Réglementation européenne des cryptomonnaies : MiCA, frein à l’innovation ou cadre approprié ?

La commission des affaires économiques et monétaires du parlement européen (ECON) s’est attelée à la difficile tâche de proposer une réglementation harmonisée afin de réguler le secteur en pleine effervescence des crypto-actifs. Le projet de règlement, nommé MiCA pour « Markets in Crypto-Assets » fait partie du train de mesures qui vise à « libérer et renforcer le potentiel que la finance numérique peut offrir sur le plan de l’innovation et de la concurrence, tout en limitant les risques », selon l’exposé des motifs de la commission dans sa proposition datant de septembre 2020.

Dans les faits, ce projet MiCA, ambitieux et âprement débattu, pourrait a contrario limiter plutôt que renforcer le potentiel de cet écosystème florissant. C’est en tout cas la vision partagée par un grand nombre d’acteurs du secteur, représentés en France par l’ADAN (Association pour le Développement des Actifs Numériques).

Ce contenu vous est proposé par Léo Schenk et Pierre Gineste, consultant et senior manager chez Nexialog Consulting.

Dans quel contexte s’inscrit MiCA ?

« Un actif dont la valeur perçue ou inhérente dépend principalement de la cryptographie et de la DLT (Distributed Ledger Technology) ou d’une technologie similaire, qui n’est ni émis ni garanti par une banque centrale ou une autorité publique, et qui peut être utilisé comme moyen d’échange ou à des fins d’investissement ».

Définition du terme crypto-actif. Parlement Européen, 17 mars 2022.

Le règlement MiCA s’inscrit dans le cadre d’un plan d’action global pour les technologies financières. Suite à l’envolée de la capitalisation des crypto-actifs en 2017, l’ABE (Autorité bancaire européenne) et l’AEMF (Autorité européenne des marchés financiers) avaient été chargées d’évaluer si le cadre réglementaire existant était adapté. Selon l’avis rendu en 2019, la législation était non seulement difficilement applicable, mais pouvait de plus entraver le développement du secteur.

Entre temps, différents pays membres ont légiféré sur des questions relatives aux crypto-actifs en ordre dispersé : fiscalité, encadrement des activités liées, enregistrement auprès des régulateurs nationaux …

Le marché européen étant ainsi fragmenté, il était nécessaire d’établir un cadre juridique harmonisé, offrant aux investisseurs un niveau approprié de protection, permettant de garantir la stabilité financière et une concurrence loyale, tout en soutenant l’innovation.

L’histoire de la loi MiCA

C’est dans ce contexte qu’une première proposition a été rédigée par la Commission en septembre 2020. A la suite de celle-ci le député européen allemand Stefan Berger a été désigné rapporteur du projet. Ce dernier a présenté un premier rapport en février 2021, puis, suite aux avis donnés par la Banque centrale européenne, le Comité économique et le Contrôleur européen de la protection des données, une dernière version a été soumise au vote de l’ECON en mars 2022.

Bien que la proposition ait été acceptée après avoir été amendée, elle doit désormais être présentée devant la Commission européenne et le Conseil de l’Europe. Si elle est adoptée à la suite de ce trilogue, les acteurs du marché des crypto-actifs auront 18 mois pour s’y conformer totalement.

Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne.

Que contient le projet MiCA ?

MiCA reprend une partie des règlements appliqués à la finance dite « traditionnelle », soit MiFID, abus de marché (MAR) et prospectus, en les adaptant aux spécificités du marché des crypto-actifs.

Le règlement porte sur quatre volets principaux :

1. Offre au public de crypto-actifs (autres que stablecoins ou jetons de monnaie électronique)

Cette activité sera réservée aux personnes morales, qui ont établi un livre blanc détaillant entre autres le projet de l’émetteur, le type de crypto-actif, la technologie sous-jacente et bien entendu les risques encourus. Ce document ne nécessitera pas de validation de la part du régulateur mais ce dernier devra tout de même être notifié. Les communications commerciales seront également encadrées. Les fonds obtenus en contrepartie de l’offre seront confiés à un établissement de crédit ou un dépositaire de crypto-actifs agréé. Les investisseurs bénéficieront d’un droit de rétractation.

