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Twitter et TikTok profitent des jetons non fongibles (NFT).
L’adoption des NFT permettra aux célébrités de monétiser leurs créations et de généraliser l’adoption de la cryptographie.

Le monde numérique est à l’aube d’un système d’identification avancé. Les développements au sein des médias sociaux indiquent que cette réalité approche à grands pas.

Twitter et Tiktok, deux des plus grandes plateformes de médias sociaux, intègrent Jetons non fongibles (NFT) dans leurs services. Les analystes conviennent que les deux préparent le terrain pour un nouveau système de vérification.

Twitter, par exemple, teste comment ses plus de 185 millions d’utilisateurs peuvent afficher leurs NFT dans leurs profils. Son développeur senior, Mada Aflak, dit que les utilisateurs utiliseront bientôt des NFT pour s’identifier. De plus, Twitter leur attribuera alors une coche vérifiant leur blockchain (BC) d’origine.

De son côté, TikTok a annoncé en septembre qu’il déployait son TVN collection. Le projet serait en partenariat avec Immutable X. Le Ethereumcollection basée s’inspirera des principaux créateurs. Outre Curtis Roach, il mettra en vedette Lil Nas X et Bella Poarch, parmi tant d’autres.

Les NFT inaugureront un nouveau système d’identification

Le système d’objets de collection de Twitter lui permettra de s’attaquer au problème de copier-coller auquel il est confronté. Alors que vous pouvez facilement établir la propriété de la Colombie-Britannique, ce n’est pas le cas sur les médias sociaux. Le boom du NFT de cette année a vu les utilisateurs adopter les profils les plus populaires, agaçant les collectionneurs qui les ont achetés.

L’absence de processus de vérification ouvre les NFT à la réutilisation sur les réseaux sociaux. Les utilisateurs peuvent vérifier cela en liant leur portefeuille à Twitter. En plus de leur permettre de présenter leurs collections, cela pourrait créer un nouveau système de réputation basé sur le Web.

Raribles’s Alex Salnikov voit l’avancement de Twitter aller au-delà de prouver la propriété des NFT. Il insiste sur le fait qu’il est essentiel d’obtenir des données qui constituent la base du nouveau système de réputation du monde numérique.

Les NFT pousseront l’adoption massive

Une personne qui est enthousiasmée par les nouvelles fonctionnalités de Twitter est Jesse Johnson d’Aavegotchi. Il dit qu’ils aideront les utilisateurs à présenter leur identité numérique. Il voit notre moi réel se tisser avec nos avatars numériques. En tant que tels, nos portefeuilles deviennent une identité valide de qui nous sommes.

La collection NFT de TikTok s’appelle TikTok Top Moments. Il présente six vidéos de ses créateurs les plus éminents. De plus, il servira de célébration des contributions des créateurs à la construction de la stature mondiale de TikTok. La plateforme distribuera les gains de ses ventes NFT aux créateurs de contenu.

Pesant sur le mouvement de TikTok, Salnikov dit que les influenceurs monétiseront leurs créations via les NFT. Il poursuit en déclarant que cela permettra d’atteindre adoption massive des cryptos.

La base de fans de plus d’un milliard de TikTok en fait un acteur de premier plan dans l’espace des plateformes de médias sociaux. En adoptant la technologie BC, il la généralise. Daniele Mensi de DigitalBits, pour sa part, estime que TikTok, via les NFT, fait entrer ses consommateurs dans une nouvelle ère de création de valeur.

Le long voyage vers les NFT

Mensi pense que les utilisateurs peuvent tout symboliser. Encore une fois, les artistes vendant leurs créations en tant que NFT inviteront les fans à acquérir des parties de leurs productions.

TikTok n’est pas étranger à l’espace technologique de la blockchain. En août, il a fait appel à Audius, une plate-forme de streaming musical basée sur la blockchain, pour créer des sons TikTok. Les utilisateurs de ce dernier peuvent utiliser ce partenariat pour développer des chansons et les exporter vers TikTok.

