les grandes entreprises européennes investissent dans l’IA et la blockchain



La crise sanitaire n’a pas entamé les investissements des entreprises européennes dans les deep tech. 78% d’entre elles les ont maintenus voire renforcés, selon une étude de Natixis et du cabinet de conseil Boston Consulting Group. L’étude a été menée auprès de 204 entreprises (dont plus de la moitié dégageant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 2 milliards d’euros) et organisations publiques européennes entre avril et juin 2021.

90% des grandes entreprises investissent

La « deep tech » désigne les technologies de rupture, impliquant une forte composante R&D et développées en lien avec des organismes de recherche. 90% des organisations ayant répondu à l’étude affirment investir dans ces technologies : intelligence artificielle avancée, réalité virtuelle et augmentée (AR/VR), biotechnologies, nouveaux matériaux, blockchain, informatique quantique, impression 3D.

58% sont aidées en cela par des fonds européens, représentant généralement moins de 10% de leur financement. 31% ont monté un fonds d’investissement corporate pour avancer dans ce domaine.

Numéro un : l’intelligence artificielle

L’étude s’est penchée sur le potentiel des différentes technologies associées au concept de deep tech. Tous secteurs confondus, l’intelligence artificielle est la plus plébiscitée (60% des répondants estiment qu’il s’agit de la technologie la plus pertinente pour eux), suivie par la blockchain et les technologies AR/VR.

Les applications des algorithmes d’intelligence artificielle jugées les plus pertinentes sont notamment celles qui touchent aux diagnostics de santé et à l’imagerie médicale, à la mise au point de traitements pour certaines pathologies, à la reconnaissance vocale, à la gestion des risques et à la lutte contre la fraude dans la banque et l’assurance.

Numéro deux : la blockchain

La blockchain, de son côté, sort progressivement de la seule sphère financière. Elle séduit pour ses applications en matière de traçabilité (par exemple dans la chaîne d’approvisionnement alimentaire), d’authentification (avec les NFT notamment) et d’architecture décentralisée (prisée par la finance). Il y a bien sûr aussi les cryptomonnaies, qui intéressent 19% des entreprises interrogées. 

Quelles perspectives pour le quantique ?

Malgré le stade d’avancement encore très précoce des technologies quantiques, qui renvoient ses applications concrètes à 5 ou 10 ans selon BCG, le cabinet de conseil note un intérêt des secteurs de la finance, de la tech et des télécoms, et de l’industrie chimique pour l’informatique quantique. Volkswagen ou encore Airbus ont déjà conduit des initiatives dans ce domaine, et le marché pour les démonstrateurs atteignait 300 millions d’euros en 2020.

Retrouver l’article original de Raphaële Karayan ici: Lien Source

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DeFi : la valeur placée augmente de 936% en l’espace d’un an

Dans son « Value Flow Report » du jeu­di 30 sep­tembre, le site évoque ain­si la flam­bée des NFTs, du gaming blo­ck­chain et de la DeFi :

« Même si une par­tie de la valeur de la DeFi afflue vers les NFTs, il semble que les deux caté­go­ries par­viennent à géné­rer de la valeur de manière indé­pen­dante », indique la plateforme.

On apprend que mal­gré l’é­mer­gence de réseaux concur­rents comme Sola­na, Binance Smart Chain ou Ava­lanche, Ethe­reum conti­nue de faire la course en tête dans le sec­teur de la DeFi.

Dap­pRa­dar indique que l’offre de « Wrap­ped Ether » (WETH)  – un token ERC-20 per­met­tant de faci­li­ter les tran­sac­tions entre l’E­ther et des alt­coins – a aug­men­té de 400% depuis juillet. De leur côté, les sta­ble­coins Tether et Dai ont vu leur poids aug­men­ter res­pec­ti­ve­ment de 1 300% et de 500% sur la même période.

Le sec­teur de la DeFi a enre­gis­tré une crois­sance de 936% en un an, avec une « Total Value Locked » attei­gnant aujourd’­hui les 178,55 mil­liards de dol­lars, dont 162,79 mil­liards sont répar­tis entre 6 blockchains.

Cette valeur totale pla­cée avait aug­men­té de 75% entre le 23 juillet et le 5 sep­tembre, attei­gnant un record à 195 mil­liards de dollars.

Dap­pRa­dar estime tou­te­fois que la TVL consti­tue un indi­ca­teur incom­plet pour valo­ri­ser le sec­teur de la DeFi :

« Si la TVL repré­sente l’un des indi­ca­teurs les plus impor­tants pour éva­luer le poids de la finance décen­tra­li­sée, il ne per­met pas de rendre compte de la valeur des flux. La TVL est tota­le­ment dépen­dante du cours de l’ac­tif sous-jacent, offrant une pers­pec­tive biai­sée du point de vue de la valeur ».

Lors de la rédac­tion de cet article, les chiffres de Defi Lla­ma indi­quaient qu’E­the­reum reven­di­quait près de 70% de la valeur pla­cée dans les pro­to­coles de DeFi. Binance Smart Chain se posi­tion­nait à la deuxième place, avec 16,1 mil­liards de dol­lars pla­cés (9% du total), sui­vie par Sola­na (9,67 mil­liards de dol­lars, soit 5,3% de la TVL).

