Le président sud-coréen promet une crypto détaxée et la légalisation des ICO

Le président nouvellement élu de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, deviendra président en mai. Il est un fervent partisan de la cryptographie et enquête même sur l’interdiction des ICO. Il a également ses propres NFT. Il a promis, entre autres, une réduction d’impôt sur la crypto et l’approbation des offres initiales de pièces (ICO), où les investisseurs peuvent acheter les premières pièces d’un projet, rapporte Nikkei Asia. La Corée du Sud sera-t-elle le nouveau paradis du Bitcoin ?

Membre du parti conservateur People Power Party, Yoon s’est également engagé – en plus d’approuver les ICO – à ne pas imposer les bénéfices du trading de crypto-monnaie. Cela s’appliquerait jusqu’à un montant de 50 millions de wons (38 337 £). De cette façon, les gains cryptographiques sont facturés de la même manière que les gains sur actions.

Taxe Bitcoin en Corée du Sud

Le nouveau président sud-coréen est particulièrement populaire auprès des propriétaires de crypto en raison de certaines promesses électorales. Par exemple, il promet de relever la limite des actifs cryptographiques défiscalisés de 2 000 à 40 000 dollars. Un joli bonus pour de nombreux propriétaires sud-coréens de Bitcoin ou d’autres crypto-monnaies. Cette promesse ferait de la Corée du Sud le plus grand paradis fiscal cryptographique au monde.

En outre, le nouveau président de la Corée du Sud étudie les options pour annuler l’interdiction des offres initiales de pièces (ICO). Une décision qui a provoqué de nombreuses divisions dans le pays. En raison des nombreuses escroqueries, les ICO ont été interdites en Corée du Sud en 2017. Une ICO est une forme de financement participatif pour lever des capitaux en utilisant des crypto-monnaies. Vous achetez des jetons numériques dans l’espoir que le projet réussira et que sa demande et sa valeur augmenteront à l’avenir. Très risqué, car le projet n’est lancé qu’une fois l’objectif de financement atteint.

Interdiction des ICO

Avec l’interdiction actuelle des ICO et les bénéfices non imposables passant à 36 650 $, les investisseurs en crypto ont de quoi s’enthousiasmer. Les start-up crypto sud-coréennes n’ont plus besoin de se déplacer vers des pays comme Singapour si elles souhaitent organiser une ICO.

« Les ICO étant désormais interdites, nous n’avons d’autre choix que d’émettre des pièces à Singapour et dans d’autres pays. Les entreprises et les startups pourront facilement lever des fonds auprès des investisseurs si l’interdiction est levée », a déclaré le secrétaire général de la Korea Blockchain Association.

Les pièces ont augmenté après la perte du président actuel

Suk-yeol, 61 ans, a mené une campagne stratégique, ciblant les jeunes électeurs lors des élections. Il aime beaucoup les jetons non fongibles et, pendant sa campagne électorale, il a même lancé sa propre collection NFT. La victoire électorale a été une course au coude à coude historique. Suk-yeol a battu son rival démocrate par une différence minime.

Les devises sud-coréennes ont fortement augmenté après les gains du président. Le président actuel, Moon Jae-In, a adopté une ligne dure contre les échanges cryptographiques. Ils n’étaient plus autorisés à accepter les Sud-Coréens comme clients à partir de septembre 2021. De plus, il n’y avait pratiquement aucune clarté sur la taxe sur la cryptographie. Cela va maintenant changer, si nous devons croire les promesses de Yoon.

Le soutien du Parti démocrate est crucial

Cependant, ces plans peuvent encore être interrompus. En effet, plusieurs parties doivent donner leur approbation, selon la plateforme d’information Nikkei Asai :

« Yoon peut mettre en œuvre certaines de ses politiques de crypto-monnaie, mais son engagement » sans impôt « nécessite que l’Assemblée nationale examine un projet de loi fiscal. Le législateur devra également adopter un projet de loi pour créer une agence chargée de réglementer les actifs numériques.

La plateforme d’information affirme que cela nécessite la coopération du Parti démocrate de l’actuel président, qui n’était donc pas si fan de crypto. Ce parti dispose d’une majorité de 300 sièges à l’Assemblée législative.

Les promesses seront-elles tenues ?

L’actualité crypto a été stimulée par les gains de Yoon. Mais la réalisation de ses promesses dépend de plusieurs facteurs. L’enthousiasme s’est reflété sur les prix de la cryptographie, y compris l’ICON sud-coréen (ICX), qui a augmenté de 60 % dans les heures qui ont suivi l’élection. Cependant, cela pourrait aller dans l’autre sens si des tiers contrecarraient les plans de Yoon. À partir de mai, lorsque Yoon rejoindra, nous en saurons plus sur les promesses de ce président crypto.

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ApeCoin a explosé en 24 heures : devriez-vous acheter ApeCoin ?

ApeCoin a gagné l’impressionnant 1 333 % au cours des dernières 24 heures. Il a été coté sur plusieurs bourses de premier plan en même temps, notamment eToro, Coinbase, Binance et crypto.com.

Ne cherchez pas plus loin que ce court article si vous voulez savoir ce qu’est ApeCoin, si cela vaut la peine d’investir et les meilleurs endroits pour acheter ApeCoin si vous le souhaitez.

Meilleurs endroits pour acheter des ApeCoin maintenant

eToro

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Avertissement

Qu’est-ce qu’ApeCoin ?

ApeCoin est le jeton natif du Bored Apes Yacht Club, l’une des collections NFT les plus précieuses de l’histoire. Il contient environ 10 000 NFT Bored Ape, chacun étant unique. Les singes sont créés grâce à des combinaisons de plus de 150 vêtements, expressions et plus encore.

De nombreuses célébrités achètent des NFT de cette collection. Les propriétaires incluent Justin Bieber, Eminem, Steve Aoki et Jimmy Fallon.

En somme, l’APE est le nouveau jeton de l’écosystème et les détenteurs joueront un rôle essentiel dans sa gouvernance. Certaines des pièces ont été attribuées aux détenteurs actuels de Bored Ape Yachts.