L’entrée de ces deux plates-formes dans l’espace NFT est l’aboutissement d’efforts de longue haleine. Le voyage remonte à 2013, lorsque la communauté crypto en herbe a cherché à utiliser des pièces colorées pour capturer des actifs tangibles sur la Colombie-Britannique. Aujourd’hui, le cryptoverse a atteint cette réalité grâce aux NFT.

Points clés à retenir

Bien que Solana en soit encore au début de son développement, il a déjà beaucoup à offrir aux utilisateurs.
Les portefeuilles comme Phantom et Solflare facilitent l’interaction avec le réseau.
Le carnet d’ordres à cours limité central de Solana, Serum, offre l’une des meilleures expériences de trading décentralisé.

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Lancé en mars 2020, Solana vise à résoudre les problèmes d’évolutivité auxquels sont confrontées d’autres blockchains de contrats intelligents comme Ethereum. Alors qu’ils n’en sont encore qu’aux premiers stades de développement, les utilisateurs peuvent déjà profiter de toute une série de fonctionnalités sur Solana.

Pourquoi utiliser l’écosystème Solana ?

Du point de vue de l’utilisateur moyen, le plus grand avantage de l’utilisation de Solana est la vitesse élevée et le faible coût du réseau. Avec des transactions facturées en fractions de centime, les frais d’interaction avec les dApps sont à peine perceptibles. De plus, d’autres transactions complexes sont également beaucoup moins chères. Le coût de frappe des NFT, qui peut coûter aux utilisateurs une quantité exorbitante de gaz sur Ethereum, est considérablement réduit sur Solana, même en période de forte congestion du réseau.

Le mécanisme de consensus de Solana aide également à atténuer l’un des plus gros problèmes auxquels les autres blockchains concurrentes sont confrontées :frontrunning des transactions. Avec le consensus Proof-of-History de Solana, les transactions sont horodatées et traitées dans l’ordre dans lequel elles sont soumises pour validation, ce qui rend presque impossible pour les autres utilisateurs de tirer profit de l’empilement des transactions. La protection contre le frontrunning améliore l’expérience de l’utilisateur final et fait de Solana une plate-forme plus attrayante pour les développements futurs tels que la négociation d’actions symboliques.

Choisir un portefeuille

Pour démarrer avec Solana, vous devez configurer un portefeuille compatible.

Pour ceux qui recherchent un portefeuille Web3 dans le navigateur similaire à MetaMask, les deux meilleurs choix sur le marché aujourd’hui sont Fantôme et Solflare. Les deux portefeuilles ne sont pas dépositaires et offrent des fonctionnalités telles que le jalonnement SOL, les échanges de jetons dans le portefeuille et la prise en charge NFT avec une capacité vidéo et audio complète. L’extension de navigateur de Solflare n’est disponible que pour Firefox, tandis que Phantom est compatible avec Google Chrome, Brave, Firefox et Microsoft Edge.

Les options de portefeuille mobile sont plus limitées. Les Exode le portefeuille pourrait être la meilleure option disponible aujourd’hui, en partie parce qu’il permet le jalonnement SOL. Cependant, à mesure que Solana se développe, de plus en plus de portefeuilles devraient commencer à proposer des versions mobiles ; Solflare a déjà annoncé qu’il développerait une application mobile.

Une fois que vous avez choisi le portefeuille de votre choix, téléchargez l’extension ou l’application à partir du site Web du portefeuille et suivez les étapes pour créer un nouveau portefeuille. Assurez-vous d’écrire votre phrase de départ et de la conserver en toute sécurité. Si vous avez déjà une phrase de départ d’un portefeuille Solana existant, vous pouvez l’importer dans Phantom ou Solflare après avoir téléchargé l’extension de navigateur.

Une fois votre portefeuille configuré, l’étape suivante consiste à ajouter des fonds afin que vous puissiez commencer à utiliser le réseau. Le jeton natif de Solana est SOL ; vous en avez besoin pour payer les frais de transaction. L’option la plus simple consiste à utiliser un échange centralisé tel que Coinbase ou Kraken acheter SOL avec fiat. Une fois que vous avez acheté du SOL, suivez les étapes pour retirer les pièces de votre portefeuille Solana. Sur Phantom et Solflare, vous pouvez trouver l’adresse de votre portefeuille en haut de l’extension du navigateur ; cliquez dessus pour copier l’adresse dans votre presse-papiers et collez-la directement dans votre transaction de retrait.