L’é­tude de Dap­pRa­dar s’est éga­le­ment inté­res­sée au sec­teur des NFTs. Celui-ci a enre­gis­tré des records en août, avec l’é­qui­valent de 5,2 mil­liards de dol­lars échan­gés. Ethe­reum est le lea­der incon­tes­té de l’é­co­sys­tème, cap­tant 90% de ces transactions.

Open­Sea est la place de mar­ché la plus popu­laire pour les NFTs. 99,7% des échanges y sont effec­tués à tra­vers les tokens ETH et WETH – même s’il est pos­sible d’u­ti­li­ser d’autres actifs comme l’USDC, le DAI ou le MATIC.

Dap­pRa­dar estime que la crois­sance du sec­teur des NFTs a été orga­nique, et n’a pas ponc­tion­né des liqui­di­tés impor­tantes depuis les pro­to­coles de DeFi :

On peut sans doute s’at­tendre à une pour­suite de la crois­sance de la DeFi au cours des pro­chaines semaines. Le sec­teur pour­rait pro­fi­ter de l’ar­ri­vée constante de nou­veaux pro­to­coles, mais aus­si de l’ap­pé­tence crois­sante des tra­ders chi­nois, qui n’ont plus la pos­si­bi­li­té d’ef­fec­tuer des échanges de tokens sur des pla­te­formes centralisées.

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Vers une interopérabilité entre Ethereum et Dogecoin pour aider à l’adoption du DOGE ?

Le cofondateur du Dogecoin (DOGE), Billy Markus, a formulé une proposition pour favoriser l’adoption de la cryptomonnaie mème. Il souhaiterait que la communauté crée un pont entre les blockchains Ethereum et Dogecoin pour que le DOGE puisse être utilisé sur les places de marché de tokens non fongibles (NFTs).

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Pourquoi les NFT peuvent être un investissement plus risqué que les cryptomonnaies

Les investisseurs qui ont survécu à la crise financière de 2008 comprennent l’importance de la liquidité. Lorsqu’une récession économique commence, une pression déflationniste frappe le marché et les acheteurs disparaissent. Les vendeurs essaient frénétiquement de vendre des actifs avant que leurs prix ne baissent davantage, mais les acheteurs veulent réduire les risques et se tourner […]

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Silicon Sojourn | BitMEX Blog

(Any views expressed in the below are the personal views of the author and should not form the basis for making investment decisions, nor be construed as a recommendation or advice to engage in investment transactions.)

Looking back on recorded human history, it becomes apparent how much luck played in the circumstances of our modern existence. Readers of this blog– using internet-enabled devices,sitting in climate-controlled environments, and discussing the best way to allocate modern excess income– are some of the luckiest humans on the planet. The most likely outcome of the ovarian lottery is starvation, slavery, mindless toil, and/or brutal combat. We don’t like to admit the role luck plays in our existence, because it directly conflicts with the notion of self-determined life outcomes.

However, as modern citizens of various nation states, we strive to create level playing fields where individuals can achieve a life of plenty, regardless of their birth conditions. Some countries are more successful at this than others, but in general, things are admittedly a lot better than they used to be — thanks in large part to our most effective field-leveling ideas spreading more easily through international travel and the web.  

Nation states have always been a collection of humans who share similar beliefs. A nation state is a squiggly line on a map with a founding story / myth to confer legitimacy on the ruling governing body. Those heretics who live amongst us are either tolerated, expelled, or slaughtered. The number of users or subjects contained in a nation state at a macro level determines the resources their governments can draw on. That is why governments pay great heed to demographics. 

The inclusive or extractive nature of a particular government determines its tolerance for the free movement of people. Because if your territory’s power rests on ideals that favour only a small fraction of society, and the switching costs are low enough, people leave. People move because of ideological issues they have with the dominant story or narrative, and/or due to a dearth of resources / opportunity.

The pre-COVID affordability of global travel is an anomaly when viewed over the span of human history. It has not always been — and in some places still isn’t — a given that if you want to practice a certain religion or work in a certain industry, you can just purchase a budget airline ticket and restart your life multiple times. 

COVID and the different responses of governments vis-a-vis immigration has shattered the mobility of humans. The location of the womb out of which you emerged is more important than who you are as a person. For those of us used to the mobility and freedom to self-select the community to which we belong, this new reality is infuriating. But this is just a reversion to the mean.

There is hope. 60% of the world is connected via the internet. That is larger than any make-believe nation state. The COVID induced lockdowns accelerated the adoption of all internet-enabled activities. While many of us cannot physically visit our fellow humans in other countries or even our next door neighbors, we can all commune online. That does not diminish the importance of physical interactions; however, unless we are all ready to rise up and usurp the bone-headed politicians in charge of the global COVID response, our reality ain’t changing.

The cost to associate with those who share our same belief systems through the internet has plummeted to almost nothing. At a fundamental level, the new make-believe nation states of the now and future are collections of avatars in various metaverses. As intra-metaverse distinct economies emerge, the ability to “move” to better one’s station also plummets to almost nothing.