La tokenomics d’ApeCoin est assez simple. Le nombre total de pièces est plafonné à un milliard. La capitalisation boursière diluée est donc de 11 milliards de dollars. Avec environ 120 millions de pièces en circulation, la capitalisation boursière totale est d’environ 1,3 milliard de dollars.

Dois-je acheter ApeCoin aujourd’hui ?

ApeCoin peut être un investissement lucratif, mais prenez le temps de lire au moins plusieurs prévisions de prix d’analystes de premier plan et faites des études de marché avant de vous engager. Prenez tous les conseils d’investissement avec un grain de sel.

Prévision de prix ApeCoin

Selon Investing Cube, la montée en flèche du prix de l’ApeCoin est un reflet typique du FOMO (peur de passer à côté). Les analystes soulignent que Shiba Inu et Internet Computer ont connu la même croissance fulgurante à leurs débuts.

Plus tard, les prix des deux pièces se sont effondrés. Il est probable que le prix d’ApeCoin baisse dans un avenir immédiat. Il présente le signe baissier typique d’un modèle à double sommet.

Tech News Leader est également baissier sur le jeton. Ils prédisent qu’ApeCoin tombera à 0,56 $ en 1 an. Il vaudra 1,53 $ dans 5 ans et 9,44 $ dans une décennie.

ApeCoin sur les réseaux sociaux

$APE coin! 💪🏻🤝💪🏻 pic.twitter.com/kUQCuQzrEH

— Matt (@mattmpls33) March 17, 2022

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NFT : Un Ether Rock de 1,2 million de dollars vendu accidentellement pour 0,0012 dollar

« En un clic, toute ma valeur nette d’un million de dollars s’est envolée. Y a-t-il un espoir ? Suis-je GMI ? Les snipers peuvent-ils avoir pitié ? ». Il est fort probable que le titulaire de l’Ether Rock a dû écrire ce message en pleur. Sérieusement, DinoDealer, « You had a bad day… » (Daniel Powter). Un prix largement abaissé pour […]

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Les membres du Bored Ape Yacht Club deviennent plus riches, mais aussi plus acerbes

D’aucuns estiment que les NFT et le métaverse intéressent de moins en moins les internautes. Pourtant, cet univers a toujours le vent en poupe et accueille chaque jour de nouveaux membres. Ses acteurs proposent d’ailleurs de plus en plus de produits innovants. À ce propos, Bored Ape Yacht Club a décidé d’offrir des récompenses et […]

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Méta-Hebdo, quand le monde s’envole vers le Web 3

Vol au-dessus d’un nid de coucou – Nous voici de nouveau réunis autour du Méta-Hébdo. Cette semaine, les cryptos et les technologies qui les accompagnent étaient à l’assaut du monde. Phénomène migratoire ou bien construction pérenne d’un nid douillet ? Il est certain que le Web 3 intéresse. Entre course folle au développement des géants cryptographiques, chasse au métavers pour les monstres du Web 2, ce secteur est en pleine croissance. Seule la régulation reste un obstacle à son développement. Elle a d’ailleurs fait trembler la communauté crypto européenne cette semaine. Le secteur des cryptomonnaies s’est alors révélé fragile et menacé. Ne nous laissons pas voler dans les plumes pour autant. Voyons ensemble l’actualité de cette méta semaine.

Le Web 3 pour tout l’or du monde

Les exchanges crypto à la conquête du monde

Les géants cryptographiques ont su cette semaine montrer encore une fois leur volonté de conquête du monde. Prenons Binance par exemple. En pleine migration, cette grande plateforme internationale de cryptomonnaies a su s’adapter aux 4 coins du globe.

Accepté au Bahreïn, puis à Dubaï, Binance suit les vents du désert et part à la conquête du Moyen-Orient. Doté d’une licence lui permettant maintenant d’exercer en tant que plateforme cryptographique en toute légalité en Arabie Saoudite. En parallèle, Binance annonce son intérêt pour le marché brésilien. À ce propos, le géant de la crypto déclare dans un communiqué :

« Chez Binance, notre objectif est de faire croître l’adoption des cryptos partout dans le monde afin de générer un impact positif pour nos utilisateurs, la cryptosphère, et la société en général. »

Changpeng « CZ » Zhao, co-fondateur et CEO de Binance

Changpeng « CZ » Zhao, co-fondateur et CEO de Binance veut favoriser l’adoption des cryptomonnaies.

À la manière de Binance, FTX suit lui aussi cette stratégie globale de développement. Tout d’abord, la plateforme américaine installe des bureaux en Europe et construit son nid en Suisse. À la conquête d’un nouveau continent, FTX fait tout de même escale à Dubaï. Enfin, la semaine s’est terminée avec l’annonce d’un partenariat avec le festival belge Tomorrowland. Les exchanges ont donc su cette semaine affirmer leur envie de développement. À croire que le Web 3 leur donne des ailes.

Les banques ne louperaient le Web 3 pour rien au monde

Cette semaine, le secteur bancaire traditionnel a manifesté encore une fois son intérêt pour les technologies de la blockchain. American Express, grande banque internationale s’envole vers le métavers. HSBC suit le mouvement. Partenaire avec The Sandbox, jeu métavers sur la blockchain, la banque internationale annonce le 16 mars avoir investi dans un land, territoire et propriété virtuel. Paypal, Master Cards, Visa, tous font désormais le grand saut et participent à cette crypto conquête du monde.

« Le métavers est la façon dont les gens expérimenteront le Web3, la prochaine génération d’Internet, en utilisant des technologies immersives comme la réalité augmentée, la réalité virtuelle et la réalité étendue. Chez HSBC, nous voyons un grand potentiel pour créer de nouvelles expériences grâce à des plateformes émergentes, ouvrant un monde d’opportunités pour nos clients actuels et futurs et pour les communautés que nous servons. Grâce à notre partenariat avec The Sandbox, nous faisons notre incursion dans le métaverse, nous permettant de créer des expériences de marque innovantes pour les clients nouveaux et existants. »

Suresh Balaji, directeur marketing, Asie-Pacifique, HSBC

Tout le monde ne jure que par eux : les NFT

Les NFT eux continuent d’attirer toujours plus de monde. Alors que Coinbase développe timidement sa market place NFT, Pixar, grand studio d’animation, est mis à l’honneur sur la plateforme de NFT VeVe. Bob Iger, ancien PDG de Disney, suit le mouvement et décide de se mettre au NFT en travaillant pour Genies. L’entreprise métavers se félicite de cette nouvelle recrue.