Négocier sur Solana

Une fois que vous avez configuré un portefeuille et que vous avez transféré du SOL, vous pourrez commencer à explorer les écosystème DeFi en pleine croissance.

Toutes les applications DeFi de l’écosystème de Solana peuvent fonctionner via un échange central de carnets d’ordres limités (CLOB) appelé Serum. Rendu possible par les temps de blocage incroyablement rapides de Solana, Serum permet à n’importe quelle application du réseau de partager sa liquidité. Contrairement aux dApps comme Uniswap, Serum n’utilise pas de pools de liquidités pour faciliter les transactions ; il correspond plutôt aux vendeurs et aux acheteurs comme un échange traditionnel. Pour l’utilisateur final, cela signifie un glissement plus faible et moins de fluctuations de prix lors de l’utilisation de Serum.

Le trading sur le sérum est simple. Après avoir navigué jusqu’au site Internet, entrez dans l’application en cliquant sur le bouton « Trade on Serum DEX ». Ensuite, connectez votre portefeuille à l’aide du bouton dans le coin supérieur droit de la page. Que vous utilisiez Serum ou toute autre application, vous trouverez généralement le bouton de connexion au même endroit sur chaque site.

Une fois votre portefeuille connecté, vous pouvez commencer à effectuer des transactions. Tout d’abord, sélectionnez votre paire de trading dans la liste déroulante à gauche du site. Ensuite, créez une commande en utilisant les champs sur le côté droit. Dans l’exemple ci-dessous, Crypto Briefing achète SOL sur le marché SOL/USDT. Sélectionnez la paire de trading de votre choix, saisissez le prix auquel vous souhaitez acheter ou vendre l’actif dans la case du haut, puis saisissez la quantité que vous souhaitez acheter ou vendre dans la case ci-dessous. Une dernière case située à droite devrait automatiquement se remplir et indiquer le coût de votre commande.

Trading SOL/USDT sur Serum (Source : Serum)

Après avoir vérifié que tout est correct, envoyez la commande en cliquant sur le bouton acheter ou vendre. Dans ce cas, le bouton indique « Acheter SOL ». Selon le portefeuille que vous utilisez, vous devrez peut-être cliquer sur les autorisations avant que votre transaction ne soit mise en ligne. Assurez-vous d’autoriser uniquement les sites dignes de confiance à interagir avec votre portefeuille ; sinon, vous pourriez perdre vos fonds. Une fois que votre commande a été exécutée, vous devez naviguer jusqu’à la page et cliquer sur le bouton « Règler » pour votre actif nouvellement acheté. Les fonds n’apparaîtront pas dans votre portefeuille tant que vous ne les aurez pas réglés, alors n’oubliez pas de le faire après chaque transaction.

Le commerce du sérum n’est que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne Solana. Si vous recherchez des options de trading plus avancées, assurez-vous de vérifier Marchés de la mangue. L’interface utilisateur est similaire à Serum, et elle permet également aux utilisateurs de tirer parti du trading sur marge en chaîne et des contrats perpétuels pour certains actifs.

Une autre des applications les plus populaires de Solana est Raydium. Alors que Serum utilise uniquement un carnet d’ordres pour faciliter les transactions, Raydium adopte une double approche. En utilisant le carnet d’ordres de Serum combiné à ses propres pools de liquidités, Raydium peut parcourir les deux pour trouver les meilleures transactions avec le glissement le plus bas. De plus, comme Raydium utilise des pools de liquidités, les utilisateurs peuvent fournir des liquidités et gagner des intérêts sur les frais générés par le protocole. Actuellement, les utilisateurs peuvent gagner 15,93% APY via le pool SOL/USDC sur Raydium.