The question now is, what types of metaverses will emerge? This essay posits that there will be two types of metaverses: corporatist or closed metaverses, where activity is hemmed in via explicit rules, and creativity is channelled into “acceptable” outcomes; and community or open metaverses, where any and all activity is permitted, and human creativity is allowed to roam free. Because switching costs are zero, open systems, while more expensive to maintain due to a lack of direct profit motive, will over time destroy the initial success of corporate closed metaverses. And of course, the community metaverse will need a community currency … y’all know what time it is. Cryptocurrency will be used exclusively to power the largest silicon nation etched on wafers on planet Earth.

Cancelled

Social media revolutionised the way in which we congregate and communicate. Initially, it was a free-for-all. The major American and Chinese tech platforms, which contain most of the world’s social media users, allowed complete freedom of expression. As the obsolescence of television and printed news became clear, governments on both sides of the ideological spectrum woke up to the “danger” of social media. The ways in which big tech social media platforms were brought to heel illustrates the respective “-ism” a particular government practices.

In China, the Party essentially controls everything. Every post is monitored and overtly censored, and self-censorship is rampant, lest you be deplatformed as a user and suddenly lose the ability to communicate with anyone.

In the “West,” or so-called liberal democracies, the big tech platforms were threatened with the cessation of the limited liability they enjoy from the content posted on their platforms. The giants like Facebook, YouTube, Twitter etc. have whole departments tasked with censoring what they unilaterally determine to be “fake news”. Should you or your business run afoul of these nebulous rules, you are “cancelled”. 

Remember Parler? It was a social media platform that became a home for those on the political right in America. Their users challenged the dominant narratives pushed by many of the establishment media platforms, and the company got cancelled. 

The moral of the story is that centralised communication platforms will always tend towards illiberalism, because every nation state has an approved story and its longevity as a nation is contingent on as many citizens believing that story as possible. Freedom tends to be a bit of an illusion, and laws can always police the centralised entities that provide the space for interactions.

As metaverses mushroom, the big global tech platforms must provide a product for the people. Because if the people would rather spend two hours daily in the metaverse rather than on TikTok, Instagram, or Weibo, then big tech platforms must adapt. Facebook is already aggressively investing in hardware to power a virtual metaverse, and every other large social media platform will follow.

The most immersive and impressive centralised metaverses will be developed first by corporations. They can unilaterally direct resources at the behest of a small senior management team. Given that big tech companies are the most profitable and well-capitalised entities on Earth, they alone can invest the billions needed to build the infrastructure that powers the first metaverses.

Remember that, while big tech currently extracts the most rent from the internet, it is ISPs and telecommunications companies that spend the billions of dollars of CAPEX necessary to build and maintain the physical infrastructure required to power the internet. Google, Facebook, Tencent et al. are the new telcos in the metaverse-driven world we are trending towards. They will bear the immense cost to develop the wearables and servers to power our new digital metropolises.

How will they convince us that the metaverse is where we should hang out? They will allow human creativity to flourish. And there will be no cost to participate. Imagine, your meatspace life is dictated by crushing lockdowns, lack of economic opportunity, or lack of free expression– but now you can create a new you inside a slick metaverse. The adoption curve will be one of the fastest ever once the hardware, software, and networks create the first truly immersive experience. 

Everything is possible inside the metaverse. You want to flex? Get some NFTs. You want to build a cool pad? Hire a metaverse architect, purchase some digital land, and build your palace unconstrained by the physical laws of nature. You want to meet the love of your life? Your possible matches for a life companion number in the billions, rather than who is physically proximate to you. Many of us think that metaverse interactions remove the je ne sais quoi or serendipity of life, but that is just because we grew up in an analogue era. Children today clutch a smartphone in their hands before they can walk, and are the star of an Instagram page the moment they emerge from the womb. In short, the ways in which humans socialise are evolving.

What does it mean to be a citizen of a physical space when your personal fulfillment occurs exclusively inside a corporate, walled garden metaverse? While governments aren’t hip to this existential question currently, when they witness trillions of Zuck bucks worth of economic activity occurring inside a realm where they have zero control, watch out. Pledging allegiance to the metaverse, rather than the flag, is not a desired outcome.

And then the restrictions will slowly begin as pressure mounts to control what is acceptable behavior inside a metaverse. The corporations will hem and haw, but because they are the single points of failure, they will comply. And slowly, creativity will be channeled into acceptable canals of behavioural outcomes. And then the small, shittier open metaverses will start feeling the love of users. This process may be quick or slow, but it has been roughly 13 years since the smartphone busted onto the scene with the first iPhone. While there are billions more users than back then, the range of acceptable thought has narrowed considerably. I predict the transition from closed to open metaverses will happen faster due to the mindshare captured already by Bitcoin and DeFi.

Open Sesame

Humans will spend the majority of their time inside the metaverse only when the hardware powers a rich virtual experience. We are not there yet. The cost to develop the perfect experiential apparatus for traversing the metaverse will run in the billions and be borne by a few large tech companies. The best hardware will power closed systems exclusively at first. It is not in the interest of big tech to spend shareholder money on developing kick-ass hardware and then open source it for the world. 

While there are and will be many community-driven projects developing rival digital universes, without the hardware, the experience will be subpar when compared with the centralised offerings. The belly of the Gaussian distribution will only value decentralisation after their freedom is expropriated.