Mark Zuckerberg a également annoncé de son côté travailler « à apporter les NFT sur Instagram à court terme ». Après Twitter, ce serait donc un nouveau géant populaire qui partirait à l’assaut d’un réseau social développé dans le Web 3.

Les géants de l’ancien et du nouvel Internet ne se laissent donc pas voler dans les plumes cette semaine, malgré la menace d’une régulation parfois sévère.

NFT de la collection Pixar PALS représentant la maison du film « Là Haut » – Source : VeVe

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Une crypto politique de l’autruche ?

L’Europe, l’oiseau de mauvais augure qui fait trembler le méta-monde

D’un côté les géants cryptographiques se développent à tout va en s’adaptant aux contraintes que leurs imposent la régulation. De l’autre, la loi MiCa a remué la communauté Européenne cette semaine. Les cancanements de Twitter parlaient même de la fin des cryptos en Europe.

Pour rappel, cette loi traite de la régulation des blockchain dites Proof-of-Work considérées comme énergivore par certains de ses détracteurs. L’amendement de la loi MiCa sur ce point a été voté, débattu puis retiré du texte initial. Il a été de nouveau ajouté, in extremis, 72 h avant le vote. Mais après un crypto suspens sans nom le lundi 14 mars, la loi MiCa n’a finalement pas été votée. De justesse toutefois puisque le texte a été rejeté de 8 voix seulement.

Toutefois l’Europe ne fait pas que tirer dans les plumes du Web 3. En effet, Emmanuel Macron, actuel président de la France et de l’Europe, parle lui lors d’un discours cette semaine de la création d’un métavers européen. Drôle de nom d’oiseau pour qualifier la nécessité d’une adoption des technologies du futur.

« [Il faut] se battre pour créer un métavers européen. Il le faut (…) pour ne pas dépendre d’agrégateurs américains ou chinois. C’est très important pour défendre le droit à créer. »

Serons nous tous perdus dans le «métavers européen» ?

Mais, l’hirondelle ne fait pas le printemps. Alors même que l’Europe a toujours été crypto-sceptique certaines politiques vont dans le sens de la blockchain et du Web 3.

Des politiques qui promulguent Bitcoin, les cryptomonnaies et le Web 3

L’Ukraine par exemple. Le pays a, malgré l’invasion de la Russie, continué de mener une politique pro crypto. Comme l’explique cette annonce du Ministère de la transformation numérique de l’Ukraine :

« L’Ukraine a légalisé le secteur des cryptos après que le président Zelensky ait signé la loi [sur les Actifs Virtuels]. Désormais, les exchanges de cryptomonnaies étrangères et ukrainiennes opèreront légalement, et les banques devront accepter d’ouvrir des comptes aux crypto-sociétés. C’est une étape importante vers le développement du marché des actifs numériques en Ukraine. »

Joseph Lubin, co-fondateur d’Ethereum va également dans ce sens. D’après lui l’adoption de Bitcoin, malgré certains oiseaux de mauvais augures tels que l’Europe, est désormais inarrêtable. Dans une phase d’évidence, Lubin développe ainsi lors de la conférence Camp Ethereal 2022 :

« (…) c’est un nouveau chapitre pour notre secteur (…) [Cette guerre] représente le franchissement du gouffre vers une adoption de masse [des cryptos]. Maintenant, nous sommes sur des questions de sécurité nationale. Cela va être si profond, que ça crée un point de non-retour pour notre secteur, car il est clair que notre technologie est très puissante et inarrêtable. »

Joseph Lubin, co-fondateur d’ethereum

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Apprendre le Web 3

Politique et crypto – éducation

La nécessité d’une éducation à la crypto devient alors un élément important pour une adoption et un développement de masse. Connaître la blockchain, savoir effectuer une transaction, avoir un accès éclairé à la DeFi (finance décentralisée), sont autant d’obstacles qui peuvent encore freiner le développement des crypto monnaies et du Web 3. Beaucoup en ont conscience.

Dans ce sens, la plateforme d’investissement Dacxi, a rendu public cette semaine un rapport : «L’Etat de la crypto éducation en 2022». Les données récoltées par se rapport soulignent un grave manque d’éducation crypto auprès des populations. Alors même que l’impact de l’éducation sur les citoyens créerait un climat de confiance propice l’adoption de l’Internet décentralisé et du Web 3.

La désinformation sur le Web 3 et le manque de connaissance engendrent la méfiance. Aussi, 43,3% des personnes interrogées pensent qu’elles manquent d’informations et de connaissances pour s’engager dans le Web 3. On retiendra également que 28,5 % des gens pensent que le manque d’éducation est le facteur numéro 1 qui les empêche d’investir dans les crypto. Pour 29,3% du panel c’est le facteur numéro 2.

Cependant le paradoxe est là. En effet, 33% des votants sont insatisfaits ou très insatisfaits des services bancaires actuels, et 34 % des interrogés se disent intéressés par le fait de savoir se créer des richesses dans le Web 3 ( cryptomonnaies, NFT, play to earn … ).

Où et comment les gens apprennent ils la crypto ? – Source : rapport de Daxci «L’Etat de la crypto éducation en 2022».

Mais alors, comment s’éduquer au Web 3 ?

Il devient alors intéressant de savoir quels médias sont le plus utilisés pour apprendre et se familiariser avec le Web 3 ? Comment ne pas être un oiseau perdu dans la blockchain ? Les réponses sont dispatchées entre plusieurs formats éducatifs. Les webinaires (29 %) les vidéos (24%) et l’engagement communautaire (16%) sont en tête. Les styles d’apprentissages sont cependant parfois peu structurés et font appel à l’initiative de l’utilisateur. Il devra, alors, de lui-même, faire ses propres recherches pour s’assurer de la fiabilité de ce qu’il fait sur le Web 3.

