Blockchain, crédit carbone et écologie : les Emirats arabes unis passent au vert

Greenwashing au pays de l’or noir ? À l’occasion de la COP28 qui s’est déroulée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, l’Institut d’innovation technologique du petit État fédéral du Moyen-Orient en a profité pour dévoiler un projet ambitieux de plateforme internationale de gestion des crédits carbone basée sur la technologie de la blockchain. Décriés par les écologistes au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, les Émirats arabes unis ont profité de la tenue de la grand-messe mondiale de l’environnement pour verdir un peu leur discours et réaffirmer leur intention de participer aux efforts internationaux indispensables à la limitation des gaz à effet de serre.

Et de la parole aux actes, il n’y a qu’un pas qui vient d’être franchi avec le lancement prochain de ce projet qui coche toutes les cases de l’écologie actuelle : faible consommation énergétique, captage du carbone et même reboisement. Pour faire le point là-dessus, direction le plus grand des sept Émirats : Abu Dhabi.

Abu Dhabi lance une plateforme pour gérer les crédits carbone…

La COP28 a démarré le 30 novembre dernier à Dubaï et elle se terminera le 12 décembre prochain. Pendant ces deux semaines de débats, de conférences et de rencontres entre chefs d’États, il sera évidemment question de lutte contre le réchauffement climatique et de réduction des gaz à effet de serre, et c’est dans ce cadre que le Cryptography Research Center du Technology Innovation Institute (TII) d’Abu Dhabi a présenté son projet de plateforme d’échange et de suivi des crédits carbone, c’est-à-dire des droits d’émission ou autrement dit, de la tokenisation de ces droits à polluer.

L’idée est de faciliter et d’encourager le commerce de crédits carbone afin de sensibiliser les entreprises à cette problématique tout en proposant un outil facile et efficace à ces mêmes entreprises ou institutions. Le tout sera alimenté et supporté par une blockchain publique afin de garantir la sécurisation et la transparence du système et elle sera à faible consommation énergétique pour respecter les engagements environnementaux des acteurs de la COP28.

Le Technology Innovation Institute lance une plateforme d’échange pour les crédits carbone – Source : compte X

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

… qui sera basée sur la technologie de la blockchain

Le Docteur Ray O. Johnson, PDG du Technology Innovation Institute a fait la déclaration suivante lors de la présentation publique du projet :

« Nous sommes fiers de vous présenter cette plateforme de suivi et d’échange à la COP28 car cela représente la volonté des Émirats arabes unis de devenir une puissance technologique d’innovation et son engagement à devenir un leader mondial en matière d’actions climatiques. Les Émirats arabes unis ont fourni l’outil nécessaire pour garantir que le commerce puisse se faire en toute confiance, tout en atténuant l’empreinte écologique et en maximisant les avantages pour l’environnement. »

Docteur Ray O. Johnson, PDG du Technology Innovation Institute (TII) – Source : communiqué de presse TII

Concrètement, des tokens représentant une certaine quantité de carbone seront émis et pourront ensuite être achetés ou vendus par des entreprises qui en auraient besoin. Les sociétés plus vertueuses qui n’auraient pas consommé tous leurs crédits, pourraient par exemple les revendre à d’autres qui sont dans des secteurs plus polluants. Le principe est d’encourager les entreprises à multiplier les projets verts, comme l’expliquent les responsables du TII :

« Les jetons d’échange créeront des incitations pour stimuler les investissements dans des projets verts tels que la reforestation et le captage du carbone et permettront aux entités de compenser les activités difficiles à décarboner, ce qui encouragera davantage les investissements verts. »

Docteur Ray O. Johnson, PDG du Technology Innovation Institute (TII) – Source : communiqué de presse TII

Pour information, le principe même de création d’un marché mondial des crédits carbone a été admis lors de la COP21 à Paris en 2015, il s’agit donc d’une application pratique de ces décisions passées. Bien sûr, le fait que ce soit un des plus gros producteurs de pétrole du monde qui lance cette idée fera probablement grincer des dents et d’aucuns crieront au greenwashing. Il en reste pas moins que les États du golfe cherchent aussi à reverdir leur économie pour anticiper la fin de l’or noir, et que toute recherche en ce sens est finalement bonne à prendre pour l’avenir de la planète bleue.

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article Blockchain, crédit carbone et écologie : les Emirats arabes unis passent au vert est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Crypto et ETF : Google allège les conditions pour les annonceurs

Google va réviser sa politique relative aux publicités crypto d’ici janvier 2024. Les activités promotionnelles pour les Cryptocurrency Coin Trusts seront également concernées par ces nouvelles directives. Détails ! Publicité crypto, Google renouvelle ses conditions En septembre dernier, Google a déjà procédé à une update des règles relatives aux crpytomonnaies et aux tokens non-fongibles (NFT). Cela […]

L’article Crypto et ETF : Google allège les conditions pour les annonceurs est apparu en premier sur Cointribune.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

L’exploitation de cryptomonnaies par les États : la création de monnaies numériques souveraines

À l’aube d’une nouvelle ère numérique, les cryptomonnaies émergent comme les pionnières d’une révolution financière mondiale. Ces dernières progressent en tant que monnaies légitimes, redéfinissant ainsi les dynamiques traditionnelles de l’économie et de la finance. Depuis peu, toutefois, une nouvelle tendance se dessine : l’exploitation de cryptomonnaies par les États pour la création de monnaies numériques souveraines. Les gouvernements du monde entier, qui auparavant étaient plutôt sceptiques face à l’évolution du Web 3, semblent désormais embrasser la technologie blockchain et les cryptomonnaies, reconnaissant leur capacité à transformer les systèmes monétaires actuels.