No problem, though — this gives community projects more time and more information to construct a richer and freer environment. Developing an open platform that allows for maximum human creativity is extremely difficult. Prescriptive systems are easier to build because you can narrow the universe of permitted expression and activity. Open communities can learn from closed systems what works and doesn’t, without spending their scarce resources.

As with everything in this new crypto age, projects will issue tokens to fund the initial and ongoing development of a particular open metaverse. The big issue that metaverse tokenomicists must solve is how to create a circular economy that can pay for the cost of hosting the environment. The token must possess an innate value vs. the dominant energy token accepted by hosting companies.

Everything in this universe costs energy. To host billions of humans in a virtual world requires real world infrastructure. Whether it’s through transaction taxes within the metaverse, or a per byte fee charged while inside, the cost of servers must be paid by the participants. The most successful platform will ultimately be able to allow an initial zero or very low upfront cost to enter the metaverse, but because of the surfeit of activity, taxes can be levied to cover infrastructure costs. It will be interesting to witness the various economic models with which platforms experiment. Most will fail, but there will be a clear winner. 

The evolution of the Decentralised Autonomous Organisation (DAO) will allow for effective decentralised governance of the most successful open metaverses. DAOs must become extremely effective at balancing the different needs of participants and come to decisions in an acceptable timeframe such that open metaverses can be governed effectively. The DAO is the bulwark against the illiberal tendencies of centralised systems. The more specific human egos involved in governance of a metaverse, the more susceptible the metaverse is to attack and censorship. 

The final and most important question is, how does the governing DAO pay for the energy needed to operate its metaverse? Thinking machines require a currency that is digitally native and a pure representation of energy. That is Bitcoin. The Proof-of-Work process intentionally burns energy in exchange for a native token. Bitcoin is the most liquid and safe cryptocurrency in existence. Therefore, the (Metaverse Token / Bitcoin) exchange rate will become extremely important. 

The USD is valuable because hydrocarbons that power our lifestyle are priced in these units. It allows the issuing organisation the privilege to print infinite amounts of money in exchange for real goods and services. Open metaverses that eventually contain billions of users, and consume immense data, must pay Bitcoin to the machines that underpin the network. This is another and possibly the most important pillar of demand that will underpin the value of Bitcoin. There is no actionable trade idea based on this theory other than simply HODL’ing.

The Logical Outcome is Metaverse

Many of us cannot imagine a world where the majority of our waking hours are spent inside a virtual world. Would visiting aliens be perplexed by a race of sentient beings sat in contraptions to illuminate a virtual world, rather than physically interacting with one another? Maybe, but if said aliens spent time studying the civilisation arc of humanity, they would discover that the last 50 years are the exception and not the rule.

The metaverse is an answer to the scourge of communicable disease available to humans only through our technological advancement. Without our current technology, when faced with a fast spreading virus, the current policy options would not be available to us. And given that the acceleration of internet-enabled activities happened only after we shut down the world economy to fight a virus, the Metaverse is just the next step in the evolution of a global society willing to sacrifice personal liberty in the fight against COVID and other similar scourges.

Mean reversion is a bitch.

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Traduction de l’article de Arthur Hayes : Article Original

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Pourquoi les NFT peuvent être un investissement plus risqué que les cryptomonnaies

Les investisseurs qui ont survécu à la crise financière de 2008 comprennent l’importance de la liquidité. Lorsqu’une récession économique commence, une pression déflationniste frappe le marché et les acheteurs disparaissent. Les vendeurs essaient frénétiquement de vendre des actifs avant que leurs prix ne baissent davantage, mais les acheteurs veulent réduire les risques et se tourner vers des actifs refuges, tels que les obligations du trésor et les fonds du marché monétaire.

Le manque de liquidité associé aux actifs non fongibles est l’une des raisons pour lesquelles les investisseurs peuvent penser qu’ils sont plus risqués que les cryptomonnaies. Lorsqu’un investisseur souhaite vendre du Bitcoin (BTC), il peut facilement le vendre à un carnet d’ordres d’acheteurs à différents prix. Si un vendeur ne vend pas son Bitcoin aujourd’hui, il peut facilement revenir demain et se séparer de son Bitcoin en faveur d’acheteurs volontaires.

En revanche, les tokens non fongibles (NFT) sont uniques et il est beaucoup plus difficile de faire correspondre les vendeurs avec les acheteurs. Cointelegraph Research a analysé à quoi ressemblait la liquidité pour les NFT et si certaines collections étaient négociées plus fréquemment que d’autres. Cointelegraph Research publie son tout premier rapport sur les NFT en octobre pour répondre exactement à cette question et à bien d’autres concernant les risques associés aux NFT.

Que signifie la liquidité dans le contexte des NFT?

Il n’y a pas de marché pour les peintures “Mona Lisa” car il n’y a qu’une seule “Mona Lisa”.De même, les NFT ont un faible niveau de liquidité par rapport aux devises fongibles. L’une des raisons est que les collectionneurs souhaitent souvent conserver leurs NFT plutôt que d’échanger sur des marchés spéculatifs. Une autre raison est que les NFT sont négociés bilatéralement sur les marchés, avec un petit bassin de participants potentiels pour chaque vente.