L’écosystème NFT de Solana a également connu une croissance après le premier «été NFT» de la cryptographie. Le meilleur marché pour les produits non fongibles à base de Solana est sans doute aujourd’hui Solanart. Au cours des dernières semaines, les NFT ont explosé sur Solana, avec des prix planchers pour des projets populaires tels que Degenerate Ape Academy augmentant à un rythme rapide. La semaine dernière, un Solana Monkey Business NFT s’est vendu pour 2,1 millions de dollars ; il a été frappé pour 2 SOL quelques semaines auparavant. Bien que Solanart ne soit pas aussi rationalisé que le principal marché NFT OpenSea, il possède toutes les fonctionnalités de base pour acheter, vendre et découvrir des NFT sur Solana.

Se familiariser tôt avec Solana peut donner aux utilisateurs un sérieux avantage sur les autres acteurs du marché. Le réseau se développe à un rythme rapide et est susceptible de devenir plus populaire à mesure que l’espace crypto se développe à l’avenir.

Avis de non-responsabilité : Au moment de la rédaction de cette fonctionnalité, l’auteur possédait BTC, ETH et plusieurs autres crypto-monnaies.

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La semaine dernière a vu des développements importants pour Flare Finance. Alors qu’elle est sur le point d’être la première plate-forme DeFi sur le réseau Flare, Flare Finance a déjà déployé une plate-forme de financement expérimental (ExFi) sur le réseau Songbird. Songbird est un réseau canari pour Flare afin d’assurer des tests approfondis du réseau ainsi que d’autres protocoles.

Détails ExFi

Financement éclair a révélé que la plate-forme ExFi servira de terrain de jeu aux développeurs, leur permettant de tester différents modules et scénarios. Cela permet de s’assurer que les bogues, les hacks ou tout autre problème potentiel sont éliminés à ce stade. À long terme, la plate-forme ExFi s’assurera que seuls les produits testés au combat parviennent à la plate-forme principale.

Les utilisateurs désireux de participer et d’explorer la plate-forme ExFi peuvent le faire avec le potentiel de gagner d’énormes récompenses. Flare Finance a mis de côté 1 million de dollars YFLR en récompenses pour les participants du réseau Experimental Finance. Cela sera réparti entre les participants à l’agriculture de rendement, les participants aux prêts et aux pièces de monnaie stables dans des proportions différentes. Une possibilité de gagner un SGB supplémentaire contre des prêts liquidés existe également.

La plate-forme ExFi a été lancée la semaine dernière de manière progressive qui semblait viser une intégration en douceur et une expérience utilisateur sans tracas. Le lancement a été divisé en trois phases – la phase de frappe, la phase de liquidité et la phase de négociation. Cela a permis aux utilisateurs de comprendre la plate-forme étape par étape et de planifier leurs stratégies en conséquence.

Bien que la plate-forme ExFi fonctionne correctement au moment de la rédaction, les utilisateurs doivent garder à l’esprit qu’il s’agit d’une plate-forme financière expérimentale semi-auditée. Des bugs, des liquidations, des piratages ou des refus de services sont possibles. Il est recommandé aux utilisateurs de se familiariser avec la plate-forme ou de contacter la communauté Flare Finance pour obtenir des conseils avant de faire des investissements importants.

Prochains grands développements

Alors que la plateforme ExFi est en cours de déploiement, Flare Finance a déjà annoncé un nouveau partenariat avec Forever Lands NFT. Il s’agit d’un jeu de stratégie NFT dynamique qui offrira à son utilisateur l’opportunité d’explorer et de découvrir de nouvelles terres et trésors. Les détenteurs de Flare Finance Delorian NFT qui ont conclu avec succès une vente de 2,1 millions de dollars la semaine dernière ont droit à des prestations. Ils bénéficieront d’un accès exclusif à la prévente avec une remise de 20%.

Dans les semaines à venir, Flare Finance devrait lancer FlareFarm, qui permettra aux utilisateurs de générer un rendement de $DFLR en participant à des pools de liquidités. Une annonce sur la bêta ouverte devrait également arriver prochainement. Les utilisateurs peuvent suivre Flare Finance sur Twitter pour toutes les nouvelles et mises à jour à venir.

Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ? 