2. Les jetons se référant à un ou des actifs (stablecoins répliquant plusieurs monnaies ayant cours légal, un ou plusieurs crypto-actifs, matières premières ou enfin combinaison de tels actifs)

L’émission de ce type de crypto-actif sera soumise à un agrément si un certain encours est dépassé et que son offre ne s’adresse pas uniquement à des investisseurs qualifiés. L’agrément sera délivré sous certaines conditions : dispositifs de gouvernance et de gestion des risques, mécanismes de contrôle interne et exigence de fonds propres (montant le plus élevé entre 350 000€ et 2% de la valeur moyenne de la réserve). Un livre blanc doit également être notifié à l’autorité compétente.

3. Les jetons de monnaie électronique (« e-money token », stablecoins répliquant une monnaie ayant cours légal)

Du fait que ce type de stablecoin a pour objet principal d’être utilisé comme moyen d’échange. Il vient ainsi concurrencer directement la monnaie fiduciaire répliquée. La réglementation est ici la plus contraignante. En effet, l’émetteur doit être agréé comme établissement de crédit ou établissement de monnaie électronique. Il doit également être en mesure de rembourser les détenteurs du jeton à tout moment et à la valeur nominale dans la devise répliquée. Les actifs détenus en compte propre et ceux servant à couvrir les jetons émis doivent être séparés, ces réserves devant être auditées et soumises à un plan d’investissement strict afin de maintenir une liquidité suffisante. Enfin, l’émetteur ne peut proposer de rémunérer les détenteurs du jeton via le paiement d’intérêts liés à la durée de détention.

Dans les deux cas précédents, si le stablecoin est considéré « d’importance significative » selon une liste de critères déterminés (capitalisation boursière et volume d’échange par exemple), l’émetteur aura l’obligation de se conformer à des contraintes réglementaires supplémentaires ainsi qu’à une surveillance par l’Autorité bancaire européenne.

4. Les prestataires de services sur crypto-actifs (PSCA)

Ce volet, grandement inspiré du régime français des prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) concerne entre autres les dépositaires, les plateformes de négociations, l’investissement pour compte de tiers ou les prestataires de conseils.

Ces activités, réservées aux personnes morales, nécessiteront un agrément avant de pouvoir être exercées au sein de l’union. Afin d’obtenir ce dernier, les prestataires seront soumis à de multiples règles : honorabilité des dirigeants, procédures de traitement des réclamations, système de gouvernance, de contrôle interne, exigences prudentielles, garanties de « best execution » des ordres ainsi que différentes règles relatives aux abus de marchés.

Enfin, les prestataires devront respecter les obligations en matière de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme au titre de la directive (UE) 215/849. Une procédure KYC sera requise, ainsi qu’une certaine traçabilité des fonds. Ces mesures peuvent s’avérer difficilement applicables étant donné la nature décentralisée et pseudonyme de la blockchain dès lors que les fonds transitent via des adresses non détenues par des établissements.

À noter que MiCA ne s’applique pas aux « security tokens », définis comme actifs financiers « classiques » au sens de MiFID. Pour ce type de produit, un régime pilote est en cours d’élaboration afin de faciliter les essais sur l’utilisation de la DLT dans le domaine des instruments financiers. Plusieurs tests ont d’ailleurs déjà été effectués en France, notamment par SG Forge, dans le cadre d’un appel à expérimentations sur les MBNC (Monnaie Nationale de Banque Centrale) de la Banque de France.

À noter également que les NFT (Non Fungible Tokens) sont exclus du texte, à condition qu’ils n’entrent dans aucune catégorie définie précédemment.