Quelle est votre méthode préférée pour apprendre les cryptos ? Source : Source : rapport de Daxci «L’Etat de la crypto éducation en 2022»

Le Maire de Miami, pro crypto par excellence l’a ainsi compris. L’éducation de masse est peut-être la clé de la pérennité de son Miami Coin. Le 15 mars 2022, il annonce (en partenariat avec Paxful, plateforme de crypto numérique), 500 billets gratuits pour les résidents et les étudiants de sa ville à une conférence sur les crypto. L’objectif ? Sensibiliser et éduquer les populations. L’agenda de la conférence est dans la foulée dévoilé : Nayib Bukele (président pro-crypto d’El Salvador) et la sénatrice américaine Cynthia Lummis seront, entre autres, présents.

« Avec Francis Suarez et Miami Venture nous offrons à 500 habitants de Miami l’opportunité de participer à la plus grande conférence Bitcoin» – Source : Twitter

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Bitcoin pour tous

Le meilleur diffuseur du Web 3 et des cryptomonnaies reste cependant sa communauté elle même. Avec elle aucun poussin n’est laissé sur le côté de la route. Nombreux sont les bienfaiteurs de Bitcoin et des cryptomonnaies qui portent sa parole. Nous en retenons deux cette semaine.

Pour les petits tout d’abord nous retenons cette semaine la démarche de Chris et Firda Bobay. Ils ont écrit un livre Bitcoin for Kiddos, conscients de la nécessité d’éduquer et de familiariser nos bambins à l’univers de la finance et du Web 3. Ils ont déclaré :

« Nous voulions entamer un dialogue amusant et engageant avec nos enfants sur le sujet de l’argent et sur la place du Bitcoin. Le monde change constamment autour de nous et l’argent change aussi. (…) Nous pensons que Bitcoin est un système monétaire qui offre des conditions de jeu équitables et donnera à nos enfants les meilleures chances d’avoir un avenir radieux. »

«Bitcoin for kiddos»

Pour les plus grands, plusieurs sommets blockchain, crypto, Web 3 ou encore NFT se préparent. Nous en retiendrons un seul : PICS, le Polynesian Islands Crypto Summit. Cypto voyage au cœur de la blockchain et des opportunités qu’elle peut apporter, le PICS est un crypto projet français au rayonnement international. Il propose dans un cadre paradisiaque 3 jours d’apprentissage et de méta rencontre (du 5 au 7 juin 2022) autour de la technologie blockchain et du Web 3.

Porté par les ailes du Journal du Coin, vous croiserez des oiseaux rares tels que Benoit et Sami, membres fondateurs de votre journal préfèré, Mathieu Vincent, fondateur de Summit Mining. D’autres partenaires prestigieux seront annoncés. Au delà de montrer la pertinence d’un espace comme la Polynésie française pour le développement d’un entrepreneuriat autour des cryptos, PICS propose tout un éventail d’articles et de futures conférences qui permettront à ses visiteurs numériques ou réels d’approfondir leurs connaissances en matière de blockchain et de Web 3.

Les semaines se suivent et s’accélèrent sur la planète Web 3. Petit à petit l’oiseau fait son nid, le Web 3 s’installe et se structure. Reste à savoir quelles seront les initiatives mises en place par les Institutions et les États pour aller dans le sens d’une adoption positive. L’Europe prépare d’autres textes qui iront parfois dans le sens des cryptos, parfois contre. La Chine, elle pro blockchain couve son Yuan numérique chéri. Les États-Unis, face à l’évidence, se lancent dans la course aux monnaies virtuelles. En bref, la vie dans le Web 3 suit son cours et les semaines qui arrivent risquent de nous rendre de nouveau bavards comme des pies.

Que ce soit les géants du web2 ou des entreprises telles que Pixar, ils ont tous vu le potentiel du web3. N’attendez pas de passer à côté du prochain Google ou Facebook et inscrivez vous sur l’une des plateformes de trading de référence : Kucoin ! (lien affilié).

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Grosse erreur : il vend un NFT EtherRock moins de 1 centime, alors qu’il valait plus de 1M$

Un collectionneur de tokens non fongibles (NFTs) a vendu par erreur un EtherRock pour moins de 1 centime (0,0012 dollar) alors que celui-ci valait 1 million de dollars. Le malheureux propriétaire a confondu l’unité WEI et ETH.

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Hebdo Crypto #186 – Les actualités Bitcoin et cryptomonnaies de la semaine

La semaine du 14/03 en bref – L’actualité concernant Bitcoin et les cryptomonnaies est en ébullition constante. Il peut arriver que des informations capitales se perdent dans le flux informatif quotidien et que vous passiez à côté des points importants. Ce format est là pour y remédier. Nous revenons sur l’actualité de la semaine passée dans l’Hebdo Crypto afin de vous tenir informés sur la situation actuelle des cryptomonnaies.

L’immanquable du coin

Féru de finance décentralisée ? Grégory aussi ! Cette semaine, il nous présente le fruit de ses recherches avec une présentation du protocole Symbiosis Finance.

Symbiosis Finance : l’agrégateur de liquidités du futur

Grâce à Symbiosis Finance et à sa version beta enfin disponible, il est désormais possible de transférer vos liquidités à travers toutes les blockchains compatibles avec la machine virtuelle d’Ethereum (EVM). Naturellement, vous restez maître des vos crypto-actifs du début à la fin du processus, et c’est tout l’intérêt de la solution offerte par Symbiosis.

Dans la pratique, ces transferts faciles vous permettront d’abord d’interagir avec les protocoles de votre choix sur les différentes blockchains qui constituent désormais l’écosystème DeFi. Mais pas seulement : en effet, Symbiosis propose également certains pools de liquidité inter-chaînes, offrant des rendements théoriques très attractifs (même si nous mettrons un petit bémol à ce propos un peu plus tard).

Symbiosis est développé par une équipe expérimentée de développeurs et soutenu par certains des plus grands noms de l’industrie crypto (comme Binance Labs, Spartan Capital ou encore Dragonfly Capital).

Pour plus de détails, consultez l’article dans son intégralité : Symbiosis Finance, la DeFi de toutes les blockchains : comment chasser les meilleurs rendements en cryptomonnaies ?