Les MNBC, une solution pour les pays émergents

Les monnaies numériques souveraines, ou CBDC (Central Bank Digital Currencies), sont envisagées comme un moyen pour les États de maintenir leur souveraineté monétaire, tout en bénéficiant des avantages de la technologie blockchain, tels que la sécurité, la transparence et l’efficacité.

L’Afrique, confrontée à des défis monétaires tels que la faible bancarisation, la volatilité des monnaies locales et des obstacles aux transferts d’argent internationaux, a trouvé dans les cryptomonnaies un outil précieux pour surmonter certains de ces défis. En effet, les monnaies locales en Afrique sont souvent sujettes à une dévaluation significative, et les systèmes monétaires traditionnels, comme le franc CFA, sont critiqués pour leur manque de souveraineté financière. De plus, l’Afrique a le taux de bancarisation le plus bas au monde, avec de nombreux Africains n’ayant pas accès aux services bancaires traditionnels en raison de la pauvreté, du manque de documentation officielle et de l’absence d’adresses postales formelles.

En réaction, des services comme M-Pesa ont révolutionné les transactions financières, permettant aux utilisateurs d’envoyer, de recevoir et de stocker de l’argent sur leurs téléphones, même sans accès à Internet. Et évidemment, le Bitcoin est devenu particulièrement populaire au Nigéria et en Centrafrique en tant qu’outil permettant des transferts d’argent internationaux moins chers et plus efficaces, sans obligation de KYC. Mieux encore, des services innovants comme Machankura ont été développés, permettant aux gens d’acheter, de vendre et de transférer des Bitcoins en utilisant la technologie USSD, même sans accès à Internet.

La souffrance monétaire, un des défis de l’Afrique

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

Le BTC étatique doit encore faire ses preuves dans les pays en développement : l’exemple du Salvador

Le Salvador, premier pays à légaliser le Bitcoin comme monnaie officielle en septembre 2021, espérait ainsi améliorer l’accès au système bancaire, réduire la dépendance au dollar américain et faciliter les transferts internationaux. Cependant, malgré les efforts gouvernementaux, comme la création de l’application Chivo Wallet et des incitations financières, le Bitcoin est peu utilisé.

Une partie significative de la population n’a pas adopté l’application, citant une préférence pour les paiements en espèces et un manque de confiance envers le Bitcoin. Parmi ceux qui ont téléchargé l’application, l’utilisation reste limitée, et l’engagement diminue après l’utilisation des incitations initiales. Du côté des entreprises, seule une minorité accepte les paiements en Bitcoin, et une faible proportion de ces entreprises a effectivement reçu des paiements en cryptomonnaie. De plus, la majorité d’entre elles convertissent immédiatement les Bitcoins reçus en dollars, indiquant une méfiance envers la volatilité de la crypto-monnaie.

L’adoption du Bitcoin au Salvador n’a pas encore atteint les objectifs fixés, son utilisation restant encore très marginale malgré les efforts du gouvernement.

L’adoption de Bitcoin au Salvador, un espoir douloureux ?

Les crypto étatiques des BRICS contre le roi dollar des USA et du monde

Robert Kiyosaki, l’auteur de l’incontournable Père Riche Père Pauvre, a récemment partagé ses prévisions concernant le futur monétaire mondial. Il a affirmé que les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) envisagent de lancer une cryptomonnaie adossée à l’or, ce qui, selon lui, pourrait marquer le déclin du dollar américain. Cette perspective d’une monnaie commune des BRICS a déjà été discutée dans les médias, s’inscrivant dans une tendance plus large de « dédollarisation », où divers pays et blocs économiques cherchent des alternatives au dollar en raison de préoccupations liées à la dette américaine et à l’utilisation du dollar dans des sanctions économiques.

Cette monnaie commune servirait à faciliter le commerce entre les membres sans dépendre du dollar américain, et ainsi éviter les sanctions monétaires de Washington. Ce projet vise ainsi clairement à lutter contre l’hégémonie des États-Unis dans le système monétaire mondial et dans lequel les BRICS représentent une part significative de l’économie mondiale, avec un quart du PIB mondial et 42 % de la population mondiale.

Cependant, la mise en œuvre pratique de cette monnaie commune est complexe, nécessitant l’adhésion des entreprises et une coordination étroite entre les pays membres, qui ont des systèmes politiques et économiques divergents. Or, selon les experts, la faisabilité du projet est justement remise en cause en raison de ces différences économiques et politiques entre les pays membres, ainsi que des défis logistiques et réglementaires.

L’euro et le dollar ne sont pas en reste

Les puissances occidentales, principalement les États-Unis et l’Union européenne, font des progrès vers la création de monnaies numériques de banques centrales (MNBC). Aux États-Unis, suite à une demande du président Joe Biden, un rapport sur le « futur de la monnaie» a été publié, soulignant l’importance du développement responsable des actifs numériques pour les intérêts nationaux. Des études supplémentaires sont prévues, dirigées par le Trésor et la Réserve fédérale, pour explorer davantage la possibilité d’un « e-dollar”. En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) collabore avec des entreprises pour développer des interfaces utilisateur pour l’euro numérique, visant à évaluer l’intégration de la technologie de la monnaie numérique avec les prototypes d’entreprise.