Projet de loi MiCA

MiCA : Un règlement très controversé

MiCA permet de poser les bases d’une régulation nécessaire de l’écosystème. Semblable au « Far West », cette ruée vers l’or attire nombre d’acteurs malhonnêtes face auxquels les investisseurs sont actuellement peu protégés. Ce faisant, le contenu du règlement est vivement critiqué :

Le pan du texte le plus décrié risquait d’entraîner l’interdiction de la méthode de consensus par « proof of work », notamment utilisée par Bitcoin, jugée polluante et devant être soumise à des normes minimales de durabilité environnementale. Cet amendement a finalement été rejeté lors d’un vote de l’ECON le 14 mars 2022, au grand soulagement des acteurs de l’écosystème.Les établissements de crédit seraient exemptés d’agrément pour l’émission de stablecoin, ce qui devrait favoriser fortement les acteurs historiques de la finance et créer une importante barrière à l’entrée, limitant donc concurrence et innovation.Le sujet de la DeFi (finance décentralisée ou open finance) n’est pas abordé dans le texte, entraînant de facto un flou juridique voire l’illégalité de certains stablecoins algorithmiques ou autres projets portés par des DAOs (Decentralized Autonomous Organization) qui ne possèderaient pas de structure légalement établie alors qu’ils émettraient des crypto-actifs.En parallèle, la commission européenne travaille sur le paquet législatif relatif à la lutte anti-blanchiment et a adopté le 31 mars dernier une proposition qui viendrait impacter de plein fouet le secteur des crypto-actifs avec obligation pour les prestataires de vérifier les informations des détenteurs de portefeuilles non hébergés sur leur plateforme. Cette mesure qui consiste en l’extension de la TFR (Transfer of Funds Regulation) aux crypto-actifs, remettrait en question l’anonymat ou, du moins, la « pseudonymité » des portefeuilles personnels, brique essentielle de l’écosystème. En plus de la lourdeur administrative qui pèserait sur le secteur, se poserait le problème de la sécurisation des données des utilisateurs.Enfin, le règlement européen est jugé trop restrictif en comparaison de ce qui se fait à l’international. Aux États-Unis, une approche de type « bac à sable » est de mise jusqu’à présent, laissant les prestataires évoluer hors du cadre réglementaire traditionnel. Tandis qu’au Royaume-Uni, la FCA (Financial Conduct Autority) lance une consultation publique appelée « crypto-sprint », afin de réfléchir avec les acteurs de l’écosystème des crypto-actifs sur la constitution du futur régime réglementaire.

Plus de 40 entreprises et organisations européennes du secteur des crypto-actifs ont transmis le 13 avril dernier une lettre aux ministres des finances des pays de l’Union Européenne, leur demandant d’assouplir les règles proposées par les règlements MiCA et TFR. Elle affirme que l’application en l’état de ces textes viendrait compromettre l’expansion et la compétitivité du secteur en Europe avec une réglementation plus complexe et restrictive que dans le reste du monde.

De son côté, Emmanuel Macron a déclaré dans une interview accordée au média spécialisé The Big Whale :

« La France sera très attentive à ce que le texte n’empêche pas l’innovation et reste aussi neutre que possible au plan technologique ».

Tels sont donc les enjeux de ce projet. L’Union Européenne parviendra-t-elle à produire un texte susceptible de satisfaire à la fois les acteurs de l’écosystème, les institutions financières « traditionnelles » et les politiques ? Et le fera-t-elle en garantissant la sécurité des investisseurs ainsi que celle des systèmes financier et monétaire, le tout sans compromettre le potentiel de ce secteur mouvant à la croissance exponentielle ? L’équation est complexe et l’enjeu de taille pour l’Europe, si elle ne souhaite pas passer à côté de la révolution promise par le Web3.

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Kraken lance bientôt sa marketplace NFT

Kraken, l’un des pionniers des plateformes d’échange de crypto-monnaie lancera bientôt sa propre plateforme NFT. L’exchange vient d’ouvrir sa liste d’attente pour une plateforme nommée Kraken NFT qui présente de nombreux avantages pour tous les fans de NFT ! Kraken se lance dans le grand bain des NFT L’année 2021 a marqué une nouvelle étape dans l’adoption croissante des NFT. OpenSea a connu un fort développement, le volume de trading sur la plateforme dépassant les 2 milliards de dollars chaque mois. Le leader représente entre 68 et 88% du marché NFT, un chiffre considérable témoignant de son quasi monopole à […]

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La marketplace de Coinbase NFT est ouverte au grand public

À vos wallets pour la marketplace NFT Coinbase – La version bêta de la marketplace de jetons non fongibles (NFT) de Coinbase a ouvert il y a un moins d’un mois. À ce stade, seuls les bêta-testeurs ont pu profiter de l’interface. Désormais, la place de marché de NFT lancée par Coinbase est accessible à tous !