L’actualité en bref

L’Illinois se dit prête à accepter les BTC pour le règlement des taxes. Cette loi ciblerait principalement les entreprises souhaitant payer des impôts sur des actifs numériques.

Le testnet Kiln déployé sur Ethereum. Son objectif est d’éprouver la mise à jour The Merge avant que celle-ci ne soit testée sur les testnets historiques. 

Le réseau Polygon s’est retrouvé hors ligne. Ainsi, le nœud Heimdall qui permet au réseau d’atteindre le consensus a été mis en pause pour opérer une maintenance du système.

Aave déploie sa version 3 sur 7 blockchains. Ainsi, le protocole au fantôme a annoncé le déploiement de sa 3e version, introduisant des améliorations de la sécurité ainsi que Portal, un pont entre les différentes instances du protocole. 

Meta (ex-Facebook) se lance dans la course aux NFT. Ainsi, les NFT devraient arriver sur le réseau social Instagram.

Le Bored Ape Yacht Club lance son jeton de gouvernance. En parallèle, l’entreprise à l’origine du projet a annoncé son ambition de se lancer dans le Métavers. 

Cette semaine, Sami revient sur le projet de loi MiCa initié par le parlement européen, visant à réguler les cryptomonnaies. 

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Les 5 métriques de la semaine

11,7 millions de dollars, c’est le montant dérobé le même jour dans les attaques ayant ciblé les protocoles Agave et Hundred Finance. Ainsi le ou les attaquants ont utilisé un flashloan pour profiter d’une faille dite de reentrancy.

1,7 million de dollars, c’est le montant dépensé par Bitfarms pour son nouveau projet de mine de Bitcoin au Canada. Ce site remplacera l’ancienne infrastructure située rue de la Pointe à Sherbrooke.

106, c’est le nombre d’installations de minage illégal qui ont été fermées au Kazakhstan. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement kazakh le 15 mars dernier. Parmi ces installations, 51 ont été fermés de force. 

10 millions, c’est le nombre d’ETH qui sont stacké sur la beacon chain d’Ethereum en proof of stake. Ainsi, cela représente environ 26 milliards de dollars bloqués sur la beacon chain. 

450 millions de dollars, c’est le montant levé par l’entreprise Consensys lors d’une ronde de financement de série D. Cela amène la valorisation de l’entreprise à plus de 7 milliards de dollars. 

Tweet de la semaine

Le tweet de la semaine revient à @xDayKami, et son avertissement concernant un hack crypto qui se répand de plus en plus. 

hack adresse wallet

On m’a avertit d’un truc.
Un collègue d’un pote à une saloperie sur son pc (probablement un addon mais impossible de trouver).

Et enfait quand collez une adresse style $eth pour envoyer des fonds, ça colle une autre adresse.

— Maxime – Crypto xDay (@xDayKami) March 17, 2022

Bonne semaine sur le Journal du Coin !

Le Journal du Coin vous réserve la primeur des actualités de l’écosystème crypto. Régulation, émergence d’un nouveau protocole DeFi, hacks.. tant d’informations qui aident de prendre les bonnes décisions avec toutes les cartes en mains. La plateforme de lancement Kucoin Spotlight permet d’investir très tôt dans des projets à fort potentiel de croissance. Inscrivez-vous dès maintenant pour être sûr de participer à la prochaine vente (lien affilié). 

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Dragon War, un jeu de stratégie fantastique basé sur la blockchain et les NFT

Depuis l’année dernière, l’industrie des cryptomonnaies ne cesse d’innover dans le domaine du jeu. Une nouvelle version basée sur la blockchain de Dragon War, un jeu de stratégie fantastique vient d’être lancée. Les caractéristiques du jeu de fantaisie Dragon War Dragon War est basé sur la blockchain Solana (SOL). Dans le jeu, le joueur se […]

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Sommet PICS : Bitcoin, la blockchain et l’industrie crypto se donnent rendez-vous à Tahiti

Un jour j’irais à Tahiti – Dans un peu moins de 3 mois, la Polynésie Française accueillera la première édition du Polynesian Islands Crypto Summit, ou PICS pour les intimes. Cet événement en format sommet se tiendra sur l’île de Tahiti les 5, 6 et 7 juin prochain et réunira de nombreux acteurs de l’industrie crypto française et internationale. Apprivoiser Bitcoin ou Ethereum, comprendre la blockchain, les NFT, la DeFi et le Web3, apprendre, comprendre, entreprendre… le programme s’annonce d’ores est déjà aussi passionnant que tropical.

Attrapez de quoi noter, vos lunettes de soleil les plus stylées et vos projets les plus ambitieux : le « Fenua » n’attends plus que vous !

Tahiti, nouvelle île de l’archipel blockchain

« Quand on pense “Tahiti”, des images de vahiné et de perles noires se mélangent à des senteurs de monoï et de fleurs de tiaré… Rouvrez les yeux, vous êtes toujours dans votre bureau et Windows vient de planter. »

C’est avec ces quelques mots qu’en mai 2018, votre serviteur entamait ici même, sur votre canard favori un article intitulé « Tahiti, future capitale mondiale des ICO ».

Bien sûr, avec le recul des années nous savons désormais que l’âge d’or des ICO était alors en train de s’effacer, pour laisser progressivement place aux conditions de la révolution suivante, celle de la future Finance Décentralisée (DeFi).

On dit parfois qu’il faut que tout change pour que rien ne change. Et si on pourra jeter un regard nostalgique sur l’époque que cet article fait remonter à la surface mémorielle, sa relecture pourrait laisser une impression douce-amère.

Le ministre de l’Economie d’alors – je vous laisse vérifier de qui il s’agissait – voulait que la France devienne « une puissance blockchain », que Paris soit propulsée « Capitale des ICO », la notion nouvelle de « crypto-actif » venait de faire son apparition dans les précis de Droits et dans les tablettes de l’Autorité des Marchés Financiers…

Pour autant, le fonds du propos de cet article de jeunesse conserve toute sa pertinence, dans le monde de 2022 : Tahiti, et plus largement la Polynésie Française, ont plus que jamais une place majeure à prendre sur la nouvelle carte du monde que redessine aujourd’hui l’émergence du crypto-continent.