Ces efforts sont en partie une réponse à la montée des cryptomonnaies, avec une attention particulière portée à la régulation de ces actifs numériques. L’euro numérique serait un complément aux espèces, offrant une solution de paiement supplémentaire et gratuite. Il serait utilisable partout dans la zone euro, garantissant sécurité et confidentialité.

Contrairement aux cryptoactifs, l’euro numérique serait stable et sûr, garanti par la BCE, assurant ainsi une valeur constante, où un euro numérique aurait toujours la même valeur qu’une pièce d’un euro. La BCE garantit également la confidentialité des transactions, sans sauvegarder les données personnelles des utilisateurs, et offre une utilisation gratuite de l’euro numérique, renforçant ainsi la souveraineté monétaire de la zone euro et favorisant la concurrence dans le secteur européen des paiements.

Les initiatives de développement d’une MNBC en Europe se concrétisent même de plus en plus. Ainsi, l’euro numérique dit de retails, lui certes, attendra encore un peu avant sa mise en place, toutefois, la banque de France, elle, compte bien presser le pas concernant la mise en place d’une MNBC dite de gros. Les partenaires sont nombreux comme Petale ou Forge, filiale de la Société Générale.

Le projet entrera dans sa phase de préparation et d’expérimentation en novembre 2023 durant laquelle les bases d’un éventuel euro numérique seront établies. L’introduction de l’euro numérique ne sera toutefois décidée qu’après l’adoption du cadre législatif approprié par le Conseil et le Parlement européen.

Chacun de ces cas révèle les possibilités et les défis inhérents à l’intégration des cryptomonnaies dans les systèmes financiers globaux et nationaux, soulignant un parcours en évolution vers une nouvelle ère monétaire numérique.

L’euro numérique, la MNBC européenne.

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

L’impact sérieux sur le système financier mondial

L’introduction des MNBC par les banques centrales représente un changement fondamental dans la manière dont la monnaie est créée, distribuée et gérée. Contrairement aux cryptomonnaies décentralisées comme Bitcoin, les MNBC sont émises et régulées par les États, ce qui leur confère une légitimité et une stabilité potentiellement supérieures. Cette transition vers des monnaies numériques officielles pourrait réduire la dépendance aux systèmes de paiement traditionnels et aux monnaies fiduciaires, modifiant ainsi la dynamique du pouvoir monétaire mondial.

L’un des impacts les plus significatifs des MNBC est leur potentiel à faciliter les transactions transfrontalières. En simplifiant les échanges internationaux, les MNBC pourraient réduire les coûts de transaction et accélérer les transferts d’argent, favorisant ainsi le commerce mondial. Cette efficacité accrue pourrait remettre en question le rôle des monnaies de réserve dominantes, telles que le dollar américain, et pourrait conduire à un système financier mondial plus diversifié et multipolaire.

Cependant, l’intégration des MNBC soulève également des défis réglementaires importants. La nécessité d’une réglementation internationale cohérente est cruciale pour éviter les abus potentiels et garantir la stabilité du système financier mondial. Les questions de confidentialité et de sécurité des données sont également préoccupantes, car les gouvernements doivent trouver un équilibre entre la surveillance des transactions financières pour prévenir les activités illicites et la protection des droits à la vie privée des individus.

L’adoption généralisée des MNBCs pourrait remodeler le système financier mondial. En facilitant les transactions transfrontalières et en réduisant les coûts associés, les MNBC pourraient diminuer la dépendance aux monnaies de réserve comme le dollar américain. Cela pourrait conduire à un paysage monétaire plus diversifié et potentiellement plus stable, bien que cela dépende fortement de la manière dont les différentes économies adoptent et intègrent ces technologies.

En tout état de cause, la mise en œuvre des MNBC n’est pas sans défis. Les préoccupations en matière de sécurité des données et de vie privée sont au premier plan, car les gouvernements doivent équilibrer la nécessité de surveiller et de réguler les transactions financières avec le respect de la confidentialité des citoyens. Surtout que l’harmonisation des réglementations à l’échelle internationale est essentielle pour éviter les disparités qui pourraient entraver le commerce mondial et la stabilité financière…

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article L’exploitation de cryptomonnaies par les États : la création de monnaies numériques souveraines est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Hebdo Crypto #269 – Les actualités Bitcoin et cryptomonnaies de la semaine

La semaine du 04/12 en bref. L’actualité concernant Bitcoin et les cryptomonnaies est en ébullition constante. Il peut arriver que des informations capitales se perdent dans le flux informatif quotidien et que vous passiez à côté des points importants. Ce format est là pour y remédier. Nous revenons sur les actualités de la semaine passée dans lHebdo Crypto afin de vous tenir informés sur la situation actuelle des cryptomonnaies.

L’actualité crypto en bref

Un fork se précise sur Cosmos. En désaccord avec la diminution de l’inflation du jeton ATOM, l’un des cofondateurs du projet souhaite créer un fork, intitulé AtomOne.

Deux Français relaxés dans le hack de Platypus Finance. Ces derniers avaient été appréhendés peu après l’attaque. Néanmoins, la justice française ne couvre pas ce type d’attaque et rien n’a pu être retenu contre les hackers.