À la chasse aux NFT sur Coinbase

Seulement deux semaines après son lancement, la marketplace NFT de Coinbase est aujourd’hui accessible à tous les potentiels utilisateurs. Cette marketplace est en version bêta, ce qui signifie que l’équipe de Coinbase continue de travailler dessus et d’ajouter de nouvelles fonctionnalités.

Tweet à propos de l’accessibilité de la marketplace NFT Coinbase – Source : Twitter

Le vice-président de Coinbase, Sanchan S Saxena s’est exprimé au sujet de cette marketplace NFT :

« Nous construisons une marketplace où vous pouvez bien évidemment acheter et vendre des NFT, mais plus encore sur laquelle vous pouvez vous impliquer. Vous pouvez vous impliquer avec le créateur. Vous pouvez vous impliquer avec le collectionneur. Et vous pouvez vous impliquer avec d’autres collectionneurs pour former une communauté autour d’un NFT. C’est un élément important de notre stratégie. »

Lors du lancement initial de se marketplace NFT, Coinbase a annoncé ses plans de développement. Progressivement, l’exchange va ajouter des fonctionnalités à sa place de marché qui traduiront sa vision du Web 3, notamment dans sa dimension sociale.

« Nous prévoyons d’ajouter des drops, des fonctionnalités de mint, des communautés NFT et la possibilité d’acheter des jetons avec votre compte Coinbase ou une carte de crédit. »

En outre, l’exchange a annoncé que plusieurs blockchain seraient prises en charge.

Depuis le lancement de la marketplace de Binance en juin 2021, de nombreux autres exchanges ont suivi la mode des NFT (FTX, Okcoin). D’ailleurs pas plus tard que cette semaine, l’exchange Kraken a annoncé le lancement très prochainement de sa place de marché NFT. Les utilisateurs qui le souhaitent peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur la liste d’attente.

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Financer le cinéma en cryptomonnaies, l’idée révolutionnaire de KlapCoin

Le cinéma français occupe une place privilégiée dans l’histoire du 7e art. Depuis sa naissance avec les frères Lumière jusqu’aux marches de la croisette, la France projette son exception culturelle dans les salles obscures du monde entier. Une industrie subtile et complexe, vitale pour la culture et qui, pour préserver sa richesse, doit constamment se renouveler. Une dure réalité qui touche aussi les questions de financement. “La Diversité du Cinéma Français” (La DCF), société regroupant des professionnels du secteur, lance le KlapCoin, une cryptomonnaie à destination de tous les amoureux du grand écran et plus largement, à tous les investisseurs qui veulent s’impliquer dans des projets culturels.

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec La DCF.

Moteur, ça tourne … pas rond

De l’aveu des fondateurs de la société, Sarah Lelouch et Fabien Berger, des difficultés de plus en plus sérieuses viennent contraindre les recherches de financements. Une problématique qui impacte l’ensemble de l’écosystème. Depuis les producteurs aux porteurs de projets en passant par les acteurs, les techniciens, les scénaristes, tous voient les enveloppes allouées aux phases préliminaires de la production d’un film réduites à peau de chagrin. En cause, les politiques de rentabilité et les grosses productions qui écrasent tout le savoir-faire quasi-artisanal des indépendants.

“On aurait pu se contenter de créer un fonds privé spécialisé dans le développement du cinéma. Et on a exploré cette piste. Mais très vite, on a eu un no-go parce qu’on s’est rendu compte que les contraintes réglementaires, juridiques et techniques nous imposaient de lever entre 20 et 30 millions d’euros pour arriver à un point d’équilibre avec ce type de fonds. Mais surtout, ce type de financement nécessite un minimum d’investissement de plusieurs dizaines de milliers d’euros qui exclut la grande majorité des investisseurs potentiels.”