Bitcoin, et la blockchain, booster de PIB

Nul ne pouvait véritablement prévoir l’avenir (et anticiper l’échec relatif) des ICO en 2017. Et bien malin qui pourrait affirmer aujourd’hui avec une absolue certitude ce qui restera des NFT, du Web3, des métavers dans 2, 5 ou 10 ans.

En revanche, s’il existe bien un consensus partagé autant par les acteurs de l’industrie eux-mêmes que par de plus en plus d’observateurs extérieurs, c’est que ce qu’on qualifiera par commodité de « crypto-économie » constitue l’avenir de l’économie au sens le plus large, de la finance et de l’entreprise, le tout à des niveaux variables d’intensités.

On ne désinvente pas la poudre à canon, et on n’arrêtera désormais plus non plus la marche de la 4ème révolution industrielle, dans laquelle s’inscrit en leader depuis 13 ans l’ancêtre commun Bitcoin, depuis la production du premier bloc de sa blockchain.

Pour illustrer le propos, on soulignera que s’agissant du « secteur blockchain », – et hors masse monétaire (« marketcap ») des cryptomonnaies – le consensus sur le sujet est tel, qu’il est désormais acquis qu’en 2030 l’industrie pèsera aux alentours d’1.5 trillions de dollars à l’échelle mondiale.

Rien que pour la France, et sur le même horizon temporel, les projections moyennes prévoient que le secteur blockchain représentera 58 milliards d’euros en 2030, soit 2% du PIB national. 

Art, finance, industrie, commerce, supply chain, gouvernance, administration… rares sont les secteurs qui ne seront pas impactés par les technologies de registres distribués.

Ce taux de croissance et d’adoption est souvent comparé à celui d’Internet dans les années 90-2000, passant de technologie vaguement ésotérique et réservée à quelques geeks un peu illuminés, au statut de support économique fondamental en l’espace de seulement 2 décennies.

Blockchain et crypto-économie : l’évidence polynésienne

Le propos de 2018 sur les qualités de la Polynésie pour quiconque souhaiterait entreprendre, investir, et plus largement s’immerger dans les domaines cryptos et blockchain, conserve toute sa pertinence 4 ans plus tard.

Ainsi, alors même que chaque jour nombre de nos talents et entreprises quittent une France souvent jugée trop peu « crypto-friendly » en raison notamment d’une fiscalité perçue comme aléatoire et de cadres réglementaires peu lisibles, s’expatriant (rarement de gaieté de cœur) vers des horizons plus accueillant comme la Suisse, le Portugal, Dubaï ou Singapour, rares sont ceux ayant conscience que la Polynésie Française présente des caractéristiques idéales pour s’y installer, y travailler et y faire des affaires.

La Polynésie Française, une sorte de compromis parfait pour quiconque aspire à l’expatriation vers des horizons plus accueillants, tout en souhaitant éviter un choc culturel trop important.

En effet, de la France, la Polynésie a hérité du cadre institutionnel, de la stabilité d’un système occidental, des protections sociales, d’un environnement de travail aux meilleurs standards internationaux (câbles sous-marins, performance des réseaux de télécommunication, environnement technologique moderne…).

Mais bien que “française”, la Polynésie dispose également d’une culture et de caractéristiques propres et notamment d’un statut d’autonomie lui offrant de larges compétences en matière administrative et fiscale notamment.

Ainsi, la Polynésie Française est-elle connue pour sa fiscalité douce (pas d’impôts sur le revenu, ou d’impôts locaux, taxation sur les entreprises réputée légère, absence de flat tax…), sa grande autonomie en matière de gouvernance et de coopération internationale. 

A ces caractéristiques originales, s’ajoutent une douceur de vivre à nulle autre pareille, et toute la bienveillance et la chaleur qui font la réputation des cultures polynésiennes. 

Pour le dire simplement, vivre et travailler ici est une bénédiction et un privilège. Y faire des affaires également.

Un constat réalisé par toute une nouvelle population de « Digital Nomad ». Ils sont ainsi de plus en plus nombreu(ses) ceux dont le métier ne requière qu’un ordinateur, une connexion Internet et de la compétence, à venir exercer les pieds dans les eaux cristallines du lagon polynésien, au cœur d’un cadre de vie exceptionnel.

Les deux grands axes du PICS

A ce stade, vous avez compris qu’un des enjeux du PICS sera de démontrer, exemple à l’appui, que la Polynésie Française et une terre d’accueil exceptionnelle

A la fois pour tout ceux qui souhaiteraient évoluer dans la crypto et/ou le secteur blockchain, y coordonner des initiatives, entreprendre… mais également pour les entreprises du secteur qui pourraient y découvrir un riche bassin de croissance, qu’il s’agisse d’y faire des affaires, de recruter des talents ou pourquoi pas d’y déporter un service ou une succursale, en se fondant sur la stratégie du « Follow the Sun ».

Mais le PICS a également un autre objectif très concret : faire découvrir avec pédagogie à la population polynésienne les arcanes de l’industrie, mais également en exposer les opportunités de croissance, de développement et d’emploi.

Le Polynesian Islands Crypto Summit, l’événement crypto et blockchain inratable de 2022

Le PICS profite de partenariats prestigieux et sera notamment accompagné par le Journal du Coin, dont vous nous faites actuellement le plaisir de parcourir les pages.

De nombreuses surprises vous attendent, mais sachez d’ores et déjà qu’une très grande partie de l’équipe du JDC sera du voyage, vous permettant de profiter par procuration du sommet et de son ambiance, pour ceux qui ne pourraient pas venir fouler eux-mêmes le sol polynésien (avant une méta-édition en 2023 ?).

A l’échelle du territoire polynésien, le sommet PICS est parrainé et accompagné par la Direction Générale de l’Economie Numérique (DGEN), l’équivalent du Secrétariat d’Etat au Numérique français.