Par exemple, une carte de sport NFT d’un joueur spécifique peut n’être demandée que par un petit groupe de collectionneurs. De plus, tout NFT n’est pas une substitution parfaite pour un autre NFT. Si, par exemple, Mike veut un Michael Jordan NFT de 1988 pour son anniversaire mais au lieu de cela obtient un Lebron James de 2014, Mike pourrait ne pas être très heureux. En raison de la difficulté de comparer les différents NFT offerts par les vendeurs et du faible nombre d’offres faites par les acheteurs, le nombre total de transactions est assez petit. Ce faible chiffre d’affaires rend plus difficile la détermination de la valeur de chaque NFT.

Pour les actifs fongibles, tels que les actions, la liquidité peut être mesurée en divisant le nombre total d’actions négociées au cours d’une période donnée (par exemple un mois) par le nombre moyen d’actions en circulation pour la même période. Plus le chiffre d’affaires des actions est élevé, plus les actions d’une entreprise sont liquides. Mais comment mesurer la liquidité d’un actif non fongible unique ?

Pour les marchés avec de faibles volumes de transactions par élément, tels que les biens immobiliers ou les objets de collection, les deux principaux types de mesures de liquidité comprennent le “temps sur le marché” et le “niveau d’activité des transactions.” Par exemple, la liquidité immobilière peut être mesurée par le temps moyen entre la cotation d’une maison et sa vente. En termes de NFT, ce serait le “délai moyen entre le moment où le NFT a été coté sur un marché secondaire et le moment où il a été vendu.”

Selon Gauthier Zuppinger, directeur général de la source de données NFT NonFungible.com, le temps sur le marché est difficile à mesurer pour les NFT car “des milliers d’actifs sont cotés sur le marché à des prix extrêmement élevés (certains Punks sont cotés pour des milliards de dollars), en attendant le bon moment ou en espérant que “une whale” l’achète. D’un autre côté, beaucoup de gens ne “listent” pas les actifs mais sont ouverts aux offres.”

Le deuxième type de mesure de liquidité calcule le niveau d’activité des transactions. Par exemple, NonFungible.com mesure la liquidité des NFT par le pourcentage de l’offre totale d’un type d’actif spécifique qui a été négocié sur les marchés secondaires. Cela peut être calculé en divisant le volume d’actifs uniques qui ont été négociés sur le marché secondaire par l’offre totale disponible pour chaque type d’actifs.

Alors, la réponse à la question, “quelle collection NFT est la moins échangée?” c’est Meebits. Meebits est l’une des collections les moins liquides, plus de 66% n’étant même pas vendues une seule fois. Fait intéressant, la majorité (57,7%) des CryptoPunks n’ont été vendus qu’une seule fois ou moins.

Lancé en octobre, le rapport NFT de Cointelegraph Research explique comment valoriser différents types de NFT et comment découvrir des collections NFT passionnantes avant qu’elles ne soient généralisées. Le rapport couvre également le côté obscur des NFT, y compris leur impact écologique et leur manque de liquidité. Le rapport est soutenu par des projets, notamment Enjin, OneOf, Nansen, Mintable, Alien Worlds, Animoca Brands, NFT Bank, The Sandbox et Pinata.

Plus d’actions

Je suis convaincu que les cryptomonnaies nous ouvrent des perspectives inédites extraordinaires que je ne veux rater sous aucun prétexte ! J’essaie d’enrichir en permanence mes compétences en la matière et de partager avec vous tout ce que j’apprend avec mes followers et mes heures passées à explorer cet univers.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Jean-Louis Lefevre ici: Lien Source

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Le partenaire estonien de Visa, Wallester, investit dans NFT ZyCrypto

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Le niveau général d’acceptation des crypto-monnaies dans le monde augmente activement. L’autre jour, nous avons appris que Visa Inc. avait acheté un jeton NFT à collectionner de la collection CryptoPunk pour 150 000 $, faisant un pas de plus vers l’investissement dans la sphère NFT. La société a noté les grandes perspectives de la technologie NFT, la qualifiant d’avenir du commerce et du divertissement.

société estonienne Wallester.com a affirmé avoir soutenu son partenaire mondial Visa dans le développement de NFT et de l’ensemble de l’industrie des crypto-monnaies. Suite aux tendances prometteuses dans le monde de la monnaie numérique, la société a décidé d’investir dans NFT et a acheté 33 jetons de la collection Astro Frens, comportant des images uniques de taureaux astronautes. L’achat s’est élevé à 3,05 ETH, ce qui représente environ 10 000 $.

En tant que partenaire Visa, Wallester fournit des services complets d’émission de cartes physiques et virtuelles basés sur le modèle White Label. La possibilité d’émettre ses propres cartes de paiement permet aux clients de Wallester d’optimiser leurs processus commerciaux clés, de simplifier les systèmes de paiement avec les employés et les contreparties et, par conséquent, de porter leur entreprise à un tout autre niveau en élargissant leur présence et en augmentant la base de clients.

En coopération avec des clients de différents pays de l’Espace économique européen, Wallester propose des solutions de paiement pour les entreprises de toute taille et sphère d’activité, y compris les projets crypto et NFT. Récemment, des entreprises du monde de la crypto-monnaie telles que Scallop et DigitMoney ont rejoint les clients de Wallester.