L’agrégateur de DEX de Solana, Jupiter distribue son airdrop. Ainsi, le protocole a récompensé ses utilisateurs de la première heure avec des jetons JUP. Selon les annonces, trois autres vagues d’airdrop devraient arriver dans les mois à venir.

Le fondateur de Solana ne voit pas son réseau comme un « Ethereum-killer ». En effet, il a déclaré qu’il ne voyait pas de concurrence entre les deux projets, chacun répondant à des besoins spécifiques.

Une faille critique impact les NFT. Ainsi, plusieurs contrats template de Thirdweb présentaient une faille. Ces derniers ont largement été utilisés dans l’écosystème NFT, entrainant une vague d’incertitude chez les développeurs.

Coinbase simplifie les paiements entre particuliers. En effet, l’entreprise a dévoilé un nouveau produit permettant d’envoyer de l’argent à travers le monde, et ce, avec un simple lien.

Et si le bullrun était en approche ? Préparez-vous avec notre sélection de cryptos à suivre en 2024 :

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

Les 4 métriques de la semaine

25 %, c’est la part des Américains qui possèdent du Bitcoin. C’est ce qu’a révélé une étude menée sur un panel de 402 investisseurs américains. De plus, 95 % des interrogés ont déclaré souhaiter augmenter leurs allocations crypto en 2024.

1 milliard de dollars, il s’agit du record de capitalisation atteint par le jeton ORDI. Pour rappel, ce jeton est l’un des premiers BRC-20 a avoir vu le jour sur Bitcoin.

1 million de dollars, c’est le montant du visa résident pour le Salvador. Malgré le prix astronomique, celui-ci a l’avantage d’être payable en Bitcoin ou en USDT.

43 000$, il s’agit de la nouvelle barre dépassée par le cours du Bitcoin cette semaine. Cette nouvelle hausse a emmené avec elle de nombreux altcoins.

Bonne semaine sur le Journal du Coin !

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article Hebdo Crypto #269 – Les actualités Bitcoin et cryptomonnaies de la semaine est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

La tokenisation pourrait augmenter les risques systémiques, selon la Bank of England

Les risques de la Tokenisation. Depuis quelques mois, la tokenisation est sur toutes les lèvres des acteurs de la finance traditionnelle. Un principe basé sur la technologie blockchain, dont l’intérêt est de créer une représentation numérique des actifs. Car cela pourrait permettre une plus grande rapidité, sans interruption et avec une liquidité plus simple à faire circuler. Pourtant, quelques voix s’élèvent afin d’alerter sur les risques potentiels liés à ce nouveau paradigme financier en cours de déploiement. C’est le cas de la Bank of England (BoE) qui parle de « risques systémiques importants ». Explication…

Avenir de la finance ou risque pour la stabilité financière ?

Rien ne semble pouvoir arrêter l’essor de la tokenisation auprès des principaux acteurs financiers traditionnels. Et cela peut se comprendre. Car la technologie blockchain est en train d’apporter à ce secteur poussiéreux les capacités numériques du secteur des cryptomonnaies. Et le changement pourrait bien être révolutionnaire.

Une dynamique présentée dans un récent rapport de la plateforme Coinbase, comme l’un des potentiels moteurs du nouveau cycle crypto en cours de démarrage. Car le fait est désormais indéniable, les prochaines années seront celles de l’arrivée massive des acteurs institutionnels dans cette économie du Web 3.

La tokenisation pourrait bien changer le visage de la finance traditionnelle

Pourtant, cette fête ne semble pas avoir que des adeptes enthousiastes. Comme par exemple le FMI qui encourage le principe de « numérisation », mais se refuse catégoriquement à parler de tokenisation. Car c’est bien connu, ignorer volontairement la réalité des faits permet de changer l’évolution des choses… ou pas !

En cause, des risques accrus pour la stabilité financière que de toute évidence la Bank of England (BoE) a également pris très au sérieux.

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

La tokenisation ne doit pas profiter au secteur des cryptomonnaies

En effet, la Bank of England vient de livrer son dernier rapport sur la stabilité financière. Un document au sein duquel est abordé plus précisément la question dorénavant centrale de la « tokenisation de l’argent et des actifs ». Une évolution, classée dans le domaine des « technologies de crypto-actifs », que la Banque centrale du Royaume-Uni s’inquiète de voir accueillie de manière désormais « plus positive » par les acteurs bancaires.

« Les applications actuelles [de la tokenisation] ont une portée très limitée et une part importante des projets se déroulent sur des registres autorisés qui n’impliquent pas l’utilisation de crypto-actifs. Cependant, certains projets se déroulent également sur des blockchains publiques. La croissance de la tokenisation des actifs sur les blockchains publiques pourrait contribuer à des risques systémiques plus importants liés aux pièces stables et aux crypto-actifs non garantis. »

Bank of England

Car la Banque centrale du Royaume-Uni fait une différence très nette entre les blockchains privées – souvent nommées registres autorisés – et publiques, comme par exemple Ethereum. Et plus précisément encore, entre les blockchains avec cryptomonnaies natives et les autres.

En effet, l’utilisation d’un réseau publique avec option crypto intégrée pourrait participer à une « augmentation de la taille de l’écosystème des crypto-actifs ». Un problème à ne surtout pas négliger, selon la Bank of England. Car cela pourrait entrainer un « accroissement de l’interconnectivité du marché des crypto-actifs avec les actifs financiers traditionnels (…) et créer des expositions directes pour les institutions systémiques ».