Cet accompagnement revêt une importance particulière, dans la mesure où il était indispensable pour les organisateurs du sommet que celui-ci s’organise en coopération avec l’exécutif polynésien. En effet, le PICS se veut être un événement non-commercial, inclusif, accessible au plus grand nombre, sans barrière à l’entrée.

Le PICS aura la chance d’être animé par des intervenants bien connus de la communauté crypto et blockchain français et internationaux. Le site officiel de l’évent dévoilera cette dream team semaine après semaine, et vous pouvez d’ores et déjà découvrir nos premiers « aito » (« champions » en tahitien) sur le site officiel.

Le sommet PICS, infos pratiques

Outre le site officiel, retrouvez le Polynesian Islands Crypto Summit sur Twitter, Linkedin et Instagram. Suivre les canaux de l’événement vous permettra de demeurer informé de son actualité.

Le PICS, où et quand ?

Le PICS se déroulera sur 3 jours, du dimanche 5 au mardi 7 juin, de 8h à 16h, sur l’île de Tahiti. Plus précisément, le sommet est organisé sur le site du prestigieux hôtel Intercontinental de Faa’a, à proximité de la capitale Papeete et de l’aéroport international.

Combien coûtent les 3 jours de participation au PICS ?

Le PICS est un événement gratuit, incluant accès assis aux conférences et collations. En revanche, une réservation par billetterie sera nécessaire afin d’être assuré de participer aux panels, ateliers et interventions.

Important : la billetterie sera ouverte 6 semaines avant le sommet, sur le site officiel, sur une base premier arrivé, premier servi.

La Polynésie c’est fabuleux, mais c’est cher…

Difficile de ne pas reconnaître qu’on ne choisit pas de venir passer une semaine ou 15 jours en Polynésie, sans intégrer la nécessité d’un budget dédié.

En revanche, si dans l’inconscient collectif un voyage en Polynésie semble inaccessible, il s’avère que des compagnies aériennes low cost proposent désormais des billets plus abordables. Comptez actuellement entre 1000 et 1100 euros de budget pour un vol aller-retour Paris-Tahiti.

L’occasion de souligner sans malice que le prix du seul ticket d’entrée à certains événements blockchains internationaux est parfois largement supérieur au tarif d’un aller-retour en avion pour le bout du monde…

L’hébergement sur place est possible dans une assez large gamme de prix, du Airbnb ou de l’hôtel familial (à partir de 45 euros), jusqu’au grand luxe pour ceux qui souhaiteraient se faire plaisir, Tahiti oblige !

L’équipe du sommet est à disposition pour répondre à toute question en rapport avec l’organisation et la logistique, voire pour assister les futurs participants pour leurs réservations.

Je suis professionnel du secteur, je souhaite accompagner ou sponsoriser l’event

Au moment de la rédaction, il reste quelques slot de sponsoring disponibles. En accompagnant le PICS vous pourrez profiter de la visibilité du sommet pour mettre en avant votre marque et vos services. Merci de prendre contact directement via le formulaire de contact du site officiel.

Conférences ou panels, j’aimerais intervenir durant le PICS, c’est possible ?

De la même manière, merci de passer par le formulaire de contact du site en précisant votre domaine d’expertise.

Ainsi s’achève ce premier volet de la série « Road to The PICS », un sommet qui aura la tâche importante de faire converger le meilleur de l’industrie crypto et tout le potentiel représenté par les îles Polynésiennes pour l’écosystème tout entier.

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Les DAO, la tendance 2022 ? Troquez vos actions contre des jetons !

Une DAO, mais qu’est-ce donc ? – Bien que nous aurions pu trouver de nombreux acquéreurs pour un Degen’ Ape Orange, il ne s’agit pas ici de la prochaine tendance NFT. Non, une DAO c’est une Decentralized Autonomous Organization. Autrement dit, une organisation décentralisée et autonome gérée à l’aide de contrats intelligents (les fameux smart contracts). En bref, il s’agit d’une nouvelle manière d’organiser un groupe autour d’un même projet, d’un but commun. Plongez avec nous au cœur de cet article pour comprendre ce qu’il se cache derrière ces mystérieuses DAO.

Les DAO, quand les communautés se rassemblent…

Il est probable que vous ayez déjà entendu ce terme au détour d’un article, d’une vidéo ou d’une conversation tant il utilisé au sein de l’univers crypto. Il est même possible que chacun se soit fabriqué sa propre définition sans avoir identifié l’évolution (la révolution ?) dissimulée par-delà l’acronyme. Mais finalement, c’est quoi exactement une DAO ?

Pour faire simple, une DAO c’est une communauté internet disposant d’un compte bancaire partagé. Un petit groupe de personnes peut décider de se réunir et de rassembler des capitaux, au sein d’un portefeuille Ethereum par exemple. Ensuite, leur objectif va être de financer collectivement la mission de leur DAO. Cette définition ressemble en tout point à celle d’une association caritative, pourriez-vous me dire. Oui… mais non. Dans le cas d’une DAO, les règles sont gravées dans le marbre, ou plutôt dans le code. ‘Code is law’ comme le rappelle le youtuber Hasheur dans sa dernière vidéo qui traite du sujet. Les participants savent donc avec exactitude ce qu’il va advenir de leur argent. De plus, ils peuvent influer sur chacun des choix effectués via un vote. Cela a son importance, non ?

Pour comprendre la manière dont fonctionnent ces DAO, faisons le parallèle avec une entreprise. Au sein d’une organisation traditionnelle, c’est généralement le conseil d’administration, la direction ou les cadres de l’entreprise qui prennent les décisions. Il faut détenir des actions de cette société pour avoir droits aux bénéfices ou un droit de vote. Les DAO vont chercher à reproduire ce modèle mais de manière décentralisée. Les règles de gouvernance sont codées au sein de la blockchain à l’aide de smart contracts. Seule la majorité des voies obtenue lors d’un vote de la communauté est en mesure de les modifier.

Pour obtenir un droit de vote, il faut généralement posséder les jetons de la DAO. En clair, en échange de votre financement, vous recevez une cryptomonnaie qui vous servira pour voter les décisions. Plus votre financement est important, plus vous avez de jetons. Plus vous avez de jetons, plus le poids de votre vote a d’importance dans les choix de la DAO sur la manière d’utiliser l’argent collecté.