L’achat de Tokens de la collection Astro Frens montre L’intérêt de Wallester en développant l’industrie du TVN et en soutenant d’autres domaines très prometteurs. « En tant que jeune entreprise, nous souhaitons soutenir des projets tout aussi jeunes et prometteurs. Nous aimons la collection Astro Frens, et nous n’avons aucun doute que l’avenir est dans le NFT et la crypto-monnaie. Si vous aussi faites la promotion de produits cryptographiques et NFT, nous serions heureux de vous proposer des solutions de cartes de paiement de marque personnalisées », ont noté les représentants de Wallester.

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Ainsi, l’intérêt élevé des grands investisseurs pour le NFT confirme le large potentiel du domaine. La demande de Tokens non interchangeables sur le marché mondial augmente et ils jouent déjà un rôle important dans le commerce numérique. Les contrats d’achat de NFT-Tokens de Visa et Wallester confirment une nouvelle fois la dynamique positive du développement des objets cryptographiques et nous permettent de nommer NFT l’une des principales tendances de 2021 dans la blockchain.

Traduction de l’article de PR DESK : Article Original

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Ethereum 2.0 se rapproche avec la mise à jour « Altair », prévue pour le 27 octobre

La Fon­da­tion Ethe­reum a récem­ment révé­lé la date de la mise à jour Altair, qui devrait inter­ve­nir le 27 octobre pro­chain. Cette nou­velle étape dans le pas­sage de la blo­ck­chain vers un pro­to­cole « proof-of-stake », pré­vu pour 2022, vise notam­ment à mieux sécu­ri­ser le réseau.

La mise à jour « Altair » programmée le 27 octobre

Ethe­reum pour­suit sa migra­tion vers Ethe­reum 2.0. La blo­ck­chain doit bas­cu­ler l’année pro­chaine d’un pro­to­cole de vali­da­tion par preuve de tra­vail, assu­rée par des mineurs, à une vali­da­tion par preuve d’enjeu, sécu­ri­sée par des « sta­kers ».

Pro­chaine étape de cette tran­si­tion : la mise à jour Altair, qui entre­ra en vigueur à « l’epoch » [un groupe de blocs] 74 240, soit le 27 octobre pro­chain. Il s’a­gi­ra de la pre­mière modi­fi­ca­tion appor­tée à la « Bea­con Chain », qui intro­dui­ra pro­chai­ne­ment la preuve d’en­jeu au sein de l’é­co­sys­tème d’Ethereum.

Dans un article publié il y a quelques jours, Dan­ny Ryan, l’un des cher­cheurs de la Fon­da­tion Ethe­reum, a don­né quelques infor­ma­tions au sujet d’Altair :

« Cette mise à jour va appor­ter la prise en charge des “light clients” aux pro­ces­sus de consen­sus […] ain­si que des “para­mètres puni­tifs” pour EIP-2982 », a‑t-il expliqué.

Ces péna­li­tés per­met­tront d’in­ci­ter les vali­da­teurs à res­ter actifs sur le réseau, tout en amé­lio­rant la sécu­ri­té de la blo­ck­chain. M. Ryan a pré­ci­sé que des détails sup­plé­men­taires seront don­nés le 4 octobre prochain.

La « Bea­con Chain » avait été lan­cée en 2020, mar­quant la pre­mière étape de la tran­si­tion de la preuve de tra­vail vers la preuve d’en­jeu. Elle gère pour l’ins­tant le registre des vali­da­teurs du réseau. Elle devrait deve­nir dans quelques mois « un com­po­sant fon­da­men­tal de l’E­the­reum sécu­ri­sé, durable et “sca­lable”  » que sou­haitent mettre en place les développeurs.

Mise à jour « London » : destruction d’une partie des frais de transaction

Cette nou­velle mise à jour fera suite au hard fork « Lon­don », implé­men­té le 5 août der­nier. Celui-ci a intro­duit l’a­mé­lio­ra­tion EIP-1559 :  une par­tie des frais de tran­sac­tion payés par les uti­li­sa­teurs sont désor­mais détruits plu­tôt que d’être rever­sés aux mineurs, favo­ri­sant une contrac­tion de l’offre d’ETHs.

Joseph Lubin, le cofon­da­teur d’E­the­reum, avait décla­ré en août der­nier que la mise à jour Lon­don avait mis l’E­ther sur la voie d’une « ultra­sound money ». Ce concept, qui avait été popu­la­ri­sé par la com­mu­nau­té Bit­coin, fait réfé­rence à un actif dont la valeur n’est pas, à long terme, sus­cep­tible de for­te­ment se déprécier.

Is Ethe­reum real­ly ultra-sound money ? @emilychangtv and @thestalwart talk to Ethe­reum co-foun­der Joe Lubin ahead of the « Lon­don Fork. »

Lubin says Ethe­reum will be « orders of magni­tude » big­ger than Bit­coin https://t.co/7UdrI2Gt6c pic.twitter.com/D8W06Kbs32

— Bloom­berg TV (@BloombergTV) August 4, 2021

Déjà 6,9% des Ethers « stakés »

Lors de la rédac­tion de cet article, plus de 8 mil­lions d’E­thers (25,8 mil­liards de dol­lars) étaient « sta­kés sur le contrat Ethe­reum 2.0, par plus de 244 000 vali­da­teurs. Ceci repré­sen­tait près de 6,9% de l’offre d’E­thers en cir­cu­la­tion (117 750 196 ETHs).