La Banque centrale du Royaume-Uni semble donc se rapprocher des conclusions plutôt alarmistes du FMI au sujet de la tokenisation. Car ce secteur émergent devrait, selon elle, se développer sans profiter au secteur des cryptomonnaies. Dans le même temps, la Société Générale (Forge) vient d’émettre une obligation verte tokenisée sur la blockchain (publique) Ethereum. À méditer…

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article La tokenisation pourrait augmenter les risques systémiques, selon la Bank of England est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

77ème Repas du Coin, à Lille le 6 décembre 2023

Retour à Lille où des Repas s’étaient tenus en octobre 2015 et en mai 2017, toujours dans la pittoresque rue de Gand.

Les convives, au nombre de 35 (ils étaient 16 et 20 les précédentes fois) venaient de Lille mais aussi de Bruxelles et Liège, de Luxembourg, d’Amiens, de Rennes, de Paris, de Bordeaux, de Toulouse et même de Kiev en ce qui concerne deux convives toulousaines!

L’occasion, donc d’échanger assez largement avec de nouvelles têtes (un tiers des convives participaient pour la première fois).

On a parlé sans invective du thread lancé par Emilien, des NFT et des Ordinals (oui), de la multiplication d’événements intervenant tous et partout en France le premier mercredi du mois, de la nature de Bitcoin (le sujet de l’horodatage interpellant un bitcoineur horloger). On a évoqué les dernières émissions de Faune Radio, dont toute l’équipé était présente. Les discussions politiques ont eu bon train ! On a eu, sur une table, un bon petit débat sur ce qu’est la monnaie et sur le point de savoir si Bitcoin pourrait à terme remplacer le bon vieux USD en tant que monnaie de référence internationale. On a  parlé d’investissement VC avec Agathe Laurent. Enfin, à une autre table le thème le plus abordé concernait la dépense énergétique de Bitcoin, avec la présentation par Alexandre Stachtchenko d’un projet de récupération du méthane sur les sites d’enfouissement français – projet qui recherche d’ailleurs des contacts auprès de sociétés impliquées ainsi que quelques ingénieurs pour la mise en oeuvre opérationnelle, avis aux amateurs!

L’après midi a été consacrée pour certains à une visite du Vieux-Lille,  de ses estaminets, de ses boutiques ou de sa cathédrale pour Jacques Favier qui avait commencé tôt la journée au Palais des Beaux-Arts avec quelques bitcoineurs matinaux.

Nombre de convives de midi se sont retrouvés à 19 heures pour le Bitcoin Meet-up lillois dans le nouveau « QG » de la communauté locale avec les malheureux que leurs occupations professionnelles avaient empêchés de passer deux heures à table à midi. Nouveaux visages, nouveaux échanges, et retrouvailles de deux anciens de l’UTC de Compiègne arrivés là par des chemins bien différents. Discussions sympathiques sur les meetups, leur organisation ainsi que sur l’épineuse question de savoir si on doit accepter les shitcoiners !

Jacques Favier a pu faire une courte présentation du Cercle du Coin qui avait par ailleurs offert les planches destinées à accompagner les consommations.

Le groupe lillois envisage une adhésion comme institution au Cercle, et il est entendu que cette rencontre se renouvellera.

Cet article 77ème Repas du Coin, à Lille le 6 décembre 2023 est issue du site Le Coin Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

​Blockchain : quels sont les différents types de layer 2 ?

Booster la scalabilité des blockchains. Bitcoin et Ethereum sont les deux blockchains qui font le plus parler en crypto. Rien d’étonnant puisqu’il s’agit des deux plus grands projets cryptos en termes de capitalisation. Pour autant, le secteur de la blockchain est bien plus vaste que ces deux réseaux. Par exemple, il faut savoir que les blockchains se déclinent en « layers » aussi appelés « couches » ou « niveaux ». En l’occurrence, Bitcoin et Ethereum sont des blockchains de « niveau 1 » (layer 1). Or, il existe aussi un niveau 2 en blockchain. D’ailleurs, les layers 2 suscitent un fort engouement en 2023. Découvrez ce qu’est un layer 2, ainsi que les différentes technologies utilisées sur le marché.

À quoi sert un layer 2 en blockchain ?

Découvrez ci-dessous le principe d’un layer 2.

​Le trilemme de la blockchain

Si vous suivez un peu la crypto, vous avez peut-être entendu parler du « trilemme » de la blockchain. Celui-ci est issu du théorème CAP (ou Brewer) dont la théorie remonte à 1998. Pour faire simple, la conception d’une blockchain s’articule autour des trois paramètres suivants : 

Scalabilité ;

Sécurité ;

Décentralisation.

Or, ces trois critères ne peuvent pas tous être satisfaits pleinement ; un arbitrage doit être fait pour en prioriser deux au détriment du troisième

Beaucoup de blockchains ont fait le pari de privilégier la sécurité et la décentralisation. En conséquence, elles rencontrent des soucis au niveau de leur scalabilité. Concrètement, elles ne sont pas capables de gérer un grand nombre de transactions, ce qui se traduit par des congestions au niveau du réseau. C’est le cas de Bitcoin et Ethereum par exemple. 