Fabien Berger, co-fondateur de La Diversité du Cinéma Français

Les projets du cinéma indépendant français peinent à décoller

La blockchain fait son cinéma avec le KlapCoin

Profitant d’un cadre juridique ouvert par la loi Pacte en 2019, l’émission d’un token pour financer les productions à venir fait rapidement consensus. Le projet va donc se construire et s’articuler autour de cette nouvelle donne technologique et participative. L’idée ? Permettre à des investisseurs particuliers de soutenir les premières phases de diverses créations audiovisuelles de leur choix. Ainsi, dès le stade du développement, les membres de la communauté seront invités à participer. 

C’est donc sur cette étape préalable que les efforts vont se concentrer, puisqu’elle est aussi l’étape la plus érodée par les coupes budgétaires. Il s’agit pourtant d’un aspect stratégique majeur. C’est à ce stade que se dessinent les financements, l’écriture, la sélection des moyens humains et techniques (casting, repérages …). Une phase absolument vitale pour la qualité et la profondeur de l’œuvre. Pour ce faire, La DCF décide donc de lancer une grande opération  “crypto” avec un objectif ambitieux : lever 8 millions d’euros grâce à une ICO (Initial Coin Offering), et les affecter majoritairement au développement d’un catalogue d’une cinquantaine de films et de séries de tous genres et formats.

La DCF s’apprête à projeter le cinéma français dans la blockchain

Cette émission initiale de token, que les cryptophiles connaissent bien, porte le nom “Frères Lumière”, et pourrait permettre de réunir environ 10% du budget global nécessaire pour le catalogue complet. Elle permettra en outre d’impliquer une communauté de passionnés dans les choix de la société, et de donner de la crédibilité aux projets lors de leurs présentations aux grands investisseurs institutionnels. Ainsi, le KlapCoin est conçu pour réunir une communauté soudée autour de projets audiovisuels qui ne pourraient pas voir le jour sans leur soutien, mais aussi pour les récompenser.

Un casting de rêve pour une réalisation magistrale

Ne vous y trompez pas, vous n’êtes pas en présence du énième obscur projet qui sollicite votre générosité. Tout d’abord parce que le casting bénéficie d’artistes de premier plan qui n’ont pas hésité à mettre en avant leur image pour promouvoir un noble dessein. On y croise Sarah Lelouch, la fille du célèbre réalisateur, et parrain du projet, Claude Lelouch, Julie Gayet, Kev Adams, Sofiane Zermani (Fianso), Elsa Zylberstein, etc … la liste est longue. D’autres grands professionnels du milieu sont présents, représentant tous les corps de métiers qui constituent la grande famille cinéma.

Ensuite parce sous ses airs bon-enfant, la réalisation technique de la chose a été particulièrement bien élaborée. Appuyée sur la blockchain Tezos, épaulée par Exaion, la branche EDF d’infrastructure et de solutions Web3, la mécanique qui gouverne à cette première émission de token n’a rien à envier aux projets les mieux ficelés. Ainsi, bien plus qu’une simple subvention à fonds perdus, la diversité du cinéma vous propose de prendre fait et cause pour le cinéma français, et d’en générer des revenus passifs basés sur les scores réalisés par les films en salle, et bien plus encore.

KlapCoin et cinéma, une mécanique crypto parfaitement cadrée

Il est important de préciser un certain nombre de points qui témoignent de cette sophistication :

L’ICO « Frères Lumière » a débuté le 28 avril. Elle est accessible directement sur le site de La DCFL’opération concerne le KlapCoin qui est un stablecoin. Ainsi, il vous sera possible de récupérer votre mise au ratio de 1 KlapCoin = 0,1€En possession de KlapCoins, vous serez en capacité de « miser » sur un catalogue de projets sélectionnés et soutenus par La DCF désignés sous le nom de « pellicules ».Ce faisant, vous obtiendrez en retour 2 choses : des « tickets » représentant votre part dans l’investissement global du projet, et des LUX qui sont des token de gouvernance.