Je m’appelle Matthieu Quiniou, je suis avocat au barreau de Paris et je me suis spécialisé sur les questions de blockchains et d’I.A. Je suis également enseignant-chercheur rattaché à l’université Paris VIII en sciences des informations et de la communication. Je suis l’auteur de plusieurs ouvrages concernant la blockchain (Blockchain – L’avènement de la désintermédiation, éditions ISTE / Wiley, 2019 et Investir et se financer avec la blockchain, le guide des ICO, éditions ENI, 2018) . Globalement, je nourris un intérêt particulier pour les sujets de désintermédiation, d’anonymisation et de création de rareté numérique. Enfin, je suis amateur d’art et de jeux videos, d’où mon goût assez spontané pour le secteur  des NFT.

Quelle est ta vision d’homme de droit sur l’écosystème des NFTs ? 

En réalité, je supporte un positionnement double. Tout d’abord à travers mes activités de recherche, j’essaie de comprendre les évolutions culturelles et d’usage dans le numérique et les mutations sociales, économiques et juridiques associées. À ce titre, j’apprécie particulièrement observer l’établissement de l’écosystème du crypto art. Je travaille notamment avec l’UNESCO à travers la Chaire UNESCO ITENsur les sujets des NFTs où l’on s’intéresse à la mutation des paradigmes culturels dans le numérique et aux nouvelles médiations. Je remarque par ailleurs et à ce titre que l’engouement sur les NFTs dans un cadre institutionnel a énormément  évolué, et cela dans le bon sens. Ensuite, dans le cadre de mon activité d’avocat, je me suis positionné comme un explorateur des zones d’ombres de la loi face à l’émergence de nouvelles pratiques, tout particulièrement en ce moment sur les NFTs. Je pense qu’il est nécessaire de permettre aux artistes, et notamment ceux qui n’ont pas les moyens de payer des honoraires de cabinets d’avocats, de disposer d’outils paramétrables pour le déploiement de leur art dans un écosystème qui leur est inconnu et qui peut leur paraître même hostile car incompris. Plus spécifiquement, j’essaye de pointer du doigt, et donc de mettre un cadre légale malgré l’aspect parfois « jungle » de notre écosystème NFT, que cela soit au niveau des CGV des plateformes, de la gestion délicate de la propriété intellectuelle, de la limite assez fine dans certaines opérations NFTs avec le security token… comme on peut aisément l’imaginer, les problématiques sont assez nombreuses finalement quand on veut créer une expérience parfaitement respectueuse de la loi et conforme aux usages du secteur. 

As-tu constaté une évolution réglementaire favorable au développement d’une industrie NFT en France ?

Au niveau parlementaire, on assiste à plusieurs questionnements concernant la blockchain, mais très majoritairement cela relève du domaine fiscal. En France, on s’appuie énormément sur la législation des ICO, du PSAN et de la loi PACTE pour qualifier les crypto et les différents types de jetons. Il reste cependant une zone d’ombre très vaste sur des thématiques qui touchent directement les NFTs comme la propriété immatérielle et la propriété intellectuelle par exemple. En effet, le NFT constitue ce que l’on pourrait définir comme une appropriation immatérielle sans titre, ce qui est absolument inconcevable dans une industrie classique, car cela nécessite réglementairement une preuve tangible. Je dirais que l’engouement de ces derniers mois sur les cryptomonnaies favorise les questionnements, mais il reste encore beaucoup de thématiques à aborder pour construire un cadre solide pour le développement des acteurs du NFT dans notre pays. Je pense que la question particulière de la propriété intellectuelle relative aux NFTs doit notamment être abordée différemment que d’ordinaire. La France est réputée comme pionnière sur les questions de propriété intellectuelle, mais aujourd’hui les NFTs nécessitent d’avoir une approche plurilatérale de la rédaction législative, notamment en raison de l’émergence d’une possession immatérielle opératoire grâce à la blockchain. 

Penses tu que l’absence d’un cadre légal réglementaire précis sur les NFTs va ralentir le développement de cette industrie ?

