Aux confins de l’art traditionnel et du Web3. Les Real World Asset ou RWA sont une des grandes tendances de ces derniers mois dans le milieu bouillonnant des cryptomonnaies et du Web3. Il s’agit concrètement d’utiliser les avantages technologiques de la blockchain en matière de sécurité, d’authentification et de simplicité des échanges pour fluidifier des domaines qui étaient jusque-là un peu engoncés dans certaines pesanteurs naturelles. Le marché de l’immobilier, des matières premières, des biens de luxe, mais aussi des obligations ou des actions deviennent subitement parfaitement liquides et accessibles au plus grand nombre avec un simple smartphone.
Et s’il est un domaine qui profite pleinement de ces innovations pour se démocratiser et prendre une ampleur nouvelle, c’est bien celui des Beaux-Arts. Peinture, photographie, sculpture ou street-art sortent des galeries et du milieu feutré des expositions pour s’étaler au grand jour et une nouvelle plateforme participe à cette petite révolution de salon : Artrade. Focus aujourd’hui sur ce projet complet qui se veut un trait d’union entre l’art traditionnel et le milieu foisonnant des NFT.
Les RWA et le monde de l’art ont des choses à se dire
Choisir de tokeniser une œuvre d’art peut sembler à première vue une drôle d’idée pour le profane dans la mesure où une sculpture ou une peinture ne rentreront jamais concrètement dans votre poche. Quels peut donc être l’intérêt pour un artiste de transformer sa création en NFT ? S’agit-il d’une simple opération commerciale ou promotionnelle ? La réponse est bien évidemment non, car créer par exemple le double numérique d’une photographie va amener de nombreux avantages à l’artiste.
Générer un NFT lié à une œuvre d’art permettra tout d’abord à notre photographe de pouvoir garantir son authenticité et de certifier à un acheteur qu’il est bien le seul et unique propriétaire de sa création. Dans un milieu malheureusement sujet à la fraude et à une certaine opacité, la transparence de la blockchain amène un nouveau vent de fraicheur et une certaine légèreté au milieu artistique. De plus, il permettra au créateur ou à l’heureux acquéreur de partager son tableau, sa photographie ou sa sculpture sur les réseaux sociaux sans en perdre la propriété exclusive ni risquer de se la faire pirater.
Des artistes avant-gardistes comme John Hamon sont déjà présents sur la plateforme Artrade – Source : compte X
Artrade, le tout-en-un pour les artistes et le public
Mais retour maintenant à Artrade qui a bien compris l’intérêt de cette technologie et qui propose donc une plateforme tout-en-un pour permettre aux artistes et aux amateurs d’art de se retrouver et de partager leur passion commune. Car Artrade c’est avant tout un protocole un nommé REAL pour Reliable Electronic Artwork Ledger qui consiste à sécuriser l’ensemble des échanges grâce à des smart contracts développés sur le réseau Solana :
« Chaque œuvre est associée de manière unique à un NFT via une puce NFC, technologie permettant l’échange de données à courte distance. Cette puce établit un jumeau numérique infalsifiable qui certifie l’authenticité de l’œuvre physique. »
Site internet Artrade – Source : Artrade.app
Ensuite, Artrade c’est aussi un modèle économique équitable basé sur le jeton $ATR qui permet aux détenteurs de bénéficier d’avantages exclusifs comme des réductions sur la plateforme et même un programme de staking offrant jusqu’à 25 % de rendement annuel. Noter à ce propos que 51 % de l’offre de jetons est détenue par la Artrade DAO qui acquiert les œuvres d’artistes émergents pour les redistribuer aux détenteurs du jeton. Enfin, en matière de commission, Artrade révolutionne le milieu en ne prélevant que 5 % là où des galeries classiques facturent leurs services jusqu’à 50 % !
Dernier point important concernant le projet, cette plateforme est également conçue comme un réseau social qui permet aux artistes et à leurs fans de communiquer, d’échanger et de se rencontrer via un système de messagerie. Les visiteurs peuvent ainsi parcourir les profils de John Hamon (Urban Art), Léo Caillard (sculpture sur marbre), Benjamin Spark (Street Pop Art) ou encore de Lionel Deluy (photographie de célébrités) et les contacter simplement. Vous avez toujours rêvé d’investir dans l’art sans jamais savoir par où commencer ? Artrade est peut-être un début de solution pour commencer votre collection privée.
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