Le cinéma et la blockchain, deux écosystèmes faits pour se rencontrer

Ainsi, investir dans KlapCoin pourrait se révéler bien plus intéressant qu’il n’y paraît au premier abord. En effet, les avantages pourraient être multiples.

Posséder des KlapCoins est déjà une manière de sécuriser une partie de vos avoirs cryptographiques. En effet, il s’agit d’un stablecoin valorisé chacun à 10 centimes d’euros.Investir sur des pellicules génère des « tickets ». Le nombre de tickets en votre possession déterminera votre part dans la redistribution des bénéfices occasionnés par la vente des projets développés.Vous obtiendrez aussi des LUX qui eux sont soumis à une valorisation classique. Vous pourrez ainsi les vendre sur un marché secondaire, ou bien les staker pour bénéficier d’un rendement passif supplémentaire et de divers avantages comme des boosters de rentabilité.

Une distribution de LUX digne des plus grandes productions

Le nombre de LUX que vous possédez va déterminer le fauteuil que vous occuperez en compagnie de tous les investisseurs, depuis le strapontin jusqu’au siège de producteur. Une position qui vous permettra de voter les décisions à prendre, de rencontrer les acteurs, d’assister aux avant-premières, d’obtenir des NFT exclusifs. De plus, le staking vous permettra de générer un second revenu passif en LUX (différent des retours sur investissement que vous procurent vos « tickets »), et de booster vos diverses récompenses. Ceci afin de vous remercier de votre soutien à plus long terme aux cotés de La Diversité du Cinéma Français.

Le token LUX vous procure un fauteuil en fonction de votre participation

Aujourd’hui, le rideau se lève sur un écosystème riche et ciselé, à l’image de la diversité du cinéma français et de la technologie blockchain. Tandis que l’innovation se propage peu à peu à tous les étages de l’économie réelle, la retrouver dans la sphère créative et toujours avant-gardiste du 7e art était une évidence.

“C’était quand même incroyable qu’il n’existe pas la monnaie du cinéma alors que les modes de financement ont atteint leurs limites (…) Et c’est là que l’idée de créer une cryptomonnaie s’est imposée à nous, le KlapCoin. On a bien creusé avant de la lancer pour être sûr qu’on était les premiers. Et on est bien les premiers.”

Sarah Lelouch, co-fondatrice de La Diversité du Cinéma Français

Et vous, serez-vous les premiers ?

Il est important de comprendre qu’investir dans une ICO, aussi sérieuse soit-elle, comporte des risques. Personne ne peut garantir la réussite d’un projet. N’investissez que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre.

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La DeFi aiguise ses couteaux pour l’arrivée de SushiSwap 2.0

La cuisine s’affaire ! – Après avoir ajouté différents produits DeFi, puis avoir été exporté sur d’autres blockchains, SushiSwap, le protocole qui a vu le jour sur Ethereum est actuellement en train d’entamer sa transition vers SushiSwap 2.0. C’est à cette occasion que nous vous fournissons un bref aperçu de ce que le chef s’apprête à vous servir.

SushiSwap mise sur le multichain et les NFT

C’est au travers de la publication d’un billet sur le Medium officiel de SushiSwap, que l’équipe a dévoilé la feuille de route à moyen et long terme de leur protocole DeFi.

L’un des éléments majeurs de cette roadmap est l’orientation multichain de SushiSwap. En effet l’équipe souhaite intégrer rapidement un swap interchain sur son protocole. Elle souhaite également continuer de travailler sur l’intégration de Sushi à d’autres protocoles DeFi.

En ce qui concerne Shōyu, la marketplace NFT de SushiSwap, l’équipe prévoit d’ouvrir sa bêta ouverte d’ici 8 à 10 semaines.

L’équipe souhaite se démarquer de la concurrence grâce au développement d’un indexeur de NFT. En effet, cela permettrai d’améliorer l’expérience de leurs utilisateurs en comparaison de celle d’autres marketplaces.

Shōyu se distinguerait également des autres acteurs, puisqu’il reposera sur un système d’offres basé sur les collections et leurs caractéristiques.