Comme je l’ai dit précédemment, la France est réputée pionnière en ce qui concerne la propriété intellectuelle. La loi doit naturellement évoluer au gré des mutations technologiques et sociales, cependant c’est plus délicat que ce que l’on pourrait l’imaginer à première vue. Les NFTs, et plus généralement la blockchain, remettent assez fortement en cause les sociétés de gestions collectives par exemple. Ces structures ont souvent un champ d’action quasi exclusif. Ainsi, et dans la continuité de cet exemple, les artistes rattachés à ces sociétés de gestion doivent adopter une approche de composition avec ces structures, ce qui est assez contre intuitif finalement car le principe même des NFTs est la suppression de l’intermédiaire au profit du P2P. La loi doit selon moi favoriser la croissance de notre écosystème NFT, mais pour cela, il y a une nécessité de prendre des décisions et de formaliser les pratiques relatives aux NFTs. Je pense que nos entreprises et leurs représentants comme la Fédération Française des Professionnels de la Blockchain ont un rôle déterminant dans l’évolution législative. Il ne faut pas oublier que Sorare, notre dernière licorne incarne totalement ces questionnements nouveaux que cela soit au niveau de la propriété intellectuelle, la possession immatérielle, etc.. Cependant, je pense qu’il faut poser sur la loi un regard mature de l’écosystème des NFTs ce qui est particulièrement délicat dans la mesure où celui-ci est en pleine éclosion; il est tout à fait défendable selon moi que de soutenir l’idée qu’il faut d’abord attendre de voir quelle tournure l’industrie des NFTs prend avec de réguler. D’autant plus, que les NFTs sont parfois intrinsèquement liés à des processus de financiarisation très complexes comme des protocoles de DeFi ce qui ne facilite pas spécialement la rédaction cohérente pour le législateur. 

D’après toi, que manque t-il concrètement aux NFTs d’un point de vue légal ? 

D’un point de vue international, il faut selon moi plus de conscience, plus de confiance, et enfin plus de substance. La confiance n’est pas requise lorsque l’on dispose de preuves indéniables (certificats d’authenticité, KYC, etc…). Ces éléments de preuves doivent être intégrés intelligemment dans les NFTs afin que ceux-ci ne soient pas remis en cause. Aujourd’hui, il n’y a pas encore eu d’annulation de vente d’un NFT, mais nul doute que cela finira par arriver, et vu les sommes parfois en jeu, cela risque de potentiellement poser de gros soucis pour les différentes parties à la transaction. Des acteurs conventionnels du droit tels que des commissaires priseurs sont, je pense, des acteurs adaptés pour accompagner dans notre écosystème. Il serait très intéressant que ces derniers puissent émettre des NFTs, mais encore une fois, cela relève de la législation qui se dessine délicatement. En France, des normes sont en discussion pour  permettre prochainement aux commissaires priseurs de certifier des ventes de biens uniquement numériques, ce qui est actuellement impossible, sauf à les associer avec des biens matériels. Je pense que c’est un bon exemple de coopération entre les acteurs conventionnels du droit et l’écosystème NFT pour définir un environnement plus sûr pour les vendeurs et les acheteurs dans certains contextes, notamment dans les cas où la suppression de l’intermédiaire n’est pas le but premier de l’usage des NFTs. 

Les NFTs et leur explosion ont-ils favorisé une prise de conscience et de positionnement au sein des métiers du droit ? 

C’est toujours un peu bizarre pour moi de parler de l’évolution du métier puisque j’ai l’impression d’être en plein dedans. Cependant, oui, définitivement. L’écosystème NFT pousse à la mutation mais les métiers du droit sont des métiers dont la mutation est très complexe car ils concernent directement la loi, pilier de la démocratie. Je pense que la blockchain, bien au-delà du champ des NFTs, permet l’évolution de nombreux aspects juridiques. Réciproquement, l’écosystème NFT a besoin de personnes compétentes sur ces sujets afin de poser des fondations légalement solides pour les projets pionniers. Je pense que les travaux de juriste ont une place forte pour l’accompagnement des acteurs de la blockchain. On relève de plus en plus de cabinets d’ailleurs, qui étendent leurs champs d’expertise à ces sujets. Encore une fois, bien au delà des NFTs, des innovations comme les CBDC sont particulièrement intéressantes pour l’automatisation de certains aspects judiciaires ou l’exécution automatique de décisions de justice notamment dans des contrats internationaux. Mais tout cela ne sera réellement possible que si des profils à compétence double apparaissent à la croisée du droit et de l’informatique et capables d’accompagner la création de smart contracts et de contrats associés performants.. Enfin, et pour finir en revenant sur le sujet principal des NFTs, on parle énormément des NFTs comme garant des droits de suite, mais dans les faits, la technologie ne supporte pas encore efficacement ce principe. Quand le smart contract répondra efficacement et légalement au contrat, alors oui, les choses deviendront très intéressantes. Nos métiers du droit évoluent avec l’émergence des NFTs, c’est sur et certain, et de nouveaux profils permettent de favoriser et d’accélérer cette évolution. 