Ces « sta­kers » peuvent ain­si pro­fi­ter de ren­de­ments annuels de 5,5%. Ils devront tou­te­fois attendre la der­nière étape du bas­cu­le­ment vers Ethe­reum 2.0, pré­vue l’an­née pro­chaine, pour reti­rer l’en­semble de leurs coins.

Depuis le début de l’an­née, Ethe­reum avait vu le cours de son token pas­ser de 736 à 3 205 dol­lars. La pla­te­forme a notam­ment béné­fi­cié de l’in­té­rêt crois­sant des inter­nautes en 2021 pour les sec­teurs de la finance décen­tra­li­sée (DeFi) et des tokens non fon­gibles (NFTs).

L’en­goue­ment des uti­li­sa­teurs a tou­te­fois pro­vo­qué une flam­bée des frais de tran­sac­tion moyens, qui avaient dépas­sé les 70 dol­lars en mai der­nier. En aidant le réseau à deve­nir beau­coup plus « sca­lable », la mise à jour Ethe­reum 2.0 devrait appor­ter une solu­tion défi­ni­tive à ce pro­blème récur­rent.

Cet article ne consti­tue pas une recom­man­da­tion d’investissement. Nous ne sau­rons être tenus res­pon­sables de toute perte en capi­tal, en lien avec sa lecture.

Retrouver l’article original de Crypto-France ici: Lien Source

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Un artiste de 17 ans vend de faux NFT pour 144.000 $

Le portail theblockcrypto.com a fait savoir le 30 septembre qu’un jeune artiste d’art numérique aurait commis une escroquerie en vendant de faux tokens non fongibles (NFT) et disparaissant avec les fonds des utilisateurs.

Emojis pour 144 000 $

L’inconnu aurait promis de créer 8.000 NFT au sein d’une collection appelée Iconics. Les œuvres consistaient en des images 3D à l’effigie de divers personnages. L’artiste a téléchargé 14 images numériques sur Discord. Il a ensuite offert 2.000 œuvres à 0,5 SOL, soit environ 144.00 dollars aux taux de change actuels. Après le début de la prévente, les NFT sont partis très rapidement, mais au lieu des illustrations numériques promises, les utilisateurs ont reçu des collections d’emojis simples.


📢In light of recent events 🥴📢

Anyone who got rugged the ICONICS project can participate in this giveaway and win a piece from the upcoming collection. These scam tokens will also give you the possibility of a mint pass for a future drop#SolanaNFTs #NFTs pic.twitter.com/oL1kvdS38C

— 0xDRIP (@0x_DRIP) September 30, 2021

Après cela, le chat du projet a été désactivé et le compte Twitter d’Iconics a été supprimé. Selon le site theblockcrypto.com, les fonds reçus de la vente ont déjà été distribués à plusieurs adresses.

«C’est le bordel! Iconics a juste disparu. Il a fait une prévente pour 2.000 NFT à 0.5 SOL et est parti avec 1.000 SOL. Désolé, tous ceux qui ont perdu [des fonds] à cause de ça. J’en ai aussi perdu car les NFT étaient très sympas. Leçon apprise», a tweeté le collectionneur NFT Sol Big Brain.


Damn.. @IconicsSol just RUGGED. Did a presale for 2K at .5 and made off with I think 1000 SOL.

FUCK YOU SCAMMERS!!

Sorry to anybody who took the L here. I minted a bunch also as art looked good. Lesson Learned.

Onwards, with that out of the way lets focus on the GOOD STUFF!

— S◎L Big Brain (@SOLBigBrain) September 30, 2021

Les victimes de la fraude ont créé leur propre chaîne Discord pour discuter de ce qui s’était passé et essayer de poursuivre le projet. Sol Big Brain a contacté d’autres auteurs NFT de la communauté Solana avec une proposition de faire don d’une partie de leurs émissions pour soutenir les victimes. Il a estimé que ce serait une «bonne publicité» pour les collections. Plusieurs projets ont répondu à son appel, offrant leurs tokens en échange de faux NFT.

La confiance en NFT chute

Les escrocs ne perdent pas de temps à utiliser activement le boom médiatique autour des NFT. Il y a un mois, un fraudeur a vendu un faux NFT de Banksy sur le marché OpenSea pour 338.000 dollars. En raison d’affaires criminelles très médiatisées dans ce domaine, de nombreux hommes d’affaires et célébrités s’opposent aux tokens non fongibles.

Le PDG d’Epic Games, Tim Sweeney, s’est prononcé fermement contre les NFT, notant que cette industrie est «pleine de fraude et de tromperie». Il a également admis qu’il ne comprenait pas la valeur exacte de posséder des images et des «gifs» en forme de tokens non fongibles. En outre, Sweeney a remis en question la non-fongibilité des NFT, ce qui a déclenché un débat sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, de nombreuses personnes ont soutenu Sweeney et ont estimé que l’industrie manquait d’acteurs importants et fiables comme Epic Games, qui pourraient renforcer la confiance en NFT et amener l’industrie à un nouveau niveau.

Il existe de nombreux stratagèmes frauduleux dans l’espace NFT. Rappelons que récemment, à la suite d’une attaque de phishing contre des utilisateurs du projet NFT Aurory sur Solana, un escroc a volé des actifs d’une valeur de plus d’un million de dollars.