​Layer 2 : un « booster » de blockchain

La scalabilité est devenue un véritable enjeu à l’heure actuelle. En effet, une mauvaise scalabilité est un frein pour viser une adoption massive de la blockchain. C’est là qu’entrent en jeu les niveaux 2. Ces solutions permettent de booster les performances d’une blockchain et apparaissent comme incontournables pour l’avenir crypto. Mais un layer 2, c’est quoi ?

Un niveau 2 est une couche qui se greffe sur un niveau 1 (Ethereum par exemple) pour en augmenter la scalabilité. S’il fallait prendre une comparaison, on pourrait dire qu’un niveau 2 est similaire à une voie d’autoroute supplémentaire qui permet de fluidifier le trafic.

​Les différents types de layers 2 

Vous trouverez ci-dessous une vue d’ensemble des principaux layers 2 sur le marché à l’heure actuelle.

​Sidechains

Le principe de sidechain a été décrit pour la première fois dans un livre blanc paru en 2014. Une sidechain désigne une (block)chain qui se greffe à une blockchain principale (layer 1). Elle permet d’améliorer la scalabilité de cette blockchain principale tout en assurant une interopérabilité. Bien que connectée à une blockchain principale, la sidechain reste responsable de la sécurité de ses transactions. Autrement dit, une sidechain doit mettre en jeu un consensus de validation, le plus souvent POW (Proof-Of-Work) ou POS (Proof-Of-Stake)

À l’heure actuelle, les deux sidechains les plus connues sont :

Polygon (MATIC) sur Ethereum ;

Liquid Network sur le Bitcoin.

Rollups ​Optimistic 

Les rollups du type Optimistic sont conçus pour exécuter le contrat intelligent en dehors de la blockchain layer 1 (off-chain). Ce faisant, le réseau principal se trouve moins encombré et les frais de transaction ne s’envolent pas. Contrairement aux sidechains, la sécurité de ces rollups est assurée par le réseau principal puisque la transaction est in fine inscrite sur celui-ci.

À l’heure actuelle, la plupart des rollups Optimistic fonctionnent sur Ethereum, comme Optimism (OP) et Arbitrum (ARB).

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

Rollups zero-knowledge 

Le principe d’un rollup zero-knowledge (ou rollup zk) est de regrouper le traitement d’un grand nombre de transactions, puis de publier un minimum d’informations sur la blockchain principale

De plus, ces rollups assurent une protection optimale des données. En effet, ils fonctionnent sur la technologie appelée « zero knowledge » (zk), ou « zéro connaissance » en français. Le principe du zk est d’assurer une validation sans pour autant transmettre d’informations de première importance. 

Prenons un exemple simple. Joshua et Miriam ont effectué la même tâche et ont reçu leur paie. Ils veulent vérifier s’ils ont reçu le même montant. Sur un modèle de POW ou de POS, c’est simple, Joshua et Miriam diraient ouvertement combien ils ont gagné. 

Le modèle zk, quant à lui, permet d’arriver à la même conclusion, mais sans divulguer les salaires. Reprenons notre exemple. Pour simplifier, disons que Joshua et Miriam savent qu’ils ont gagné soit 80 €, 100 € ou 150 €. Joshua utilise trois boîtes. Chaque boîte est fermée avec une clé spécifique et étiquetée avec l’un de ces trois montants. Il garde la clé de la boîte qui porte l’étiquette de sa paie. Miriam, de son côté, possède trois étiquettes, deux portant le signe « ≠ » et une « = ». Si elle a gagné 100 €, elle mettra l’étiquette « = » dans la boîte correspondante et « ≠ » dans les deux autres boîtes. Joshua arrive, ouvre la boîte dont il possède la clé et présente l’étiquette à Miriam. S’il s’agit de l’étiquette « ≠ », les deux sauront qu’ils n’ont pas reçu la même paie, sans pour autant connaître le montant exact que l’autre a touché. La confidentialité est donc assurée !

Cette technologie équipe notamment les cryptos en pointe sur l’anonymat et la protection des données, comme Zcash (ZEC). Le principe a été décliné en plusieurs types, par exemple :

ZK-SNARK ;

ZK-STARK ;

ZKSync ;

ZK EVM.

​Channels

Les channels (canaux) sont des protocoles pair-à-pair gérés par des contrats intelligents multisignatures (« multisig »). Concrètement, cela permet de réaliser plusieurs transactions en dehors de la blockchain principale. Il en résulte un gain en scalabilité sur la blockchain principale puisque seulement deux transactions y seront inscrites : la première qui a ouvert le « canal » et la dernière qui l’a fermé.

Sans entrer dans les détails, il existe deux types de channels layers 2 :

Paiement (payment) ;

Canal d’état (state channel).

Par contre, ces canaux doivent être surveillés de près par les utilisateurs impliqués dans les transactions pour éviter que les fonds soient volés par une personne malveillante. À l’heure actuelle, le channel layer 2 le plus connu est le Lightning Network qui fonctionne sur Bitcoin.

​Plasma

Le layer 2 de type Plasma a été présenté pour la première fois dans un livre blanc sorti en 2017. Chose intéressante, ce livre blanc est cosigné par :

Vitalik Buterin, co-fondateur d’Ethereum et supporter du rollup zk EVM ;

Joseph Poon, une des personnes à l’origine du Lightning Network, un layer 2 de Bitcoin.