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… autour de multiples projets décentralisés…

Les avantages d’une DAO sont multiples. Tout d’abord, une DAO se construit sur internet, de manière décentralisée. Ainsi, n’importe qui sur la planète peut très facilement y prendre part. De plus, étant basée sur la blockchain, sur du code que n’importe qui peut analyser, son fonctionnement est transparent. Par exemple, lors des votes, tout le monde peut constater si les décisions sont prises à la majorité. Par ailleurs, cette innovation étant encore balbutiante, il n’y a pas encore de cadre légal. La création de DAO est donc rendue très simple en l’absence de contraintes administratives.

De ce fait, nous avons vu apparaitre de nombreuses initiatives ces derniers mois. En novembre 2021, un groupe de crypto-fan se réunit à la hâte sous le nom de ConstitutionDAO. Son but : acheter l’un des 13 exemplaires originaux de la Constitution américaine signé en 1787 et vendue aux enchères par Sotheby’s. Au total, ils seront parvenus à réunir 40 millions de dollars et plus de 17000 personnes souhaitant posséder un (petit) morceau de la Constitution. La DAO présentait toutefois un inconvénient de taille. Le montant maximum pouvant être proposé était visible et connu de tous, transparence de la blockchain oblige. La Constitution est donc finalement repartie avec un acquéreur disposant de poches un peu plus profondes, pour la coquette somme de 43,2 millions de dollars tout de même. Malgré tout, cette action aura mis en lumière la force d’un collectif regroupé autour d’un même but et encadré via une DAO.

Les manières de concevoir une DAO et de l’implémenter sont multiples, notamment dans la finance décentralisée (DeFi). Des plateformes comme Curve, Convex, StakeDAO ou encore AAVE proposent de nombreux avantages aux utilisateurs disposant de leur token maison. Ils ont notamment la possibilité d’orienter le développement de ces applications en votant lors des prises de décisions. Un exemple parmi tant d’autres déjà en application concerne le farming. Les votes permettent d’obtenir des rendements plus intéressants sur certaines pools de liquidité plutôt que d’autres. Il ne faut pas néanmoins se voiler la face. Orienter les votes dans son sens nécessite de disposer de moyens conséquents, généralement hors de portée des particuliers, pour amasser de grosses quantités de jetons. Malgré tout, vous allez pouvoir constater dans la suite de cet article que les petits portefeuilles comme vous et moi peuvent indirectement en bénéficier.

Une initiative similaire et ludique est même en cours de création par les développeurs du Shiba Inu. Ces derniers souhaitent améliorer la décentralisation de leur plateforme Shibaswap en mettant en place la Doggy DAO. Elle offrirait notamment la possibilité aux utilisateurs de voter pour décider des prochaines paires de cryptomonnaies à intégrer aux pools de liquidités.

… malgré les limites d’un concept encore émergent

Comme le disait Mark Cuban dans l’un de ses tweets en juin 2021, le concept des DAO est jeune. Cependant, la promesse qu’il apporte permettrait l’émergence de modèles de société disruptifs dans le monde de l’entreprenariat.

« Le futur des sociétés pourrait devenir très différent à mesure que les DAO se généralisent. C’est la combinaison ultime entre capitalisme et progressisme. Les entrepreneurs qui mettent en place des DAO peuvent faire de l’argent. Si la communauté excelle dans l’art de gérer la gouvernance, tout le monde en partage les bénéfices. L’absence de tierce partie proposée par la technologie blockchain peut payer. »

Mark Cuban

Mark Cuban – Source : Twitter

« Il y a tellement de paramètres et de process dans n’importe quelle entreprise dont l’efficacité et la productivité peuvent être améliorés via la décentralisation. A mesure que les sociétés seront construites sur cette approche, nous verrons se bâtir d’incroyables projets. »

Mark Cuban

Bien que la promesse semble intéressante, nous pouvons formuler quelques critiques s’agissant d’un tel système. Par exemple, au sein d’une DAO, chaque décision doit faire l’objet d’un vote. De quoi ralentir grandement la prise de décision, vous en conviendrez. Dans un monde où tout doit toujours aller plus vite, ce type d’organisation serait-il en mesure de changer d’échelle et de se généraliser ? Les DAO semblent pour l’instant cantonnées à des actions simples : réunir des fonds, acheter une œuvre, augmenter un rendement. Difficile pour le moment d’ambitionner de maîtriser une logistique complexe lorsque toutes les décisions doivent être votées par des membres dispersés sur l’ensemble du globe. Néanmoins, si certaines règles restent à inventer, rien ne saurait présager des évolutions que les DAO pourraient être capables de proposer dans un avenir proche. Sait-on jamais ?

Par ailleurs, étant donné que le pouvoir de vote dépend du nombre de tokens en sa possession, un mécanisme de compétition va naturellement se mettre en place. On observe ce type de comportement sur les plateformes comme Curve ou plus récemment Platypus Finance. Comme expliqué précédemment, avec beaucoup de jetons, il est possible d’orienter les votes à votre avantage. Ainsi, nous assistons à de véritables « guerre » entre certains protocoles qui exploitent cette possibilité. Cela s’appelle les *token du protocole* wars (CRV wars, PTP wars). Certaines plateforme vont racheter les droits de gouvernances des utilisateurs en échange de rendements plus qu’attrayants sur leurs tokens. Elles s’accaparent ainsi le pouvoir de vote pour décider des futurs développements du protocole de farming en question.

De plus en plus d’initiatives naissent de par le monde en vue de promouvoir leurs actions au travers de DAO. Il est en effet tellement plus simple de réunir une communauté autour d’une cause via internet. Les DAO semblent être le cadre idéal pour soutenir des actions comme celles que porte AssangeDAO qui lutte pour la libération du fondateur de WikiLeaks. Bien sûr, le phénomène est jeune et encore mal encadré. Les DAO devront un jour faire face au lourd marteau de la réglementation. Néanmoins, ces initiatives font progresser chaque jour un peu plus ce concept. Peut-être pavent-elles la route pour que des projets de grande envergure naissent dans un avenir proche ?

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