Plus d’actions

Je suis convaincu que les cryptomonnaies nous ouvrent des perspectives inédites extraordinaires que je ne veux rater sous aucun prétexte ! J’essaie d’enrichir en permanence mes compétences en la matière et de partager avec vous tout ce que j’apprend avec mes followers et mes heures passées à explorer cet univers.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.

Retrouver l’article original de Jean-Louis Lefevre ici: Lien Source

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Ethereum 2.0 se rapproche avec la mise à jour « Altair », prévue pour le 27 octobre

La Fondation Ethereum a récemment révélé la date de la mise à jour Altair, qui devrait intervenir le 27 octobre prochain. Cette nouvelle étape dans le passage de la blockchain vers un protocole « proof-of-stake », prévu pour 2022, vise notamment à mieux sécuriser le réseau.

À lire également : Ethereum : le trader Michaël van de Poppe voit l’Ether capable de grimper jusqu’à 15 000 à 20 000 dollars

La mise à jour « Altair » programmée le 27 octobre

Ethereum poursuit sa migration vers Ethereum 2.0. La blockchain doit basculer l’année prochaine d’un protocole de validation par preuve de travail, assurée par des mineurs, à une validation par preuve d’enjeu, sécurisée par des « stakers ».

Prochaine étape de cette transition : la mise à jour Altair, qui entrera en vigueur à « l’epoch » [un groupe de blocs] 74 240, soit le 27 octobre prochain. Il s’agira de la première modification apportée à la « Beacon Chain », qui introduira prochainement la preuve d’enjeu au sein de l’écosystème d’Ethereum.

Dans un article publié il y a quelques jours, Danny Ryan, l’un des chercheurs de la Fondation Ethereum, a donné quelques informations au sujet d’Altair :

« Cette mise à jour va apporter la prise en charge des “light clients” aux processus de consensus […] ainsi que des “paramètres punitifs” pour EIP-2982 », a‑t-il expliqué.

Ces pénalités permettront d’inciter les validateurs à rester actifs sur le réseau, tout en améliorant la sécurité de la blockchain. M. Ryan a précisé que des détails supplémentaires seront donnés le 4 octobre prochain.

La « Beacon Chain » avait été lancée en 2020, marquant la première étape de la transition de la preuve de travail vers la preuve d’enjeu. Elle gère pour l’instant le registre des validateurs du réseau. Elle devrait devenir dans quelques mois « un composant fondamental de l’Ethereum sécurisé, durable et “scalable”  » que souhaitent mettre en place les développeurs.

À lire également : Ethereum : un tiers de l’offre d’Ethers placée sur les plateformes d’échange a été retirée en l’espace d’un an

Mise à jour « London » : destruction d’une partie des frais de transaction

Cette nouvelle mise à jour fera suite au hard fork « London », implémenté le 5 août dernier. Celui-ci a introduit l’amélioration EIP-1559 :  une partie des frais de transaction payés par les utilisateurs sont désormais détruits plutôt que d’être reversés aux mineurs, favorisant une contraction de l’offre d’ETHs.

Joseph Lubin, le cofondateur d’Ethereum, avait déclaré en août dernier que la mise à jour London avait mis l’Ether sur la voie d’une « ultrasound money ». Ce concept, qui avait été popularisé par la communauté Bitcoin, fait référence à un actif dont la valeur n’est pas, à long terme, susceptible de fortement se déprécier.

Is Ethereum really ultra-sound money? @emilychangtv and @thestalwart talk to Ethereum co-founder Joe Lubin ahead of the « London Fork. »

Lubin says Ethereum will be « orders of magnitude » bigger than Bitcoin https://t.co/7UdrI2Gt6c pic.twitter.com/D8W06Kbs32

— Bloomberg TV (@BloombergTV) August 4, 2021

À lire également : Ethereum : le trader @CroissantEth prédit « un choc d’offre exceptionnel » pour l’ETH

Déjà 6,9% des Ethers « stakés »

Lors de la rédaction de cet article, plus de 8 millions d’Ethers (25,8 milliards de dollars) étaient « stakés sur le contrat Ethereum 2.0, par plus de 244 000 validateurs. Ceci représentait près de 6,9% de l’offre d’Ethers en circulation (117 750 196 ETHs).

Ces « stakers » peuvent ainsi profiter de rendements annuels de 5,5%. Ils devront toutefois attendre la dernière étape du basculement vers Ethereum 2.0, prévue l’année prochaine, pour retirer l’ensemble de leurs coins.

Depuis le début de l’année, Ethereum avait vu le cours de son token passer de 736 à 3 205 dollars. La plateforme a notamment bénéficié de l’intérêt croissant des internautes en 2021 pour les secteurs de la finance décentralisée (DeFi) et des tokens non fongibles (NFTs).

L’engouement des utilisateurs a toutefois provoqué une flambée des frais de transaction moyens, qui avaient dépassé les 70 dollars en mai dernier. En aidant le réseau à devenir beaucoup plus « scalable », la mise à jour Ethereum 2.0 devrait apporter une solution définitive à ce problème récurrent.

Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous ne saurons être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec sa lecture.

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