La technologie Plasma est complexe. Pour faire simple, on peut dire qu’elle est similaire à celle des sidechains, à quelques différences près. Contrairement à une sidechain, Plasma enregistre la racine (hash) de chacun de ses blocs sur la blockchain principale. Cela permet aux utilisateurs d’avoir une « preuve » disponible sur le réseau principal que leur transaction a été réalisée sur la chaîne Plasma. 

De plus, le niveau de sécurité d’une chaîne Plasma est équivalent à celui de la blockchain principale. Sur une sidechain, en revanche, la sécurité est assurée par le protocole de consensus mis en place « localement ». Par contre, le transfert d’actifs d’une chaîne Plasma vers la blockchain principale est plus compliquée qu’avec une sidechain. En particulier, il se heurte à un risque bien connu des développeurs, appelé « mass exit ». Celui-ci se produit lorsque trop d’utilisateurs veulent retirer leur fonds sur la blockchain principale en même temps.

Les layers 2 jouent un rôle important en blockchain. Il n’est donc pas étonnant de les voir se multiplier en 2023. L’un des derniers layers 2 en date nous vient (encore) d’Ethereum avec Blast.

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article ​Blockchain : quels sont les différents types de layer 2 ? est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Darknet et blanchiment d’argent : le PDG de Bitzlato plaide coupable

La crypto, c’était mieux avant ! C’est sûrement ce que doivent se dire les criminels de tous poils qui utilisaient tranquillement la cryptomonnaie pour blanchir leur argent sale au milieu des années 2010. Mais depuis quelque temps, la fête est finie et les polices du monde entier scrutent maintenant avec attention tout ce qu’il se passe sur les blockchains. Elles saisissent des portefeuilles et trainent devant les tribunaux tous ceux qui se pensaient à l’abri derrière l’anonymat de leurs écrans. C’est le cas du fondateur de l’exchange Bitzlato qui est actuellement en prison aux États-Unis après avoir été très léger, et c’est un euphémisme, sur les contrôles d’identité des personnes utilisant les services de sa plateforme. La justice parle du blanchiment de 700 millions de dollars issus du Darknet et de rançongiciels. Plongeons ensemble dans le pire de la crypto.

La justice américaine veut taper fort sur cet exchange aux pratiques plus que douteuses

Dans le dossier de presse rendu public par le bureau du procureur du district est de New-York, la description des activités de Bitzlato est sans équivoque et la culpabilité des mis en cause ne fait pas vraiment de doute. La justice américaine a d’ailleurs déjà des certitudes avant même la tenue du procès et elle les étale au grand jour. Extrait :

« En raison des procédures déficientes de connaissance du client (KYC), Bitzlato est devenu un paradis pour l’argent du crime et pour les fonds destinés à être utilisés dans des activités criminelles. La plus grande contrepartie de Bitzlato dans les transactions de cryptomonnaie était Hydra Market, un marché en ligne de stupéfiants, d’informations financières volées, de documents d’identification frauduleux et de services de blanchiment d’argent. Hydra était historiquement le marché le plus important du Darknet. »

Bureau du procureur du district est de New-York – Source : communiqué de presse

La justice estime à environ 700 millions de dollars les sommes provenant d’activités illégales qui sont passées sur Bitzlato pour être blanchies, dont au moins 15 millions de dollars issus de ransomware (ou rançongiciels en bon français). Officiellement basé à Hong-Kong, l’exchange a lourdement péché en matière de vérification d’identité de ses utilisateurs, ouvrant ainsi la porte à l’argent des criminels du monde entier. Les dirigeants le savaient-ils ? En ont-ils finalement profité ? Ou sont-ils des victimes de leur manque de vigilance ? La justice américaine a clairement un avis sur la question.

Bitzlato aurait servi a blanchir environ 700 millions de dollars et son fondateur vient de plaider coupable

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

Le dirigeant de Bitzlato plaide coupable de blanchiment d’argent

Tout d’abord, le principal mis en cause, Anatoly Legkodymov, un ressortissant russe, a décidé de plaider coupable, ce qui semble indiquer qu’il était bien au courant de ce qu’il se passait sur sa crypto bourse. Ensuite, devant le juge new-yorkais Eric N. Vitaliano, l’ex-PDG de Bitzlato avait déjà renoncé aux 23 millions de dollars saisis sur la plateforme il y a quelques mois, en même temps qu’il fermait définitivement son entreprise. Enfin, cette fois-ci, il accepte carrément de plaider coupable et voici la réponse du procureur :

« Le plaidoyer de culpabilité de Legkodymov aujourd’hui confirme qu’il était bien conscient que Bitzlato, son exchange de cryptomonnaies, était utilisé comme un tourniquet ouvert par des criminels désireux de profiter de ses contrôles laxistes sur les transactions monétaires illicites. L’accusé pensait peut-être qu’en opérant depuis l’étranger, le KYC serait optionnel, mais cette procédure et cette condamnation démontrent le contraire. »

Bureau du procureur du district est de New-York – Source : communiqué de presse

L’équipe de procureurs en a profité pour lancer un appel aux criminels qui seraient tentés d’utiliser la cryptomonnaie pour recycler leur argent sale : la justice américaine opère partout et utilisera tous les outils disponibles pour contrecarrer ce type de projet.

