Le navigateur Opera intègre désormais les noms de domaines en .crypto

On chantera les louanges de la décentralisation afin d’œuvrer pour un web sans censureOpera intègre désormais nativement les sites .crypto. Le navigateur emprunte la voie du web décentralisé.

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Du lyrique à l’ère de la décentralisation

Le 28 avril 2021, le navigateur Opera annonce que ses utilisateurs, aussi bien sur Windows que Mac, Linux, ou encore iOS ou Android, pourront accéder plus facilement aux sites avec l’extension .crypto fournie par Unstoppable Domains. Les pages web décentralisées bénéficieront d’une visibilité accrue auprès de plus de 320 millions d’utilisateurs actifs mensuels du navigateur.

On rappellera que les pages .crypto sont intégrées nativement à Opera. Les internautes utilisant Opera n’auront ainsi pas à taper les adresses alphanumériques lourdes similaires à celles des portefeuilles cryptos. Ils auront simplement à renseigner l’adresse comme pour les sites classiques, dans la barre de navigation. Avant cette intégration native, les utilisateurs d’Opera devaient ajouter l’extension “Unstoppable extension“, disponible également pour Chrome et Brave, pour accéder aux sites .crypto ou .zil.

Les noms de domaines avec une extension .crypto sont mintés en tant que NFT sur Ethereum (ETH). Leurs créateurs disposent ainsi d’un contrôle total et des droits de propriété sur leurs pages. Certains noms de domaines tels que win.crypto, gambling.crypto, et hotels.crypto, se sont vendus chacun pour 100 000 $ en mars 2021. En 2020, la baleine ETH Maxstealth acquiert le nom de domaine chaud bouillant sex.crypto pour 230 ETHenviron 90 000 $ à l’époque. Outre ces exceptions, les noms de domaines d’Unstoppable Domains se vendent généralement à 40 $. Unstoppable Domains est notamment soutenu par le milliardaire BTC Tim Draper.

Et le bouton STOP ?

Opera prend en charge le protocole hypermedia P2P Interplanetary File System (IFPS). Ce dernier permet de stocker et de partager les données dans un système de fichiers distribué. Les utilisateurs d’Opera pourront donc récupérer les pages des sites .cryptos via un réseau décentralisé d’ordinateurs, plutôt que via un serveur dans le cloud.

Le web décentralisé permet théoriquement de lutter contre la censure. L’ICANN qui contrôle le registre des liaisons entre l’IP d’un site web et d’un nom de domaine, est impuissant contre les sites .crypto. Opera a cependant indiqué que certains de ses utilisateurs devront tout de même utiliser des VPN pour contourner les restrictions extérieures, même pour les sites décentralisés.

L’éducation reste la base : Opera offre certes une victoire importante au web décentralisé, il ne reste plus qu’à convaincre les utilisateurs de la valeur ajoutée d’un web décentralisé. Donald Trump s’est fait bannir des réseaux sociaux : faut-il applaudir ou s’inquiéter du pouvoir de certaines personnes, capables de museler les internautes en quelques clics ?

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