux. Le point de non-retour a été atteint le 1er mai 2022, lors de la sortie des NFT Otherdeeds, où les frais de transaction avaient flirté avec les 200 dollars. Du jamais vu sur Ethereum !

Heureusement, cette époque pourrait bien être révolue, ou du moins, connaître une importante accalmie. Depuis plusieurs semaines, en marge de la chute importante du cours de l’ETH, les frais de transactions sur Ethereum sont revenus à des niveaux convenables. 

Effectivement, d’après les données compilées par Etherscan au moment de la rédaction de ces lignes, il faut en moyenne 1/40 de centimes pour effectuer un transfert de fonds. De plus, il faut un peu moins de 3 dollars pour interagir avec un smart contract.

De tels niveaux de frais n’avaient pas été enregistrés depuis 2020. À cette époque, la DeFi commençait seulement à faire parler d’elle, avec la multiplication des jetons de gouvernance début 2020. 

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Reverrons-nous des frais aussi hauts sur Ethereum ?

Cette accalmie dans les frais de transactions observés sur Ethereum nous permet de nous questionner quant à la durabilité de cette situation. 

En effet, le réseau Ethereum n’est plus le même qu’il était en 2020, avec de l’essor de la DeFi. Celui-ci s’apprête à vivre une mise à jour d’envergure dans les mois à venir, avec le passage au proof of stake via The Merge.

En parallèle, le réseau devrait voir peu à peu la congestion se réduire, à mesure qu’une partie des transactions sont déportées vers les solutions de seconde couche. En effet, depuis plusieurs mois, nous voyons un essor important des layers 2 sur Ethereum. Optimism, Arbitrum, Starknet, ZKSync : toutes ces solutions ne cessent de s’améliorer et pourraient bien être s’avérer salvatrice pour le réseau Ethereum. 

En outre, la part du gas utilisée par les layers 2 pour publier les preuves des données de transactions ne cesse de croître. 

Bien qu’elle évolue, les frais dépensés par les L2 sur le layer 1 d’Ethereum ne représentent à ce jour qu’entre 1 et 2% du gas dépensé sur Ethereum. Cependant, cette part a tendance à augmenter au fil du temps. 

En attendant, le réseau Ethereum continue de se préparer au déploiement de The Merge. Le testnet Sepolia est le prochain à connaître le passage au proof of stake.

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Ce dimanche, les réseaux sociaux de la British Army ont été hacké pour diffuser des liens de phishing. Alors que les attaquants ont renommé le compte Twitter pour le faire passer pour un projet NFT, la chaîne YouTube, elle, a été modifiée de façon à ressembler à celle du fonds d’investissement Ark Invest.

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La Justice américaine ne voudra plus laisser les crimes et fraudes cryptos impunis. Quatre projets d’ICO douteuses, de rug pull NFT et de pyramide de Ponzi l’ont poussé à inculper jusqu’à 6 personnes dernièrement. 4 cas de fraudes crypto D’après les fonctionnaires du DOJ des États-Unis : « Ces affaires rappellent de manière cruciale que certains escrocs […]

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Si le marché des NFT s’essouffle depuis des semaines, certains projets continuent à tirer leur épingle du jeu. Et ils pourraient offrir des opportunités à moyen et long terme. Zoom ici sur 5 projets à considérer cette semaine. 1 – LuckyBlock Si le projet LuckyBlock est un projet de jeux crypto en ligne hébergé à 100 % sur la blockchain, les porteurs de projet ont également lancé leur collection NFT. Ainsi, la collection “Platinum Rollers Club” est accessible depuis le 19 mars dernier. Lors du mint des premières pièces, les utilisateurs pouvaient remporter des NFT rares. Des jetons non fongibles […]

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Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, la plateforme Binance a annoncé sa collaboration avec le film Music Hole pour le lancement d’une collection de NFT. Un film co-produit par Luc Besson, en collaboration avec Rockstone Films. Une collection de 1 201 NFT ! Pour la sortie de la comédie Music Hole, coproduite par Luc Besson et Rockstone Films, la production a souhaité lancer sa propre collection de NFT. La collection, réalisée par Martin Richard, Stéphane Assad et Bechir Jiwee regroupe 12 dessins qui se déclinent en 100 exemplaires. Ces NFT sont des œuvres à l’effigie des personnages […]

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Nouvelle patrie – The Sandbox annonce le déploiement de ses LAND sur Polygon (MATIC), une migration assortie de récompenses en mSAND (l’équivalent du token SAND) qui visent à stimuler la migration de ses tokens non fongibles (NFT) d’Ethereum (ETH), vers sa seconde couche.

The Sandbox verdit ses LAND sur Polygon

The Sandbox préparait cette grande manœuvre depuis l’année dernière. On y est ! Le métavers a annoncé qu’il était « prêt à déployer » les LAND sur Polygon, dans son tweet du 28 juin 2022. Il a dévoilé un pont que les NFT LAND et les tokens SAND pourront emprunter, pour migrer d’Ethereum vers sa seconde couche.

A problèmes classiques, solution classique ! The Sandbox propose ainsi un bridge à ses utilisateurs, afin qu’ils puissent échapper aux frais de gas élevés sur Ethereum, et aux transactions relativement lentes.

Polygon offre de meilleures conditions pour l’exécution des transactions SAND et LAND. Et bien que l’herbe ne soit pas toujours plus verte ailleurs, la seconde couche d’Ethereum arborerait bien cette couleur, en étant neutre en carbone.

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Le tapis rouge pour les LAND migrateurs

The Sandbox veut faire de Polygon, la nouvelle terre d’accueil pour ses LAND. A travers différentes formes d’incitations, le métavers encourage la migration de ses NFT sur la seconde couche d’Ethereum.

Pour chaque NFT porté sur Polygon, The Sandbox offre à ses utilisateurs un cashback de 10 mSAND, l’équivalent des SAND sur le layer 2 d’Ethereum (environ 10$ au cours actuel de cette cryptomonnaie native de la plateforme) .

Il lancera de surcroît des programmes de staking pour les LAND et pour les mSAND, ainsi que les fonctionnalités de ventes des NFT du métavers sur Polygon.

Ethereum se vide-t-il de ses projets ?

Ethereum ploie sous le poids des projets de la finance décentralisée et des NFT. Le réseau est fréquemment pointé du doigt pour ses frais de gas jugés excessifs, et pour ses problèmes de congestion.

Ces critiques adressées à l’encontre du réseau, devraient néanmoins bientôt appartenir au passé, après le basculement effectif de la preuve de travail vers la preuve de participation sur le réseau. Cette mise à jour est censée accroître la capacité de mise à l’échelle de la blockchain.

Hormis cette mise à niveau, l’attractivité d’Ethereum bénéficie déjà d’aujourd’hui de l’étendue de son écosystème. Les migrations ne se font pas ainsi exclusivement dans un seul sens, au profit de ses secondes couches.

En octobre 2021, les équipes d’Aavegotchis avaient annoncé le lancement d’un pont entre Ethereum et Polygon pour offrir aux détenteurs de ces NFT, la possibilité d’envoyer leurs actifs hébergés sur le layer 2, vers la plateforme Rarible qui est sur … Ethereum.

The Sandbox ouvre le pont de la scalabilité à ses LAND et aux SAND. Le métavers se sert de Polygon pour soutenir sa mise à l’échelle, avec un afflux d’utilisateurs qui devrait théoriquement poursuivre sa croissance sur le long terme, grâce à des projets tels que la construction d’un quartier inspiré de Times Square.

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