Ainsi, le droit n’est pas exclu de la fête des NFTs, et tend à se positionner comme un pilier de la pérennité et de la sécurité de ces derniers. Les mentalités évoluent, les métiers également, et le contexte explosif actuel des NFTs promet vraisemblablement de nombreux questionnements légaux à venir. 

9 octobre 2021 par Bureau de l’éditeur

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Dans la plupart des jeux, les objets virtuels restent dans cet écosystème. Il n’y a rien d’autre que vous puissiez vraiment faire avec eux à ce stade. Si le compte d’un joueur est désactivé, volé ou si l’utilisateur passe simplement à un autre jeu, l’argent dépensé sera perdu. Cependant, avec les NFT, les joueurs les possèdent. Ils peuvent vendre ces actifs, les mettre à niveau et les écraser pour en créer de nouveaux également. Donc, cela donne vraiment aux joueurs beaucoup de liberté pour construire, jouer et gagner.

Nous pouvons n’ignorez plus les actifs numériques dans les jeux, et les développeurs de jeux incluent la fonctionnalité de tokenisation des actifs numériques du jeu dans leurs produits. Voici donc 5 jeux NFT auxquels vous pouvez jouer et gagner des récompenses en crypto-monnaie :

Dieux déchaînés: Gods Unchained, lancé en septembre 2020, est un jeu de cartes qui combine des composants NFT avec un jeu d’échange de cartes traditionnel. Les joueurs doivent gagner des matchs pour obtenir des cartes de haut rang des autres joueurs. Les cartes de haute qualité peuvent ensuite être échangées contre des crypto-monnaies sur le marché de la plate-forme. Le jeu est construit sur la blockchain Ethereum, donc les joueurs effectuent des transactions sur Ether.
Si rare: Ce jeu est pour les fans de football là-bas. Sorare est un jeu de football fantastique où les joueurs doivent acheter, vendre, échanger et gérer une équipe virtuelle. Le jeu a été développé en 2018 et représente les joueurs via des cartes numériques construites sur la blockchain Ethereum. Les joueurs peuvent gagner de l’argent ou de la crypto Ether en créant une équipe à l’aide de cartes de joueur de football et en participant à des compétitions. Les joueurs sont récompensés par des jetons Ether comme prix dans ce jeu. L’éther est la deuxième crypto-monnaie la plus valorisée au monde.
Terre d’évolution: C’est un jeu du nouveau monde qui a 26 continents contenus par les éléments de la terre, de l’or, de l’eau, du feu, du bois et du silicium. Les joueurs doivent s’adonner à des activités telles que l’exploitation minière, la construction et la science dans un format joueur contre joueur. Les joueurs doivent créer des portefeuilles cryptographiques pour envoyer, recevoir et gérer les actifs cryptographiques d’autres joueurs, ainsi que sous forme de récompenses de jeu.
Temps delta F1: F1 Delta Time est un jeu de course automobile basé sur Ethereum dans lequel les joueurs doivent collecter des voitures, des composants, des pilotes et des bibelots en tant que jetons fongibles. Ce sont des jetons petits et divisibles qui peuvent potentiellement être utilisés pour générer des montants cryptographiques plus importants. De plus, les composants du jeu peuvent être vendus sous forme de NFT que vous pouvez conserver ou vendre pour des valeurs d’éther.
Courir Zed: Zed Run est un jeu d’équitation NFT. Les joueurs doivent acheter les cartes NFT de leur choix de cheval. Les joueurs peuvent réaliser des bénéfices substantiels en remportant des courses et en échangeant leurs NFT contre des crypto-monnaies.