Enfin, il sera possible d’acheter des NFT dans la crypto de son choix, mais également d’acheter plusieurs NFT simultanément. Ce qui permettra à leurs utilisateurs d’économiser des frais de transaction.

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Une accentuation du marketing et une meilleure gestion de la trésorerie

Afin de rester pérenne, SushiSwap va mettre en place une équipe marketing, afin d’améliorer la visibilité de Sushi et de communiquer de manière plus efficace autour de leurs produits et du protocole en lui-même.

« Sushi a longtemps bénéficié d’une approche marketing biologique sans équipe marketing formelle. Au fur et à mesure que le projet grandissait et que les produits étaient déployés, le manque d’une équipe dédiée pour répondre aux besoins de mises à jour, de contenu éducatif, d’activités de sensibilisation et d’efforts de partenariat/co-marketing était évident. »

En ce qui concerne l’aspect financier de SushiSwap, l’équipe prévoit de distribuer l’équivalent de 6 millions de dollars aux développeurs durant les 4 prochaines années.

L’équipe de SushiSwap semble avoir fait un travail de fond en ce qui concerne le développement du protocole. Il ne reste plus qu’à savoir si cela permettra au Sushi de reprendre des couleurs, car depuis le 13 mars 2021 le token continue de progresser dans sa tendance baissière. Mais également de permettre à son protocole de ne pas se faire distancer par leurs concurrents.

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Yuga Labs rembourse le coût de transaction pour l’échec de la vente de terrains BAYC

Yuga Labs, créateur de la collection NFT du Bored Ape Yacht Club (BAYC), a annoncé sur Twitter qu’il avait remboursé les frais d’essence ou les frais de transaction de toute personne qui n’a pas pu acheter le terrain numérique du prochain métaverse de Yuga Labs (Otherside) en raison de problèmes techniques. .

Yuga Labs l’a confirmé dans un fil de tweeter disant :

«Nous avons remboursé les frais d’essence à tous ceux qui ont effectué une transaction qui a échoué en raison des conditions du réseau causées par la menthe. Les frais ont été renvoyés aux portefeuilles utilisés pour la transaction initiale.

Achats multiples et remboursement du coût de la transaction échouée

La menthe de Otherdeed jeton non fongible (NFT) a rapporté à la société Yuga Labs 320 millions de dollars pour les ventes du week-end.

Les données d’Etherscan ont montré que la société a dépensé un total de 90,57 ETH (265 000 $) pour rembourser près de 650 personnes, le remboursement le plus important de 2,6 ETH (7 500 $) allant à une seule personne.

Pour que l’entreprise s’assure que le processus était efficace, elle a fait appel à un MultiSender, une dApp qui n’a pas besoin de portefeuille pour interagir avec ou même confirmer le contrat avant de recevoir un paiement, pour distribuer les fonds à leurs propriétaires respectifs.

En cas d’échec de plusieurs transactions, l’application MultiSender l’a combinée avec un seul remboursement.

Your refund for gas fees will show there, issued from https://t.co/ZnYDm173iI. If you had multiple failed transactions, they were combined into one refund.

— Yuga Labs (@yugalabs) May 4, 2022

Le plus grand NFT Mint du monde NFT

La très attendue vente de terrains Yuga Labs NFT de « Otherdeeds metaverse » a ébranlé la blockchain Ethereum en devenant l’une des plus grandes monnaies NFT de l’histoire du monde NFT. En outre, il a fixé les frais de gaz sur la lune en les fixant à des niveaux records, certains des acheteurs payant des milliers de dollars pour un seul NFT qu’ils n’ont pas reçu.

We’re sorry for turning off the lights on Ethereum for a while. It seems abundantly clear that ApeCoin will need to migrate to its own chain in order to properly scale. We’d like to encourage the DAO to start thinking in this direction.

— Yuga Labs (@yugalabs) May 1, 2022

Cependant, le week-end dernier après la vente, Yuga Labs a tweeté qu’ils travaillaient au remboursement de l’argent à ceux qui avaient échoué dans leurs transactions.

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