Cette opération a d’ailleurs été menée conjointement par la National Cryptocurrency Enforcement Team, par le Bureau des affaires internationales du ministère de la Justice américain et par l’attaché juridique du FBI en France. Le Département de la Justice américain souhaite également remercier la Division Cyber ​​du Parquet de Paris et le Commandement du Cyberespace de la Gendarmerie Nationale. Il s’agit d’un bel exemple de collaboration internationale pour mettre fin aux agissements des escrocs sans frontières.

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article Darknet et blanchiment d’argent : le PDG de Bitzlato plaide coupable est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé

Le Comité de Bâle veut « traiter le risque » des cryptos et stablecoins

Toujours plus de restrictions. On le sait, les grands financiers et banquiers, en particulier ceux de la Banque des règlements internationaux (BRI) ne voient Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies que comme un « risque ». Aujourd’hui, c’est le Comité de Bâle (Basel Committee), qui veut placer les crypto-actifs – et en particulier les stablecoins – sous un (encore plus) lourd carcan de régulation.

Des normes restrictives contre les cryptos pas assez restrictives ?

Du 5 au 7 décembre 2023, les financiers et banquiers du Comité de Bâle se sont réunis lors de conférences en ligne. Parmi les discussions engagées figurait un sujet brûlant pour cet organisme supranational définissant des normes mondiales pour les banques : les cryptomonnaies.

Bien que ce comité sur le contrôle bancaire ait déjà émis des normes très restrictives fin 2022 sur la possession des crypto-actifs par les banques, il envisage désormais de les réviser (défavorablement), pour les stablecoins notamment.

En effet, cette dernière forme de cryptomonnaie, indexée sur des actifs sous-jacents (surtout sur le dollar US pour les principaux), avait échappé au « groupe 2 » des crypto-actifs défini par le Comité de Bâle. Celui-ci regroupe toutes les cryptomonnaies décentralisées (cryptocurrencies) comme Bitcoin, dont la possession est très limitée par les banques par ces normes (1 à 2 % grand maximum). Les stablecoins, eux, étaient classés jusqu’ici dans le « groupe 1b », un peu moins défavorable et restrictif (un peu, pas beaucoup).

Les stablecoins sont « un risque » que le Comité de Bâle ne veut pas prendre

Pour en revenir aux dernières discussions des membres du Basel Committee de ce début décembre, il s’avère que même les stablecoins ne trouvent plus (légère) grâce à leurs yeux. En effet, un peu plus d’un an après la définition de ces normes contraignantes « prudentielles » relatives à l’exposition des banques aux crypto-actifs, le comité considère qu’elles n’étaient finalement pas encore assez prudentes à leur goût.

Les stablecoins pourraient ainsi perdre leur statut (à peine) privilégié du groupe 1b, et se voir reléguer en groupe 2 avec les autres cryptomonnaies, que les banquiers de Bâle considèrent quasiment comme pestiférées, vu les restrictions de possession.

« Le Comité (…) a convenu d’ouvrir des consultations sur d’éventuelles révisions ciblées liées aux critères permettant aux stablecoins de bénéficier d’un traitement réglementaire préférentiel du groupe 1b. (…) Le Comité a conclu que les crypto-actifs qui utilisent des blockchains sans besoin de permissions (permissionless) créent des risques qui ne peuvent pas être suffisamment atténués à l’heure actuelle (…). »

Extrait du dernier compte rendu du Comité de Bâle

Wakweli est un protocole de certification qui cherche à sécuriser le Web3




Lien commercial

Même la simple garde de crypto-actifs est « un risque »

Les membres non élus par les Peuples du Comité de Bâle, qui décident de l’avenir et des normes bancaires au nom du monde entier, n’aiment pas non plus l’idée que les banques puissent tout simplement garder des crypto-actifs (pour leurs clients, même pas pour elles).

Là aussi, les « risques » seraient trop importants. À croire que personne ne les a prévenus de la pléthore d’innovations/avantages/avancées que présente le secteur crypto :

« Le Comité a également examiné les risques découlant des banques qui fournissent des services de garde de crypto-actifs. Ces services de conservation soulèvent divers risques opérationnels pour les banques, ce qui renforce l’importance d’une mise en œuvre intégrale des principes (…) relatifs à la bonne gestion du risque opérationnel. Le Comité continuera de suivre l’évolution des activités de conservation de crypto-actifs des banques et, compte tenu de l’évolution du marché, examinera si des travaux (ndlr : comprendre « restrictions ») supplémentaires sont nécessaires. »

Extrait du dernier compte rendu du Comité de Bâle

Du coup, si des restrictions supplémentaires dues à des normes « prudentielles » révisées par le Comité de Bâle voyaient le jour, certaines banques en avance sur leur temps et déjà très crypto-friendly risquent de faire la grimace. Comment pourrait-on restreindre un grand groupe bancaire français comme la Société Générale depuis Bâle (Suisse), sachant que sa filiale SG-FORGE souhaite pouvoir gérer et/ou garder des crypto-actifs, puisque cette dernière développe et déploie un stablecoin basé sur Ethereum appelé EUR CoinVertible (EURCV) et émet des obligations vertes tokenisées sur Ethereum également ?

Wakweli est un layer 1 basé sur un nouvel algorithme de consensus décentralisé qui délivre des certificats d’authenticité, pour les NFT entre autre, afin de sécuriser l’écosystème Web3




Lien commercial

L’article Le Comité de Bâle veut « traiter le risque » des cryptos et stablecoins est apparu en premier sur Journal du Coin.

Publié le
Catégorisé comme Non classé